Le chlorovirus, agent pathogène qui infecte de millions de gens, vient des biocarburants
http://www.tankerenemy.com/2014/11/chlorovirus-il-patogeno-che-sta.html
Le 5 novembre, 2014 – Rosario Marciano
Récemment, des scientifiques américains ont détecté chez certains sujets un virus qui infecte habituellement les algues. Ce virus semble être capable de dégrader le fonctionnement du cerveau, en particulier celui du cortex visuel.
Des chercheurs de l'Université Johns Hopkins et l'Université du Nebraska ont trouvé les gènes d'un virus qui, jusqu'à présent, n'a jamais été détecté chez l'homme. Le pathogène a été nommé ATCV-1virus (Chlorovirus ATCV-1). Il appartient à un groupe de virus qui attaquent les algues lacustres, notamment la chlorelle. Les résultats de ces études ont été publiés sur le portail « Actes de l'Académie nationale des sciences des États-Unis d'Amérique. »
Pour déterminer si le virus a pu être à l'origine de dommages au cerveau, les chercheurs ont injecté l’ATCV-1 à des souris (sic). Six semaines plus tard, le groupe de souris avec ATCV-1 utilisait 10% de temps en plus pour sortir d’un labyrinthe. Les souris infectées montraient également des modifications de gènes de certaines zones du cerveau, considérées comme essentielles pour la mémoire et l'apprentissage. On peut se demander comment le virus en question a « sauté » d’une espèce à l’autre, et a infecté des humains. La réponse à cette question est curieuse, si nous nous concentrons sur les biocarburants.
Le docteur Massimo Fratini a écrit: « La production de biocarburants à partir d'algues semble représenter un moyen plus« vert » pour se déplacer en automobile, respectueux de l'environnement et ayant des perspectives d'avenir, au point qu'un nombre croissant d'entreprises choisissent d'investir dans cette variante de biocarburant. À la lumière de cette donnée et des autres intérêts potentiellement en jeu, le Conseil National de la Recherche des Etats-Unis a mené une série d'études visant à identifier les questions de durabilité liées au développement à grande échelle des biocarburants d'algues.
Peu de gens savent que les algues et, par conséquent, les biocarburants, sont souvent touchés par des virus, par exemple le virus Phycodnaviridae à ADN double brin. Ce sont des agents pathogènes qui attaquent les algues eucaryotes dans l'eau douce et salée. La science cherche à en savoir plus sur les bactéries et les virus qui colonisent souvent les organismes vivants et sur leurs effets qui, au fil du temps, deviennent pathogènes. La présence imposante d'engrais, de boues d'épuration dans les lacs riches en nutriments et les cours d’eau, a facilité la floraison de cyanobactéries toxiques, causant la turbidité des écosystèmes aquatiques et tuant les poissons, les plantes et les invertébrés.
Les cyanobactéries, aussi appelées les algues vertes, en fait, contiennent des poisons naturels puissants connus : les cyanotoxines. Parmi celles-ci la microcystine, une substance qui provoque des lésions du foie chez l'homme. Toutes les cyanobactéries ne produisent pas des microcystines, mais il est de plus en plus évident que le système d'eau douce, plein de nutriments, produit plus de cyanobactéries nocives que bénignes, surtout au printemps et en été.
Généralement, en effet, elles se développent à des températures plus élevées que les autres espèces de phytoplancton, tels que les diatomées et les algues vertes. Comme mentionné précédemment, des traces de chlorovirus ATCV-1, communément trouvées dans les lacs d'eau douce, ont été détectées dans les prélèvements de gorge de plus de 40% des participants au dépistage scientifique. »
Nous savons aujourd'hui que les biocarburants ont commencé à être utilisés dans l'aviation alors même que les algues utilisées dans la production de ces carburants sont infectées par le ATCV-1 virus, les débris contaminés diffusés par le moteur de l’avion dans la biosphère sont dispersés partout dans le monde, en particulier dans l’air que nous respirons. Ainsi, certaines souches virales résistantes, dans des conditions thermiques et environnementales exceptionnelles survivent dans le pharynx. En effet, on en a trouvé dans la gorge des sujets en question.
Dans l'étude intitulée : « Chlorovirus: pas dans votre plante de tous les jours », signé par James L. Van Etten et David D. Dunigan, publié le 17 Novembre 2011 dans la revue « US National Library of Medicine », on peut lire :
« Avec l’intérêt croissant pour l'utilisation des algues dans la production de biocarburants, il est évident que les agents pathogènes, notamment les virus, affectent la production. On a découvert récemment que ces virus infectent les algues. Les virus des algues sont potentiellement un sérieux problème, puiqsu’ils infectent les plantes supérieures. Les virus des algues sont également une source largement inexplorée par le génie génétique, d'éléments génétiques des plantes supérieures. Certains virus d'algues ont été récemment séquencés ou sont en train de l’être. L'analyse génétique moléculaire de ces virus sera une étape importante pour la bio-ingénierie ».
Il en résulte alors que les experts en biotechnologies sont bien conscients de la contamination potentielle en dehors des écosystèmes lacustres, en provenance des cultures de « biocarburants » et une fois de plus, uniquement pour des raisons de profit, la production à grande échelle est maintenant un fait. Par conséquent, le Chlorovirus a l’opportunité de dépasser les obstacles naturels où il était confiné.
Récemment, un activiste a recueilli un échantillon de retombées de poussières (sur le balcon de sa maison) suite à des opérations de géo-ingénierie illégales. Leur analyse au microscope met en évidence la présence inquiétante de Chlorovirus, comme le montrent les images ci-jointes. Nous sommes donc face à une contamination incontestable de l'environnement (des études médicales récentes le confirment), parce qu'il est impuissant face à cet agent pathogène dangereux, typique des écosystèmes lacustres et maintenant capable d'infecter des millions de personnes par l’air. Ce n’est pas un fantasme, mais la réalité, car beaucoup de compagnies commerciales, au moins depuis 2011, utilisent les biocarburants pour leurs transports.
Cet article a été mis au point en collaboration avec le Dr Massimo Fratini (Département de sciences radiologiques, oncologiques et pathologiques).
Sources:
- Isolement et caractérisation d'un nouveau type de chlorovirus qui infecte une souche de Chlorella endosymbiotique de l’ heliozoon Acanthocystis turfacea : http://vir.sgmjournals.org/content/86/10/2871.full
- Le nouveau virus des algues qui peut vivre dans votre gorge et affecter votre cerveau : http://modernnotion.com/new-algae-virus-may-impacting-people-think/
- Un virus géant des algues peut altérer le cerveau humain : http://www.weather.com/health/freshwater-algae-virus-may-hurt-human-brain-20141031
- Virus d'algues trouvés chez l'homme, l'activité du cerveau ralentit : http://news.sciencemag.org/biology/2014/10/algal-virus-found-humans-slows-brain-activity
- Chlorovirus ATCV-1 : http://phys.org/news/2014-10-algae-virus-dna-humans.html
- Un mystérieux virus d'algues peut réduire la capacité cognitive des êtres humains : http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20141029.OBS3489/le-mysterieux-virus-d-algue-peut-il-reduire-vos-performances-cognitives.html
- Chlorovirus: pas le virus des plantes de tous les jours : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3259250/
- Les États-Unis et l'Espagne étendent leur coopération sur les biocarburants pour l'aviation : http://www.rinnovabili.it/mobilita/usa-e-spagna-rafforzano-la-collaborazione-sui-biofuel-per-laviazione852/
Les végétaux supérieursse reproduisent grâce à des graines: dont le génome de base est diploïde: Angiospermes (plantes à fleurs) et Gymnospermes (dont font parties les Conifères).
Les végétaux inférieurs grâce à des spores dont le génome est haploïde: Les Algues, les Briophytes (mousses) et les Ptéridophytes (Fougères)