« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
actualites
Nouvelles du Pr Fourtillan et autres
Mensonge des autorités sanitaires : l'appel du Dr Bhakdi
France Soir le 30/04/2021 à 21:41
Le Dr Sucharit Bhakdi, médecin spécialiste en infectiologie et microbiologiste, a travaillé en tant qu'enseignant-chercheur pendant de nombreuses années, notamment au « Max Plank Institute », avant de prendre sa retraite. Depuis le début de la crise sanitaire, il appelle à l’éthique de la part des médecins et dénonce les mensonges de l’EMA (Agence européenne du médicament) et de la FDA (Federal drug agency).
En mars 2020, il écrit le livre « Corona fausse alerte ? », où il s'interroge sur le bien-fondé des mesures sanitaires et notamment du confinement. Il y évoque la crise, les tests PCR, le dosage d’hydroxychloroquine et son surdosage dans certaines études. Il parle aussi de la vaccination de masse et des risques liés aux effets secondaires pris par les autorités. Pour lui, les faux tests PCR ont engendré des décisions de politiques sanitaires erronées.
Le supplice du 20h
Requiem pour la démocratie
Commentaire reçu :
TV Libertés : Pr Christian Perronne
Vaccins à ARNm et fertilité féminine
Nexus interviewe Martine Wonner
Vaccins et tissus foetaux
La discussion du Covid-19 est placée sous couvre-feu
Chloé Izoard – Reporterre – le 27 avril 2021
Le débat scientifique autour de la pandémie de Covid-19 est, selon notre chroniqueuse, poussé à une forme d’autocensure où il n’est plus admissible de contester le bien-fondé des restrictions sanitaires. Cela nuit à la formation d’un consensus scientifique fiable et efficace pour lutter contre la pandémie.
Dans L’Ordre du discours, sa leçon inaugurale au Collège de France, le philosophe Michel Foucault analyse les « régimes discursifs » : l’ensemble des procédures symboliques qui, dans une époque donnée, permettent de valider certains discours et d’en exclure d’autres. Comment se constitue le partage entre la parole recevable et la parole irrecevable ? Qu’est-ce qui fonde les « régimes de vérité » ? Depuis l’irruption de la pandémie de Covid-19, cette question n’est plus un exercice de philologie ; elle est devenue vitale à notre besoin de compréhension. Car si la gestion sanitaire a fait basculer les plus vieilles démocraties européennes dans des régimes politiques d’exception, elle en a aussi profondément modifié le climat intellectuel, et plus précisément cette zone décrite par Foucault où se joue la légitimité du discours.
Vous vous demandez si la mortalité liée au virus justifie des mesures comme les couvre-feux et les confinements, la vie devant l’écran, la perte des rapports physiques entre les gens, qui font autant violence à la liberté qu’à la santé prise au sens large ? Vous vous demandez s’il y a des preuves que les masques font significativement baisser la contagion ? — compte tenu de l’intrusion que représente cette obligation, des migraines, du problème écologique de cette production planétaire d’objets jetables.
Vous vous demandez si la vaccination de centaines de millions d’humains avec des technologies expérimentales ne pourrait pas avoir à terme des conséquences imprévues ? Mais hors de l’espace privé, au moment de poser ces questions, vous ressentez une gêne, un malaise, la crainte d’être stigmatisé et humilié. Est-ce parce que leurs réponses sont si évidentes ? Assurément, non. Est-ce que parce que le simple fait de les poser montre à quel point vous êtes un être insensible prêt à sacrifier les personnes fragiles ? Non plus, car vos questions concernent le bien commun, elles aussi. Plus sûrement : c’est parce que ce type d’énoncés, pourtant centraux aujourd’hui, ont été frappés d’une sorte de tabou. Et l’on constate que ceux et celles qui ont quelque chose à perdre sur le plan de la légitimité intellectuelle s’y risquent de moins en moins.