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Ciel Voilé

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EXCLUSIF: Une étude constate que les ajustements de température comptent pour «presque tout le réchauffement» en données climatiques

27 Juillet 2017, 08:53am

EXCLUSIF: Une étude constate que les ajustements de température comptent pour «presque tout le réchauffement» en données climatiques

 

http://dailycaller.com/2017/07/05/exclusive-study-finds-temperature-adjustments-account-for-nearly-all-of-the-warming-in-climate-data/

 

Michael Bastach – Le 5 juillet 2017 - Traduction Ciel voilé

 

 Une nouvelle étude a révélé que les ajustements apportés aux lectures globales de la température de surface par les scientifiques au cours des dernières années « sont totalement incompatibles avec les données de température publiées et crédibles des États-Unis et d'ailleurs».


« Donc, il est impossible de conclure à partir des trois ensembles de données [température de surface moyenne mondiale globale (GAST)] publiées que les années récentes ont été les plus chaudes jamais enregistrées - malgré les déclarations courantes de réchauffement », selon une étude publiée le 27 juin par deux scientifiques et un statisticien chevronné.


L'étude revue par des pairs a essayé de valider les ensembles de données de température de surface gérés par la NASA, la NOAA et le Met Office du Royaume-Uni, qui font tous des ajustements aux lectures brutes du thermomètre. Les sceptiques du réchauffement climatique d'origine anthropique ont critiqué ces ajustements.


Les scientifiques du climat appliquent souvent des ajustements aux températures de surface relevées pour tenir compte des «biais» dans les données. La nouvelle étude ne remet pas en question les ajustements eux-mêmes, mais remarque que les ajustements ont augmenté la tendance au réchauffement dans l'enregistrement de la température publié au cours des années.

Fondamentalement, «la courbe cyclique des données enregistrées les plus anciennes a été ajustée par rapport aux lectures de température des stations météorologiques, des bouées, des navires et d'autres sources.

Les dernières versions publiées de température de surface donnent des températures passées plutôt fraîches et des températures actuelles plus chaudes, augmentant la tendance au réchauffement, selon les auteurs de l'étude. Au fil du temps, les versions plus récentes de l'évolution de la température montrent plus de réchauffement que celles du passé.


« Presque tout le réchauffement qu'ils montrent vient des ajustements », a déclaré le météorologue Joe D'Aleo, un co-auteur de l'étude, à la fondation du Daily Caller News lors d'une entrevue. « Chaque jeu de données a poussé le réchauffement des années 1940 et a poussé le réchauffement actuel."


« Vous pensez qu'en effectuant des ajustements, parfois cela se réchauffe et parfois cela se refroidit. Cela n'est presque jamais arrivé », a déclaré M. D'Aleo, co-auteur de l'étude avec le statisticien James Wallace et le scientifique climatique Craig Idso, de l'Institut Cato.


Leur étude a révélé que les mesures « ont presque toujours montré une tendance linéaire réchauffante plus raide durant toute son histoire », ce qui a été « presque toujours accompli en supprimant systématiquement le modèle de température cyclique précédemment existant ».


« Les conclusions de cette recherche sont que les trois ensembles de données [température de la surface moyenne mondiale] ne constituent pas une représentation valide de la réalité », a déclaré l'étude. « En fait, l'ampleur de leurs ajustements des données historiques, supprimant les températures cycliques, est totalement incompatible avec les données américaines crédibles et publiées et d'autres données de température ».


De ces résultats, les auteurs de l'étude affirment que la science qui sous-tend l'autorité de l'Environmental Protection Agency (EPA) pour réglementer les gaz à effet de serre «est invalidée».


La nouvelle étude sera incluse dans les pétitions de groupes conservateurs à l'EPA pour reconsidérer la constatation du risque en 2009, qui a fourni à l'agence son autorité légale pour réglementer le dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre.


Sam Kazman, un avocat de l'institut de la concurrence (CEI), a déclaré que l'étude a apporté une

« nouvelle preuve importante dans ce débat » sur la possibilité de rouvrir la recherche de mise en danger. CEI a demandé à l'EPA de rouvrir la recherche de mise en danger en février.
« Je pense que cela apporte un nouvel élément très fort », a déclaré Kazman au Daily Caller. « C'est une raison suffisante pour agir officiellement et entamer un débat public sur les accusations que nous soutenons. »


Comme le président Donald Trump a ordonné à Scott Pruitt, administrateur de l'EPA, d'examiner le Clean Power Plan, on a supposé que l'administration rouvrirait la recherche de mise en danger pour un nouvel examen.


Le document de l'ère d'Obama a utilisé trois éléments de preuve pour décider que « les émissions des véhicules mettaient en danger la santé publique et le bien-être public des générations actuelles et futures ».


D'Aleo et Wallace ont déposé une requête auprès de l'EPA au nom de leur groupe, le Conseil des consommateurs concernés de l'énergie (CHECC). Ils ont compté sur leurs recherches antérieures, qui ont trouvé que l'un des axes directeurs de l'EPA « n'existe tout simplement pas dans le monde réel ».


Leur étude de 2016 « n'a pas permis de constater que les concentrations de CO2 atmosphériques en constante augmentation aient eu un impact statistiquement significatif sur l'une des 13 données chronologiques importantes analysées ».


« En somme, les trois éléments de preuve invoqués par l'EPA pour attribuer le réchauffement aux émissions de GES humaines sont invalides », lit la requête de CHCC. « Le prétexte d'un risque devient donc invalide et devrait être reconsidéré."


Pruitt est resté silencieux sur la question de savoir s'il ouvrirait ou non la recherche de mise en danger, mais ce responsable a déclaré diriger une équipe d'urgence pour s'attaquer aux sciences du climat.
 

Le secrétaire à l'énergie, Rick Perry, a aussi déclaré être en faveur d'exercices en équipe de pro contre anti, lesquels sont utilisés par les militaires et les services secrets pour tester les vulnérabilités de systèmes ou de stratégies.
 

Les militants écologistes et les scientifiques du climat, en majorité, dénoncent l'idée, certains d'entr'eux au prétexte qu'il serait « dangereux » de mettre en avant les opinions scientifiques d'une minorité.
 

« De tels appels à des équipes d'enquêteurs ne font pas partie d'un débat scientifique honnête », ont écrit les climatologues Ben Santer et Kerry Emanuel et l'historienne militante Naomi Oreske.

«  Ce sont des atteintes dangereuses pour faire connaître l'opinion d'une minorité et pour couper cours à toute la légitimité, l'objectivité et la transparence de la science du climat déjà existante. », ont-ils écrit dans un récent article du Washington Post.

« Franchement, je pense que vous pourriez mener un tel type d'exercice pour vérifier l'affirmation de « dangerosité » » , a déclaré Kazman.

Pour autant, Kazman a averti que ce type d'exercice pourrait être une arme à double tranchant s'il n'était pas fait correctement. Il s'inquiète du fait que des scientifiques ne soutenant pas l'idée puissent saper le processus du dedans et fournir au public une information biaisée.


 


 

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Qui est responsable de 71% des émissions de gaz à effet de serre depuis 1988 ?

23 Juillet 2017, 21:02pm

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Michael Mann refuse de produire ses données devant un tribunal canadien

15 Juillet 2017, 11:38am

Un acte fatal en salle d'audience ruine la crosse de hockey de Michael Mann


Publié le 4 juillet 2017 Écrit par John O'Sullivan - Traduction Ciel voilé

http://principia-scientific.org/breaking-fatal-courtroom-act-ruins-michael-hockey-stick-mann/

 



Le scientifique du climat de Pennsylvanie, Michael Mann, spécialiste de la crosse de hockey, a été condamné par le tribunal dans le « procès du siècle de la science du climat ». Cet alarmiste connu défie le juge de façon choquante, et refuse de lui remettre les données pour que la Cour les examine. Seul résultat possible: l'humiliation de Mann, la défaite et une enquête criminelle probable aux États-Unis.


Le défenseur dans ce procès en diffamation, le climatologue canadien de 79 ans, le Dr Tim Ball (ci-dessus, à droite) devrait demander à ses avocats de Colombie Britannique de déclencher des sanctions judiciaires punitives obligatoires, y compris une décision selon laquelle Mann a agi avec une intention criminelle en utilisant des fonds publics pour commettre des fraudes sur des données climatiques. La défaite imminente de Mann devrait envoyer des ondes de choc dans le monde entier au sein de la communauté des scientifiques du climat car le résultat sera à la fois une revendication légale et scientifique des affirmations du président américain Donald Trump selon lesquelles l'alarmisme climatique serait une tromperie.


Comme on peut le voir sur les graphiques ci-dessous, la nouvelle version de la science de Mann fait disparaître la période de chaleur médiévale et montre une augmentation prononcée à la fin du 20e siècle (la lame de sa crosse de hockey). Mais en-dessous, le graphique de Ball, utilisant des données publiques plus fiables et largement disponibles, montre une période médiévale beaucoup plus chaude, avec des températures plus élevées qu'aujourd'hui et indique que les températures actuelles correspondent bien à une variabilité naturelle.

 

 

Michael Mann, qui a choisi de porter plainte pour diffamation, ce que beaucoup considèrent comme une poursuite judiciaire cynique à la Cour suprême de Colombie Britannique, Vancouver, il y a plusieurs années, a étonné les experts juridiques en refusant de se conformer à l'ordre du tribunal de remettre toutes les données de son graphe contesté. La crosse de hockey emblématique de Mann a été invoquée par le GIEC des Nations Unies et les gouvernements occidentaux comme preuve cruciale de la science d'un « réchauffement climatique artificiel ».


Comme l'a signalé pour la première fois dans Principia Scientific International (1er février 2017), le défenseur dans l'affaire, le climatologue canadien Dr. Tim Ball, avait obtenu des « concessions » contre Mann, mais à l'époque les détails restaient confidentiels, dans l'attente d'une réponse de Mann.


Les actions négatives et irresponsables du Dr Mann et de son avocat, Roger McConchie, devraient rendre furieux le juge et être le signal de l'effondrement du procès en diffamation de plusieurs millions de dollars intenté par Mann contre le Dr Ball. Ce sera du miel pour les soi-disant « sceptiques du climat » comme le président Donald Trump et le chef de l'EPA, Scott Pruitt.


Comme l'explique le Dr Ball:


« Michael Mann a voulu un ajournement du procès prévu le 20 février 2017. Nous avons eu peu de choix parce que les tribunaux canadiens accordent toujours des ajournements avant un procès estimant qu'un règlement extrajudiciaire est préférable. Nous avons accepté un ajournement à certaines conditions. La principale était qu'il [Mann] fournisse tous les documents, y compris les codes informatiques d'ici le 20 février 2017. Il n'a pas respecté le délai prévu. »

 


Sanction pour outrage à la cour


L'outrage à la cour, à présent prouvé, de Mann signifie que Ball a le droit de faire en sorte que le tribunal prononce contre Mann la peine la plus forte. Les sanctions contre l'outrage pourraient raisonnablement inclure que le juge déclare que la déclaration du Dr Ball selon laquelle Mann « travaille pour le gouvernement fédéral et non pour la Pennsylvanie » est une déclaration de fait précise et vraie. C'est parce que sous le principe unique au Canada : « Défense de la Vérité», il est maintenant prouvé que Mann a délibérément caché ses données, de sorte que le tribunal peut décider qu'il les a cachées parce qu'elles sont fausses. En tant que tel, le tribunal doit alors débouter Mann de sa plainte pour diffamation et payer les dépens accordés à Ball et à son équipe.


La montée et la chute spectaculaires de l'ancienne vedette de l'alarmisme du climat est une bataille judiciaire qui compte encore plus de ramifications que l'infâme Scopes Monkey Trial de 1925. En grand fracas à l'époque, Mann avait poursuivi Ball pour avoir osé publier un commentaire critique disant que Mann « travaille pour le gouvernement fédéral, et pas pour la Pennsylvanie. ». Le Dr Ball a brillamment soutenu ses révélations sur l'arnaque de réchauffement climatique mondial dans son livre étonnant,« The Deliberate Corruption of Climate Science ».


Dans ses livres, ses articles, ses émissions de radio et de télévision, Dr. Ball s'est montré déterminé dans sa guerre longue d'une génération contre ceux qui ont corrompu la science du climat à laquelle il a consacré sa vie, de façon désintéressée. Maintenant âgé de 79 ans, Ball est à la pointe de la revendication complète. Malgré les pressions exercées sur lui-même et sa famille, Tim est l'avant-garde des scientifiques qui demandent plus d'ouverture et de transparence aux chercheurs financés par le gouvernement.


Comme l'explique Ball:
 

« Nous croyons qu'il [Mann] a conservé ses données en vertu d'une décision judiciaire américaine selon laquelle elles seraient sa propriété intellectuelle. Cette décision a été prise alors que le contribuable américain a payé la recherche et que les résultats de la recherche ont servi de base à des politiques littéralement ruineuses en matière d'énergie et d'environnement. Le problème pour lui, c'est que selon la loi canadienne vous ne pouvez pas refuser de produire les documents essentiels à votre accusation de diffamation, quelle que soit la décision des États-Unis » .

 

Répercussions probables pour la politique scientifique et climatique


Une défaite amère et embarrassante pour le prétendu « prix Nobel» qui a agi comme s'il était l'incarnation de la vertu, ce résultat éclabousse non seulement Michael Mann, mais provoque une crise au sein de la communauté des sciences du climat. Des centaines de publications revues par des pairs citent le travail de Mann, qui est à présent définitivement compromis. Bien que ses riches sponsors soient prêts à nourrir son ego en tant que porte-parole attitré face aux sceptiques, la crédibilité de Mann en tant que champion de l'écologie se retrouve en lambeaux.


Mais cela s'envenime pour le procédurier professeur de Pennsylvanie. Pas loin derrière le Dr Ball se trouve le célèbre écrivain Mark Steyn. Steyn se défend également contre un autre action en diffamation de Mann - cette fois à Washington DC. Steyn affirme hardiment que Mann « a perverti les normes de la science à une échelle industrielle ». L'éminente climatologue américaine, le Dr Judith Curry, a soumis au tribunal un mémoire juridique d'Amicus Curiae démasquant Mann. Le monde peut maintenant voir que sa stratégie judiciaire, depuis six ans, pour calmer ses critiques les plus efficaces et pour apaiser le débat scientifique, a été spectaculairement renversée.


Mais à un moment où l'on dénonce les "fausses nouvelles", il semble que l'alarmisme climatique sera pris sous un nouvel angle maintenant que les États-Unis se sont officiellement retiré du Traité sur le climat de Paris. Le président Trump a été élu avec mission d'éliminer la fraude climatique, de sorte que ses partisans feront valoir ce résultat juridique comme une justification pour une purge complète. Il se moque des déclarations faites par Mann en février dernier, lorsque Hans Schreuder et John O'Sullivan de PSI ont publiquement soutenu leur collègue, le Dr Ball, et ont approuvé les révélations de son livre. Mann réagit en gémissant :


« Il est difficile de suivre ce vertigineux assaut continu contre la science ».


L'auteur du plus grand « assaut continu contre la science » est maintenant devenu clair: le Dr Mann, complètement décrédibilisé par son refus de présenter ses données comme le lui ordonne le tribunal.


Il ne fait aucun doute que, depuis la décision de la Cour suprême de Colombie Britannique, Mann a commis une fraude de données, à Washington DC, Scott Pruitt de l'EPA sentira une pression intense des sceptiques pour mener une enquête complète sur Mann, son université et tous ceux qui conspirent pour maintenir une taxe carbone de milliards de dollars sur les contribuables.


Le parfum de victoire en salle d'audience revigorant le retraité Ball, il annonce être déterminé à défendre une deuxième victoire juridique à l'automne prochain. Ensuite, il se défendra dans un procès en diffamation similaire à Vancouver, déposé contre lui par son collègue scientifique canadien, Andrew Weaver.
 

Sur ce cas Tim rapporte:


« Le deuxième procès en diffamation implique Andrew Weaver et est prévu au tribunal en octobre 2017. Nous ne sommes pas sûrs de ce qui se passera, alors que Weaver, l'auteur principal du chapitre sur les modèles informatiques de quatre rapports du GIEC (1995, 2001, 2007 et 2013 ), est devenu un homme politique. Il a participé et été élu chef du parti écologiste de Colombie Britannique et il est député du corps législatif de la province. Nous devons continuer à nous préparer au procès, mais la vision dominante dans le système judiciaire est que, si un scientifique devient homme politique, son objectivité scientifique est compromise - elle est considérée comme un parti pris pour une « cause noble ».


En tant que défenseur de la méthode scientifique durant toute sa carrière, comprenant une vérification ouverte et transparente d'une recherche gouvernementale importante, Ball fait cette promesse à ses loyaux partisans :


« Indépendamment des résultats, je prévois une campagne majeure pour révéler au monde entier comment ils ont utilisé le système judiciaire pour me faire taire parce que j'ai osé m'élever contre leurs affirmations et leurs actions. Je ne suis pas particulièrement brillant, mais je présentais deux menaces majeures : j'étais qualifié, et j'avais une aptitude à expliquer d'une manière que le public pouvait comprendre. J'ai affiné cette dernière compétence en enseignant les sciences à des étudiants en art pendant 25 ans ».


Prévoyant un dernier mot pour ses amis et collègues de Principia Scientific International (PSI), le Dr Ball a conclu :


« Il va sans dire que je n'aurais pas pu faire cela sans le soutien de personnes, comme Gregg Thomspon, qui ont apporté leur soutien financier et John O'Sullivan qui a donné de superbes conseils d'un point de vue juridique et d'expérience de la vie ».


Le Dr Ball et ses collègues de l'ISP sont parmi ceux qui demandent maintenant aux gouvernements d'accorder un financement adéquat aux scientifiques et aux experts de l'équipe bleue compétents pour examiner de manière critique les affirmations faites par de soi-disant experts gouvernementaux qui influent sur les politiques publiques. Dans le résultat final, ces « défenseurs du diable » de la science (ou « sceptiques ») constituent la meilleure défense contre le gaspillage et la corruption.


À cette fin, l'astronome et entrepreneur australien Gregg Thompson a joué un rôle crucial en finançant la création de l'ISP en tant qu'institution de charité britannique, enregistrée et consacrée à l'intérêt général. PSI a besoin de davantage de dons des citoyens ordinaires pour aider et renforcer la création de plus d'initiatives « équipe bleue / équipe rouge" destinées à surveiller les sciences gouvernementales et préparées à exposer courageusement la négligence et le mauvais usage intentionnel des deniers publics.

En savoir plus sur Tim Ball sur son site web: drtimball.com.

 

 

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Vers un climat artificiel ? Extrait de 13' du film

15 Juin 2017, 19:04pm

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Monsanto s'attaque à l'ONU

4 Juin 2017, 10:14am

Monsanto s'attaque à l'ONU

Enquête du journal Le Monde extrait :

Pour sauver le glyphosate, la firme a entrepris de nuire par tous les moyens à l’agence des Nations unies contre le cancer. Premier volet de notre enquête.

 

Extrait de l'enquête du journal Le Monde à découvrir sur leur site :

 

LE MONDE | • Mis à jour le | Par

« Nous avons déjà été attaqués par le passé, nous avons déjà subi des campagnes de dénigrement, mais nous sommes cette fois la cible d’une campagne orchestrée, d’une ampleur et d’une durée inédites. » Christopher Wild a vite replié sa haute silhouette et son sourire. Les toits de Lyon se déroulent en contrebas de la tour où siège le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), derrière les épaules de son directeur.

Christopher Wild a pesé chaque mot avec une gravité à la mesure de la situation. Depuis deux ans, un feu roulant cible l’institution qu’il dirige : la crédibilité et l’intégrité de son travail sont défiées, ses experts dénigrés, harcelés par voie d’avocats, ses financements fragilisés. Chargée depuis près d’un demi-siècle, sous les auspices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de dresser l’inventaire des substances cancérogènes, la vénérable agence commence à vaciller sous l’assaut.

Lire aussi :   Opération intoxication : les réseaux de Monsanto

Les hostilités ont été ouvertes à une date bien précise : le 20 mars 2015. Ce jour-là, le CIRC annonce les conclusions de sa « monographie 112 ». Elles laissent le monde entier abasourdi. Au contraire de la majorité des agences réglementaires, le CIRC juge génotoxique – il endommage l’ADN –, cancérogène pour l’animal et « cancérogène probable » pour l’homme le pesticide le plus utilisé de la planète. Ce pesticide, c’est le glyphosate, principal composant du Roundup, le produit phare de l’une des entreprises les plus célèbres au monde : Monsanto.

C’est aussi le Léviathan de l’industrie agrochimique. Utilisé depuis plus de quarante ans, le glyphosate entre dans la composition de pas moins de 750 produits commercialisés par une centaine de sociétés dans plus de 130 pays.

Le glyphosate, clef de voûte de Monsanto

Entre 1974, date de sa mise sur le marché, et 2014, son usage est passé de 3 200 tonnes par an à 825 000 tonnes. Une augmentation spectaculaire qui est due à l’adoption massive des semences génétiquement modifiées pour la tolérer – les semences de type « Roundup ready ».

De toutes les sociétés agrochimiques qui pourraient êtres touchées par des mesures de restriction ou d’interdiction du produit, il en est une qui risque sa survie même. Monsanto, qui l’a mis au point, a fait du glyphosate la clef de voûte de son modèle économique. Elle a construit sa fortune en vendant et le Roundup et les semences qui le supportent.

Alors, quand le CIRC annonce que le glyphosate est « probablement cancérogène », la firme américaine réagit avec une brutalité inouïe. Dans un communiqué, elle vilipende la « junk science » (la « science pourrie ») du CIRC : une « sélection biaisée » de « données limitées », établie en fonction de « motivations cachées », menant à une décision prise après seulement « quelques heures de discussion au cours d’une réunion d’une semaine ».

Jamais une entreprise n’avait mis en cause en des termes aussi crus l’intégrité d’une agence placée sous la responsabilité des Nations unies. L’offensive est lancée. Celle qui se déroule à ciel ouvert, du moins.

Un an de travail pour évaluer le pesticide

Car en interne, Monsanto joue une tout autre musique. Cette évaluation du glyphosate, elle le sait fort bien, a été réalisée par un groupe d’experts qui, à l’issue d’un an de travail, s’est réuni plusieurs jours à Lyon pour délibérer. Les procédures du CIRC veulent que les industriels concernés par le produit examiné aient le droit d’assister à cette réunion finale.

Pour l’évaluation du glyphosate, Monsanto avait donc dépêché un « observateur », l’épidémiologiste Tom Sorahan, professeur à l’université de Birmingham (Royaume-Uni) qu’elle emploie pour des missions de consultant. Le compte-rendu qu’il a adressé, le 14 mars 2015, à ses commanditaires l’assure : tout s’est déroulé selon les règles de l’art.

« J’ai trouvé le président [du groupe de travail], les coprésidents et les experts invités très amicaux et disposés à répondre à tous les commentaires que j’ai faits », écrit M. Sorahan dans un courriel envoyé à un cadre de Monsanto et qui figure dans les « Monsanto papers » – un ensemble de documents internes de la firme que la justice américaine a commencé à rendre publics début 2017 dans le cadre de procès en cours.

« La réunion s’est déroulée en conformité avec les procédures du CIRC, ajoute l’observateur de la firme américaine. Le Dr Kurt Straif, le directeur des monographies, a une connaissance intime des règles en vigueur et a insisté pour qu’elles soient respectées. »

Contre-attaque

Le scientifique – qui n’a pas répondu aux sollicitations du Monde – semble d’ailleurs très gêné à l’idée que son nom soit associé à la riposte de la Monsanto : « Je ne souhaite apparaître dans aucun des documents de vos communicants », écrit-il, tout en proposant son « aide pour formuler des éléments de langage » de la contre-attaque, inévitable, que le groupe est en train de mettre en place.

Quelques mois plus tard, les scientifiques non américains qui étaient membres du groupe d’experts du CIRC sur le glyphosate reçoivent tous la même lettre. Envoyée par Hollingsworth, le cabinet d’avocats de Monsanto, elle leur intime de livrer l’intégralité des fichiers liés à leur travail sur la « monographie 112 ». Brouillons, commentaires, tableaux de données… tout ce qui est passé par le système informatique du CIRC. « Si vous refusez, avertissent les avocats, nous vous demandons expressément de prendre immédiatement toutes les mesures raisonnables en votre pouvoir afin de préserver tous ces fichiers intacts en attendant une requête formelle ordonnée par un tribunal américain. »

« Votre lettre est intimidante et délétère, s’insurge l’un des scientifiques dans sa réponse, datée du 4 novembre 2016. Je trouve votre démarche répréhensible et manquant de la courtoisie usuelle, même selon les standards contemporains. » Le pathologiste Consolato Maria Sergi, professeur à l’université d’Alberta (Canada), poursuit : « Votre lettre est pernicieuse, car elle cherche à instiller, avec malveillance, anxiété et appréhension au sein d’un groupe indépendant d’experts. »

Manœuvres d’intimidation

Les pressions exercées sur les membres américains du groupe du CIRC se font par d’autres moyens, plus « intimidants » encore. Aux Etats-Unis, les lois pour la liberté d’information (Freedom of Information Act, ou FOIA) permettent à tout citoyen, sous certaines conditions, de demander l’accès aux documents produits par les organismes publics et leurs fonctionnaires : mémos, courriels, rapports internes, etc.

Selon nos informations, les cabinets Hollingsworth et Sidley Austin ont déposé cinq demandes, la première dès novembre 2015, rien que pour les National Institutes of Health (NIH), dont dépendent deux des experts. Pour les autres scientifiques, des requêtes visent aussi l’Agence californienne de protection de l’environnement (CalEPA), la Texas A & M University ou encore l’université de l’Etat du Mississippi.

Certaines de ces institutions ont même été assignées par les avocats de Monsanto dans le cadre de procédures judiciaires en cours impliquant le glyphosate, ainsi contraintes de livrer certains de leurs documents internes.

L’objectif de ces manœuvres d’intimidation serait-il de faire taire la critique ? Des scientifiques de renommée mondiale, d’ordinaire ouverts aux requêtes des médias, n’ont pas donné suite aux sollicitations du Monde, même pour des entretiens informels. Ou, pour certains, à la condition de parler sur une ligne privée en dehors des heures de bureau.

Les parlementaires américains, eux, n’ont pas besoin de faire usage du FOIA pour demander des comptes aux institutions scientifiques fédérales. Membre de la Chambre des représentants, où il préside la commission de contrôle et de réforme de l’Etat, le républicain Jason Chaffetz écrit au directeur des NIH, Francis Collins, le 26 septembre 2016.

Les choix du CIRC « ont suscité de nombreuses controverses », écrit-il. Et en dépit de son « historique de polémiques, de rétractations et d’incohérences », le CIRC bénéficie de « financements significatifs des contribuables » américains à travers des subventions versées par les NIH. En effet, 1,2 million d’euros sur les 40 millions d’euros de budget annuel du CIRC proviennent d’une subvention des NIH. A leur directeur, donc, Jason Chaffetz demande détails et justification de toute dépense des NIH liée au CIRC.

 


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/02/monsanto-les-moissons-du-fiel_5137487_3244.html#dKwxPQB0DtSSo9fm.99

 

 

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Monsanto, Bill Gates et l'accord de Paris sur le climat

3 Juin 2017, 11:02am

Publié par Ciel Voilé

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David Icke : transhumanisme et modification de l'atmosphère

17 Mai 2017, 09:49am

Publié par David Icke

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Le rapporteur public se prononce contre l'exploitation de la centrale biomasse de Gardanne

29 Avril 2017, 17:10pm

Le rapporteur public se prononce contre l'exploitation de la centrale biomasse de Gardanne

http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/rapporteur-public-se-prononce-contre-exploitation-centrale-biomasse-gardanne-1242877.html

Le rapporteur public demande l’annulation de l’arrêté du préfet des Bouches-du-Rhône, qui avait autorisé l’exploitation de la centrale biomasse de Gardanne en 2012. Il juge l'étude d'impact réalisée insuffisante.

Par AV avec Jean-François Giorgetti Publié le 28/04/2017 à 11:17

Les opposants qui dénoncent le projet de la centrale biomasse de Gardanne peuvent avoir le sourire. Jeudi, le rapporteur public a présenté ses conclusions devant le tribunal administratif de Marseille. Gilles Fedi a demandé l'annulation de l’arrêté préfectoral du 29 novembre 2012 autorisant l’exploitation de la tranche biomasse de la centrale thermique de Gardanne.

Une bonne nouvelle pour les quatorze requérants qui avaient saisi le tribunal, même si ce dernier n'est pas tenu de suivre les conclusions du rapporteur public.

Mesurer plus largement les effets négatifs


Le rapporteur s'appuie principalement sur l’insuffisance de l’étude d’impact qui a précédé l'autorisation préfectorale. Selon le magistrat administratif, cette étude, qui s'est limitée à cinq communes dans un rayon de 3 kilomètres autour de la centrale, ne contient pas d’analyse des effets négatifs indirects et permanents du projet sur l’environnement, les paysages, l’approvisionnement, et la production de bois.

Toujours selon lui, "il est important de mesurer l’impact à long terme du projet sur l’environnement, le prélèvement risque de tarir la ressource pour les autres acteurs."

1.800 tonnes de bois brûlées par jour


Alors que la tranche biomasse de la centrale doit consommer 1800 tonnes de bois par jour, le rapporteur déplore :

"l'étude initiale ne dit rien sur les rotations quotidiennes des poids-lourds, on nous dit 250 par jour…"

"L’évaluation du projet d’exploitation n’a pas été présentée à la population, souligne-t-il. Il ajoute :"l'information complète à la population concernant les effets de l’exploitation n’a pas été respectée (…), l'insuffisance de l’étude d’impact a eu pour effet de nuire à l’information du public."

Quelles incidences sur les zones Natura 2000 ?


Voilà de quoi conforter les riverains de la centrale de Gardanne, les associations de défense de l’environnement, le parc naturel Régional du Luberon et du Verdon, les communautés de commune du pays de Forcalquier et de Banon qui s'opposent au projet.

Leurs avocats, Mathieu Victoria et Eric Posak, ont souligné que le rayon d’approvisionnement de la centrale thermique s’étend sur 450 kilomètres et qu'aucune étude d’incidence n'a été réalisée sur les multiples zones Natura 2000 en Paca, Occitanie et Bourgogne.

Le site n’est toujours pas en activité, alors que l’exploitation industrielle devait commencer en 2014.

250 millions d'euros d'investissements


Par la voix de son avocat Frédéric Defradas, l'exploitant Uniper, filiale du groupe énergétique allemand E.On, a mis en avant les 250 millions d'euros d'investissements et les 80 emplois directs liés dans cette centrale, la plus importante unité de France.

"Nous avons fait l’étude d’impact qui était applicable à l’époque, nous avons scrupuleusement respecté la législation"


En fin d’audience, l'avocat d’Uniper a précisé à la demande de la présidente Anita Haasser, que le bois utilisé vient du Brésil et d’Espagne, les granulés proviennent de la production locale. Le jugement a été mis en délibéré.

 

La suite sur :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/rapporteur-public-se-prononce-contre-exploitation-centrale-biomasse-gardanne-1242877.html

 

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Bill Gates et l'OMS

29 Avril 2017, 10:05am

Publié par Ciel Voilé

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La manipulation dissimulée de l'information

22 Mars 2017, 21:51pm

Publié par Ciel Voilé

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