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Ciel Voilé

Emprunts toxiques : une solution est possible : alertez vos élus

23 Juillet 2015, 22:21pm

Emprunts toxiques : une solution est possible : alertez vos élus

Le sujet de cet article n'est pas en lien direct avec l'objet du site : la géo-ingénierie clandestine.

Mais la nouvelle est si bonne qu'elle vaut d'être diffusée. Il n'est peut-être pas trop tard pour votre commune, département, région. Transmettez cette information capitale pour vos impôts locaux !

Emprunts toxiques : une solution est possible : alertez vos élus

Grèce, collectivités locales : même Troïka, même combat !

20 juillet 2015 | de Patrick Saurin

http://blogs.mediapart.fr/blog/patrick-saurin/200715/grece-collectivites-locales-meme-troika-meme-combat

Annulons les dettes illégitimes issues d’une escroquerie en bande organisée

Une Troïka « à la française »

Au moment où le peuple grec et son gouvernement se voient imposer un nouveau plan d’austérité par la Troïka et l’ensemble des autres gouvernements de la zone euro, en France, une autre troïka s’attaque aux collectivités locales. Depuis plusieurs mois, cette troïka made in France constituée par la Caisse Française de Financement Local (CAFFIL), la Société de Financement Local (SFIL) et Dexia Crédit Local, propose aux collectivités locales victimes des emprunts toxiques un deal qui présente toutes les caractéristiques d’une escroquerie commise en bande organisée.

Au-delà du caractère anecdotique d’avoir en commun un adversaire sans foi ni loi à trois visages, la Grèce et les collectivités publiques françaises partagent le fait d’être les victimes d’une machination qui opère de part et d’autre selon un scénario identique mettant aux prises des acteurs fort semblables. Ces protagonistes se répartissent en deux camps : d’un côté, un pays et sa population, des collectivités et leurs habitants, de l’autre, des banques privées et des institutions publiques entièrement acquises à la cause des financiers. Le même scénario se répète invariablement : des banques privées consentent des prêts risqués à une entité publique (ici un État, là des collectivités), encaissent de substantiels profits, puis lorsque survient le risque dont elles sont à l’origine, au lieu de le prendre en charge conformément à leur vocation, elles le transfèrent sur la collectivité publique et les contribuables tout comme les pertes qu’elles auraient dû supporter.

Dans le cas grec, l’opération se réalise à travers un massif transfert de prêts à risque des banques privées vers les structures publiques. En 2009, les banques privées détenaient 80 % de la dette publique grecque que l’on savait déjà irrécouvrable, or en 2015, après les deux memoranda de 2010 et 2012, ce sont des institutions publiques et des États qui détiennent 80 % de cette même dette. Les banques privées se sont débarrassées de la « patate chaude ».[1]

En ce qui concerne la dette locale française, ces dernières années, les banques privées ont fait souscrire aux collectivités locales des emprunts structurés beaucoup plus rémunérateurs pour les prêteurs, mais beaucoup plus risqués pour les emprunteurs. La commission d’enquête parlementaire a estimé l’encours de ces emprunts à 43,9 milliards d’euros au 3ème trimestre 2008 et a évalué à 18,8 milliards d’euros l’encours à risque de ces emprunts au 3ème trimestre 2011.[2]

Le 31 janvier 2013, suite à la faillite de DEXIA qui avait commercialisé 70 % du stock des prêts structurés, l’État français a accepté de faire reprendre le véhicule de refinancement de Dexia Crédit Local, DEXIA Municipal Agency (DEXMA rebaptisée CAFFIL à cette occasion), par la SFIL, une structure 100 % publique[3] spécialement créée à cet effet. C’est donc la SFIL qui gère aujourd’hui le stock de 90 milliards d’encours de dette de DEXIA, dont 9,4 milliards d’euros d’emprunts toxiques représentant un risque estimé au moins au double de ce montant.[4]

Aussi bien en Grèce qu’en France, ces massifs transferts de risques et de pertes ont été réalisés à la suite à des décisions prises par les autorités publiques en dehors de tout processus et de tout contrôle démocratiques, avec pour toile de fond des principes de droit bafoués, des mensonges, des malversations et des fraudes. Tout cela au seul profit des banques et au préjudice des populations et des institutions publiques.

Nous allons nous attacher ici au cas des collectivités locales. Mais avant de rentrer dans le détail de la situation présente un petit retour en arrière est nécessaire pour le lecteur qui n’est pas au fait de la question des emprunts toxiques.[5]

Retour vers le passé

Les emprunts toxiques, appelés « emprunts structurés » dans la novlangue libérale, sont apparus à la fin des années 90 et au début des années 2000. Dexia, à l’époque banque leader (et dealer…) sur le secteur des collectivités locales, fut la première à proposer ce type de produits avant d’être suivie par les autres banques. Un emprunt toxique est un montage spéculatif dont l’unique vocation est de permettre à la banque de multiplier sa marge moyennant un risque qu’elle fait supporter par l’emprunteur. Grâce à une communication rassurante et en appâtant le client avec une première courte période de taux bonifié, les banques ont su profiter de l’inertie du législateur et de l’apathie des instances de contrôle pour abuser plus de 5 000 acteurs publics locaux, collectivités, établissements hospitaliers et organismes de logement social. L’opération était tellement rentable pour les banques qu’à la fin des années 2000, elles proposaient ces produits à leurs clients non seulement pour financer leurs investissements nouveaux, mais aussi pour renégocier l’encours de leur dette.

Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes de la finance jusqu’à la crise de 2007-2008. Les prêts structurés révélèrent leur face cachée. Les taux des contrats explosèrent pour atteindre des 15 %, 25 % et même davantage, tandis que les indemnités de sortie atteignaient des montants faramineux, souvent supérieur au capital emprunté, rendant impossible le remboursement anticipé de ces emprunts par les acteurs publics locaux. Une commission d’enquête parlementaire fut mise en place au second semestre 2011, mais elle ne déboucha sur rien de concret. Confrontées à la mauvaise foi des banques et à leur refus de renégocier honnêtement les emprunts risqués, et face à l’inertie des pouvoirs publics, de nombreuses collectivités décidèrent de suspendre le paiement de leurs échéances et d’attaquer les banques en justice, à l’instar de la commune de Sassenage et du Conseil général de Seine Saint-Denis. Dès la fin de 2011, plusieurs décisions donnèrent raison aux collectivités[6]. On estime aujourd’hui à environ 200 le nombre de collectivités engagées dans une action en justice et à plus de 300 le nombre de procès en cours.

La crise de 2007-2008 porta un coup fatal à Dexia dont les pertes furent prises en charge par les contribuables de Belgique, de France et du Luxembourg. En 2011, ces trois États apportèrent au Groupe Dexia une garantie de 90 milliards d’euros. Puis, le 31 janvier 2013, le gouvernement français créa la Société de Financement local (SFIL), dont le capital est détenu à 75 % par l’État, à 20 % par la CDC et à 5 % par la Banque Postale chargée de reprendre le portefeuille de prêts aux collectivités de DEXIA, et notamment un encours « sensible » (comprendre « toxiques ») concernant environ un millier de collectivités. Ainsi, depuis le début de l’année 2013, lorsque les collectivités font condamner Dexia, c’est l’État qui est touché au porte-monnaie.

Plutôt que d’opter pour une solution éthique et juste en faisant payer aux banques le coût de leurs méfaits, le gouvernement socialiste, confondant son propre intérêt avec l’intérêt général, a préféré utiliser un artifice scandaleux pour se dédouaner de ses responsabilités.

La loi de validation : une forfaiture pour exonérer les banques

Cet artifice a consisté à faire voter par le Parlement une pitoyable loi de validation, dont l’objet était de rendre valables rétroactivement les contrats d’emprunt dépourvus de TEG ou dont le TEG était erroné[7], privant ainsi les collectivités de toute possibilité d’action sur cette base. Après une première tentative sanctionnée par le Conseil Constitutionnel le 29 décembre 2013, le gouvernement a fini par faire adopter son texte par le Sénat et l’Assemblée nationale, respectivement le 13 mai et le 10 juillet 2014[8]. Cette loi prévoit la mise en place d’un fonds de soutien pour prendre en charge une partie des pénalités liées au dénouement des emprunts toxiques, mais le recours à ce fonds est conditionné au renoncement des collectivités à agir en justice. En effet, l’Etat qui a repris les encours toxiques de Dexia souhaite dissuader les collectivités d’agir en justice contre les banques… car ce même Etat, endossant les habits de banquier en reprenant les encours de Dexia, se trouve désormais aux premières loges. Mais, même si la scélérate loi de validation empêche désormais les collectivités d’agir en justice sur la base du TEG absent ou inexact, elles disposent toutefois de plusieurs autres voies de droit pour attaquer les banques comme nous le développerons plus loin.

Le gouvernement a initialement doté le fonds de soutien de 1,5 milliard d’euros sur 15 ans (à hauteur de 100 millions d’euros /an) puis l’a doublé le 24 février 2015 lorsque la Banque Suisse a laissé évoluer le franc suisse en-dessous de barre des 1,20 euro (aujourd’hui 1 CHF = 1,04 €). De même le gouvernement a repoussé au 30 avril 2015 (au lieu du 30 mars) la date limite de dépôt des dossiers de demande d’aide. De son côté, La Fédération hospitalière de France qui avait obtenu pour les petits hôpitaux une aide de 100 millions d’euros sur 3 ans en avril 2014, a vu celle-ci complétée le 24 février 2015 par une enveloppe supplémentaire de 300 millions d’euros sur 10 ans.

Mais, les 400 millions d’euros destinés aux hôpitaux tout comme les 3 milliards d’euros alloués aux collectivités sur 15 ans (soit un rythme de 200 M€ par an) seront nettement insuffisants pour compenser les surcoûts des emprunts toxiques. En effet, comme la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale l’a indiqué dans son rapport du 8 juillet 2015, les indemnités de sortie de certains emprunts représentent souvent plus de trois fois le montant du capital emprunté.[9] Dans les faits, l’aide ne couvrira qu’une partie des surcoûts. Selon la doctrine d’emploi du fonds de soutien[10], le montant de l’aide ne pourra dépasser 45 % du montant de l'indemnité de remboursement anticipé. La décision tiendra compte de plusieurs critères, notamment l'importance de la dette de la collectivité et la part des emprunts toxiques les plus dangereux dans cet encours total. Le potentiel financier par habitant sera aussi pris en compte. En clair, pour plusieurs spécialistes, la somme ne devrait couvrir en moyenne que 25 % du montant de l’indemnité. Un simulateur est mis à disposition des élus afin de leur permettre de calculer cette aide, mais un courrier préfectoral prend bien soin de leur préciser que « ce simulateur ne saurait engager l’administration sur l’attribution d’une aide, ni sur le montant dont bénéficiera effectivement un demandeur éligible. »[11]Selon Bercy, 676 collectivités sur les 850 potentiellement éligibles auraient déposé un dossier auprès du fonds de soutien[12]. Mais, pour prétendre accéder au fonds de soutien, la collectivité doit renoncer à agir en justice contre la banque prêteuse et conclure avec elle un protocole transactionnel précisant les conditions de sortie de l’emprunt toxique. Il n’est pas superflu de jeter un œil sur ce protocole.

Le protocole transactionnel ou l’escroquerie en bande organisée pour les nuls

Nous avons pu consulter les protocoles proposés à deux collectivités, Mulhouse et Oullins, et nous allons, chiffres à l’appui, démonter le mécanisme de l’escroquerie autour duquel ils s’articulent et chiffrer le coût de cette escroquerie pour les collectivités et leurs contribuables. Ces documents sont rédigés à partir d’un seul et même modèle.

Ces protocoles sont supposés rester secrets car leur article 5 stipule :

« Les Parties s’engagent, pour une durée de deux (2) ans à compter de sa signature, à conserver le caractère strictement confidentiel du présent Protocole, ainsi que de l’ensemble de ses termes et des négociations qui ont conduit à sa conclusion, et, à ce titre, à ne pas communiquer dans les médias sur le présent Protocole. »

Une telle disposition est tout simplement illégale car elle contrevient au droit à l’information des administrés prévu par l’article L. 2121-18 du code général des collectivités territoriales et par la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978. Il est même précisé dans l’avis n° 20135325 du 30 janvier 2014 de la Commission d’accès aux documents administratifs :

« les contrats d’emprunt souscrits par une collectivité publique, même s’ils sont en principe soumis à un régime de droit privé, revêtent néanmoins le caractère de documents administratifs librement communicables en vertu de l'article 2 de la loi du 17 juillet 1978 à toute personne qui en fait la demande, dès lors que de tels contrats se rapportent aux ressources de la collectivité publique, ainsi qu'à ses frais financiers et qu’ils doivent être, à ce titre, regardés comme ayant été conclus par celle-ci dans le cadre de sa mission de service public. »

Or, dans la mesure où les protocoles transactionnels énoncent les dispositions contractuelles relatives au nouvel emprunt et précisent les frais financiers de la collectivité, ils ne sont pas confidentiels mais doivent être communiqués librement. Au regard des enjeux financiers que représentent ces conventions, l’information, si ce n’est la consultation des citoyennes et des citoyens, devrait être la règle. On comprend mieux la volonté de secret que veulent imposer les banques si l’on s’attache au contenu de ces protocoles. La vocation essentielle de ces derniers est de faire supporter à la collectivité l’intégralité du coût de sortie des emprunts toxiques, une somme énorme qui peut représenter plusieurs fois le montant des prêts, en faisant en sorte de dissimuler ce scandale. Trois techniques sont utilisées à cet effet. La première consiste à ne pas faire payer cash l’indemnité, mais à en refinancer la majeure partie sur une longue durée pour la rendre « moins visible ». La seconde technique consiste à faire payer l’autre partie de l’indemnité par le biais d’une majoration du taux du prêt sur toute la durée de ce dernier, l’excédent des intérêts payés représentant le complément de cette indemnité. À l’instar du diable qui se cache dans les détails, l’indemnité se cache dans le taux. Enfin, la troisième pratique pour occulter cette indemnité consiste à l’intégrer subrepticement à un financement global, aux côtés du capital restant dû du prêt toxique refinancé et d’une enveloppe de nouveaux emprunts.

C’est précisément ce que l’on relève dans les protocoles proposés à Mulhouse et à Oullins qui prévoient de mettre à disposition de ces collectivités un nouveau financement global dont le total est l’addition de trois montants :

  • Le capital restant dû de l’emprunt toxique remboursé par anticipation.
  • Une partie de l’indemnité due à l’occasion du remboursement anticipé.
  • Une somme destinée à financer les nouveaux investissements.

Une autre partie de l’indemnité de remboursement anticipée est payée tout au long du nouveau financement à travers une majoration du taux de l’emprunt.

Ce montage est pervers sous plusieurs aspects. Il mélange dans un même financement le paiement d’une indemnité, le remboursement anticipé d’un emprunt toxique et le financement de nouveaux investissements. Le but d’un tel montage est de tenter de dissimuler, ou tout au moins d’édulcorer, le montant astronomique de l’indemnité, représentant souvent plusieurs fois le montant du prêt. On essaie de noyer le poisson même si celui-ci a toutes les apparences d’un grand mammifère marin. Si l’on examine dans le détail les financements mis en place par ses protocoles, on met en évidence des choses surprenantes. Le tableau ci-dessous récapitule les données essentielles(en fin d'article).


Au vu de ce tableau, il apparaît que pour son prêt n° 1, Oullins va acquitter, en plus du capital restant dû de son emprunt toxique, une indemnité de 11,5 millions d’euros qui s’élève à près de trois fois ce capital restant dû de cet emprunt ! Cette indemnité pèse lourd dans le budget de la ville. Pour donner un ordre de grandeur, si l’on se réfère au budget primitif de la ville pour 2015, elle représente près de 80 % de la totalité des impôts locaux prévus par la ville, environ la moitié de ses recettes de fonctionnement, et quasiment la totalité des 13 millions d’euros de frais de personnel prévus pour les 319 employés municipaux[13]. Les 12,3 millions d’euros d’indemnité dus au titre des deux prêts permettraient de payer les salaires annuels (cotisations salariales et patronales comprises) de 483 salariés rémunérés au SMIC !

Mulhouse n’est guère mieux lotie avec une indemnité qui représente presque le double du capital restant dû du prêt toxique refinancé. Cette indemnité de 18,8 millions d’euros est équivalente à plus de 82 % des recettes attendues au titre de sa taxe d’habitation et à près du quart de ses dépenses de personnel pour l’exercice 2015[14]. Les 18,8 millions d’euros d’indemnité permettraient de payer les salaire annuels (cotisations salariales et patronales comprises) de 733 salariés rémunérés au SMIC !

Plutôt que d’aller engraisser des banques et les marchés financiers, cet argent aurait été beaucoup plus utile dans les comptes des collectivités pour financer leurs services publics locaux, limiter la pression fiscale et éviter la vente de biens du patrimoine public.

Que faire ?

Le premier geste à faire pour une collectivité, un hôpital, un organisme de logement social ou tout autre acteur public local asphyxié par un ou plusieurs emprunts toxiques est de suspendre immédiatement le paiement de ses échéances. Même si la loi de validation prive à ce jour les acteurs publics locaux d’une action en justice sur la base d’un TEG absent ou inexact dans le contrat, de nombreux moyens de droit sont à leur disposition : manquement au devoir d'information, au devoir de conseil, à l’obligation de mise en garde, caractère spéculatif des contrats, vice du consentement, asymétrie d’informations, perte de chance, contestation du taux conventionnel, dépassement du taux de l’usure, à quoi viennent s’ajouter d'autres vices de forme et de fond. Il peut même être demandé au juge d’écarter la loi de validation au motif que cette loi n’est pas conforme aux traités internationaux, en particulier la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme. Autant de moyens de droit sur la base desquels les acteurs publics peuvent obtenir gain de cause.

Le jugement rendu le 26 juin 2015 par le TGI de Nanterre, condamnant Dexia Crédit Local et la CAFFIL assignées par la commune de Saint-Cast-le-Guildo, en apporte la preuve.[15] Même si les avocats Olivier Poindron et Bruno Wertenschlag en soulignent à juste titre les limites et les incohérences[16], cette décision est intéressante à plusieurs titres. Elle reconnaît que « l’asymétrie d’informations […] était prégnante au moment de la négociation du contrat », que la banque a commis des « manquements à ses obligations d’information et de mise en garde », et en conséquence que « la banque est tenue de réparer le préjudice résultant de ces manquements ». Le tribunal a retenu pour la collectivité un préjudice de perte de chance de 50 % et il a réparti le surcoût des intérêts payés au titre des annuités échues pour moitié à la banque, pour moitié à la commune. Ce surcoût est égal à la différence entre la charge des intérêts contractuels et la charge qu’auraient représentée les intérêts calculés selon le taux fixe bonifié de la première phase de l’emprunt. Le TGI ne s’est pas prononcé sur la prise en charge de l’indemnité de remboursement anticipé au motif que celle-ci n’a pas été payée, mais on peut en déduire que si elle l’avait été, la répartition entre la banque et la collectivité aurait été du même ordre que pour le surcoût d’intérêts, soit 50/50.

Cela signifie qu’en allant devant les tribunaux les collectivités ont plus à gagner qu’en ayant recours au fonds de soutien. Agir en justice peut leur éviter au moins 50 % des surcoûts, là où le fonds de soutien n’en prend en charge qu’environ 25 % (le maximum des 45 % étant très hypothétique). Le dépôt d’un dossier au fonds de soutien ne donne aucune garantie quant à l’attribution de l’aide et à son montant. Relevons qu'en dehors du gouvernement, ce sont les banques qui sont les principales bénéficiaires de ce dispositif, puisque les communes qui sollicitent le fonds s’engagent à renoncer à leurs actions en justice, les collectivités et leurs contribuables étant les dindons de la farce.

En conclusion, tant d’un point de vue financier que d’un point de vue éthique, il est préférable d’attaquer les banques en justice que d’aller mendier auprès du fonds de soutien une aide ridicule et hypothétique.

Si c’est pas de l’escroquerie en bande organisée… ça y ressemble…

L’expression « escroquerie en bande organisée » utilisée dans le titre de cet article, ne doit pas être comprise au second degré, car nous rendons compte d’une situation réelle, nous relatons des faits. Selon l’article 313-1 du code pénal, « L'escroquerie est le fait, soit par l'usage d'un faux nom ou d'une fausse qualité, soit par l'abus d'une qualité vraie, soit par l'emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d'un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge. L'escroquerie est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 375 000 euros d'amende. » Selon l’article 132-71 de ce même code, « Constitue une bande organisée au sens de la loi tout groupement formé ou toute entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d'une ou de plusieurs infractions. »

La proposition de protocoles transactionnels par la Caisse Française de Financement Local (CAFFIL), la Société de Financement Local (SFIL) et Dexia Crédit Local, aux collectivités locales réunit toutes les conditions d’une escroquerie en bande organisée. Les éléments constitutifs de l’escroquerie sont bien présents :

  • L’élément légal est attesté par les articles 313-1 et 132-171 du code pénal.
  • Les trois composantes constitutives de l’élément matériel se retrouvent également. Nous relevons tout d’abord des manœuvres frauduleuses des banques visant à faire croire à la collectivité qu’il lui appartient de payer la totalité de l’indemnité attachée au coût de sortie lors du remboursement anticipé de l’emprunt. La production d’un protocole, présenté comme officiel et incontestable, est destiné à entraîner l’assentiment de la collectivité. Ensuite, la collectivité accepte non seulement le paiement de sommes considérables au titre d’une indemnité contestable, mais elle consent également à une perte de chances en renonçant à son droit d’agir en justice. Enfin, le préjudice est indiscutable et son montant correspond à celui de l’indemnité de sortie et des surcoûts payés par la collectivité sous la forme des intérêts excessifs.
  • L’élément moral, c’est-à-dire la mauvaise foi et l’intention de tromper, est incontestablement présent. La volonté de la banque de conserver le caractère strictement confidentiel du protocole, ainsi que de l’ensemble des termes et des négociations qui ont conduit à sa conclusion, de ne pas communiquer dans les médias sur ce sujet, démontre l’intention de dissimuler la volonté de tromper, en faisant en sorte que les administrés ne soient pas informés de l’opération et ne puissent s’y opposer. Dans certaines collectivités, le fait que les négociations et la conclusion du protocole aient été le fait du seul maire, agissant sur délégation du conseil municipal, constitue une circonstance aggravante à nos yeux car elle accroît la vulnérabilité de la collectivité.

Si l’on considère que derrière la CAFFIL et la SFIL nous trouvons des personnes dépositaires de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, nous serions même en présence d’une escroquerie aggravée. Un deuxième degré d’aggravation tient au fait que cette escroquerie est commise en bande organisée, ainsi que l’atteste le protocole proposé par la CAFFIL, la SFIL et DEXIA Crédit Local, trois entités ayant les même intérêts et poursuivant les mêmes buts. Ce trio de « Rapetou » peut s’enorgueillir d’avoir ajouté « l’escroquerie protocolaire » à la longue liste des délits d’escroquerie, entre l’escroquerie aux bonnes œuvres et l’escroquerie au fakir.

Aujourd’hui, il appartient aux citoyennes et aux citoyens dont les collectivités ou les établissements publics sont impactés par des emprunts toxiques de faire pression sur leurs représentants pour qu’ils cessent de payer les échéances de ces emprunt et refusent les protocoles transactionnels.

Tous ensemble, en France comme en Grèce, exigeons l’annulation des dettes illégales, illégitimes, odieuses et insoutenables issues de ce qui n’est rien d’autre qu’une escroquerie en bande organisée.

* À Oullins et à Mulhouse, des collectifs locaux se sont emparés de la question de la dette et demandent des comptes à leurs élus. Les habitants de ces villes désireux de participer à une action citoyenne peuvent se rapprocher de ces collectifs sur place. À Oullins, c’est le Comité d’audit du 69 qui s’occupe de ce dossier (contact : http://www.audit-citoyen69.org/ ). À Mulhouse, c’est le Conseil Populaire 68 pour l’abolition des dettes publiques et l'Alterpresse 68 qui se chargent d’interpeller les élus et d’informer les citoyens (contacts : postmater@lalterpresse.info ou L’Alterpresse 68 BP 12123 68060 Mulhouse Cedex 2 ; informations sur le site : http://lalterpresse.info/?p=888).

[1] Sur le cas grec, voir le rapport préliminaire réalisé par le Comité pour la Vérité sur la Dette publique grecque : http://cadtm.org/IMG/pdf/Report.pdf

[2] Commission d’enquête, Rapport n° 4030, Emprunts toxiques du secteur local : d’une responsabilité partagée à une solution mutualisée, pp. 36-41, http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-enq/r4030.pdf http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-enq/r4030.pdf

[3] Le capital de la Société de Financement Local (SFIL) est détenu à 75 % par l’État, 25 % par la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et 5 % par la Banque Postale.

[4] Sur le scandale Dexia, voir le rapport thématique de la Cour des Comptes, Dexia : un sinistre coûteux, des risques persistants, juillet 2013, https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Dexia-un-sinistre-couteux-des-risques-persistants

[5] Sur la question des emprunts toxiques, voir : Patrick Saurin, Les Prêts toxiques, une affaire d’État, Demopolis & CADTM, Paris, 2013 et les différents articles de l’auteur postés sur son blog de Mediapart et sur le site du CADTM.

[6] Voir notamment : l’ordonnance du 24 novembre du TGI de Paris en faveur de Saint-Etienne face à Royal Bank of Scotland sur la base du caractère spéculatif des contrats et du manquement de la banque à son obligation de conseil, décision confirmée par la Cour d’appel de Paris le 4 juillet 2012 ; les 3 jugements du 8 février 2013 du TGI de Nanterre en faveur du Département de la Seine-Saint-Denis, opposé à Dexia, motivés par le défaut de la mention du TEG dans les méls de confirmation des contrats ; le jugement du TGI de Paris du 28 janvier 2014 qui établit que Royal Bank of Scotland a manqué à son obligation d’information et à son devoir de conseil à l’égard de l’établissement public de coopération intercommunale Lille Métropole Communauté Urbaine ; enfin la décision du 7 mars 2014 du TGI de Nanterre dans un litige mettant aux prises Saint-Maur-des-Fossés à Dexia Crédit Local et à la SFIL qui confirme sa jurisprudence du 8 février 2013.

[7] Le taux effectif global ou TEG a pour objet de refléter le coût total du crédit. Sa mention est obligatoire dans les contrats d’emprunts.

[8] Aujourd’hui, plusieurs procédures auraient été engagées devant les juridictions européennes par l’association « Acteurs publics contre les emprunts toxiques » (APCET), mais cette association ne communique pas sur ces actions (peut-être ne les a-t-elle pas engagées ou envisage l'a-t-elle fait en envisageant de les retirer en en faisant un simple chantage à l’égard du gouvernement) ; de plus, le site de l’association n’est pas à jour et est incapable de nous renseigner. Mais des juristes de premier plan estiment que la loi de validation du gouvernement peut être abrogée. Sur la question de la loi de validation, voir mes articles : http://blogs.mediapart.fr/edition/lagora-des-caisses-d-epargne-des-banques-populaires-et-de-natixis/article/181013/larticle-60-du-projet-de-budget-20,
http://blogs.mediapart.fr/edition/lagora-des-caisses-d-epargne-des-banques-populaires-et-de-natixis/article/311213/prets-toxiques-une-premiere-victoi,
http://blogs.mediapart.fr/blog/patrick-saurin/280514/la-forfaiture-du-senat-ou-la-honte-de-la-republique, http://blogs.mediapart.fr/blog/patrick-saurin/040614/allez-les-verts-encore-un-effort-si-vous-voulez-etre-republicains,
http://blogs.mediapart.fr/blog/patrick-saurin/130714/une-nouvelle-loi-laxiste-envers-les-delinquants,

[9] Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, Rapport d’information n° 2944, p. 86, http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-info/i2944.pdf

[10] Service ce pilotage du dispositif de sortie des emprunts à risque, « Doctrine d’emploi approuvée par le C.N.O.S. du 13 novembre 2014 »,
http://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/finances_locales/doctrine.pdf

[11]http://www.herault.gouv.fr/content/download/14486/92781/file/Modificatif%20-%20Circulaire%20sur%20mise%20en%20oeuvre%20du%20fonds%20de%20soutien%20aux%20collectivit%C3%A9s%20du%2013%20janvier%202015.pdf

[12] Sur les 1 163 prêts que les collectivités souhaitent renégocier, 293 reposent sur la parité euro/franc suisse et 143 sur la parité dollar/franc suisse. Les 1 163 prêts représentent 6,7 milliards d’euros. 21 départements (soit environ 1 sur 5) et 6 régions (soit environ 1 sur 4) ont déposé un dossier auprès du fonds de soutien.

[13] Voir le site de la ville d’Oullins : http://www.ville-oullins.fr/uploads/media/Profil_172_avril_2015.pdf

[14] Voir sur le site de la ville de Mulhouse :
http://www.mulhouse.fr/medias/mairie/mulhouse-en-chiffres/Mulhouse_En_chiffres_2014.pdfhttp://www.mulhouse.fr/medias/mairie/budget/Rapport-presentation%20Budget-primitif-2015.pdf http://www.mulhouse.fr/medias/mairie/budget/1%20BP%202015.pdf

[15] Voir le texte de cette décision : http://www.lagazettedescommunes.com/telechargements/EUI_1200138038_1_Saint-Cast_Jugement-rendu-le-26-juin-2015.pdf

[16] Poindron Olivier, Wertenschlag Bruno, « Jugement Saint-Cast-le-Guildo contre Dexia sur les emprunts toxiques : on ne s’emballe pas ! », Lalettreducadre.fr, 10 juillet 2015,
http://www.lettreducadre.fr/11822/jugement-saint-cast-le-guildo-contre-dexia-sur-les-emprunts-toxiques-on-ne-semballe-pas/

Voir aussi : une autre introduction de l'article de Patrick Saurin :

http://lesmoutonsenrages.fr/2015/07/22/voici-la-solution-pour-lutter-contre-les-emprunts-toxiques-qui-ruinent-les-collectivites-francaises/

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La CIA à Pont- Saint-Esprit en 1951

21 Juillet 2015, 08:54am

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Aluminium, baryum et strontium: le projet New Manhattan, les chemtrails expliqués

11 Juillet 2015, 21:15pm

Aluminium, baryum et strontium: le projet New Manhattan, les chemtrails expliqués


Peter A. Kirby -Le 8 Juillet, 2015 - Traduction française : ciel voilé

http://www.wakingtimes.com/2015/07/08/aluminum-barium-strontium-the-new-manhattan-chemtrail-project/


Depuis maintenant environ 20 ans, ceux qui dirigent le projet New Manhattan saturent notre atmosphère et nous forcent à ingérer une concoction de sorcière éjectée de l'arrière de leurs avions. Ce n'est pas l'échappement normal d'un moteur à réaction. Contrairement à ce que proposent les ignorants et les menteurs, les pulvérisations de chemtrails les plus courantes contiennent de l'aluminium, du baryum et du strontium, dans cet ordre. Probablement des centaines de fois, des analyses de laboratoire menées dans le monde entier l'ont confirmé. Si vous ne savez pas ce qu'est le projet New Manhattan, s'il vous plaît, lisez mon précédent article "Chemtrails Exposed: Une histoire du projet New Manhattan."


Les résultats d'analyses d'échantillons d'eau de pluie, en Europe et en Amérique, révèlent des niveaux élevés de d''aluminium, de baryum et de strontium publiées sur geoengineeringwatch.org et chemtrailsprojectuk.com. Beaucoup d'autres résultats d'analyses sont disponibles sur globalskywatch.com. Partout sur internet, et partout dans le monde, d'innombrables autres résultats d'analyses vérifiables ont été publiés.


Comme l'a démontré l'auteur à maintes reprises, chaque fois que nous comprenons mieux un aspect donné du ­projet New Manhattan, nous trouvons également par la suite beaucoup de preuves à l'appui de son évolution historique, dans un ordre chronologique cohérent. Notre découverte des ingrédients de pulvérisation des chemtrails et le développement historique de celle-ci n'y font pas exception. Ce n'est pas une coïncidence, mais c'est très intéressant de constater que tous les gouvernements occidentaux continuent de prétendre qu'il n'existe pas de tel projet. Dans ce cas, l'évolution historique à étudier est celle de l'aluminium, du baryum et du strontium utilisés comme ingrédients dans les pulvérisations de produits chimiques conçues pour la modification du climat et les sciences de l'atmosphère. A l'aide de brèves discussions techniques, le présent article étudie cette évolution.


Différentes substances différentes utilisations

L'oxyde d'aluminium est la substance principale et l'objet du présent texte. Dans cette partie, une ribambelle d'éléments de preuves selon lesquelles l'aluminium est utilisé comme agent de nucléation (comme ils l'appellent) pour la modification du climat sont présentées.


Le projet New Manhattan utilise des particules d'oxyde d'aluminium pour modifier le temps. Lorsque des particules minuscules sont dispersées et ensuite activées par l'énergie électromagnétique requise, elles se réchauffent. Perturber électromagnétiquement des particules atmosphériques dans le but de modifier le temps, c'est ce qui distingue le projet New Manhattan. Lorsque de larges volumes de particules de la basse atmosphère sont chauffés, une zone de haute pression est créée. Si on peut créer une zone de haute pression, on peut pousser les systèmes de basse pression aux environs. Combiner la capacité documentée de chauffer l'ionosphère et celle de modifier les courants d'air, ainsi que de nombreuses autres techniques, voilà comment on modifie le temps.


Le baryum est utilisé non pour modifier le temps, mais plutôt comme traceur pour la collecte de données atmosphériques. En effet, le baryum est efficace comme traceur parce qu'il peut être radioactif. 0n le voit bien sur les radars. La littérature relative à la modification du climat et les sciences de l'atmosphère est pleine de références à des matériaux radioactifs tels que le baryum utilisés comme traceurs atmosphériques. Référons-nous à un rapport de 1962 de l'Académie Nationale des Sciences intitulé : " Les sciences de l'atmosphère de 1961 à 1971." Ce rapport déclare: " Les substances radioactives ayant des demi-vies appropriées [sic], quand elles sont pulvérisées dans l'air, sont très utiles comme balises pour étudier les mouvements de l'air à de multiples échelles. Les traceurs utilisés en quantités suffisantes à cette fin pourraient ajouter énormément à notre connaissance des courants de l'atmosphère et de leur dispersion dans les masses d'air ".


Un peu plus tard dans "Les sciences atmosphériques 1961-1971", les auteurs s'étendent davantage sur l'utilité des isotopes radioactifs. Sous le titre « La recherche sur les traceurs », les auteurs du rapport écrivent: « Quand sont utilisés des composés radioactifs contenant du tritium ou du carbone 14, leurs temps de désintégration radioactifs conduisent à un calcul du temps écoulé depuis la formation de l'eau ou du dioxyde de carbone dans l'échantillon. Ainsi, il est possible de dater l'eau de pluie et l'eau dans les puits, les rivières et les océans, et d'utiliser cette information pour étudier les processus d'échange entre la haute atmosphère et la basse atmosphère, entre l'atmosphère et les océans, et entre l'atmosphère et la Terre. La recherche dans ce domaine doit être poursuivie vigoureusement.» Ce passage explique comment le baryum est utilisé aujourd'hui comme moyen pour retracer l'ensemble du cycle hydrologique.


Dans le rapport de 1972 du Comité interministériel pour les sciences atmosphériques, on trouve une discussion plus technique sur ce type de programme. On y lit page 18:­­ La recherche de la commission de l'énergie atomique sur la récupération des précipitations par des tempêtes de convection nécessite la connaissance de la dynamique des tempêtes et de la dynamique des nuages ​​ainsi que la microphysique des processus de précipitation. Les laboratoires de la commission de l'énergie atomique et les entrepreneurs ont développé une expertise considérable dans l'utilisation des traceurs chimiques sélectifs qui peuvent être injectés dans la tempête ou dans un nuage en fonction du temps, de l'altitude ou de la position. Une analyse ultérieure des traceurs dans les précipitations qui en résultent, fournit des détails sur les caractéristiques dynamiques de la tempête, les rythmes de croissance de l'humidité et les mécanismes de distribution spatiale et temporelle des précipitations.


Deux types de traceurs ont été utilisés, des éléments chimiques spécifiques, des isotopes rares, en abondance dans l'atmosphère, et des radionucléides "cosmogéniques" produits naturellement dans l'atmosphère par l'action des rayons cosmiques sur l'argon. Les traceurs chimiques sont introduits dans la tempête sous forme d'aérosols par des avions et /ou des "générateurs de surface". L'analyse des éléments traceurs dans les précipitations qui en résultent donne un aperçu des échelles de temps et les trajectoires des mouvements de l'air dans les orages de convection et dans les rythmes de croissance de l'humidité et les modes de dépôt au sol.


Les radionucléides "cosmogéniques" (notamment Na-24, CL-38 et CL-39 avec respectivement15 h, 37 min et 55 min de demi-vies ) peuvent également être mesurés dans les précipitations. Ils sont produits dans l'atmosphère à des rythmes de production connus, liés à l'aérosol et coexistent avec les aérosols naturels, sans doute avec les noyaux de congélation, les noyaux de condensation et des aérosols inactifs. En raison de leurs demi-vies différentes, les ratios de nucléides "cosmogéniques" peuvent être utilisés pour déterminer les temps de développement des nuages, leurs rythmes de croissance en humidité, et leurs mécanismes. L'utilisation conjointe de traceurs chimiques inertes et de radionucléides "cosmogéniques" offre ainsi la possibilité de relier la dynamique d'un système nuageux ou d'une tempête aux effets des précipitations tels de fortes pluies ou des grêles destructrices par des programmes de recherche sur les gros orages, comme NHRE ( Natural Hazards and Risks in structural Engineering), STORMFURY et Metromex. Les techniques de traçage offrent également la possibilité unique d'évaluer les différents projets de modification artificielle du temps actuellement menées par les différents organismes fédéraux.


Actuellement, le soutien AC de l'enquête sur l'eau dans l'Illinois avec Metromex est menée en utilisant des traceurs chimiques pour déterminer la dynamique et l'efficacité de violentes tempêtes modifiées pour ingérer et précipiter des aérosols atmosphériques. Les traceurs sont libérés soit par avion dans le courant ascendant de la tempête ou à sa surface.


Bien qu'on connaisse mal, à l'heure actuelle, la raison pour laquelle le strontium apparait dans les analyses, on sait qu'il peut être utilisé comme catalyseur photosensible. Il pourrait être utilisé pour libérer l'aluminium lié sous forme d'oxydes, lors d'une exposition aux UV et à la lumière visible. L'aluminium libre est beaucoup plus conducteur que l'oxyde d'aluminium et permet donc une meilleure propagation des ondes électromagnétiques du Projet New Manhattan.


Le strontium pourrait aussi provenir, à l'ouest des Rocheuses, des retombées de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Il y a des chances pour que les courants ascendants des tempêtes sur l'océan Pacifique rapportent du strontium de Fukushima, où des produits radioactifs et des polluants atmosphériques continuent à se décharger dans l'eau de mer.

Aluminium et modification du temps


Depuis au moins 1954, les chercheurs se sont consacrés à développer des concoctions d'aluminium finalement utilisées dans le projet New Manhattan d'aujourd'hui. Cette partie retrace l'évolution chronologique de la nucléation à l'aluminium utilisée dans la modification du temps et les sciences de l'atmosphère.


En 1958, Norihiko Fukuta (1931-2010) de l'Université de Nagoya au Japon a publié un document intitulé :« Enquêtes expérimentales sur la capacité de formation de glace de diverses substances chimiques», paru dans le journal de météorologie. Ce document fait référence à un document antérieur (1954) écrit par Asada, T., H. Saito, T. Sawai, et S. Matsumoto. Fukuta, qui affirme avoir découvert l'utilité de l'oxyde d'aluminium comme agent de nucléation. Le document de Fukuta explique : "Asada [8] a testé les activités de diverses substances de forme cubique et hexagonale considérées comme similaires à la structure de la glace et par conséquent a découvert l'efficacité de l'oxyde d'aluminium." L'auteur a été incapable de trouver ce document datant de 1954. 1954 est la première référence, connue de l'auteur, à l'oxyde d'aluminium utilisé comme agent de nucléation.

Dans un article de 1958, Fukuta détaille également ses recherches utilisant Al2O3 (oxyde d'aluminium) comme agent de nucléation.

Norihiko Fukuta -  Image source inconnue

Norihiko Fukuta - Image source inconnue

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Le brevet américain de 1962, N° 3 274 035 : "Composition métallique pour la production de fumée hygroscopique" de Lohr A. Burkardt et William G. Finnegan, décrit comment l'aluminium, le baryum et le strontium peuvent être utilisés comme ingrédients dans " un mélange qui produit de la fumée hygroscopique pour influencer le temps ".


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Le brevet américain de 1964, N° 3 140 207, "Composition pyrotechnique" de Mary M. Williams et A. Lohr Burkardt décrit comment l'aluminium peut être utilisé dans des mélanges, "utilisés pour l'ensemencement des nuages."


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Aussi en 1964, la marine américaine a écrit, "Le développement de dispositifs pour produire des noyaux hygroscopiques se poursuit également. Des mélanges et des dispositifs pyrotechniques sont développés et testés qui produisent des chlorures de lithium, de magnésium, d'aluminium et de sodium. Des essais ont été réalisés en utilisant des liquides hygroscopiques pour la dispersion de brouillards chauds ".


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1964 fut une année bien remplie. Cette année-là, la Fondation Nationale pour la Science a présenté le travail du Dr AC Zettlemoyer (1915-1991). Albert Zettlemoyer est un personnage important dans ce domaine. Zettlemoyer a découvert que de petites particules ayant à la fois des zones hydrophiles (attirant l'eau) et des zones hydrophobes (résistant à l'eau) pouvaient retenir davantage l'eau que les particules uniformément hydrophiles.

Le 6ème rapport annuel de la NSF sur la modification du temps explique :
Depuis un certain nombre d'années, Albert C. Zettlemoyer a mené une étude des propriétés de surface des matériaux de nucléation et des caractéristiques physiques et chimiques qui les rendent efficaces pour la nucléation. Il a émis l'hypothèse qu'un bon agent de nucléation, tel l'iodure d'argent, est principalement un matériau hydrophobe, et contient un pourcentage de zones hydrophiles dispersées à sa surface. Ces zones hydrophiles forment le noyau autour duquel les molécules d'eau peuvent se regrouper et former des centres où se forme la glace. Selon le chercheur, un rendement optimisé de nucléation est obtenu lorsque 20 à 30 % de la surface de nucléation sont recouverts de zones hydrophiles et que le reste de la surface est hydrophobe.

A partir de cette hypothèse, le chercheur a réussi à synthétiser plusieurs matériaux de nucléation actifs possédant l'équilibre approprié entre zones hydrophiles et zones hydrophobes. Les silices, les argiles, l'alumine, la bauxite et la magnésite se sont révélés être de bons matériaux de nucléation lorsqu'ils sont traités convenablement. En outre, les silices recouvertes d'un polymère en surface et estérifiées ont montré d'excellentes propriétés de nucléation en chambre froide.


Avant la publication ci-dessus dans le 6ème rapport annuel de la NSF, le Dr Zettlemoyer a écrit un article paru dans Chemical de la société américaine de chimie et d'ingénierie nouvelles. Daté du 9 Décembre 1963, l'article explique :


Une nouvelle série d'agents de nucléation artificiels destinés à être utilisés pour ensemencer les nuages ​​dans les programmes de modification des nuages peuvent à présents être produits. Maintenant que la chimie de surface de l'agent de nucléation le plus efficace (argent de l'iodure) a été comprise, il est possible de chercher d'autres matériaux qui provoquent la nucléation ou favorisent la cristallisation dans des milieux gazeux et liquides tels que les nuages ​​de pluie, selon le Dr AC Zettlemoyer du laboratoire de chimie de surface de l'Université Lehigh, à Bethlehem, en Pennsylvanie.


Des agents de nucléation nouveaux et bon marché pour ensemencer les nuages : des matériaux inorganiques sont utilisés comme substrats. Les silices, généralement de taille colloïdale, sont des substrats inorganiques très recherchées, estime le chimiste de l'université Lehigh. D'autres substrats peuvent être utilisés, mais il est difficile de trouver des produits moins chers que les silices, dit-il. Ceux-ci comprennent le noir de carbone, la magnésite, le calcaire, la dolomite, l'argile, la bauxite, l'alumine, la magnésie et la chaux.


Il semblerait que la photo ci-dessous ait été modifiée. La tête de Zettlemoyer est trop grosse pour son corps et elle est beaucoup plus grosse que celles des autres debout à côté de lui. En plus, sa tête est éclairée à droite alors que tout le reste est éclairé à gauche.


Mr Zettlemoyer a été président de l'American Chemical Society en 1981.

A.C. Zettlemoyer et al, 1963

A.C. Zettlemoyer et al, 1963

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Le département commerce de l'Administration Nationale Océanique et Atmosphérique (NOAA) a publié un rapport en 1970 intitulé "Actes de la 12ème conférence inter-agences sur la modification du temps." Ces actes comprennent un rapport intitulé « Programme de la Fondation Nationale pour la Science sur la Modification du temps pour l'exercice 1970 » de PH Wyckoff, le directeur du programme de la Section des sciences de l'atmosphère de cette fondation. M. Wyckoff y écrit: « Un certain nombre d'alumines de tailles de particules allant de 1 à 0,05 microns ont été plaquées sur de l'argent lequel a été transformé en iodure d'argent par exposition à la vapeur d'iode."


Un peu plus loin, cela continue : "…le professeur L. Grant et le professeur M. Corrin assument conjointement en tant que principaux chercheurs la responsabilité de l'installation d'un simulateur de nucléation à l'Université d'Etat du Colorado où ces expériences ont été menées."


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Le brevet américain de 1971, N° 3 630 950 : "Mélanges combustibles pour produire des aérosols, particulièrement adaptés à la modification des nuages et à la dispersion d'aérosols pour contrôler le temps" de Henry M. Papée, Alberto C. Montefinale, Gianna L. Petriconi, et Tadeusz W. Zawidzki propose d'utiliser l'aluminium en poudre en combinaison avec un oxydant de sorte qu' "... une fumée d'aérosol finement dispersée constituée de noyaux de condensation modérément hygroscopiques, et d'un gaz non-hygroscopique évoluent simultanément ensemble, le dit gaz agissant pour disperser les dits noyaux."


De la poignée de substances analysées par Papée et al, l'aluminium a été jugé, "... le métal le plus adapté car, en plus d'être relativement pas cher, il peut être considéré comme inerte à température ambiante (cette caractéristique est un facteur important pour la sécurité dans la préparation et le transport des mélanges décrits), il fournit une chaleur de combustion remarquable laquelle favorise une bonne continuité de réaction et une bonne dispersion de l'aérosol. En outre, il est disponible sur le marché au degré de pureté et à la taille de particules appropriés. "


Un peu plus loin, ils écrivent: "... nous avons constaté que le sulfure d'aluminium, qui se forme lors de la combustion des mélanges contenant de l'aluminium en poudre et du soufre, est un excellent agent de nucléation."


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Pendant des expériences détaillées dans un document de 1977 de JH Shen, K. Klier et AC Zettlemoyer, l'aluminium a été utilisé en combinaison avec ce qu'on appelle un phlogopite. Ces phlogopites sont décrits comme une nouvelle percée. " La nucléation de la glace par le mica" décrit la découverte d'un composé fluoré du mica, le fluorophlogopite, lequel élève la température de congélation de l'eau mieux que de nombreux autres agents de nucléation, y compris l'hydroxyphlogopite mère et même l'iodure d'argent. Il est le catalyseur le plus efficace trouvé jusqu'alors dans ce laboratoire ".

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Le brevet américain, datant de 1978, N° 4096005, "mélange pyrotechnique pour l'ensemencement des nuages" de Thomas W. Slusher et la société Nuclei Engineering de Louisville, Colorado, décrit comment l'aluminium peut être utilisé dans des mélanges conçus pour la modification du climat.


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En 1991, le brevet américain N° 5 003 186 " Ensemencement stratosphérique Welsbach pour réduire le réchauffement climatique" a été attribué à la société Hughes Aircraft. Le brevet décrit une méthode pour disperser des particules dans la haute atmosphère afin de nous sauver du réchauffement climatique. L'auteur David B. Chang suggère que l'oxyde d'aluminium soit utilisé à cette fin.


"Une solution proposée au problème du réchauffement climatique," peut-on y lire, "implique l'ensemencement de l'atmosphère à l'aide de particules métalliques. Une technique proposée pour l'ensemencement avec des particules métalliques consiste à ajouter des particules minuscules au carburant des avions de ligne, de sorte qu'elles soient émises par les gaz d'échappement du moteur à réaction alors que l'avion a atteint son altitude de croisière ".


La première mention de l'aluminium apparait dans le passage suivant : " La méthode comprend l'étape d'ensemencement de la couche de gaz à effet de serre avec une quantité de minuscules particules de matériaux caractérisés par une longueur d'onde dépendant de l'émissivité ou de réflectivité, en ce que les dits matériaux présentent une émissivité élevée dans la lumière visible et dans l'infrarouge rouge lointain. De tels matériaux peuvent inclure la classe des matériaux connus en tant que matériaux Welsbach. Les oxydes de métal, par exemple, l'oxyde d'aluminium, sont également appropriés à cet effet ".


La deuxième mention de l'aluminium se produit un peu plus tard. On peut y lire " Une autre classe de matériaux ayant la propriété désirée comprend les oxydes de métaux. Par exemple, l'oxyde d'aluminium (Al2O3) est un oxyde métallique approprié à cet effet et qui est relativement peu coûteux. "


La société Hughes Aircraft a été acquise par Raytheon et en fait maintenant partie.


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Dans le milieu des années 1990, Edward Teller des laboratoires scientifiques de Laurence Livermore, ainsi que Lowell Wood et Roderick Hyde ont écrit une série de documents appelant à la pulvérisation de mégatonnes d'aluminium pour nous sauver du réchauffement climatique. C'est à cette époque que les témoignages de pulvérisation de chemtrails dans le ciel américain ont commencé à se multiplier.

Dans leur article de 1997 « Réchauffement climatique et âge glaciaire », le trio des laboratoires Livermore écrit : " On a proposé que de l'alumine soit injectée dans la stratosphère, par l'échappement des moteurs de fusée au propergol solide, ce qui pourrait renvoyer des quantités non négligeables de lumière solaire dans l'espace. Nous nous attendons à ce que l'introduction de particules d'alumine, de diffusion optimisée, dans la stratosphère, pourrait bien globalement concurrencer l'utilisation des oxydes de soufre; les particules d'alumine offrent un profil d'impact environnemental nettement différent. "


Ils continuent à défendre les vertus de l'alumine stratosphérique dans leurs notes : " L'alumine, comme le sulfate, est omniprésente dans la biosphère terrestre, et son injection dans la stratosphère, ne pose apparemment pas de problèmes environnementaux importants."


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Dans son document de 2010 " Lévitation photophorétique d'aérosols artificiels en géo-ingénierie", le célèbre numéro un de la géo-ingénierie, David Keith, suggère que des particules constituées à la fois d'aluminium et de baryum soient utilisées pour modifier le climat. Les couches superposées de particules d'aluminium et de particules de baryum, proposées par le Dr Keith, laissent supposer que la substance pulvérisée dans les chemtrails sert simultanément deux objectifs : la modification du temps (l'aluminium) et le traçage atmosphérique (le baryum). Keith note que ces particules peuvent être conçues en utilisant une couche d'alumine pour protéger l'aluminium mobile de l'oxydation interne. Toujours en 2010, dans le film documentaire : " Que pulvérisent-ils donc dans le monde entier ?" David Keith explique :


"... Sur les conséquences environnementales de l'alumine dans la stratosphère. De nombreux articles qui remontent aux années 1970 s'intéressent aux propriétés radiatives et destructrices pour la couche d'ozone, de l'alumine dans la stratosphère, ce qui me fait penser qu'elles pourraient être utiles. Faisons-le, simplement avec un avion à réaction. Fabriquons des particules d'alumine de grande qualité en pulvérisant de la vapeur d'alumine qui s' oxyde. Donc, certainement, en principe, c'est possible de le faire."


David Keith est professeur à l'Université d'Harvard laquelle est fortement investie dans la géo-ingénierie. Selon sa biographie à Harvard, " David partage son temps entre Cambridge, où il est professeur de physique appliquée à l'École des Sciences Appliquées et de géo-ingénierie Gordon Mac Kay et professeur de politique publique à l'école d'ingénierie Kennedy d' Harvard; et à Calgary, il aide une société leader en géo-ingénierie qui développe une technologie de capture du CO2 de l'air ambiant."


Le docteur Keith a reçu des subventions de géo-ingénierie du Fonds de recherche innovante sur l'énergie et le climat. Selon le site de Stanford, " Les subventions de recherche sont fournies à l'Université d'Harvard par des dons accordés par M. Bill Gates sur ses fonds personnels."

David Keith - Image source: Harvard University

David Keith - Image source: Harvard University

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L'édition d'avril 2012 du journal de la modification du temps présente en vedette un article intitulé "Un agent de nucléation pour l'ensemencement des nuages qui n'est pas l'iodure d'argent, mais l'alumine (Al2O3)". Dans ce document, les auteurs William G. Finnegan et Lee Ates proposent de pulvériser de l'alumine pour modifier le temps et remplacer l'industrie traditionnelle de l'iodure d'argent.


Si le lecteur se souvient, William Finnegan (1923-2011) a également été l'un des co-auteurs de ce qui précède, en 1962, le brevet américain "Mélanges métalliques pour la production de fumée hygroscopique." Selon une annonce nécrologique du Journal de modification du temps, Bill Finnegan a travaillé à la station d'essai de China Lake Naval en Californie où son travail lui a valu plusieurs brevets. L'objectif de sa carrière était la recherche appliquée sur la production et la caractérisation d'agents de nucléation pour la glace artificielle. Après son travail à China Lake, M. Finnegan est devenu professeur à l'Université du Colorado (CSU). Après cette université et jusqu'à sa retraite, le Dr Finnegan a travaillé à l'Institut de recherche du désert du Nevada.

William G. Finnegan

William G. Finnegan

La taille des particules

Cette enquête a montré que les particules d'aluminium dispersées dans le cadre du Projet New Manhattan d'aujourd'hui peuvent être ou non de taille nanométrique. Beaucoup ont craint que ces particules soient de taille nanométrique car si des particules d'aluminium de taille nanométrique sont inhalées, elles sont si minuscules qu'elles passent directement dans le sang et le cerveau provoquant une multitude de troubles neurologiques. Au cours des dernières années, le nombre de cas de maladies causées par la toxicité de l'aluminium a massivement explosé. Cela a corroboré l'idée que ces particules seraient de taille nanométrique. Comme nous allons le voir, la littérature relative à la modification du climat et des sciences atmosphériques n'indique des particules d'aluminium de taille nanométrique que comme une possibilité, pas une certitude. La taille des particules ici signifie le diamètre de la particule.


En 1947, les scientifiques avaient compris que les meilleurs aérosols pour la modification du climat et la nucléation sont constitués de particules de taille nanométrique. Dans un film documentaire primé, datant de 1998, intitulé "Le monde de Langmuir", un pionnier de la modification du temps, Bernard Vonnegut (1914-1997) a dit avoir constaté que la meilleure taille des particules d'iodure d'argent pour la nucléation est d'environ " un centième de micron", 1 micron égale 1000 nanomètres, donc 0,01 microns valent 10 nanomètres. C'est probablement ce que nous voyons aujourd'hui dans l'industrie conventionnelle et régulée de la modification du temps où les avions pulvérisent de l'iodure d'argent sous contrôle réglementaire. Bernie Vonnegut devait le savoir. C'est lui qui a découvert l'utilité de l'iodure d'argent comme agent de nucléation, ouvrant ainsi la voie à l'industrie commerciale de l'ensemencement des nuages. C'est aussi un scientifique qui a grandement contribué à la fondation du projet New Manhattan.


Les différents matériaux utilisés comme agents de nucléation ont des tailles optimales différentes. Historiquement, la taille optimale est celle où le plus d'eau est absorbé. La taille la plus absorbante est connue comme étant la taille la plus «hygroscopique». Or, les particules les plus hygroscopiques de nombreux matériaux différents se sont révélés être de taille nanométrique.

Bien que les particules utilisées aujourd'hui dans le cadre du projet New Manhattan puissent ne pas être adaptées à la taille la plus hygroscopique, c'est ce que les chimistes produisant la nucléation pour la modification du temps ont toujours cherché. Le projet New Manhattan d'aujourd'hui peut ne pas viser la nucléation optimale. Plutôt, il peut rechercher des particules qui sont plus réceptives à l'énergie électromagnétique de ce projet. Les capacités de nucléation de ces particules peuvent être un objectif secondaire ou inexistant. Mais, afin de déterminer la taille des particules de la principale substance utilisée dans les chemtrails par le projet New Manhattan d'aujourd'hui, il est important d'étudier quelques exemples historiques de particules d'aluminium utilisées dans la modification du temps et les sciences de l'atmosphère.


En 1963, le Dr. AC Zettlemoyer, cité précédemment, a conclu que "... la taille des particules des substrats doit aller de 0,01 à 10 microns, et de préférence entre 0,3 et 1 micron ..." soit par conversion de 10 à 10 000 nanomètres et de préférence entre 300 à 1000 nanomètres. Ses substrats de nucléation incluaient l'aluminium.


Le rapport de 1970 de la NOAA, précédemment mentionné, "Actes de la 12ème conférence inter-agences sur la modification du temps", mentionnait qu'ils avaient trouvé des particules d'aluminium et d'argent de taille efficace entre 0,05 et 1 micron. De 0,05 à 1 micron équivaut à de 50 à 1000 nanomètres.


Dans son article de 2010 déjà cité "Lévitation photophorétique d'aérosols artificiels pour la géo-ingénierie," le numéro 1 de la géo-ingénierie, David Keith propose l'utilisation de particules constituées d'aluminium et de baryum d'une taille d'environ 20 microns (20 000 nanomètres).

Particules proposées par David Keith pour la géo-ingénierie  - Source : Académie des sciences

Particules proposées par David Keith pour la géo-ingénierie - Source : Académie des sciences

Nous voyons dans cette enquête que les particules d'aluminium dont la taille varie de 10 à 20 000 nanomètres ont été proposées. Comme indiqué précédemment, bien que cette taille de 10 à 20 000 nanomètres soit documentée comme préférable pour ses propriétés hygroscopiques, ce n'est peut-être pas ce que les géo-ingénieurs d'aujourd'hui recherchent. Ils peuvent rechercher, en grande partie ou en totalité, des propriétés favorables à la manipulation électromagnétique et dans ce cas, les particules seraient dimensionnées pour être plus réceptives aux micro-ondes appliquées. C'est la raison pour laquelle les résultats de cette enquête sur la taille des particules sont peu concluants. A ce jour, nous ne sommes pas sûrs des fréquences d'énergie électromagnétique exactes utilisées. Ce fait, couplé à l'absence de mesures de particules connues, signifie que nous ne pouvons pas être sûrs de la taille des particules.


Il est également important de noter que les tailles de particules indiquées ici correspondent aux tailles de la dispersion initiale. Du fait que ces particules dispersées peuvent, quand elles descendent vers la Terre, se fixer sur d'autres particules de l'atmosphère ambiante et / ou les unes aux autres, leurs tailles en atteignant le sol, peuvent être nettement plus importantes. Inversement, des particules dispersées relativement grandes peuvent être conçues pour se briser lors de l'exposition au soleil. Les particules relativement grandes proposées par David Keith (20 microns), peuvent être conçues pour se briser en fragments de taille nanométrique.


La fréquence de résonance / l'effet Welsbach

Pour que les pulvérisations de chemtrails du projet New Manhattan soient efficaces, les particules dispersées ont besoin d'interagir avec l'énergie électromagnétique appliquée, de manière appropriée. Comme mentionné précédemment, lorsque les particules d'aluminium du projet New Manhattan sont activées par la bonne fréquence d'énergie électromagnétique, elles se réchauffent. La fréquence de chauffage la plus efficace est connue sous le nom de "fréquence de résonance" d'une particule. Différents matériaux ont différentes fréquences de résonance.


Lorsque de grandes masses de particules d'alumine atmosphériques sont chauffées par une énergie électromagnétique appliquée spécifiquement, elles se comportent comme quelque chose qui ressemble à un plasma. Plus précisément, les particules d'aluminium chauffées font aussi chauffer par résonance, ou "résonner" les particules d'aluminium autour d'elles. Ce phénomène est connu sous le nom d' "effet Welsbach." Il a été démontré dans le manchon d'une lanterne à gaz. L'énergie appliquée éclaire l'ensemble du manchon, non pas parce que le manchon est plein de gaz, mais parce que les particules, y compris dans le manchon résonnent ensemble. Le projet New Manhattan transforme notre atmosphère en un manchon gigantesque où les pulvérisations de chemtrails englobent ce qui est dans le manchon plus l'énergie électromagnétique appliquée. Le brevet américain N° 4 755 673, datant de 1988, intitulé "Radiateurs thermiques sélectifs» de Slava A. Pollack et David B. Chang décrit comment de petites particules peuvent être mises sous tension de cette façon.

David B. Chang est l'un des inventeurs du brevet cité précédemment : "Radiateurs thermiques sélectifs" et Mr Chang est également le seul inventeur du brevet tristement célèbre "Ensemencement stratosphérique Welsbach pour réduire le réchauffement climatique". La société Hughes Aircraft est répertoriée comme étant le cessionnaire des deux brevets.


L'ancien président et chef de direction de la société Hughes Aircraft était un homme du nom de Laurent 'Pat' Hyland (1897-1989). Son autobiographie intitulée "Call Me Pat" a été publié en 1993. Sur la couverture de ce livre, Mr Hyland est représenté allumant une lanterne à gaz et produisant ainsi l'effet Welsbach précité. La lanterne qu'il allume porte une inscription. On peut y lire : " Paul Revere, fonctionnaire bicentenaire ..." Le bicentenaire des Etats-Unis était en 1976. Paul Revere est bien sûr, le célèbre premier américain qui a averti ses compatriotes de l'avancée de l'armée britannique. Comme on peut le voir, il y a plus que cette inscription, mais votre auteur n'a pas été en mesure de le déchiffrer. Dans le livre, ce n'est pas expliqué. Votre auteur vous fournit une image améliorée de l'inscription.

Couverture du livre " Call me Pat"Couverture du livre " Call me Pat"

Couverture du livre " Call me Pat"

Poussière intelligente


Bien que l'aluminium, le baryum et le strontium soient présentés ici comme étant les pulvérisations habituelles des chemtrails du projet New Manhattan, il existe des preuves décrivant l'utilisation possible d'autres matériaux plus curieux.


Le document déterminant, datant de 1996, de l' US Air Force : " Le temps comme multiplicateur de force: posséder le temps en 2025" mentionne l'utilisation de matériaux intelligents dans le but de modifier le climat. À la page 17 on peut y lire :


En ce qui concerne les techniques d'ensemencement, des améliorations dans les matériaux et les méthodes de dispersion ne sont pas seulement plausibles, mais probables. Les matériaux intelligents basés sur les nanotechnologies sont en cours d'élaboration grâce aux capacités gigantesques de calcul par ordinateur. Ils pourraient ajuster leur taille aux dimensions optimales pour une situation d'ensemencement donnée, et même faire des ajustements tout au long du processus. Ils peuvent aussi améliorer leurs qualités de dispersion en ajustant leur flottabilité, en les faisant communiquer les uns avec les autres, et en faisant que ces matériaux se dirigent par eux-mêmes dans le brouillard. Ils seront en mesure de fournir une rétroaction immédiate, continue et efficace en les intégrant à un réseau de capteurs plus grand et ils pourront également modifier leur température et leur polarité pour améliorer les effets de leurs ensemencements. Comme mentionné ci-dessus, des drônes pourraient être utilisés pour pulvériser et disperser ces matériaux intelligents.


Conclusions


Nous savons qu'ils pulvérisent de l'aluminium et du baryum. Ces substances apparaissent constamment dans les échantillons d'eau de pluie prélevés après des épandages de chemtrails, partout dans le monde. Le présent article montre que l'histoire de ces substances qui ont été développées et sont destinées à être pulvérisées par des avions, dans le but de modifier le climat, est bien longue. Nous voyons les avions, hauts dans le ciel, nous pulvériser presque chaque jour. C'est évident : on nous asperge de ces substances.


C'est là que nous avons des preuves directes. Si nous pouvions obtenir les signatures chimiques des métaux présents dans les échantillons d'eau de pluie qui correspondent à toute pulvérisation de chemtrails trouvée, alors nous pourrions être en mesure d'établir des liens de preuve directs entre les pulvérisations, ceux qui pulvérisent et les producteurs. Ces liens peuvent s'avérer capitaux lors de litiges futurs. Que cet article soit une aide pour établir une condamnation. Nos meilleures œuvres nettoient la saleté.

En attendant, quelqu'un pourrait-il faire quelque chose pour mettre fin à ce cauchemar pour que nous n'ayons plus à respirer ce genre de choses ? Pouvons-nous arrêter ce génocide dès à présent ? Pouvons-nous arrêter ce saccage de tout l'écosystème? La preuve de ces allégations de génocide et de dévastation de l'environnement sera discutée dans un prochain article.

Grâce aux efforts remarquables de tant de gens, il y a assez d'informations disponibles maintenant : nous ne devrions plus continuer à souffrir. Il y a suffisamment d'informations disponibles à présent pour que le Congrès ou le gouvernement lance une enquête pour crime contre l'humanité. Le temps du déni est terminé. Arrêtons les pulvérisations maintenant.

Peter Kirby est chercheur,écrivain et militant à San Rafael en Californie. Découvrez son livre sur internet : "Chemtrails exposed, a new Manhattan project". Suivez-le sur TwitterPeterAKirby.

Notes :

Chemtrails confirmed un livre de William Thomas, publié par Bridger Maison, 2004

Brevet américain N° 4 686 605 "Méthode et appareil pour modifier une région dans l'atmosphère de la Terre, de l'ionosphère et / ou de la magnétosphère," de Bernard J. Eastlund 1987

Les rapports du comité interministériel pour les sciences de l'atmosphère 1960-1978, publié par le Conseil fédéral de la science et de la technologie

"Les sciences de l'atmosphère 1961-1971» un rapport de l'Académie nationale des sciences, Comité sur les sciences de l'atmosphère, publié par l'Académie nationale des sciences et le Conseil national de recherches, 1962

"Les enquêtes expérimentales sur la capacité de formation de glace de diverses substances chimiques», un document de Norihiko Fukuta, publié dans le Journal de météorologie, Février 1958

Brevet US N° 3 274 035 "Mélange métallique pour la production de fumée hygroscopique" de Lohr A. Burkardt et William G. Finnegan 1966

Brevet US N° 3 140 207 "composition pyrotechnique" de Mary M. Williams et A. Lohr Burkardt 1964

" Modification du temps: 6ème rapport annuel» de la National Science Foundation, 1965

" Modification du temps: 2ème rapport annuel pour l'exercice terminé le 30 Juin, de 1960" de la National Science Foundation, 1960

" De l'iodure d'argent aux nouveaux agents de nucléation", publié dans Chimie et ingénieries nouvelles de l'American Chemical Society, le 9 Décembre, 1963

"Actes de la 12ème Conférence inter-agence sur la modification du temps" un rapport de la National Oceanic and Atmospheric Administration, 1970

Brevet US N° 3 630 950 "Mélanges combustibles pour produire des aérosols, particulièrement adaptés à la modification des nuages à la dispersion d'aérosols pour contrôler le temps " de Henry M. Papée, Alberto C. Montefinale, Gianna L. Petriconi, et Tadeusz W. Zawidzki 1971

"Nucléation de la glace par les micas" un article de J.H. Shen, K. Klier et AC Zettlemoyer, publié dans le Journal des sciences de l'atmosphère, Juin 1977

Brevet US N°4 096 005 "Composition pyrotechnique pour l'ensemencement des nuages "​de Thomas W. Slusher et Nuclei Engineering, Inc. de Louisville, Colorado, 1978

Brevet US N° 5 003 186 "Ensemencement stratosphérique Welsbach pour réduire le réchauffement climatique" par David B. Chang 1991

«Réchauffement climatique et âge glaciaire» artile d' Edward Teller, Lowell bois et Roderick Hyde, publié par le Laboratoire national Lawrence Livermore, 1997

" Lévitation photophorétique d'aérosols artificiels pour la géo-ingénierie" document rédigé par David Keith, publié dans les Actes de l'Académie Nationale des Sciences 21 Septembre 2010

"Que pulvérisent-ils dans le monde?" un film documentaire de Michael Murphy, Paul Wittenberger et G. Edward Griffin, Vérité Media Productions, 2010

"Un agent de nucléation pour l'ensemencement des nuages qui n'est pas l'iodure d'argent, mais l'alumine (Al2O3)" article de William G. Finnegan et Lee Ates, publié dans le Journal de modification du temps, Avril 2012

"Le monde de Langmuir" un film de Roger R. Summerhayes 1998

"Les débuts historiques de l'ensemencement des nuages" un rapport de Barrington S. Havens, publié par le Laboratoire Langmuir, Institut du Nouveau Mexique du Centre de recherche en sciences atmosphérique et de technologie minière, l'Université d'État de New York à Albany, et le Centre de recherche et de développement, General Electric Company, 1978

"Langmuir, l'homme et le scientifique" une biographie d'Albert Rosenfeld, publiée dans " Les travaux de Irving Langmuir" par les éditions Pergamon, Volume 12

"Rapport final du Comité consultatif sur le contrôle du temps" du Comité consultatif sur le contrôle du temps 1958

"Histoire du projet Cirrus" un rapport de Barrington S. Havens, publié par le laboratoire de recherche de General Electric, 1952

Brevet US N° 4 755 673 "Radiateurs thermiques sélectifs» de Slava A. Pollack et David B. Chang 1988

"Appelez-moi Pat": L'autobiographie de l'homme qu'a choisi Howard Hughes pour diriger la société Hughes Aircraft, un livre de 'Pat' Hyland LA, publié par la société des éditeurs Donning, 1993

"Le temps comme multiplicateur de force: Posséder le temps en 2025" du colonel J. Tamzy Maison, lieutenant-colonel James B. Près, Jr., LTC William B. Shields (USA), Maj Ronald J. Celentano, Maj. . David M. Mari, Maj. Ann E. Mercer et le Maj. James E. Pugh, publié par la United States Air Force 1996

Sites

worldcat.org
geoengineeringwatch.org
chemtrailsprojectuk.com
globalskywatch.com
nationalacademyofsciences.org
en.nagoya-u.ac.jp
nsf.gov
acs.org
www1.lehigh.edu
harvard.edu
carbonengineering.com
stanford.edu
weathermodification.org
navy.mil
colostate.edu
commerce.gov
noaa.gov
raytheon.com
llnl.gov
af.mil
house.gov
senate.gov
gao.gov

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L'aluminium de la géo-ingénierie clandestine empoisonne les êtres humains et le biote terrestre : implications pour l'Inde

9 Juillet 2015, 08:54am

Publié par J Marvin Herndon

J Marvin Herndon

J Marvin Herndon

Article de J Marvin Herndon publié le 25 juin dans Current Science - Traduction française : Ciel voilé

En réponse à un urgent appel à l'aide lancé par un article de Current Science pour comprendre le lien géologique entre une mobilité extrêmement élevée de l'aluminium et la santé humaine dans la plaine alluviale du Gange, j'apporte la preuve qu'une activité de géo-ingénierie clandestine est en cours depuis au moins 15 ans, et qu'elle s'est accrue fortement ces deux dernières années. La géo-ingénierie, via des avions-citernes, disperse dans l'atmosphère terrestre une substance toxique, qui n'y est pas présente naturellement et qui avec la pluie libère de l'aluminium extrêmement mobile. De plus, j'apporte la preuve que cette substance toxique est de la cendre de charbon. Je fais l'hypothèse que la dispersion clandestine de cendres de charbon et la libération d'aluminium très mobile qui en résulte, est une cause déterminante de l'augmentation rapide et de la fréquence des maladies neurologiques ainsi que de l'actuelle dégradation du biote* terrestre.

Mots-clés : empoisonnement à l'aluminium, biote, activité de géo-ingénierie clandestine, cendre volante de charbon.

Dans leur article intitulé " Extrême mobilité de l'aluminium dans le bassin de la rivière Gomati : implications pour la santé humaine" Jigyasu et al[1]. constatent "qu'une étude pluridisciplinaire sytématique est nécessaire, de façon urgente, pour comprendre le lien entre une haute mobilité de l'aluminium et la santé humaine dans la vallée alluviale du Gange, l'une des régions les plus peuplées au monde." Le présent article se veut une réponse, au moins partielle, à cet appel à l'aide.

La vie sur Terre est née et a évolué dans des conditions d'une extrême immobilité de l'aluminium (Al), un élément chimique qui représente 8% du poids de la croûte terrestre. Par conséquent, le biote de la planète, y compris les êtres humains, n'a pas développé de mécanismes de défense naturelle face à l'exposition à une forme chimiquement mobile d'aluminium. Dans le monde entier, depuis au moins dix ans, et avec une intensité dramatiquement croissante, notre planète est délibérément et clandestinement exposée à une substance pas naturelle, qui disperse dans l'environnement de l'aluminium chimiquement toxique.

J'apporte ici la preuve de la dispersion et de la nature de cette substance artificielle et je décris son implication potentielle dans la dégradation de l'environnement12 et de la santé humaine2-11, et je discute des implications pour l'Inde à la lumière des niveaux extrêmement élevés publiés récemment d'aluminium chimiquement mobile observé dans l'eau de la rivière Gomati, un affluent majeur du Gange, dans la plaine alluviale du Gange au nord de l'Inde.

Le programme du "réchauffement climatique" a commencé dans les années 1980, en particulier avec la création du GIEC ( Groupement International d'Experts du Climat) en 1988, par l'ONU. Le premier rapport du GIEC en 1990 affirme que la planète se réchauffe et que ce réchauffement climatique se poursuivra probablement dans le futur. Le présumé coupable serait l'activité humaine : le rejet de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, serait supposé produire des gaz à effet de serre. C'est alors que les modélisateurs apparaissent munis de modèles climatiques à l'échelle planétaire, basés sur l'assertion fausse selon laquelle la chaleur émise par le Soleil et la chaleur émise par la Terre seraient toutes deux constantes.

Considérer, de façon irréaliste, ces deux variables prédominantes comme des constantes, permet de rendre significatif le minuscule effet de serre dû à l'augmentation du dioxyde de carbone. Le résultat voulu de ces modèles climatiques est de démontrer que les activités humaines provoqueraient le réchauffement climatique et que les conséquences seraient désastreuses, menaçant la vie sur terre et toute forme de vie. Mise en avant par la politique, la finance et la glorification d'intérêts personnels, l'idée d'un réchauffement climatique d'origine anthropique prend racine. Pourtant il existe une autre explication qui n'a rien à voir avec l'activité humaine13.

Depuis 1996, le GIEC mentionne dans ses rapports la possibilité de manipuler le climat ou d'utiliser la "géo-ingénierie", l'idée de disperser des substances réfléchissantes dans la haute atmosphère ( la stratosphère) pour renvoyer dans l'espace une partie du rayonnement solaire incident afin de compenser le soi-disant réchauffement climatique anthropique. L'élan pour cette idée de manipuler le climat par la géo-ingénierie est venu de l'observation, après une importante éruption volcanique : les cendres peuvent rester pendant une année ou plus dans la stratosphère, où peu d'échanges se produisent, obscurcissant l'ensoleillement et abaissant globalement les températures.

On trouve beaucoup d'informations et de preuves sur internet et dans des livres montrant que des activités de géo-ingénierie clandestines sont menées depuis des années, remontant même au début des années 2000. De façon notable et alarmante, on a observé de profondes augmentations de l'activité de géo-ingénierie, depuis début 201314-16. Mais ce n'est pas reconnu publiquement, il n'y aucune explication donnée, aucune recherche académique, aucun consentement éclairé, et aucune divulgation quant à la nature des substances toxiques dispersées dans l'air. A l'inverse, apparaît une forme systématique de désinformation, la volonté d'étiqueter les observateurs concernés du surnom péjoratif de "théoriciens du complot", et d'en déduire à tort que les traînées chimiques toxiques que l'on observe, caractéristiques de la géo-ingénierie, seraient simplement dues à la formation de cristaux de glace provenant des émissions des avions de ligne commerciaux volant à des altitudes élevées17.

Figure 1. Trainées chimiques toxiques d'épandages aériens clandestins de géo-ingénierie, en début de journée à San Diego, États-Unis, le 8 août 2014. La trainée de l'avion-citerne s'étale, formant au début un nuage fin, puis un voile blanc.  Figure 2. Plusieurs trainées chimiques toxiques de géoingénierie clandestine, au-dessus d'une d'une zone reconnaissable de San Diego, Kearney Mesa, le 16 janvier 2015.  Figure 3. Intense épandage par des avions-citernes pour les programmes clandestins de géo-ingénierie, le 23 Novembre 2014 sur San Diego. Initialement, le ciel était d'un bleu pur ce jour-là, dépourvue de tout nuage naturel.Le matériau toxique utilisé ne reste pas dans la haute atmosphère, mais contamine l'air respiré par les habitants de San Diego, la pluie et le sol.
Figure 1. Trainées chimiques toxiques d'épandages aériens clandestins de géo-ingénierie, en début de journée à San Diego, États-Unis, le 8 août 2014. La trainée de l'avion-citerne s'étale, formant au début un nuage fin, puis un voile blanc.  Figure 2. Plusieurs trainées chimiques toxiques de géoingénierie clandestine, au-dessus d'une d'une zone reconnaissable de San Diego, Kearney Mesa, le 16 janvier 2015.  Figure 3. Intense épandage par des avions-citernes pour les programmes clandestins de géo-ingénierie, le 23 Novembre 2014 sur San Diego. Initialement, le ciel était d'un bleu pur ce jour-là, dépourvue de tout nuage naturel.Le matériau toxique utilisé ne reste pas dans la haute atmosphère, mais contamine l'air respiré par les habitants de San Diego, la pluie et le sol.
Figure 1. Trainées chimiques toxiques d'épandages aériens clandestins de géo-ingénierie, en début de journée à San Diego, États-Unis, le 8 août 2014. La trainée de l'avion-citerne s'étale, formant au début un nuage fin, puis un voile blanc.  Figure 2. Plusieurs trainées chimiques toxiques de géoingénierie clandestine, au-dessus d'une d'une zone reconnaissable de San Diego, Kearney Mesa, le 16 janvier 2015.  Figure 3. Intense épandage par des avions-citernes pour les programmes clandestins de géo-ingénierie, le 23 Novembre 2014 sur San Diego. Initialement, le ciel était d'un bleu pur ce jour-là, dépourvue de tout nuage naturel.Le matériau toxique utilisé ne reste pas dans la haute atmosphère, mais contamine l'air respiré par les habitants de San Diego, la pluie et le sol.

Figure 1. Trainées chimiques toxiques d'épandages aériens clandestins de géo-ingénierie, en début de journée à San Diego, États-Unis, le 8 août 2014. La trainée de l'avion-citerne s'étale, formant au début un nuage fin, puis un voile blanc. Figure 2. Plusieurs trainées chimiques toxiques de géoingénierie clandestine, au-dessus d'une d'une zone reconnaissable de San Diego, Kearney Mesa, le 16 janvier 2015. Figure 3. Intense épandage par des avions-citernes pour les programmes clandestins de géo-ingénierie, le 23 Novembre 2014 sur San Diego. Initialement, le ciel était d'un bleu pur ce jour-là, dépourvue de tout nuage naturel.Le matériau toxique utilisé ne reste pas dans la haute atmosphère, mais contamine l'air respiré par les habitants de San Diego, la pluie et le sol.

J'habite la même maison depuis 1977, et j'ai vu la même portion du ciel presque chaque jour. Après que les brumes marines matinales se soient dispersées, le ciel de San Diego, en Californie, aux États-Unis, a souvent été sans nuage et la pluie rare. L'air y est chaud et sec, peu propice à la formation de cristaux de glace en provenance des traînées émises par les avions de ligne à haute altitude. Depuis le printemps 2014, j'ai observé l'apparition régulière de trainées toxiques de géo-ingénierie dans la basse atmosphère ( troposphère) qui se mélangent à l'air que nous respirons, et l'augmentation de leur fréquence (figures 1 et 2). Depuis novembre 2014, les épandages en provenance d'avions-citernes sont devenus presque quotidiens, parfois au point de transformer le ciel bleu en une couverture de nuages artificiels (figure 3). De façon troublante, ni le maire ni le chef de la police de San Diego n'ont lancé d'avertissements même pour les personnes les plus à risque : les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et ceux dont le système immunitaire et respiratoire est déjà compromis.

Si on utilisait des cendres volcaniques naturelles pour les épandages aériens de la géo-ingénierie, ce qui n'est pas le cas, ce ne serait pas sans risque pour la santé. On a observé un manque de souffle, des respirations sifflantes, de la toux et des irritations des yeux et du nez18.

Mais à ma connaissance, la dispersion dans l'atmosphère d'aluminium mobile n'est pas faite avec des cendres volcaniques naturelles. L'extraction et le fraisage de pierre pour produire des cendres volcaniques artificielles en quantité suffisante, 10 à 12 millions de tonnes par an, afin de mettre en œuvre un programme à grand échelle de géo-ingénierie dans le but de refroidir la planète, serait horriblement coûteux. Des produits chimiques de synthèse seraient aussi bien trop chers, sauf pour un usage occasionnel clandestin, lors d'expériences de modification du temps ou de guerre climatique.

Cependant, il existe des déchets extrêmement bon marché et immédiatement disponibles, en quantité illimitée, d'une taille adaptée aux dispersions d'aérosols, des déchets qui nécessitent un retraitement : les cendres de charbon volantes représentent le second déchet industriel le plus important de l'économie américaine. Bien que rien ne filtre sur les opérations massives de géo-ingénierie stratosphérique, même non reconnues à ce jour, comme décrit ci-dessous, il y a de bonnes raisons de penser que les cendres de charbon volantes soient le principal ingrédient utilisé en géo-ingénierie.

La combustion du charbon dans l'Ouest des États-Unis, surtout dans les usines électriques, produits des cendres lourdes qui se déposent, ainsi que des cendres volantes qui autrefois étaient rejetées par les cheminées extérieures dans l'atmosphère, mais qui de nos jours sont conservées et stockées en raison de leurs effets nocifs bien connus sur la santé humaine et leurs dommages sur l'environnement.

Les cendres de charbon volantes sont des déchets dangereux à stocker parce que l'eau infiltre les éléments toxiques19. Les opérations de lixiviation** sur des cendres volantes de charbon sont classiquement menées pour comprendre/atténuer leur mobilité chimique induite par les nappes phréatiques20-21. Moreno et al20. ont étudié en laboratoire le comportement de 23 échantillons de cendres volantes de charbon en provenance de différentes centrales électriques européennes. La sélection couvrait la plupart des types de cendres de charbon volantes produites dans l'Union Européenne. Toutes sauf une ont été collectées sur des précipitateurs électrostatiques. La procédure de lixiviation employée nécessitait le mélange de 100 g de cendres volantes de charbon et d'un litre d'eau distillée dans des bouteilles de 2 litres pendant 24 heures. Les auteurs rapportent l'importance de 38 éléments dans le précipité incluant de l'uranium et du thorium radioactifs, et d'un intérêt particulier ici : de l'aluminium, du baryum et du strontium. Ensemble, l'aluminium, le baryum et le strontium sont la marque de la principale substance toxique utilisée dans la géo-ingénierie clandestine.

De juillet 2011 à novembre 2012, on a analysé l'aluminium et le baryum présents dans 73 échantillons d'eau de pluies. 71 échantillons ont été prélevés en Allemagne sur 60 lieux différents, 1 en France et 1 en Autriche. L'aluminium était présent dans 77% des échantillons à une concentration moyenne de 17.68 µg/l. La concentration moyenne du baryum s'élevait à 3.38 µg/l. Celle du strontium à 2.16 µg/l également observée dans 23 échantillons d'eau de pluie22.

A ma connaissance, il n'y a pas eu d'expérience de filtration sur les cendres volantes de charbon, exposées à des conditions telles que celles que l'on pourrait attendre d'une dispersion d'aérosols dans l'atmosphère, comme l'exposition aux UV, l'abrasion par le contact avec des particules ou les décharges électrostatiques. Lors d'une analyse faite dans une zone non industrielle du nord de la Californie, l'eau de pluie collectée pendant un orage et des éclairs contenait 3450 µg/l d'aluminium, alors qu'un échantillon similaire collecté 10 jours plus tôt contenait 850 µg/l d'aluminium16, la différence peut avoir ou non un rapport avec une décharge électrique.

Figure 4. Aluminium contenu dans les échantillons d'eau de pluie en fonction de la date de prélèvement. L'écart entre 2002 et 2006 ne signifie pas une absence de géoingénierie clandestine : de nombreuses photos sont disponibles durant cette période.

Figure 4. Aluminium contenu dans les échantillons d'eau de pluie en fonction de la date de prélèvement. L'écart entre 2002 et 2006 ne signifie pas une absence de géoingénierie clandestine : de nombreuses photos sont disponibles durant cette période.

La figure 4 montre la mesure de l'aluminium dans des échantillons d'eau de pluie collectés de 2001 à 2014. En général, ce sont des scientifiques indépendants qui ont payé de leur poche les frais d'analyses en laboratoire, d'où le peu de données. Les scientifiques universitaires subventionnés par le gouvernement n'ont pas fait de mesures comparables ou bien ne les ont pas publiées. L'évaporation de l'eau de pluie concentre l'aluminium présent. Dans une mare étanche remplie par la pluie et l'eau d'un puits contenant un niveau indétectable d'aluminium, la concentration d'aluminium s'élevait à 375 000 µg/l16.

Figure 5. Empreinte comparable des ratios Al / Ba dans des eaux de pluie prélevées après épandages de géo-ingénierie et le lixiviat de cendres volantes de charbon. Le placement sur l'axe horizontal est arbitraire pour étaler  les points de données.

Figure 5. Empreinte comparable des ratios Al / Ba dans des eaux de pluie prélevées après épandages de géo-ingénierie et le lixiviat de cendres volantes de charbon. Le placement sur l'axe horizontal est arbitraire pour étaler les points de données.

En utilisant des ratios, on peut comparer directement la composition de l'eau de pluie à celle des cendres volantes de charbon dans les expériences de lixiviation. La figue 5 compare le ratio du poids de l'aluminium sur celui du baryum Al/Ba dans l'eau de pluie et dans le lixiviat de cendres de charbon volantes. Les dispersions des valeurs Al/Ba pour l'eau de pluie et pour le lixiviat de cendres volantes de charbon sont si proches qu'on ne peut les distinguer, alors que les échantillons d'eau de pluie ont été collectés à différents endroits, à différentes périodes, avec des degrés différents d'épandages d'aérosols toxiques, et les cendres volantes de charbon varient aussi dans leur lieu d'origine et leur composition.

Figure 6. Empreinte comparable des ratios Sr / Ba dans des eaux de pluie prélevées après épandages de géo-ingénierie et le lixiviat de cendres volantes de charbon. Le placement sur l'axe horizontal est arbitraire pour étaler  les points de données.

Figure 6. Empreinte comparable des ratios Sr / Ba dans des eaux de pluie prélevées après épandages de géo-ingénierie et le lixiviat de cendres volantes de charbon. Le placement sur l'axe horizontal est arbitraire pour étaler les points de données.

La figure 6 compare le rapport des poids du strontium et du baryum Sr/Ba dans les eaux de pluie et dans les lixiviats de cendres de charbon. Les dispersions des valeurs Sr/Ba se confondent virtuellement alors que les échantillons d'eau de pluie ont été collectés à différents endroits, à différentes périodes, avec des degrés différents d'épandages d'aérosols toxiques, et les cendres volantes de charbon varient aussi dans leur lieu d'origine et leur composition. Les données présentées ci-dessus constituent la preuve que les cendres volantes de charbon sont la substance principale employée dans les activités de géo-ingénierie clandestines depuis au moins 15 ans aux États-Unis et depuis des périodes inconnues en Europe de l'Ouest, en Nouvelle Zélande et peut-être ailleurs.

De telles activités de géo-ingénierie clandestines ont exposé l'humanité et le biote de la Terre à de l'aluminium très mobile, une substance toxique qu'on ne trouve pas dans l'environnement naturel et face à laquelle aucune immunité naturelle n'a été développée.

Pendant la période d'utilisation des cendres volantes de charbon pour les activités de géo-ingénierie clandestines, les maladies neurologiques impliquant l'aluminium ont explosé, elles comprennent l'autisme, la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, et bien d'autres, ainsi que des destructions multiples de la vie végétale et animale. L'aluminium très mobile des cendres volantes de charbon dispersé par la géo-ingénierie en est la cause selon moi. Comment vérifier cette information ? En principe, on devrait observer une corrélation entre la quantité de cendres volantes de charbon dispersées dans l'atmosphère par la géo-ingénierie et l'apparition des maladies neurologiques impliquant l'aluminium. Mais il y a peu de chance que les données des activités de géo-ingénierie clandestines soient un jour divulguées. Après la réélection du Président Barack Hussein Obama pour un second mandat le 20 janvier 2013, les activités de géo-ingénierie clandestines ont fortement augmenté devenant quasi-quotidiennes dans beaucoup d'endroits aux Etats-Unis14-16. Si les activités de géo-ingénierie clandestines sont les causes majeures des maladies neurologiques impliquant l'aluminium, alors leur apparition devrait avoir fortement augmenté depuis le 20 janvier 2013, bien que ce soit une preuve horrible des crimes contre l' humanité et le biote terrestre d'une ampleur et d'une gravité jamais expérimentées jusqu'alors.

Figure 7. Carte de localisation du bassin de la rivière Gomati (courtoisie: Jigyasu et al.1).  Figure 8. Répartition saisonnière de la concentration d'aluminium dissout dans les eaux de pluie et rejet dans la rivière Gomati à Chandwak (courtoisie: Jigyasu et al.1).Figure 7. Carte de localisation du bassin de la rivière Gomati (courtoisie: Jigyasu et al.1).  Figure 8. Répartition saisonnière de la concentration d'aluminium dissout dans les eaux de pluie et rejet dans la rivière Gomati à Chandwak (courtoisie: Jigyasu et al.1).

Figure 7. Carte de localisation du bassin de la rivière Gomati (courtoisie: Jigyasu et al.1). Figure 8. Répartition saisonnière de la concentration d'aluminium dissout dans les eaux de pluie et rejet dans la rivière Gomati à Chandwak (courtoisie: Jigyasu et al.1).

plaine alluviale du Gange, comme on peut la voir figure 7, longe les montagnes himalayennes qui forment une barrière naturelle au passage des nuages. En fonction des saisons, comme l'ont découvert Jigyasu et al. la pluie déverse des quantités toxiques d'aluminium extrêmement mobile dans le bassin de la rivière Gomati. Je fais l'hypothèse que la première origine de cet aluminium extrêmement mobile est la cendre volante de charbon dispersée en aérosols. Cette hypothèse est relativement facile à vérifier en prélevant des échantillons d'eau de pluie et en y analysant l'aluminium, le baryum et le strontium. Si la cendre de charbon est l'origine première de cet aluminium extrêmement mobile, alors une question plus difficile doit se poser. Quelle proportion de cendres volantes de charbon pulvérisées en aérosols vient des activités de géo-ingénierie clandestines et quelle proportion provient de la combustion industrielle du charbon en Inde ? Une approche experte à envisager serait de prélever des échantillons de cendres volantes de charbon directement dans les nuages de mousson et dans les nuages avant qu'ils n'entrent dans l'espace aérien indien. Ces échantillons pourraient alors être comparés aux échantillons de cendres volantes de l'industrie indienne. Bien que l'investigation experte décrite ci-dessus soit difficile et coûteuse, ses résultats pourraient aider l'Inde à améliorer la santé de ses citoyens.

* En écologie, un biote ou biota [du grec βίος, vie] est l’ensemble des organismes vivants (flore, faune et champignons ainsi que les micro-organismes tels que bactéries, levures, microchampignons…) présents dans un habitat (naturel, semi-naturel) ou biotope particulier, ou un lieu ou une région précise.

**La lixiviation (du latin lixivium ; souvent lessivage1) désigne dans le domaine de la chimie, de la pharmacie ou des sciences du sol, toutes les techniques d'extraction de produits solubles par un solvant, et notamment par l'eau circulant dans le sol (éventuellement polluée) ou dans un substrat contenant des produits toxiques (décharge industrielle en particulier).

Sources :

http://www.currentscience.ac.in/Volumes/108/12/2173.pdf
http://nuclearplanet.com/2173.pdf

1. Jigyasu, D.K. et al.,High mobility of aluminum in Gomati River Basin: implications to human health.

Curr. Sci., 2015, 108(3),434-438.

2. Bondi,S.C., Prolonged exposure to low levels of aluminum leads tochanges associated with brain aging and neurodegeneration.Toxicology,2014,315,1-7.

11. Tripathi, M.et al.,Risk factors of dementia in North India : a case-control study. Aging Mental Hearth, 2012,16(2),228-235.

12. Sparling,D.W.and Lowe,T.P., Environmental hazards of aluminum ro plants, invertebrates, fish and wildlife. Rev.Environ. Contam.Toxicol.,1996,145,1-127.

13. Herndon,J.M., Variables unaccounted for in global warming and climate change models. Curr.Sci., 2008, 95(7), 815-816.

14. http://stopsprayingcalifornia.com/

16. http://www.geoengineeringwatch.org/

17. Oliver,J.E.and Wood,T.J., Conspiracy theories and the paranoid styles of mass opinion. Am.J.Polit.Sci.,2014;doi:10.1111/ajps.12084.

18. Bolong,R.J., Volcanic Hazards : A Sourcebook on the Effects of Eruptions, Academic Press, Australia,1984,p.424.

19. Izquierdo, M. and Querol,X., Leaching behavior of elements from coal combustion fly ash : an overview. Int.J.Coal Geol., 2012,94,54-66.

20. Moreno,N. et al., Physico-chemical characteristics of European pulverized coal combustion fly ashes. Fuel, 2005, 84, 1351-1363.

21. Cheng-you, Wu, Hong-fa, Yu and Hui-Fang, Z., Extraction of aluminum by pressure acid-leaching method from coal fly ash.Trans.Nonferrous Met. Soc. China, 2012, 22, 2282-2288.

22. http://www.cielvoile.fr/article-concentrations-de-metaux-lourds-dans-l-eau-de-pluie-en-allemagne-118778899.html

Ndt : pour les autres numéros de renvois, consulter l'article original.

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Ecole numérique sans ondes WIFI…

4 Juillet 2015, 13:34pm

Publié par ENSWO

Signez la pétition :

Introduction rédigée par les moutons enragés et article source de l'ENSWO

On n'en parlera jamais assez, les ondes WIFI sont dangereuses, et avec LINKY qui pointe à l’horizon, nos maisons et l’environnement en général, deviendront des centrales émettrices de ces ondes néfastes, quelles soient WIFI ou électromagnétiques. Des associations et des collectifs voient le jour un peu partout, pour refuser le déploiement de ces technologies qui sont néfastes à la santé, pas simplement de nos enfants mais de tous. Restez informés avec Robin des Toits, Next-Up, et les lanceurs d’alertes comme Annie Lobé journaliste scientifique, ou Annie Thébaud-Mony avec son livre « la science asservie ». Vous pouvez agir en écrivant à vos députés, les adresses sont disponibles, utilisez la liste des mails de tous les sénateurs et la liste des mails de tous les députés.

Le langage politique est destiné à rendre vraisemblable les mensonges, respectables les meurtres et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent. George Orwell

Ignorer les signes avant-coureurs ?

Depuis une quinzaine d’années, des collectifs de médecins s’organisent dans le monde entier pour alerter les autorités sanitaires et l’opinion publique sur les dangers des rayonnements du sans fil. Récemment, ces appels se sont multipliés, que ce soit en France ou en Belgique avec le 5e colloque de l’appel de Paris, ou en Allemagne avec le renouvellement de l’appel de Fribourg dix ans après leurs premiers avertissements ou encore en Amérique, en Angleterre, au Canada, en Suisse, en Finlande etc.

Sommes-nous réellement prêts à nous payer le luxe d’ignorer ces alertes, d’ailleurs de plus en plus pressantes et graves?

A l’ENSOW, nous prenons particulièrement en considération ces avertissements puisqu’ils émanent des médecins qui, contrairement à beaucoup d’experts, sont quotidiennement sur le terrain clinique, en contact réel et vivant avec leurs patients depuis le début du déploiement des technologies sans fil.

A l’ENSOW nous considérons que ces appels de médecins constituent une source particulièrement fiable et surtout indépendante en matière de clarification du risque de ces technologies, puisque les médecins n’ont aucun intérêt industriel ou militaire à protéger, ni rien à vendre qui touche de loin ces technologies.

Tout est déjà en place

Quel étrange air de déjà-vu, cette discordance entre d’un côté les experts des autorités sanitaires qui préfèrent s’appuyer sur les études qui ne trouvent pas « d’effet avéré » et de l’autre côté une multitude d’associations nationales, des ONG, des collectifs de scientifiques, des journalistes d’investigation, des juristes, des collectifs de citoyens qui s’engagent contre l’implantation d’antennes relais et pour finir des collectifs de médecins, qui, eux, alertent depuis une quinzaine d’années sur les dangers à court, moyen et long terme des radiations du sans fil. Il est aisé de constater que cette situation présente tous les ingrédients des autres scandales sanitaires qui ont marqué les 60 dernières années:

Ainsi nous sommes face à:

  1. une technologie d’importance systémique pour l’économie et l’industrie qui brasse des milliards, autrement dit: une reconnaissance du risque poserait un problème sur le plan de l’économie, des marchés financiers et de l’emploi.
  2. des malades en nombre croissant partout dans la monde
  3. des milliers de médecins dans chaque pays qui alertent depuis une dizaine d’années sur les liens constatés cliniquement entre ces ondes et les troubles de leurs patients
  4. plusieurs milliers d’études publiées à comité de lecture qui montrent des effets sanitaires, ainsi qu’un nombre croissant d’études répliquées (c’est-à-dire vérifiées par d’autres équipes de chercheurs qui ont trouvé les mêmes résultats)
  5. des centaines de scientifiques du monde entier qui lancent des appels aux autorités sanitaires nationales et mondiales depuis une quinzaine d’années
  6. un nombre croissant d’associations, ONG et collectifs qui se constituent depuis une vingtaine d’années
  7. les assurances qui n’assurent plus les risques sanitaires liés à la technologie sans fil depuis 12 ans déjà (oui, vous avez bien entendu, les opérateurs ne sont pas couverts par leurs polices de réassurance !)
  8. un discours officiel de déni qui, malgré tous ces indicateurs, demande toujours plus d’études pour « confirmer » un risque éventuel, comme si la science n’était pas capable en l’espace de deux décennies d’infirmer ou confirmer le risque liée à cette technologie. Annie Thébaud-Mony appelle cette stratégie: « la reconduction infinie du doute » ou encore « l’incertitude indéfiniment reconduite »
L’artifice du risque avéré

Nous avons là tous les éléments en place qui caractérisent un scandale sanitaire et qui ont caractérisé les scandales de l’amiante, du nucléaire, de l’essence plombée, des pesticides et j’en passe. Et à chaque fois, c’est la stratégie du doute mise en place par l’industrie qui empêche la juste reconnaissance du risque de se faire. Comment? En demandant un risque « avéré ».

« Le paradigme du doute s’impose toujours dans la communauté scientifique pour exiger des preuves d’un risque avéré. Année après année, des résultats qui pourraient constituer un appui à la prévention sont systématiquement contestés: l’expérimentation animale ne serait pas pertinente, les données humaines ne seraient pas représentatives et les données d’exposition ne seraient pas fiables.

La complexité du vivant résiste cependant à une interprétation mécanique simple (voire simpliste) de cette action des toxiques dans l’organisme. Cette complexité est mise à profit par les industriels pour exiger des « preuves », souvent scientifiquement inaccessibles, et surtout dénuées de sens face à l’évidence du danger. »
La Science Asservie, Annie Thébaud-Mony

Demander un risque avéré revient donc à demander un niveau de preuve scientifiquement inaccessible.

[…]

Le conseil de l’Europe partage cette façon d’analyser la situation. Ainsi, on peut lire dans sa résolution 1815 datant de 2011:

« Attendre des hauts niveaux de preuves scientifiques et cliniques avant d’agir pour prévenir des risques bien connus peut entraîner des coûts très élevés en terme de santé et d’économie, comme ce fut le cas avec l’amiante, l’essence au plomb et le tabac. »

En résumé, en quoi consiste alors cette stratégie du doute? Grâce aux travaux d’Annie Thébaud-Mony, aux investigations du spécialiste du lobbying Roger Lenglet et grâce aux rapports de l’Agence Européenne pour l’Environnement, on peut résumer cette stratégie en 7 points:

  1. discréditer systématiquement les études scientifiques qui trouvent un impact sanitaire
  2. dépêcher immédiatement un étude négative en réponse à une nouvelle étude qui met en évidence des effets sur la santé
  3. si ce n’est pas possible, discréditer et mettre en question la compétence des scientifiques ayant mené cette étude ou alors mettre en question leurs méthodes
  4. proposer une autre interprétation d’études positives
  5. essayer d’influer sur la perception de ce qui est considéré comme « bonne science » et changer les pratiques scientifiques à l’avantage de l’industrie (ce que l’industrie du tabac a effectivement réussi)
  6. créer des fondations “indépendantes” de recherche qui conduisent des études ne trouvant systématiquement aucun effet négatif sur la santé
  7. demander toujours plus d’études scientifiques pour confirmer, ce qui maintient dans l’opinion publique l’impression d’une incertitude.
Un signe précoce à ne pas ignorer: les médecins et leurs patients…..


L’appel de Fribourg en 2002 (plus de 1000 médecins signataires) n’est qu'un exemple de ces signes avant-coureurs. Dix ans après leur premier appel, les médecins de l’appel de Fribourg réitèrent leur appel en 2012. C’est un signal fort, puisque leur message prend le contre-pied de ce qu'affirme Eduscol dans sa circulaire à propos de l'installation de la Wifi dans les salles de classe. Eduscol se base sur une interprétation biaisée du rapport de l'ANSES de 2013 et affirme carrément qu'il n'y a aucun danger. Or, les médecins de l'appel de Fribourg et bien d'autres affirment qu'il y a un lien direct clair entre l'apparition de troubles de la santé chez leurs patients et l'exposition aux radiofréquences pulsées:

« De plus en plus fréquemment, on observe également une relation temporelle et spatiale claire entre l'apparition de ces symptômes, les troubles et le début d'une exposition à des radiations. »

C'est-à-dire que les médecins ont constaté l'apparition ou la disparition des troubles selon deux facteurs: le temps et l'espace.
Le temps: ils constatent que les troubles ont commencé après un déménagement dans un appartement ou une maison très exposés (Wifi des voisins, antenne de téléphonie mobile, téléphone fixe sans fil des voisins qui rayonnent souvent très loin à des niveaux bibliques).
L'espace: les troubles de leurs patients disparaissent dès lors qu'ils passent quelques jours dans des endroits non-exposés.

De quels troubles s'agit-il? Voici les symptômes recensés dans leur appel:

« Nous observons actuellement une augmentation inquiétante des problèmes de:

  • santé mentale (dépression, anxiété, crise de panique)
  • trouble du sommeil, épuisement
  • accidents vasculaires cérébraux chez des personnes jeunes
  • troubles neuro-dégénératifs (apparition précoce de syndromes de démence)
  • céphalées
  • acouphènes
  • autisme
  • troubles de l'apprentissage
  • problèmes de concentration
  • troubles du comportement
  • augmentation régulière des allergies
  • problèmes de peau
  • syndromes douleureux
  • sensibilité aux infections
  • hypertension artérielle
  • troubles du métabolisme »

Ces troubles coïncident comme par hasard avec la recherche indépendante et ces études positives qui mettent en lumière une action néfaste sur

  • le système nerveux
  • la barrière hémato-encéphalique censée protéger le cerveau d'intrus
  • la perturbation de la communication cellulaire et moléculaire
  • les gènes
  • les système cardiovasculaire
  • le sommeil (action sur la mélatonine)
  • etc.

Les médecins précisent également:

« Les enfants et les adolescents sont plus vulnérables. Après la leucémie, les tumeurs du cerveau sont la seconde cause de cancer chez l'enfant. En Europe, le taux de cancer chez l'adolescent a augmenté de 1,5% par an. En Angleterre, les tumeurs du lobe frontal et temporal ont significativement augmenté entre 1999 et 2009. Les enfants affichent de plus en plus un comportement addictif quant à l'utilisation de leur portable et des technologies sans fil. De nombreux appels et résolutions appellent pourtant à une protection spécifique des enfants et des adolescents (Résolution 1815 de 2011 du Conseil de l'Europe). »

Nous rappelons que de tels appels se sont multipliés ces derniers temps dans le monde entier. Voici quelques appels importants:

  • 2002: l'appel de Fribourg: plus de 1000 médecins et plus de 36.000 supporters
  • 2005: appel de Helsinki
  • 2007: appel de Bruxelles
  • 2009: Le SMG signe un appel contre l'Académie de Médecine
  • 2009: appel de Paris (Artac)
  • 2010: appel international de Würzburg
  • 2012: 2e appel de Fribourg
  • 2012: 1500 médecins suisses demandent des valeurs limites plus strictes
  • 2012: En GB des associations médicales appellent à des technologies plus sûres dans les écoles
  • 2012: 2500 médecins de l'Association Santé Environnement France interpellent dans une lettre ouverte les parlementaires
  • 2013: l'Académie américaine de pédiatrie
  • 2013: l'Académie américaine de médcine environnementale contre le Wifi à l'école
  • 2015: appel international de 206 scientifiques renommés à l'ONU et l'OMS dont le message se fait particulièrement pressant.
  • 2015: réitération de l'appel de Paris, sur lequel nous avons écrit un article

Alors, sommes-nous réellement prêts

à ignorer ces signes avant-coureurs ?


Les mêmes signes précoces existaient pour tant d'autres technologies et produits industriels dont l'importance économique a empêché la reconnaissance du risque sanitaire avant qu'il ne soit trop tard. Il est hautement improbable que tous ces signes ne soient finalement que des avertissements sans fond. L'histoire industrielle en est la preuve puisqu'il n'a jamais existé une telle mobilisation de médecins, scientifiques et citoyens autour d'une toxine qui s'est finalement révélée infondée. Jamais de toute l'histoire industrielle avait-on pris des mesures de précaution qui se sont finalement révélées inutiles...

Est-ce que le bon sens ne nous impose alors pas de prendre des précautions pour nous-mêmes et tout au moins pour nos enfants ?

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L'art du saupoudrage

4 Juillet 2015, 09:27am

Publié par Ciel Voilé

Nos excuses pour le logo central : il dure une minute. Ordinateur en panne.

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Contamination métallique du Mont Shasta : aucune enquête un an après les auditions

3 Juillet 2015, 20:35pm

Traduction en français : Ciel voilé

http://www.geoengineeringwatch.org/shasta-county-update-on-heavy-metal-contamination-the-legal-ramifications/


Le 15 Juillet, 2014, un groupe d'experts a témoigné de la contamination de l'environnement aux métaux lourds (probablement une conséquence directe de la manipulation du climat) devant le conseil de surveillance du comté de Shasta, dans le Nord de la Californie.

Le 30 Juin 2015, un groupe de citoyens est revenu prendre la parole devant le conseil pour le confronter à son inaction concernant cette contamination pourtant vérifiable. Lors de cette dernière mise à jour, la station ABC de Californie du Nord, KRCR, a fait de son mieux pour diffuser les témoignages de données réelles, faits par des experts et des représentants du comté. Leur vidéo de deux minutes est la dernière mise à jour sur le sujet.( NDT : pour l'instant non traduite en français)


En 2014, le représentant du comté de Shasta pour la qualité de l'air, Rick Simon, a reconnu dans son témoignage devant la commission que le matériel actuel d'analyse de la qualité de l'air n'est pas en mesure de détecter toutes les particules de l'air, en particulier les nanoparticules. "Nous mesurons les PM-10", a déclaré M. Simon (PM-10 signifie 10 microns qui sont des particules bien plus grosses que les nanoparticules métalliques en question). Il est impossible de détecter des éléments astronomiquement plus petits avec le matériel d'analyse actuel, conçu pour détecter des microparticules et Mr Simon le sait. Plus la particule est petite, plus elle est dangereuse pour l'environnement et le corps humain car elle est alors beaucoup plus facilement bio-disponible.


Alors, pourquoi KRCR prétend que le Conseil de surveillance du comté de Shasta a pris ses responsabilités et a enquêté et prévenu le public d'un danger pour la santé ? C'est tout simplement faux. Voici la réalité sans fard : les fonctionnaires du comté de Shasta n'ont rien fait pour enquêter ou prévenir d'une contamination aux métaux lourds incontestable ( prouvée par les analyses de laboratoire d'Etat certifié) qui est un danger pour la santé publique (quelqu'en soit la source). Les conseillers prétendent que cette question ne relève pas de leur compétence, encore une fois, c'est faux. Les résultats d'analyses qui ont été remis à ce conseil d'administration prouvent une dangereuse contamination aux métaux lourds depuis au moins 2008, ils n'ont pratiquement rien fait pour enquêter ou prévenir de cette menace pour la santé des citoyens du comté de Shasta.

Actuellement une équipe de 6 avocats américains et 2 avocats canadiens ( et d'autres professionnels qualifiés) travaillent sur cette question de la contamination. Le consensus de ce groupe de professionnels de la justice est que les agences de santé du comté et de la sécurité publique ont un mandat juridique, et la responsabilité morale de prévenir de toute menace à la sécurité publique. Encore une fois, depuis plus de 7 ans, aucune enquête et aucune information du public n'a été faite par les fonctionnaires du comté de Shasta. Comme la contamination aux métaux lourds est vérifiable et qu'elle continue à se propager, sa réalité ne peut plus être cachée, donc la question de la responsabilité juridique sera certainement l'objectif principal d'une population à juste titre indignée. Ci-dessous les témoignages d'experts en juillet 2014.

Dane Wigington

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