« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
actualite
L’hypocrisie des médecins confrontés aux obligations vaccinales
http://www.rolandsimion.org/spip.php?article431
vendredi 21 décembre 2018 par Marc Girard
Depuis sa mise en ligne le 05/12/18, ce texte - que je tiens pour important dans ma critique de la médicalisation - a fait l’objet de divers approfondissements, notamment sous forme de notes. C’est pourquoi je crois utile de le communiquer une nouvelle fois aux visiteurs de ce site.
Un post-scriptum sur les risques encourus par les médecins qui refuseraient de vacciner a été ajouté en date du 21/12/18.
RÉSUMÉ – On s’interroge sur la bizarre obstination des médecins qui se présentent comme raisonnablement critiques à l’endroit des vaccinations à ne pas aborder de front la question des obligations et à noyer le poisson de leur élargissement récent dans des considérations vagues centrées sur « la bonne information » (dont ils se portent tout naturellement garants), alors qu’il suffit de vaquer sur le présent site pour constater qu’en pareille matière, ils n’en savent guère plus que le blaireau de base. Il n’est pas difficile de montrer que, pour parfaitement injustifiée qu’elle soit, cette arrogance renvoie à une très inquiétante collusion des professionnels de santé avec les détenteurs du pouvoir politique et financier, laquelle rend compte, en dernière analyse, de leur docilité et de leur veulerie à l’endroit des forces de l’argent qui leur garantissent une subsistance excessivement confortable.
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Introduction
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L’éléphant dans la pièce
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« L’autonomie » en sous-traitance
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Juste une question d’information ?
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Un éléphant en forme de bête immonde
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Conclusion : merci Patrons !
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PS - Les "menaces" de la CPAM
En date du 06/11/18, l’excellent docteurdu16 a publié un post intitulé « Scènes de la vie vaccinale en France », surtout centré sur une critique de la rhétorique « vaccinolâtre », c’est-à-dire du laxisme intellectuel et moral qui conduit la plupart des médecins français à promouvoir à peu près n’importe quel vaccin avec une ardeur d’autant plus obstinée que les preuves de son intérêt font défaut. En moins d’un mois à l’heure où j’écris, cette contribution a suscité un vif débat correspondant à une vingtaine de pages A4. Bien qu’assez significativement cité, je n’ai pas participé à ce forum en temps réel par manque de disponibilité ; mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.
D’autant moins tard que le vertige prend au discours des professionnels de santé qui ont pris part au débat, plus que jamais arrogants (« je vais vous expliquer et vous allez peut-être comprendre » [c’est moi qui souligne]) quoique dramatiquement incapables de prendre la mesure du problème actuel le plus aigu et qui saute pourtant aux yeux du premier blaireau : un brutal élargissement des obligations vaccinales, dont tout porte à croire qu’il va encore s’aggraver.
Cette réticence obstinée à ne pas voir l’essentiel se retrouve, sur d’autres sites, sous la plume d’autres professionnels de santé qui, eux aussi, aiment à se présenter en intransigeants critiques du système – de ce système qui peine de plus en plus à dissimuler sa face immonde [1], [2].
« L’autonomie » en sous-traitance
Dans le forum dont on parle ici, les médecins qui s’appliquent à esquiver la vraie question posée par l’élargissement des obligations vaccinales n’ont pas péché par pingrerie pour séduire le blaireau de base en faisant mine de dénoncer les tares forcément innombrables des fabricants dont ils prescrivent pourtant chaque jour les spécialités vaccinales. Ainsi posé que les industriels et leurs suppôts sont évidemment des ordures, le principal problème se limiterait néanmoins à « un manque d’informations », à des « non-dits » (d’autres, sur d’autres sites, incriminent une « mauvaise communication », mais sans jamais préciser de qui envers qui), lesquels mettraient le vulgum pecus à risque « d’effondrement » mental s’il se voyait sommé de renoncer à son « système de croyances » pour s’en remettre aux détenteurs du seul et vrai savoir. Bref et pour résumer, aux yeux de ceux qui condescendent à proférer la Vérité alors qu’ils « ont du travail » (et qu’ils sont évidemment les seuls à en avoir [3]), le principal problème du moment serait l’incapacité des blaireaux à atteindre « l’autonomie » qui coulerait pourtant de source si « pour se faire leur propre opinion », ils voulaient bien déléguer leur capacité de réflexion à ceux qui savent. Sous la plume de confrères jamais en manque de références scientifiques, épistémologiques ou anthropologiques pour rétrograder toute contradiction à des « débats stériles », à des « biais cognitifs » évocateurs de « méthodes marketing », l’incohérence conditionnant « l’autonomie » à la sous-traitance me paraît surtout évocatrice de « l’effondrement » mental où sont acculés ceux qui ne veulent surtout affronter ni les inconséquences pourtant patentes de leur activité professionnelle, ni assumer un fonctionnement mental que n’aurait pas désavoué Diafoirus (« ferme dans la dispute, fort comme un Turc sur ses principes, ne démord[ant] jamais dans son opinion » [II, 5]).
Juste une question d’information ?
Admettons, pour commencer, que LE problème posé par l’élargissement des obligations vaccinales soit juste une erreur de communication imputable à une regrettable maladresse de ceux qui savent. Admettons qu’abstraction faite de ces maladresses dans la communication, les risques des vaccins en général et de certains en particulier soient juste un artefact. Cela signifierait que les centaines de victimes auxquelles j’ai sacrifié ma carrière sont juste une vue de l’esprit, et qu’il avait bien raison, l’ancien premier Président de la Cour d’appel de Versailles, d’écrire, quelques semaines avant de prendre la présidence de la Cour de cassation, que « le Docteur Girard n’a plus l’impartialité, la distance et la sérénité nécessaires pour mener à bien les missions d’expertise qui lui sont confiées » (08/11/2006). Après tout, qui parmi les sachants acharnés (malgré leur charge de travail…) à sortir les blaireaux de leur « système de croyances », qui a jamais bougé le petit doigt pour s’émouvoir d’une censure aussi caractérisée et potentiellement aussi préjudiciable « à l’intérêt général » ?
Cela signifierait, également, que – situation unique dans le monde technico-scientifique – les vaccinations, sous réserve qu’elles soient bien expliquées par ceux qui savent [4], pourraient faire l’objet d’un parfait consensus. Du même coup, cela signifierait que, visant déjà à optimiser l’information sur le sujet, la mission Hurel, puis la commission Fisher auraient été des échecs – voire des mascarades. Qui l’avait dit, en temps réel s’entend ? [5], [6].
Cela signifierait que par je ne sais quel miracle, il serait possible d’avoir un monopole de la Vérité dans ce monde de « données molles » qu’est celui de la recherche clinique ; qu’on s’assied sur l’impératif fondamental d’inventorier, pour les hiérarchiser, les données contradictoires ou difficilement compatibles entre elles. Cela confirmerait que les médecins français, dans leur majorité et malgré leurs superbes branleries sur les « niveaux de preuve », peinent décidément à s’approprier l’esprit et les méthodes de l’evidence-based medicine ; que, comme je ne cesse de le clamer, ils n’ont pas fondamentalement changé depuis Diafoirus ; et qu’avec le concours empressé de la Cour de cassation, la maffia pharmaceutique a encore de très beaux jours devant elle.
Cela signifierait – c’est d’actualité avec les appels à l’état d’urgence – que parmi les pseudo-contestataires du système, il en est qui se voient tout naturellement missionnés par le Prince ou ses valets pour fixer l’information idéale destinée à stériliser définitivement toute polémique : on croit savoir que l’omnipotent omniscient qui nous sert de président se tient prêt, avec l’aide de sa brillantissime ministre de la santé (qui ne craint pas de recommander officiellement des sites de merde comme Infovac) à organiser ce consensus merveilleux, via l’exclusion (et, éventuellement, la sanction) des dissidents au prétexte des fake news…
Cela confirmerait que « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde… ».
Le contrôle via les réseaux sociaux
Modifier l'atmosphère terrestre
Emma Hollen le 21 décembre 2018
Une expérience de modification de l'ionosphère récemment menée par des chercheurs russes et chinois inquiète les scientifiques. Ses implications potentielles dans le champ militaire ébranle la confiance entre pays.
Des chercheurs russes et chinois ont récemment collaboré sur un projet controversé, destiné à modifier l'atmosphère terrestre. Bien qu'il ne s'agisse pas de la première expérience de ce type, les résultats de celle-ci inquiètent les experts en raison de leurs potentielles applications militaires. En effet, cette technologie pourrait permettre de brouiller ou d'amplifier des signaux radio longue distance.
Des ondes radio dans l'atmosphère
Durant leur expérience, des chercheurs ont émis des ondes radio à haute fréquence depuis l'installation de "chauffage ionosphérique" Sura, en Russie, afin de moduler l'ionosphère (la partie supérieure de l'atmosphère, à partir de 60 kilomètres d'altitude). Une autre équipe se chargeait de mesurer les perturbations du plasma à l'aide du satellite Zhangheng 1 (CSES). Leurs résultats ont été publiés dans la revue Earth and Planetary Physics.
L'ionosphère et le gaz ionisé (plasma) qu'on y trouve jouent un rôle crucial dans les communications radio. Les ondes rebondissent vers la Terre depuis l'ionosphère, leur permettant de voyager sur de plus longues distances. Si l'on y "ajoute" du plasma, l'atmosphère devient alors plus à même de refléter les ondes radio vers le sol, tandis qu'une atmosphère pauvre en plasma renverrait un signal affaibli.
Gilets jaunes en Belgique
Procès contre Enedis à Valence
François Gervais : l'urgence climatique est un leurre
Le Pacte sur les migrations s'imposera à tous les pays membres de l'ONU s'il est voté
Ils ont menti: le Pacte des Nations Unies sur les migrations est juridiquement contraignant et pourrait s'imposer à TOUS les pays
De Laura Cat le 15 décembre 2018 - Traduction Ciel voilé
Ils ont menti.
Pendant des mois, les partisans du Pacte des Nations Unies sur la migration nous ont dit que ce pacte n’était pas contraignant. La réponse aux nombreux citoyens des États-nations du monde entier signataires des pétitions spécifiques à leur pays était que le Pacte n'était pas contraignant et qu'il n'y avait donc pas de quoi s'inquiéter, ce serait bien.
Le document désastreux auquel beaucoup s'opposent déclare la migration sans limite comme étant un droit humain, rendant ainsi obsolète le terme «migrants illégaux» et criminalisant toute critique des migrations comme discours de haine.
Le point qui a alarmé le plus grand nombre de personnes est que ce Pacte cherche à éliminer toute forme de dissidence. Les médias, par exemple, qui critiqueraient les migrations seraient privés de subventions publiques. Ceux qui seront considérés comme racistes ou coupables de discours de haine seront désormais condamnés.
Ce pacte effacera littéralement nos frontières. Ma question : les pays qui ont refusé de signer ce Pacte, sont-ils tenus de s'y soumettre parce qu'ils restent membres de l’ONU. La plupart des gens pensaient que cela ne toucherait que les signataires.
Maintenant nous savons. Lors d’un échange franc avec M. Hebner de l’AFD, la chancelière allemande Angela Merkel a reconnu que ce Pacte était en réalité juridiquement contraignant. De plus, il s'imposera comme règle à tous les États membres de l'ONU une fois adopté.
Hebner demande: « Lors de la conférence,vous avez constaté clairement que le porte-parole du Maroc soulignait que l'accord était juridiquement contraignant. Il a dit clairement, au sens littéral, qu'il existait un lien juridique pour toutes les nations participantes ainsi qu'une obligation de mise en œuvre. Votre délégation et vous-même n’avez soulevé aucune objection à cette déclaration, mais vous l’avez acceptée sans réaction. Je voudrais souligner que la motion parlementaire n'a pas été présentée à la conférence. »
La réponse de Mme Merkel a non seulement confirmé ce que nous soupçonnions depuis le début chez Voice of Europe, la confirmation que le Pacte est effectivement contraignant, mais qu’une fois voté et accepté, il s'imposerait à tous: « Ainsi, lors de l'Assemblée Générale des Nations Unies, la semaine prochaine, le pacte sera de nouveau soumis à un débat et une décision sera prise quant à son acceptation. À ce stade, un État membre peut exiger un vote. Lorsque les deux tiers des pays représentés sont d’accord, le vote s'impose à tous. C’est comme ça que les décisions à la majorité fonctionnent. »
Les gouvernements européens s'accordent pour confier la censure du web à Google et Facebook
Nous n’aurons jamais vu un règlement européen être accepté aussi rapidement par les gouvernements européens (en moins de 3 mois !), et ce malgré les inquiétudes exprimées par divers États1. Macron les a manifestement convaincu que, les élections européennes approchant, ils pourraient maintenir leur pouvoir en agitant l’inaltérable prétexte terroriste. En résulte une censure et une surveillance généralisée de l’Internet.
Le Conseil de l’Union européenne vient donc d’acter, à l’instant et sans le moindre débat sérieux, un projet de loi qui obligera tous les acteurs du Web à se soumettre aux outils de surveillance et de censure automatisés fournis par Facebook et Google2, tout en permettant à la police d’exiger le retrait en une heure des contenus qu’elle jugera « terroriste », sans l’autorisation d’un juge.
Deux mesures aussi délirantes qu’inédites, qui conduiront à soumettre tout l’écosystème numérique européen à une poignée de géants que l’Union prétend cyniquement vouloir combattre (lire notre analyse), tout en risquant de remettre en cause la confidentialité de nos correspondances3… Et tout ça alors que ni la Commission européenne ni les gouvernements n’ont jamais réussi à démontrer en quoi cette loi serait utile pour lutter contre le terrorisme4.
La suite sur La quadrature :