Vaccin Covid-19 et femme enceinte – de la "harcelosphère" à "l'hubrisosphère"
Publié le 22/10/2021 à 09:38 Le Collectif citoyen, avec FranceSoir
TRIBUNE — À l’heure où la pandémie faiblit, et où l’on observe une franche et rapide descente du pic de malades, pour une faible mortalité, la campagne vaccinale bat son plein. Nous ne reviendrons pas longuement sur les différents aspects du vaccin, nous bornant à rappeler qu’il y a plus de questions que de certitudes.
Rappelons simplement que ce vaccin pourrait être utile pour les sujets ayant des facteurs de risques élevés (âge et comorbidités), avec une balance bénéfice/risque positive ; rappelons que le vaccin n’empêche pas la maladie, ne réduirait pas, selon certaines études, la contamination, que son efficacité semble diminuer avec l’apparition de variants (ces derniers pourraient être sélectionnés par le vaccin) et qu'un phénomène ADE (anticorps facilitants) à venir cet hiver (en cas d'un nouveau variant) n'est pas exclu en France, comme il est probable qu'il ait pu avoir eu lieu en Israël et aux États-Unis, où la vague du variant delta a provoqué une mortalité notable environ quatre à six mois après vaccination d'une très large proportion des populations (exacerbation paradoxale de la maladie par les anticorps facilitant induits par le vaccin).
Les effets secondaires du vaccin sont par ailleurs mal connus ; le rappot des effets indésirables lors de la pharmacovigilance n’est évidemment pas exhaustif et le lien de causalité toujours difficile à établir. Néanmoins, il y a probablement lieu de toujours s’interroger sur la balance bénéfice/risque, eu égard aux effets adverses rapportés.