Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Ciel Voilé

actualite

Neige et cendre volante de charbon : analyses comparées

14 Novembre 2015, 09:10am

Publié par Ciel Voilé

Neige et cendre volante de charbon : analyses comparées

Au printemps 2015, Robert West qui habite au centre de l'Etat du Wisconsin, a prélevé dans son jardin des" résidus" de neige fondue sur l'herbe pour les faire analyser. Voici sa vidéo sans paroles mise en ligne le 14 mars 2015 sur YouTube :

"Résidus" de neige après la fonte

Et les résultats d'analyses de ces " résidus" de neige reçus du laboratoire :

Analyse des "résidus" de neige prélevés le 19 mars et reçus le 23 mars 2015

Analyse des "résidus" de neige prélevés le 19 mars et reçus le 23 mars 2015

Marvin Herndon a comparé les résultats de cette analyse, normalisés sur le baryum ( le baryum en ratio), à la moyenne de 23 échantillons européens de cendres volantes de charbon.

http://nuclearplanet.com/snowresiduedata.jpg

Analyses comparées des compositions de "résidus" de neige et de cendre volante de charbon

Analyses comparées des compositions de "résidus" de neige et de cendre volante de charbon

Voici les commentaires de Marvin Herndon :

"La similitude est tout à fait remarquable, surtout quand on considère que les cendres volantes de charbon ont des compositions variées. Les analyses du laboratoire de Robert West mesurent 28 éléments dont 5 inférieurs aux limites de détection. Je manquais de données de cendres volantes de charbon sur deux de ces éléments non-détectés.


Ces données prouvent de plus que les cendres volantes de charbon sont un "cauchemar toxique", composant majeur des pulvérisations faites dans l'air que nous respirons. Notez la présence de l'arsenic. L'arsenic sous forme inorganique peut traverser le placenta jusqu'au fœtus que porte la femme enceinte. Et ce n'est qu'un des nombreux dangers de toxicité des cendres volantes de charbon. Il y a gros à parier que les professionnels de la désinformation font des heures supplémentaires pour tromper les gens sur ce sujet. On devrait poursuivre en justice pour crimes contre l'humanité les coupables de tels actes, non seulement les commanditaires de ce plan diabolique, mais aussi tous ceux qui trompent les plus vulnérables d'entre nous sur les risques pour la santé : les femmes enceintes, les enfants, les patients atteints de troubles respiratoires ou du système immunitaire, et les personnes âgées."

Voir les commentaires

COP 21 : le GIEC soutient le… nucléaire !

14 Novembre 2015, 07:47am

Publié par Ciel Voilé

COP 21 : le GIEC soutient le… nucléaire !

Le GIEC confirme que l’énergie nucléaire fait partie de la solution pour réussir la transition énergétique.

http://www.contrepoints.org/2015/11/09/228183-cop-21-le-giec-soutient-le-nucleaire

Le 9 novembre 2015 - Michel Gay

Le résumé technique du rapport1 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC2) confirme que l’énergie nucléaire fait partie de la solution pour réussir la transition énergétique.

Certes, c’est écrit avec quelques circonvolutions, et les antinucléaires se sont empressés d’amoindrir cette « horreur » en extrayant de ce long texte abscons (107 pages en anglais), uniquement les phrases soulignant les limites du nucléaire3.

Pourtant, le GIEC y mentionne bien que l’énergie nucléaire est une source mature pour la fourniture d’électricité à faibles émissions de gaz à effet de serre et qu’elle pourrait contribuer de manière croissante à la fourniture d’énergie à bas carbone. Afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, tout ce que le GIEC indique à propos du nucléaire dans ce rapport, y compris ses limites et son potentiel d’évolution, est inclus dans l’annexe à cet article (extraits traduits en français)4.

Voici quelques extraits :

« Les scénarios atteignant des concentrations atmosphériques d’environ 450 à 500 particules par million d’équivalent dioxyde de carbone (ppm CO2 éq), d’ici à 2100, sont caractérisés par un triplement, voire un quadruplement de la part globale de l’approvisionnement provenant de sources à zéro et faible teneur en carbone, telles que les énergies renouvelables, l’énergie nucléaire, les énergies fossiles avec captage et stockage du CO2 (CSC), et de la bioénergie avec CSC (BECCS), d’ici à 2050, par rapport à 2010 »,

« les seules réductions de la demande ne seraient pas suffisantes pour atteindre des niveaux d’environ 650 ppm de CO2eq, ou moins, d’ici 2100 »,

« La fourniture d’énergie à zéro et à faible intensité carbonique inclut les énergies renouvelables, l’énergie nucléaire, les énergies fossiles avec CSC, et de la bioénergie avec CSC (BECCS) ».

« Le secteur de l’approvisionnement en énergie offre une multitude d’options pour réduire les émissions de gaz à effet de serre( GES). Ces options comprennent :
(…) les technologies d’approvisionnement en énergie à faible émissions de GES, comme les énergies renouvelables, l’énergie nucléaire, et les énergies fossiles avec CSC. »

Le graphique de la page 105 du rapport montre que l’investissement prévu est de plusieurs dizaines de milliards de dollars par an dans le nucléaire dans le monde.

Ainsi, pour éviter les risques d’un réchauffement global de la planète, il serait donc bienvenu de tirer parti, aussi, des possibilités offertes par le nucléaire. La Ministre de l’écologie et de l’énergie, madame Royal, déclare même que l’énergie nucléaire est une énergie «nécessaire pour réaliser la transition énergétique»5.

Or, notre loi de transition énergétique votée en août 2015 est incohérente : elle reconnaît que le nucléaire fait partie de l’avenir, mais elle n’ouvre aucune perspective sur le parc existant, ou sur les nouvelles constructions. Au contraire, elle souhaite limiter la capacité de production nucléaire d’électricité à 50% en 2025.

Fixer des limites arbitraires et rigides, dans un contexte d’incertitudes énergétiques, peut se révéler contre-productif en affectant la compétitivité du pays, ainsi que le pouvoir d’achat des Français.

L’énergie nucléaire permet de garantir à moindre coût la sécurité d’approvisionnement en électricité de la France. Elle doit être préparée pour des scénarios plus optimistes de redressement industriel, de croissance démographique, et d’électrification de nouveaux moyens (transport, chauffage par pompe à chaleur…).

Cette loi de transition énergétique semble vouloir satisfaire des intérêts mercantiles et politiques à court terme, au détriment de l’avenir énergétique de notre pays. Prendre des décisions sur une base idéologique pour soutenir inconsidérément les énergies renouvelables, tout en limitant la production d’électricité nucléaire, revient à casser un outil industriel éprouvé, économiquement performant et à augmenter les émissions de gaz à effet de serre.

Cette pathétique gabegie se déroule sous les yeux amusés de nos concurrents et partenaires (?) (Chine, Russie, Inde, États-Unis) qui investissent dans le nucléaire. Le GIEC inclut aussi le nucléaire parmi les solutions d’avenir en écrivant : « le nucléaire pourrait contribuer de manière croissante à la fourniture d’énergie à bas carbone ».

Rapport du Groupe 3 du GIEC présenté le présenté le 27 septembre 2014. http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg3/ipcc_wg3_ar5_technical-summary.pdf

IPCC en anglais (International Panel on Climate Change). Remarque : le terme « expert » ne figure pas dans la version originale et a été rajouté dans la traduction française.

Exemple : http://journaldelenergie.com/climat/le-giec-est-il-favorable-au-nucleaire/

  1. ANNEXE

Extraits de tous les passages du rapport du groupe 3 du GIEC mentionnant le nucléaire :
Page 53 : « Les scénarios atteignant des concentrations atmosphériques d’environ 450 à 500 particules par million d’équivalent dioxyde de carbone (ppm CO2 éq), d’ici à 2100, sont caractérisés par un triplement, voire un quadruplement de la part globale de l’approvisionnement provenant de sources à zéro et faible teneur en carbone, telles que les énergies renouvelables, l’énergie nucléaire, les énergies fossiles avec captage et stockage du CO2 (CSC), et de la bioénergie avec CSC (BECCS), d’ici à 2050, par rapport à 2010 ».

Des études indiquent un grand potentiel de réduction de la demande d’énergie, mais indiquent également que les seules réductions de la demande ne seraient pas suffisantes pour atteindre des niveaux d’environ 650 ppm de CO2eq, ou moins, d’ici 2100 .

Page 56 : « La fourniture d’énergie à zéro et à faible intensité carbonique inclut les énergies renouvelables, l’énergie nucléaire, les énergies fossiles avec CSC, et de la bioénergie avec CSC (BECCS) ».

Page 69 : « Le secteur de l’approvisionnement en énergie offre une multitude d’options pour réduire les émissions de gaz à effet de serre( GES). Ces options comprennent :
– l’amélioration de l’efficacité énergétique,
– la réduction des émissions dans l’extraction des combustibles, ainsi que dans la conversion d’énergie et dans les systèmes de distribution,
– le remplacement des combustibles fossiles,
– et les technologies d’approvisionnement en énergie à faible émissions de GES, comme les énergies renouvelables, l’énergie nucléaire, et les énergies fossiles avec CSC.

La décarbonisation (c’est à dire, la réduction de l’intensité carbone) de la production d’électricité est un élément clé des stratégies d’atténuation efficaces pour atteindre de faibles niveaux de stabilisation (430 à 530 ppm CO2eq). Dans les scénarios de modélisation les plus intégrés, la décarbonisation se réalise plus rapidement dans la production d’électricité que dans les bâtiments, les transports, et les secteurs de l’industrie. Dans la majorité des scénarios d’atténuation atteignant environ 450 ppm de CO2eq d’ici 2100, la part de l’approvisionnement en électricité à faible émission de carbone (comprenant les énergies renouvelable, l’énergie nucléaire, les combustibles fossiles avec CSC, et BECCS) augmente. Elle passe d’environ 30% actuellement à plus de 80 % d’ici 2050.

L’énergie nucléaire est une source mature de production de base, et à faible émission de GES, mais sa part dans la production mondiale d’électricité a diminué (depuis 1993). L’énergie nucléaire pourrait apporter une contribution croissante de l’approvisionnement en énergie à faible émission de carbone, mais il existe des obstacles et des risques ».

Page 70 : « L’énergie bas carbone comprend le nucléaire, les énergies renouvelables, les combustibles fossiles avec CSC et la BECCS.
L’électricité nucléaire représentait 11% de la production d’électricité dans le monde en 2012 alors qu’il atteignait 17% en 1993. Donner un prix aux externalités, telles que les émissions de GES (tarification du carbone), pourrait améliorer la compétitivité des centrales nucléaires.

« Les obstacles et les risques liés à une utilisation accrue de l’énergie nucléaire comprennent :
– les risques opérationnels et les problèmes de sécurité associés,
– les risques des mines d’uranium,
– les risques financiers et réglementaires,
– les questions de gestion des déchets non résolus,
– les problèmes de prolifération de l’arme nucléaire,
– et l’opinion publique défavorable.

De nouveaux cycles de combustible et technologies de réacteurs concernant certaines de ces questions sont en cours de développement. Des progrès ont été réalisés concernant l’élimination des déchets et la sécurité. Des recherches sur les scénarios d’atténuation ne dépassant pas 580 ppm d’équivalent CO2 ont montré que l’exclusion de l’énergie nucléaire des technologies disponibles se traduirait par une légère augmentation des coûts d’atténuation par rapport à la gamme complète de la technologie. Si d’autres technologies, telle que la CSC, devaient être réduites sous les contraintes, alors le rôle de l’énergie nucléaire deviendra plus important.

Page 104 : L’investissement dans les technologies de production à faibles émissions (renouvelables, nucléaire, et les centrales avec CSC) devrait augmenter de 147 milliards de dollars par an au cours de la période 2010 à 2029, en combinaison avec une augmentation de 336 milliards de dollars en investissements dans l’efficacité énergétique dans les secteurs du bâtiment, des transports et de l’industrie ».

Déclaration de Ségolène Royal, Ministre de l’écologie et de l’énergie, lors de la présentation du projet de loi (juin 2015)


En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2015/11/09/228183-cop-21-le-giec-soutient-le-nucleaire#dbA4ToJctyzRCdfo.99

Voir les commentaires

Pour mieux comprendre le GIEC : Drieu Godefridi

11 Novembre 2015, 11:19am

Voir les commentaires

Claire Séverac interviewée par TV Libertés

5 Novembre 2015, 22:52pm

Publié par Ciel Voilé

Voir les commentaires

La science effrayante qui utilise les araignées

5 Novembre 2015, 20:57pm

Publié par Ciel Voilé

La science effrayante qui utilise les araignées

Communiqué de presse du laboratoire anglais de la Défense en science et technologie


https://www.gov.uk/government/news/spooky-spider-science


2 Novembre 2015 - Traduction Ciel voilé


Des toiles d'araignées sont utilisées au Laboratoire de la Défense en science et technologie (DSTL) pour étudier comment des agents pathogènes biologiques pourraient survivre.
Des araignées tissent leurs toiles autour d'un cadre construit à cet effet, les cadres sont ensuite placés dans un récipient clos et un aérosol contenant des micro-organismes infectieux, comme le virus Ebola ou la bactérie de la peste, est pulvérisé à travers les cadres.


https://www.youtube.com/watch?v=dhg5UnMSM1c

Avertissement de YouTube :"Cette video N'EST PAS répertoriée. SOYEZ prudent et réfléchissez bien avant de la partager." ???


Les micro-fils sont si fins qu'ils n'absorbent pas les matières biologiques, montrant ainsi comment les micro-organismes peuvent survivre ou persister naturellement dans l'environnement.


Des scientifiques du Laboratoire DSTL peuvent alors modifier les variables dans le récipient clos - température, humidité, ou lumière, par exemple - pour imiter la façon dont ces variables affectent la persistance et la survie des aérosols infectieux dans l'environnement extérieur.


Le Dr Steve Lever du laboratoire DSTL affirme que cette étude­ contribue à fournir les preuves nécessaires pour se préparer à une menace potentielle : en augmentant notre compréhension élémentaire des caractéristiques de survie des agents biologiques pathogènes, nous pouvons aider à déterminer la meilleure réponse à toute dispersion de ces agents - accidentelle ou intentionnelle.


L'utilisation des toiles d'araignées n'est pas une méthode nouvelle - les scientifiques de la Défense l'utilisent depuis les années 1960 - mais le laboratoire DSTL a créé des cadres spéciaux pour améliorer leur rendement grâce à une série d'autres outils analytiques, tels que la modélisation informatique et le confinement des tambours.

Voir les commentaires

Nanoparticules de carbone dans les poumons

29 Octobre 2015, 06:24am

Publié par Pièces et Main d'oeuvre

Nanoparticules de carbone dans les poumons

Des nanos dans les poumons (on vous l’avait bien dit)

dimanche 25 octobre 2015 - Pièces et main d’œuvre

http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=759

Les technocrates nous diront comme d’habitude que le risque zéro (alias dysfonctionnement, effet pervers, etc) n’existe pas. Nous vous disons qu’à partir du moment où l’on développe les nanotechnologies, on crée les pollutions et les accidents nanotechnologiques.

La revue médicale en ligne Ebiomedicine vient de publier un article intitulé « Des nanotubes de carbone anthropogènes trouvés dans les voies respiratoires d’enfants parisiens » (Anthropogenic Carbon Nanotubes Found in the Airways of Parisian Children).(1)

Ayant étudié les poumons d’enfants parisiens asthmatiques, et trouvé des nanotubes de carbone dans tous les échantillons examinés, les neuf auteurs américains et français concluent : « Ces résultats suggèrent fortement que les humains d’aujourd’hui sont exposés de façon routinière aux nanotubes de carbone provenant de sources anthropogènes. »

À Paris, et sans doute dans toutes les villes, nous respirons des nanotubes de carbone issus de la pollution industrielle. C’est la moindre des choses, puisque ces nanoparticules infestent tous les écrans électroniques, les pneus, les cadres de vélo modernes et de multiples marchandises.

Rappel aux nouveaux venus : dès 2004, nous avons signalé les inquiétudes des toxicologues à propos des nanotubes de carbone, qui provoquent des effets semblables à ceux de l’amiante. À l’époque, les rats exposés à ces nanoparticules dans les labos de la Nasa, de la Rice University ou de l’industriel DuPont, et les lapins de chez L’Oréal ne faisaient pas de vieux os et présentaient, nous disait-on « des lésions atypiques ».(2)

À l’époque, Louis Laurent et Jean-Claude Petit, du département de recherche sur l’état condensé, les atomes et les molécules (Drecam) du Commissariat à l’énergie atomique, s’étaient fendus d’une « réflexion » destinée à contrer les luddites, intitulée : « Nanotechnologies : nouvel Age d’or ou Apocalypse ? »(3)

Mesurez la profondeur de la « réflexion » : « La structuration à l’échelle nanométriques est la règle depuis que l’Homme utilise des matériaux : le bois, les textiles naturels, les os, les roches, le ciment. De même la plupart des aliments que nous ingérons sont structurés à l’échelle moléculaire ! Les nanoparticules errantes ne nous sont pas non plus étrangères. Elles sont générées par la nature en centaines de millions de tonnes par an (embruns, volcanisme, poussières désertiques) mais aussi par l’industrie, par exemple le noir de carbone (production de 8 millions de tonnes par an) ou le dioxyde de titane (2 millions de tonnes par an) et la combustion (dizaines de millions de tonnes par an), en particulier celle qui a lieu dans les moteurs qu’ils soient diesel ou à essence. D’une certaine façon, tout processus de combustion est de la nanotechnologie ! (…) On ne peut donc diaboliser un produit sous prétexte qu’il est associé au préfixe « nano ». »

À l’époque, lorsque nous interpellions les nanocrates lors de leurs conférences, ils répondaient avec un large sourire : « Mais les nanoparticules existent depuis la nuit des temps ! Elles sont présentes dans les peintures des Mayas, les vitraux et dans les fumées de diesel, c’est vous dire s’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. » On cite de mémoire Jean-Louis Pautrat, le premier VRP des nanotechnologies envoyé par le CEA pour séduire les foules. Le physicien Pautrat, chargé de la communication de Minatec, nous traitait d’obscurantistes dans Télérama. (4) Il n’a pas écrit la suite de son ouvrage de propagande Demain le nanomonde. Dommage. Le nanomonde, nous y sommes, et il ne dément aucune de nos alertes depuis plus d’une décennie.

En 2004, les chercheurs assénaient cet argument-massue : les nanoparticules ne sont pas plus dangereuses que les particules fines du diesel. Dans le même temps, en bons cyniques scientistes, ils vantaient devant les autorités susceptibles de les subventionner l’intérêt des nanoparticules… pour limiter la pollution des moteurs diesel. Les marchands de mort de chez Rhodia (ex-Rhône Poulenc) faisaient ainsi de la retape devant le Sénat : « Vous introduisez dans le gas-oil des nanoparticules d’oxyde de cérium pour diviser par un facteur de 100 environ la production de suies et ce pendant plus de 80 000 km. Peugeot développe cela avec nos produits. » (5)

Non seulement le diesel tue plus de 40 000 personnes par an en France, mais on l’enrichit de nanoparticules dont les effets, révélés au compte-gouttes, sont tout aussi désastreux. Admirez le progrès : l’oxyde de cérium utilisé pour rendre « plus propre » la combustion du diesel attaque nos poumons tout autant que les nanotubes de carbone, selon deux études publiées en 2014 et le 1er octobre 2015 : l’inhalation d’émissions de diesel additionné de nanoparticules d’oxyde de cérium induit des effets nuisibles. Les rats exposés développent entre autres des inflammations et des fibroses pulmonaires. (6) Quelqu’un en a-t-il informé le Sénat ? Mais pas de panique, les nanoparticules existent depuis la nuit des temps.

Résumons. En octobre 2011, le CEA avouait que, conformément à que nous écrivions depuis dix ans, les nanoparticules de dioxyde de titane pouvaient provoquer des inflammations cérébro-vasculaires et perturber certaines fonctions cérébrales. (7) Une aubaine pour Clinatec et la recherche en neurotechnologies, un vaste marché en expansion pour les dispositifs neuro-électroniques.

En octobre 2015, nous apprenons que les nanotubes de carbone, réputés pour leurs effets voisins de ceux de l’amiante, envahissent nos poumons. Une aubaine pour les nanotechnologues du rayon « Cancer », un vaste marché en expansion pour leurs futures molécules innovantes à base de nanoparticules et autres nanorobots tueurs de tumeurs.

En somme, rien de neuf sous le soleil de l’innovation.

Pièces et main d’œuvre

Grenoble, le 25 octobre 2015

NOTES
(1) À lire sur www.piecesetmaindoeuvre.com/... Merci à la lectrice qui nous a signalé la parution de cette étude.
(2) Voir Aujourd’hui le nanomonde n°1 (2003) et 9 (2004).
(3) Juillet 2004
(4) 7/01/04
(5) Rencontres internationales de prospective du Sénat : « Les nanotechnologies : vivier du futur. Pour une prise de conscience des enjeux écologiques », 20/06/02
(6) Inhaled diesel emissions generated with cerium oxide nanoparticle fuel additive induce adverse pulmonary and systemic effects, étude publiée dans la revue Toxicological Science (2014), et Inhaled diesel emissions generated with cerium oxide nanoparticle fuel additive induce adverse pulmonary and systemic effects, étude publiée le 1/10/15 par Europe PubMed Central : http://europepmc.org/articles/pmc4579046
(7) Lire On vous l’avait bien dit – Les nanoparticules, c’est bon pour l’industrie de la contrainte, PMO, 27/10/11

Voir les commentaires

Le magazine "National Geographic" collabore maintenant avec les multinationales empoisonneuses qui poussent à détruire la planète autrefois si photographiée

25 Octobre 2015, 07:02am

Le magazine "National Geographic" collabore maintenant avec les multinationales empoisonneuses qui poussent à détruire la planète autrefois si photographiée

Vendredi 23 Octobre 2015 - Julie Wilson – Traduction Ciel voilé

http://www.naturalnews.com/051682_National_Geographic_corporate_propaganda_anti-science.html#ixzz3pT54m4eY


Ce qui était autrefois considéré comme une excellente référence pour éduquer les jeunes esprits en science et en écologie fait actuellement la promotion agressive d'une "science" financée par l'industrie, allant jusqu'à soutenir que la fluoration de l'eau serait absolument sans danger et accusant quiconque le remettant en question de théoricien du complot peu recommandable.

Créée en 1888, le magazine "National Geographic" est l'une des plus grandes institutions scientifiques et éducatives à but non lucratif au monde, instruisant les esprits en géographie, en archéologie et en sciences naturelles, promouvant ainsi la préservation de l'environnement et de l'histoire.

Bien que cela puisse avoir été une fois le cas, cette association scientifique largement influente se consacre désormais à servir les intérêts des multinationales empoisonneuses qui détruisent la planète.

Pour ceux d'entre nous qui ont reçu une éducation scientifique, la couverture du "National Geographic" de mars 2015 est choquante. Le thème tend à plonger les lecteurs dans la confusion, en comparant les théories du complot telle que l'alunissage américain "truqué", à des préoccupations légitimes quant à l'innocuité des OGM ou au lien entre les vaccins et l'autisme.

On peut lire sur la couverture : "Le changement climatique n'existe pas", "Il n'y a jamais eu d'évolution", "L'alunissage américain est faux", "Les vaccinations peuvent conduire à l'autisme"
"Les OGM sont mauvais", le gros titre étant : "La guerre contre la sci
ence".

Le message ici est que, si vous réfutez la «science» financée par l'industrie tel que remettre en cause l'innocuité des OGM ou la véritable cause des changements dans les modèles climatiques (un sujet qui est encore très débattue dans la communauté scientifique), alors vous êtes un rigolo qui croit aussi probablement que l'évolution n'existe pas et que l'homme n'a jamais été sur la lune.

En plaçant "Les vaccinations peuvent conduire à l'autisme» (une déclaration qui s'appuie sur des preuves scientifiques), à côté de "Les OGM sont une mauvaise nourriture" (une déclaration subjective qui ne parvient pas à répondre aux préoccupations généralisées d'une partie significative de la communauté scientifique), Nat Geo assimile à tort des questions sur le vaccin et l'innocuité des OGM aux archétypes des «théories du complot».

Nat Geo: "Pourquoi tant de gens raisonnables doutent-ils de la science?"

C'est en fait "National Geographic" qui mène une guerre contre la science, pas l'inverse. La question de savoir si les OGM sont sans danger pour la consommation humaine à long terme est à peine convenue dans la communauté scientifique, mais la revue déclare que ceux qui remettent en question les OGM mènent une guerre contre la science.

Comme le rapporte Timothy A. Wise de l'Institut du développement et de l'environnement mondial (GDAE), "Depuis quand l'innocuité des OGM est-elle considérée comme une « science établie » au même titre que la réalité de l'évolution? "

Wise a écrit encore mieux :

"Les OGM sont mauvais ? Tout d'abord, que vient faire le mal dans un article sur le consensus scientifique? Comment l'auteur Joel Achenbach définit-il le "consensus scientifique" dans le monde? "

De toute évidence, Achenbach et "National Geographic" assimilent le «consensus scientifique» aux déclarations tendancieuses diffusées par les scientifiques au service de l'industrie pour promouvoir trompeusement ses propres intérêts.

Le sujet du premier article : "Pourquoi tant de gens raisonnables doutent-ils de la science?" décrit les avantages pour la santé de la fluoration de l'eau comme étant « bien établis », et se moque ainsi des militants anti-fluoration, appelant les idées de ces derniers des " trucs de comédie".

Les commentaires de Nat Geo sur la fluoration de l'eau sont incroyablement irresponsables, quand la recherche récente suggère qu'elle augmente l'hypothyroïdie, une maladie où la glande thyroïde ne produit pas assez d'hormones, entraînant des symptômes tels que la fatigue, l'obésité et la dépression. Les preuves suggèrent également que le fluorure réduit le QI, affectant particulièrement l'esprit des enfants en développement.

Cette preuve est si largement acceptée que l'agence de protection de l'environnement américaine a modifié ses recommandations pour l'ajout de fluorure dans l'eau du robinet, en diminuant la dose de 1,2 à 0,7 milligrammes, soit une réduction de près de moitié.

Même si c'est décevant, vous commencez à reconstituer le puzzle une fois que vous comprenez que Nat Geo est financé presque à 100 % par des annonceurs tels que Big Pharma et Big Food, ainsi que par les industries de la biotechnologie et des vaccins.

http://www.robertscottbell.com

http://www.naturalnews.com http://www.nationalgeographic.com

http://www.ase.tufts.edu [PDF]

En apprendre encore plus: http://www.naturalnews.com/051682_National_Geographic_corporate_propaganda_anti-science.html#ixzz3pT3zMuTA

http://www.naturalnews.com/049458_autism_infanrix_vaccine_glaxosmithkline.html

http://www.ase.tufts.edu/gdae/Pubs/rp/GC83Feb15Wise.pdf

http://www.naturalnews.com/049212_water_fluoridation_hypothyroidism_depression.html

http://www.hsph.harvard.edu/news/features/fluoride-childrens-health-grandjean-choi/

Voir les commentaires

Les ravages de l'ensemencement des nuages : témoignage de 1978 !

18 Octobre 2015, 13:15pm

Publié par Ciel Voilé

Les ravages de l'ensemencement des nuages : témoignage de 1978 !

Les ravages de l'ensemencement des nuages sur les écosystèmes, l'agriculture, tous les êtres vivants : témoignage de 1978 !

Traduction Ciel voilé

Un extrait de rapport du Sénat américain de mai 1978 ( page 402), cite l'article écrit par l'association pour un Temps Naturel dans Trois Etats ( Tri State Natural Weather Association )

" Les dommages suivants ont été énumérés comme suit :

  1. L'ensemencement des nuages est responsable d'une sécheresse de 5 ans dans le Nord-Est des Etats-Unis.
  2. Des régions isolées du Nord-Est ont subi 18 ans de sécheresse due à l'ensemencement des nuages.
  3. Les perturbations météorologiques du Sud de l'Atlantique ont été éliminées et ont provoqué une réduction des pluies de 30% sur la côte Est, par rapport à la normale, pluies nécessaires à la pérennité de l'agriculture.
  4. Les fermiers producteurs de lait de la côte Est ont subi des pertes financières dues à l'ensemencement des nuages.
  5. Dans le seul comté de Franklin, les chutes de production des récoltes s'élèvent à 50 millions de dollars.
  6. Quand les effets de l'ensemencement des nuages s'estompent, des averses violentes éclatent, provoquant des inondations, détruisant les récoltes et les bâtiments, noyant les gens et les bêtes.
  7. L'ensemencement des nuages est responsable de graves problèmes de pollution de l'air.
  8. L'arriération mentale et la démence sont provoquées par les produits chimiques utilisés dans l'ensemencement des nuages.
  9. L'empoisonnement des écosystèmes est directement créé par l'ensemencement des nuages.
  10. L'emphysème est trois fois plus élevé dans les zones où l'ensemencement des nuages est intensif.
  11. Les cancers explosent.
  12. Les pertes financières pour l'agriculture et les industries qui lui sont liées se comptent en milliards.
  13. Les arbres des forêts et des vergers cultivés meurent du fait des réactions chimiques dans l'atmosphère induites par les agents de l'ensemencement des nuages.
  14. L'atmosphère est devenue irrespirable pour tous les êtres vivants, les animaux, les plantes et les êtres humains."
Les ravages de l'ensemencement des nuages : témoignage de 1978 !
Les ravages de l'ensemencement des nuages : témoignage de 1978 !

Voir les commentaires

Mehran Keshe : l'énergie libre en échange de la paix mondiale

14 Octobre 2015, 15:46pm

Voir les commentaires

De l'aluminium dans le poil des bêtes

11 Octobre 2015, 14:22pm

Publié par Ciel Voilé

De l'aluminium dans le poil des bêtes
Un vétérinaire de haute montagne, en zone très faiblement industrialisée, a constaté sur des bilans oligo-élémentaires de poils de bovins et caprins des valeurs anormalement élevées d'aluminium (laboratoire FILAB pour piltest) comme l'indiquent les deux analyses suivantes :
de 3 à 9 fois la dose maximale :
Analyses piltest du laboratoire Filab
Analyses piltest du laboratoire Filab

Analyses piltest du laboratoire Filab

Un technicien forestier ayant travaillé pendant plusieurs décennies en forêt dans une station RENECOFOR et participé depuis plusieurs années aux prélèvements sur placette en écosystème forestier pour le protocole MERA (mesure et évolution des rejets atmosphériques / dépôts hors couvert et sous couvert, etc...) a constaté une augmentation des pollutions par métaux lourds sur cette placette, en territoire de moyenne montagne et de massif forestier. Alors même qu'il n'y a aucune industrie trente kilomètres à la ronde...

Voir les commentaires