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Ciel Voilé

Résultat pour “qu'est-ce qui a causé la grippe espagnole ?”

5G, nouveau terrain de la course aux armements

7 Juin 2020, 20:29pm

5G, nouveau terrain de la course aux armements
5G, nouveau terrain de la course aux armements

par Manlio Dinucci

Alors que le Canada vient d’autoriser l’extradition de Meng Wanzhou, la fille d’un des dirigeants de Huawei, vers les États-Unis, le Service de recherche du Congrès US expose le volet militaire de la G5.

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 2 juin 2020

 

la base aérienne Nellis au Nevada —annonce le Pentagone— la construction d’un réseau expérimental 5G commencera en juillet. Il deviendra opérationnel en janvier 2021.

Dans cette base s’est déroulée en mars dernier la Red Flag, la plus importante manœuvre aérienne des États-Unis, à laquelle ont participé des forces allemandes, espagnoles et italiennes. Ces dernières étaient composées aussi de chasseurs F-35 qui —communique l’armée de l’Air— ont été « intégrés aux meilleurs dispositifs de l’aviation militaire américaine » afin d’« exploiter au maximum les potentialités des aéronefs et des systèmes d’armes en dotation », y compris à coup sûr les nucléaires. À la Red Flag de 2021 seront probablement déjà en fonction, pour être testés dans un environnement réel, des réseaux mobiles 5G formés de tours montables et démontables en moins d’une heure pour être rapidement transférés selon l’opération en cours.

La base Nellis est la cinquième sélectionnée par le Pentagone pour expérimenter l’utilisation militaire de la 5G : les autres se trouvent dans l’Utah, en Géorgie, en Californie et dans l’État de Washington.

Un document du Service de recherche du Congrès (voir ci-dessous) explique que cette technologie de cinquième génération de la transmission mobile de données peut avoir « de nombreuses applications militaires ». L’une d’elles concerne les « véhicules militaires autonomes », c’est-à-dire les véhicules robotiques aériens, terrestres et navals en capacité d’effectuer de façon autonome les missions d’attaque sans même être pilotés à distance. Ceci requiert le stockage et l’élaboration d’une énorme quantité de données qui ne peuvent pas être effectuées uniquement à bord du véhicule autonome. La 5G permettra à ce type de véhicule d’utiliser un système extérieur de stockage et d’élaboration de données, analogue à l’actuel Cloud pour le stockage personnel de dossiers. Ce système peut rendre possibles de « nouveaux concepts opérationnels militaires », tel celui de l’« essaim » dans lequel chaque véhicule se relie automatiquement aux autres pour effectuer la mission (par exemple l’attaque aérienne d’une ville ou l’attaque navale d’un port ).

 

La suite sur Réseau Voltaire

 

 

 

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Aéroport de Toulouse : 75% de plus value pour les chinois

22 Décembre 2019, 11:46am

Aéroport de Toulouse : 75% de plus value pour les chinois

’Aéroport de Toulouse va changer de mains, pour le plus grand bonheur de ses actionnaires chinois. Selon le Canard enchaîné, ceux-ci réalisent en quatre ans une belle plus-value de 75%. La privatisation partielle, poussée par Emmanuel Macron, avait valu des déboires judiciaires aux actionnaires, dont l’État. Retour sur un fiasco très français.

Culbute en vue pour le groupe chinois Casil (China Airport Synergie Investment Limited) actionnaires à 49,99% de la société d’exploitation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB). Selon Le Canard Enchaîné du 18 décembre, le groupe français Eiffage serait en passe de mettre sur la table 507 millions d’euros pour racheter au consortium chinois leur moitié de l’aéroport toulousain, qu’il avait acquis pour 308 millions d’euros en avril 2015, soit une belle plus-value de près de 230 millions d’euros, si l’on compte les 28,79 millions d’euros perçus au titre des dividendes.

 

Un tel gain interroge par ailleurs sur les méthodes d’évaluation des biens publics que cède Bercy. En effet, rares sont les occasions de réaliser une plus-value de près de 75% sur des investissements d’infrastructures, qui plus est par une entreprise n’ayant –comme le rappelle le Canard– «pas la moindre expérience de la gestion d’un aéroport».

 

Lors de la privatisation de l’aéroport, annoncé à l’été 2014 et impulsé par Emmanuel Macron, le prix de la société de gestion de l’aéroport est fixé par Bercy à 616 millions d’euros. 308 millions d’euros à débourser pour prendre 49,99% des parts jusqu’en 2046, pour les potentiels repreneurs français (ADP, Capitole Alliance, Vinci), la somme est jugée «déraisonnable». Pourtant, il vaudrait plus d’un milliard d’euros, au vu de ce qu’Eiffage serait près à mettre.

Après le retrait de l’Australien Macquarie, de l’Espagnol BTP Ferrovial et de l’Allemand AviAlliance (faisant partie du consortium Capitole Alliance), le Chinois Casil remportera finalement l’appel d’offres. En prime pour les nouveaux acquéreurs, Bercy se réserve alors la possibilité, sous trois ans, de revendre les 10,01% du capital lui restant à Casil, point sur lequel il se ravisera. Dès la fin 2014, Michel Sapin, ministre des Finances, et Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, «se félicitent du succès de l’opération», qui permet à l’État «de céder dans d’excellentes conditions sa participation».

 

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Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France

11 Novembre 2020, 09:31am

Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France


 

Publié le 06/11/2020 à 15:54 – Nicole Delépine – France Soir


 

Tribune : Inspirée du « Décryptage de la Pandémie de Covid-19 : un exercice d’ingénierie sociale machiavélique » d’après Amar − Septembre 2020 sur Saker francophone

Une des réflexions les plus fréquentes des internautes pour tenter de justifier les aberrations mortifères qui nous sont imposées par notre gouvernement est que les autres pays font comme nous et de citer le Canada [1], l’Australie ou la Nouvelle-Zélande ! Pourtant ces pays introduisent des méthodes totalitaires qui font frémir, et complètement dénuées, à l’évidence, de raison sanitaire sollicitant nos interrogations. Pourquoi ?

Les personnes normales, honnêtes, de bon sens ne peuvent pas croire que des puissances occultes dicteraient leur politique à notre chef d’état, aux italiens, espagnols ou belges qui imposent des lois liberticides ruinant leurs peuples et continuent malgré les échecs patents de leur politique sanitaire[2]. C’est vrai, ces puissances ne sont pas occultes, sinon occultées et le gouvernement mondial de la santé est une réalité que nous avons accepté et validé par des traités, cachés au peuple car non médiatisés.

Amar sur Le Saker francophone qui nous inspire cette chronique nous donne les éléments d’information objectifs nécessaires pour comprendre enfin le comment et peut-être le pourquoi commente l’attitude de nos grands et honnêtes médecins :

« Monsieur Peronne fait radicalement fausse route comme d’ailleurs la plupart « des gens normaux » qui pensent que Boris Johnson s’est retrouvé à côté de la plaque ou encore qu’Agnès Buzyn et son Comité scientifique « se sont retrouvés dépassés ».

En réalité, les gouvernements de la planète n’ont commis aucune erreur même si c’est ce que l’on voudrait bien nous faire croire. Ils n’ont fait que suivre les consignes qui leur étaient données par le Conseil Mondial lequel est sous l’emprise totale des eugénistes et malthusiens tels que Bill Gates ou David Rockefeller ».

 

Le conseil mondial de l’OMS

 194 états dans le monde ont ratifié le Règlement Sanitaire International (RSI – 2005) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Ce règlement prévoit : « en cas de crise sanitaire majeure, tous les états membres s’engagent à respecter toutes les consignes émanent du Conseil Mondial et à faire en sorte que toutes ces consignes priment sur les lois et les codes juridiques des états ».

Et il semble bien que ce soit exactement ce qui s’est passé et continue plus ou moins à se passer car quelques états ont néanmoins résisté comme la Suède [3], les Pays-Bas et la Biélorussie.


 

 


 


 


 


 

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L'effondrement de la biosphère terrestre : un cas de trahison planétaire

5 Décembre 2022, 10:00am

Publié par Ciel Voilé

L'effondrement de la biosphère terrestre :  un cas de trahison planétaire

 

J.Marvin Herndon, Ph.D

Transdyne Corporation

San Diego, CA 92131, États-Unis


Mark Whiteside, M.D., M.P.H.

Florida Department of Health1980

Key West, FL 33040, États-Unis

 

Les systèmes de maintien de la vie sur Terre se détériorent, y compris la couche d'ozone stratosphérique, qui protège toute vie supérieure de la planète contre le rayonnement ultraviolet mortel. Cette détérioration est le résultat direct des activités humaines, y compris la manipulation à grande échelle de processus qui affectent le climat de la Terre et qu'on appelle la géo-ingénierie. Nous présentons de nouvelles preuves que les cendres volantes de charbon, utilisées dans la géo-ingénierie des aérosols troposphériques, sont la principale cause de l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique, et non pas les chlorofluorocarbones, tel que l'a « décrété » le Protocole de Montréal. Le diagnostic erroné était une erreur potentiellement fatale commise par l'humanité. Les particules de cendres volantes de charbon qui remontent vers la stratosphère, sont collectées et piégées par les nuages stratosphériques polaires. Au printemps, à mesure que ces nuages commencent à fondre/s'évaporer, de multiples composés et éléments de cendres volantes de charbon sont libérés et réagissent avec l'ozone stratosphérique et le détruisent. Contrairement au récit actuel, la couche d'ozone stratosphérique a déjà été gravement endommagée et les rayonnements ultraviolets, UV-B et UV-C, pénètrent de plus en plus à la surface de la Terre. Il nous reste peu de temps pour mettre définitivement fin à toutes les activités de géo-ingénierie, et pour réduire et/ou éliminer toutes les sources de cendres volantes de charbon en aérosol, y compris avant tout les pulvérisations par avion dans la troposphère qui détruisent systématiquement les systèmes de maintien de la vie sur Terre et empoisonnent la vie sur cette planète.

  1. 1.L'effondrement délibéré de la biosphère terrestre

Toute personne ayant un lien profond avec la nature peut voir à quel point le monde naturel souffre. Des forêts autrefois saines sont en train de mourir. Les champs et les bords de route ne fourmillent plus de la vie des insectes et chaque migration printanière et automnale amène de moins en moins d'oiseaux. La richesse et la diversité de la vie sur Terre disparaissent à un rythme incroyable (Schéma 1). Au-delà de l'explosion de l'extinction des espèces, il y a des déclins massifs des populations de plantes et d'animaux avec des effets en cascade sur les écosystèmes nécessaires à notre survie [1]. Les activités humaines ont détruit plus des deux tiers de la faune mondiale au cours des cinquante dernières années [2, 3] et ce n'est pas près de se terminer. Peu de scientifiques ont trouvé le courage de sonner l'alarme au sujet de notre situation désastreuse [4]. Et beaucoup moins se rendent compte qu'une grande partie de notre crise environnementale actuelle est causée de façon délibérée.

 

La science appliquée de façon appropriée a le potentiel d'améliorer la vie sur Terre. Mais depuis des décennies, la science de la Terre est tordue et souillée, utilisée comme un outil pour perturber les processus naturels à l'échelle mondiale, pour détruire la vie, et pour tromper l'humanité. Nous dévoilons ici le dénominateur commun responsable de l'effondrement de la biosphère qui, selon nous, ne constitue pas moins que de la trahison planétaire.

 

Graphique1. Le déclin mondial de 4 392 espèces depuis 1970 au sein de 20 811 populations surveillées de la faune sauvage.

 

2.Complicité des Nations Unies

Les Nations Unies ont été à l'avant-garde des activités liées à la destruction de l'environnement naturel de la Terre et à l'effondrement de la biosphère.

 

La «Convention sur l'interdiction d'utiliser des techniques de modification de l'environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles  »de 1978 des Nations Unies [ENMOD] [5], comme nous l'avons révélé [6], oblige les pays signataires à compromettre fondamentalement leur propre souveraineté et à provoquer une dévastation agricole généralisée et permanente. Au lieu d' interdire «  d'utiliser des techniques de modification de l'environnement à toutes fins hostiles », comme son titre l'indique, ENMOD oblige les pays signataires à participer à des activités « pacifiques » de modification de l'environnement non spécifiées, menées par des entités non spécifiées, dans des circonstances non spécifiées, sans limitation du préjudice. Que des dommages soient infligés à l'agriculture d'une nation ou d'une région, à son environnement ou à la santé de ses citoyens n'a pas d'importance du point de vue juridique international d'ENMOD parce que son intention est « pacifique ». Néanmoins, la modification à grande échelle de l'environnement ne peut être interprétée comme « pacifique ». Au contraire, elle est fondamentalement hostile car elle endommage les processus naturels autoprotecteurs de la Terre.

 

Le voile de la tromperie d'ENMOD a été soulevé en appliquant une connaissance précise du droit des contrats aux articles d'ENMOD [6]. L'activité très secrète du projet de modification « pacifique » de l'environnement a été découverte par une dissémination accidentelle de matériau « pseudo-cryoconite » d'un avion en 2016 [7, 8], qui semble avoir été formulé pour faire fondre la glace arctique, vraisemblablement, pour ouvrir un passage par le nord pour les navires de Chine.

 

Une illustration plus connue de la perversion de l'environnement naturel de la Terre, rendue obligatoire par l'ONU, est la pollution aux particules pulvérisées par avion, quasi quotidienne, quasi mondiale, de la troposphère illustrée image 2.Des investigations médico-légales démontrent que le matériau pulvérisé par avion correspond dans sa composition aux cendres volantes de charbon, les déchets toxiques de la combustion du charbon [9-13].

 

Image 2. De [14]. Trainées de particules délibérément pulvérisées par avion, dans le sens des aiguilles d'une montre, depuis le haut à gauche de San Diego en Californie (États-Unis) ; Karnack (Égypte) ; Londres (Angleterre) ; Danby dans le Vermont (États-Unis) ; Luxembourg (Luxembourg) ; Jaipur (Inde).

 

La pollution aux cendres volantes de charbon pulvérisées par avion, illustrée par l'image 2, est conduite secrètement sans le consentement éclairé des citoyens qui doivent respirer les particules toxiques.

Les articles scientifiques et médicaux publiés mettent en cause des cendres volantes de charbon en aérosol dans les maladies neurodégénératives [15], la BPCO et les maladies respiratoires [16, 17], le cancer du poumon [18], les maladies cardiovasculaires [19], le COVID-19 et l'immunopathologie [20, 21].

 

Les cendres volantes de charbon en aérosol contribuent au réchauffement planétaire [22], perturbent les habitats [23], contaminent l'environnement avec du mercure [24], déciment les populations d'insectes [25], de chauves-souris [26] et d'oiseaux [27]. Les cendres volantes de charbon en aérosol tuent également les arbres [28, 29], exacerbent les incendies de forêt [30], favorisent la présence d'algues nocives dans nos eaux [31] et détruisent la couche d'ozone stratosphérique qui protège la vie de surface du rayonnement ultraviolet mortel du soleil [32, 33]. Malgré les récits officiels de « récupération de l'ozone » en raison du Protocole de Montréal, les niveaux d'ozone stratosphérique continuent de baisser [34]. L'appauvrissement de la couche d'ozone a déjà entraîné une augmentation alarmante des rayonnements ultraviolets mortels, UV-B et UV-C, qui pénètrent à la surface de la Terre, et ravagent de plus en plus les plantes et les animaux [35-38].

 

  1. 3.Les Nations Unies en conflit

 

La complicité de l'ONU dans l'empoisonnement de l'air que nous respirons est mieux illustrée par l'inaction de l'Organisation mondiale de la santé. À deux reprises, nous avons présenté une « perspective » au Bulletin de l'Organisation mondiale de la santé, mettant en garde contre les conséquences néfastes pour la santé des cendres volantes de charbon en aérosol délibérément pulvérisées dans l'air que nous respirons par des avions. Dans chaque cas, ces soumissions ont été rejetées sans jamais faire l'objet d'un examen par les pairs [17].

 

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l'environnement supposément pour « fournir aux gouvernements à tous les niveaux des informations scientifiques qu'ils peuvent utiliser pour élaborer des politiques climatiques ». Le GIEC, cependant, est axé sur l'ordre du jour et sert à propager l'idée fausse que le réchauffement de la planète est principalement causé par le dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre. La soi-disant « information scientifique » n'est pas du tout scientifique. Premièrement, il n'est pas fait mention des conséquences climatiques des matières particulaires pulvérisées par avion, comme le montre le schéma 2. Deuxièmement, soustraire deux grands nombres, rayonnement du soleil moins rayonnement de la Terre, donne un petit nombre qui est entaché d'erreurs. Troisièmement, et c'est le plus important, le réchauffement de la planète et le réchauffement régional sont causés principalement par les particules troposphériques [11, 39- 44], et non par les gaz à effet de serre.

 

D'une part, le GIEC des Nations Unies trompe le public quant à la cause du réchauffement climatique [45]. D'autre part, les contraintes des Nations unies provoquent en fait le réchauffement de la planète et le chaos climatique par des actions de « géo-ingénierie » menées en secret sous l'égide de son cheval de Troie de Traité international [5]. Pendant ce temps, l'Organisation mondiale de la Santé ignore et supprime la mention des conséquences néfastes pour la santé publique de la pulvérisation troposphérique par avion de cendres volantes de charbon toxiques [17]. Mais ce n'est pas tout. Depuis 1989, l'ONU a exacerbé la destruction de l'ozone stratosphérique, le mécanisme d'autoprotection de la Terre contre les rayonnements ultraviolets meurtriers du soleil.

 

La lumière et la chaleur du soleil sont cruciales pour la vie sur Terre, mais sans le mécanisme naturel d'autoprotection de notre planète, le rayonnement ultraviolet mortel du soleil fait des ravages. Le rayonnement ultraviolet du soleil interagit avec les gaz de l'atmosphère formant l'ozone, l'O3, un gaz hautement réactif qui détruit les rayonnements ultraviolets mortels avant qu'il n'atteigne la surface de la Terre. En 1974, Molina et Rowland [46] ont avancé un mécanisme théorique de destruction de l'ozone prétendument causé par des composés chlorofluorocarbonés (CFC), qui ont été utilisés à diverses fins industrielles, y compris dans les réfrigérants, les bombes aérosols, les solvants et les agents moussants pour créer de l'isolation.

 

En 1989, les Nations Unies ont officiellement adopté le « Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone » qui comprenait la réglementation de nombreux produits chimiques halogénés qui forment facilement des gaz [47]. Ce faisant, l'Organisation des Nations Unies a décrété que ces produits chimiques halogénés étaient en fait la principale cause d'appauvrissement de la couche d'ozone.

 

Malgré le récit officiel de la « récupération progressive de l'ozone » due au Protocole de Montréal, qui a conduit à l'élimination progressive et à l'interdiction ultérieure des chlorofluorocarbones (CFC), la vérité est que depuis 33 ans, l'ozone stratosphérique de la Terre continue de diminuer, et les scientifiques de l'atmosphère ne savent pas ou ne diront pas à quel point la couche d'ozone a été endommagée. La pénétration du rayonnement ultraviolet, UV-B et UV-C, croissant rapidement à la surface de la Terre indique un appauvrissement potentiellement désastreux de l'ozone stratosphérique [35-38]. Les effets destructeurs clairement visibles du rayonnement ultraviolet sur les écosystèmes mondiaux, y compris les forêts [48-50], les récifs coralliens [51, 52], les insectes et les micro-organismes [53, 54] devraient être un signe avant-coureur que l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique pourrait être la menace la plus imminente pour la biosphère [38].

 

Le trou d'ozone dans l'Antarctique s'est aggravé (Figure 3) : Récemment, un grand trou d'ozone a été observé dans l'Arctique [55], et un autre sous les tropiques [56]. À partir de ces indications, ainsi que des données présentées au schéma 3 [57] et d'autres données [58, 59], une chose est très claire : le Protocole de Montréal a mal diagnostiqué la cause de l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique, et ses sanctions sur les chlorofluorocarbones n'ont pas été la solution à ce problème catastrophique.

 

Graphique 3. L'état actuel et historique de l'ozone stratosphérique révélé par des mesures de l'indice UV montrant l'aggravation du trou d'ozone antarctique. De [57].

 

  1. 4.Destruction de l'ozone stratosphérique par les cendres volantes de charbon

Dans deux articles scientifiques antérieurs [32, 33], nous avons remis en question l'idée que les composés chlorofluorocarbonés (CFC) sont les principaux agents responsables de l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique, et nous avons présenté un nombre considérable de preuves que les cendres volantes de charbon en aérosol sont probablement la principale cause d'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique (schéma 4), une cause qui a été négligée par la communauté scientifique. Nous passons ici en revue les preuves des deux articles précédents [32, 33] et présentons d'autres preuves à l'appui qui, prises ensemble, indiquent que les cendres volantes de charbon en aérosol sont l'un des principaux facteurs de l'effondrement de l'environnement et du déclin abrupt des populations de faune sauvage.

 

 

Graphique 4. Graphique illustrant les principales sources de cendres volantes de charbon en aérosol flottant dans un nuage stratosphérique polaire chargé de particules, et certains des nombreux composants de cendres volantes de charbon qui détruisent directement l'ozone [13, 32].

 

L'utilisation du charbon est confrontée à de graves problèmes environnementaux, y compris la formation de pluies acides par le dioxyde de soufre et les oxydes nitreux. Mais des problèmes beaucoup plus dévastateurs sont causés par les cendres volantes de charbon, dont la production mondiale annuelle a été rapportée en 2014 à 130 millions de tonnes métriques [60].

Pendant la combustion industrielle du charbon, les cendres lourdes se déposent sous le brûleur ; les cendres légères, les cendres volantes de charbon, se forment dans les gaz au-dessus du brûleur et sortent des cheminées, à moins que, comme dans les nations occidentales, elles ne soient piégées par des dépoussiéreurs électrostatiques et séquestrées. Même ainsi, les aérosols ultrafins provenant de la combustion du charbon sont susceptibles d'échapper aux dépoussiéreurs électrostatiques [61] ou d'être soufflés des zones de séquestration par le vent [62]. Mais la conséquence néfaste la plus dévastatrice pour la vie sur cette planète est la pulvérisation délibérée, secrète, de particules par avion, quasi quotidienne, quasi mondiale, comme en témoignent les cendres volantes de charbon, dans la troposphère supérieure (Image 2) [6, 13, 24, 63].

 

Depuis des décennies, avec l'augmentation de la fréquence et de la portée géographique, les particules ont été pulvérisées par avion dans la troposphère (Schéma 2). À l'échelle internationale, les responsables refusent de fournir la composition ou l'intention de la pulvérisation des particules troposphériques et affirment faussement que les trainées causées par les avions [64] seraient des trainées de condensation de cristaux de glace inoffensives [65]. Les universitaires participent à la tromperie [66, 67].

 

Nous avons publié des preuves que les cendres volantes de charbon sont les principales particules en aérosol pulvérisées par les avions dans la troposphère [23, 63, 68] en comparant les taux des éléments par rapport au baryum dans l'eau de pluie et la neige fondue avec les taux correspondants mesurés dans les expériences de lixiviation des cendres volantes de charbon [69, 70] (Graphique 5).

 

 

 

Graphique 5. De [71], montrant la similarité des taux d'éléments mesurés dans l'eau de pluie et la neige avec la variation de taux d'éléments comparables mesurés dans le lixiviat de laboratoire des expériences de lixiviation d'eau [69, 70].

 

Nous avons présenté des preuves [24] que les chutes de neige qui surviennent après les trainées chimiques troposphériques peuvent recueillir et faire tomber les particules d'aérosol de cendres volantes de charbon d'une manière similaire à la technique physico-chimique appelée co-précipitation [72] (Graphique 6). Un phénomène que nous avons observé concerne la moisissure de la neige qui se forme parfois sous la neige à des latitudes septentrionales, par exemple au Wisconsin, aux États-Unis et au Canada (Image 7).

 

Graphique 6. De [27], comparaison des résultats d'analyses avec les variations de valeurs européennes [69] et américaines [70] des échantillons de cendres volantes de charbon.

 

 

Image 7. Les fibres de neige moisies observées et échantillonnées alors que la neige commençait à fondre. De [24].

 

Au printemps, alors que la neige commence à fondre, elle libère les particules de cendres volantes de charbon piégées qui descendent et sont re-piégées sur la neige moisie sous-jacente. Ces observations suggèrent une similitude de comportement applicable aux nuages stratosphériques polaires et à la destruction de l'ozone [32].

 

En 1970, Rosinski et coll. [73] publient un article intitulé à juste titre « Cirrus Clouds as Collectors of Aerosol Particles » [NDT : Nuages de type cirrus comme collecteurs de particules aérosols]. Dans le schéma 8, nous présentons un nouveau tracé de leurs rapports de masse, convertis en rapports atomiques, pour comparaison avec les rapports atomiques moyens d'un ensemble de mesures sur 613 échantillons de cendres volantes de charbon [74].

 

Graphique 8. Les mesures Fe/Ca, Fe/Na et Ca/Na des particules de nuages de type cirrus troposphériques de [73] comparées aux valeurs moyennes des rapports correspondants de 613 mesures des cendres volantes de charbon [74]. Unités d'abscisses arbitraires.

 

Les cendres volantes de charbon en aérosol ont échappé en grande partie à l'attention comme étant impliquées dans l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique, et encore plus comme étant le principal coupable [32, 33]. Avant, l'origine des ions métalliques dans la haute atmosphère était attribuée à l'évaporation des micrométéores traversant l'orbite terrestre et à la poussière minérale [75], mais pas aux cendres volantes de charbon. Les constituants des cendres volantes de charbon sont considérablement plus réactifs à l'ozone que les particules de poussières météorologiques ou minérales.

En 1982, McCormick et coll. [76] ont signalé des observations de nuages stratosphériques polaires (PSC) par le système satellite de mesure des aérosols stratosphériques II (SAM II). D'après les données de SAM II, Hamill et coll. [77] ont conclu que l'extinction de la lumière ne pouvait pas être due aux seuls cristaux de glace, ce qui implique qu'une quantité importante de matière particulaire est associée aux nuages stratosphériques.

 

Les nuages mésosphériques polaires, également connus sous le nom de nuages noctulescents, sont de fines couches de particules de glace qui se trouvent entre 82 et 87 km dans la mésosphère estivale de haute latitude. Les mesures lidar, utilisant des longueurs d'onde spectrales du fer de 372 et 374 nm, montrent que ces nuages se chevauchent en altitude avec une couche de fer, qu'ils reprennent [78]. Ces résultats confirment notre suggestion selon laquelle les particules de cendres volantes de charbon (pas seulement le fer métallique), emportées dans la stratosphère, ne servent pas seulement d'agents de nucléation de la glace, mais sont piégées par les nuages, y compris les nuages stratosphériques polaires [32, 33]. Au printemps, les nuages stratosphériques glacés fondent/s'évaporent, libérant les particules de cendres volantes de charbon qui y étaient piégées, et rendant ces particules de cendres volantes de charbon consommatrices d'ozone facilement disponibles pour une réaction de destruction avec l'ozone stratosphérique ambiant [32, 33].

 

  1. 5.Cendres volantes de charbon dans le vortex polaire stratosphérique

Les cendres volantes de charbon nucléent efficacement la glace dans des conditions adéquates pour les nuages à phases mixtes. La nucléation améliorée de la glace par des particules d'aérosol de cendres volantes de charbon est initiée par leur structure poreuse [79]. Dans la littérature scientifique, les particules de cendres volantes de charbon sont souvent classées ou confondues avec des particules de poussière minérale. La majorité des nuages de type cirrus gèlent ou nucléent autour de deux types d'ensemencement, les « poussières minérales » et les aérosols métalliques, probablement avec d'importantes contributions de cendres volantes de charbon dans les deux catégories [80]. Mais comme nous le décrivons avec des exemples, il existe une grande diversité de composition chimique qui est caractéristique de la minéralogie des cendres volantes de charbon.

L'image 9 montre l'exemple d'un noyau de glace troposphérique capturé constitué de billes de carbone nanométriques [81] par rapport à des billes de carbone similaires extraites de cendres volantes de charbon [82, 83].

 

Image 9. AA : Noyau de glace troposphérique composé de billes de carbone de taille nanométrique, adapté de [81] ; A et B : billes de carbone similaires extraites de cendres volantes de charbon, adapté de [82, 83].

 

Les nanoparticules de carbone provenant des cendres volantes de charbon se présentent sous diverses formes, comme le montre le tableau 1, dont certaines ont été observées dans la stratosphère polaire [84], par exemple, l'image 10.

 

Tableau n° 1. Différents nanomatériaux de carbone extraits de cendres volantes de charbon. Adapté de [83].

 

Types de nanocarbones

Descriptions supplémentaires

Références

Fullerène (C60)

Creux, sphériques

[85] [86] [87] [88]

Nanocarbone et nano-enrobage

Suie nanométrique ou carbones graphitiques de type fullerène ; nano-enrobage poreux

[89] [90] [91]

Nanotubes de carbone

Paroi simple ou paroi multiple ; diamètre de 8-20 nm ; nature amorphe et cristalline

[92] [86] [93] [94]

Nanobilles de carbone

5-10 nm

[95]

Oignons de carbone

Nanopolyèdres, particules de type oignon

[96]

Éléments carbonisés

Particules poreuses riches en carbone

[97]-[98]

Suies

Particules primaires ultrafines ; agrégats de 10-50 nm de diamètre

[89] [99]

 

Image 10. (a), (b), (c), (d) : Les particules carbonées à une altitude de 17,4 km dans la stratosphère polaire à partir de [84] ; (a) et (b) sont amorphes, (c) et (d) montrant des régions d'ordre linéaire. A de [100] et B de [101] sont des nanoparticules de cendres volantes de charbon carboné qui présentent également des structures linéaires, délimitées en B par des lignes blanches.

 

Les nanoparticules, élevées dans la stratosphère [102-104], présentent une gamme de compositions caractéristiques des cendres volantes du charbon, comme l'illustrent les figures 11 et 12 par des particules capturées à partir de nuages stratosphériques polaires dans le vortex arctique [105].

 

Image 11. Gauche : Nanoparticules riches en Pb recueillies dans les nuages stratosphériques polaires dans le vortex arctique [105] ; Droite : nanoparticules similaires de PbS provenant de cendres volantes de charbon [106].

 

Image 12 : (a), (b) et (c) : Nanoparticules recueillies à partir de nuages stratosphériques polaires dans le vortex arctique de [105] ; Numéroté : Particules plus grandes présentant des compositions similaires, bien que non identiques. à partir de cendres volantes de charbon [107].

 

Le tableau 2 donne une idée de la gamme de composition des nanoparticules de cendres volantes de charbon.

Tableau 2. Quelques exemples de compositions de nanoparticules de cendres volantes de charbon.

Compositions de nanoparticules de cendres volantes de charbon, numéros de schémas entre parenthèses

Références

Hématite (1) ; Jarosite (2) ; Fe riche en matrice carbonée (3) ; Fe-Si-Al (4)

[108]

Riche en Ti (2) ; riche en Ti, Al dans la matrice carbonée (3) ; riche en Fe mélangé à carboné (4, 5) ; Fe-Si-Al (6)

[109]

Rutile (1) ; Sphères contenant Zn, Ni, Mg, Al (2) ; Jarosite pseudomorphe (3) ; Fe-Pb- Comme particule (4) ; Carboné (6), Quartz (7)

[110]

Sphère carbonée Al-Si-Ti-K-Mg-Fe (3) ; Pb dans des nanotubes de carbone (6)

[111]

Aluminosilicate vitreux (1) ; Al-Si carboné (2) ; Nanotubes de carbone encapsulant les fullerènes et le Hg (3) ; As-Pb-Se-Br-Si-O encapsulant le carbone (4) ; Jarosite contenant de l'As plus As-O-Pb amorphe, contenant de l'As + Al-Si-Pb particule (5) ; Al-Cr-Fe-Mg-Si-Ti amorphe (11)

[112]

Fragment de roche + spinelle + zircon (1) ; sphère Al-Si-O-Fe-K-Ca (4) ; P-Nd-Ce-La-Th particule (5) ; hématite + goethite + magnétite (6)

[100]

Sidérite contenant Cd, Mo, Mn + nano-hémitite (3) ; silicate contenant As, Zr, U et Fe amorphe + nano-pyrite contenant Se (6)

[113]

Particule de Fe-Cr (3) ; spinelle d'oxyde de fer (4)

[114]

  1. 6.Les cendres volantes de charbon détruisent la couche d'ozone

Lorsque le charbon est brûlé industriellement, les cendres volantes se condensent et s'accumulent dans les gaz chauds au-dessus du brûleur. Presque tous les éléments chimiques présents à l'état de traces dans le charbon se concentrent dans les cendres volantes de charbon. De nombreuses particules de cendres volantes de charbon, mais pas toutes, se présentent sous forme de sphères qui doivent leur forme à la tension superficielle de la masse en suspension. Les particules de cendres volantes de charbon varient en taille, de quelques nm à des dizaines de µm de largeur et ont tendance à être des assemblages de déséquilibre, s'étant formées rapidement dans un environnement non naturel. Par conséquent, les cendres volantes de charbon se produisent dans une multitude de combinaisons élémentaires et présentent de grands risques pour la santé humaine et environnementale [12, 13].

 

Les principaux éléments des cendres volantes de charbon sont les oxydes de silicium (Si), d'aluminium (Al), de fer (Fe) et de calcium (Ca), avec des quantités moindres de magnésium (Mg), de soufre (S), de sodium (Na), de chlore (Cl) et de potassium (K). Le carbone (C) est présent sous sa forme élémentaire. Les nombreux oligo-éléments présents dans les cendres volantes de charbon comprennent l'arsenic (As), le baryum (Ba), le béryllium (Be), le cadmium (Cd), le chrome (Cr), le cuivre (Cu), le plomb (Pb), le manganèse (Mn), le mercure (Hg), le nickel (Ni), le phosphore (P), le sélénium (Se), le strontium (Sr), le thallium (TI), le thorium (Th), le titane (Ti), l'uranium (U), le vanadium (V) et le zinc (Zn). Généralement, les concentrations de ces oligo-éléments dans les cendres volantes de charbon sont généralement plus élevées que celles trouvées dans la croûte terrestre, le sol ou même le charbon solide [115]. Au moins 39 éléments peuvent être extraits partiellement des cendres volantes de charbon par exposition à l'eau [69]. Les cendres volantes de charbon en aérosol rendent l'eau atmosphérique plus électriquement conductrice en raison des nombreux éléments ionisés dissous [116].

 

L'ozone est détruit par réaction avec des halogènes [117, 118]. La combustion du charbon en Chine a entraîné une forte composante atmosphérique inattendue de brome réactif et de chlore dans l'atmosphère [119]. Les cendres volantes de charbon contiennent des éléments halogènes dans les gammes indiquées dans le tableau 3.

Tableau 3. Gamme des teneurs en éléments halogènes dans les cendres volantes de charbon [120].

Chlore µg/g

Brome µg/g

Fluor µg/g

Iode µg/g

 

13 – 25 000

0,3 – 670

0,4 – 624

0,1 – 200

 

 

Des expériences sont parfois faites pour rendre les cendres volantes de charbon plus sûres et plus propices à une utilisation commerciale, par exemple, en tant que composant du ciment. Les expériences utilisant l'ozone fournissent des informations importantes sur la capacité des cendres volantes de charbon à détruire l'ozone. Par exemple, les surfaces des particules de carbone des cendres volantes de charbon sont oxydées par l'ozone [121], ce qui démontre que les particules de carbone des cendres volantes de charbon détruisent l'ozone. Des études similaires indiquent également que les cendres volantes de charbon détruisent l'ozone [122, 123].

 

Les conclusions concernant la destruction de l'ozone par les composants des cendres volantes de charbon peuvent être faites à partir de la destruction de l'ozone par des composés similaires : L'ozone est consumé par réaction avec le carbone [124, 125]. L'ozone est également consumé par des réactions avec des oxydes minéraux [126-130]. En outre, l'ozone est consumé par des réactions avec des oxydes de fer, de manganèse [131, 132]. En outre, l'ozone est consumé par des réactions avec des métaux [133, 134] et des métaux nobles [132, 135]. Toutes ces substances se trouvent dans les nanoparticules de cendres volantes de charbon.

 

  1. 7.Nuages stratosphériques polaires et appauvrissement de la couche d'ozone

Sur la base de trois années consécutives d'observations, Hamill et coll. [77] font remarquer la chose suivante : « [Nous]montrons que l'évaporation du nuage [antarctique polaire stratosphérique] est fortement corrélée dans le temps avec la diminution de la concentration d'ozone ». Il est généralement admis que les particules d'aérosol peuvent servir de noyaux nuageux, toutefois la nucléation est généralement ce sur quoi porte la discussion. Notre expérience avec les particules de cendres volantes de charbon en aérosol amenées au sol par les chutes de neige jette un peu de lumière sur les liens entre les nuages stratosphériques polaires et l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique.


 

Les particules de cendres volantes de charbon, élevées dans la stratosphère, servent non seulement d'agents de nucléation de la glace, mais sont également piégées par les nuages, y compris les nuages stratosphériques polaires. Au printemps, les nuages stratosphériques glacés fondent/s'évaporent, libérant les particules de cendres volantes de charbon qui y étaient piégées, et rendant ces particules de cendres volantes de charbon consommatrices d'ozone facilement disponibles pour une réaction de destruction avec l'ozone stratosphérique ambiant [32, 33].

 

  1. 8.Conclusions

Nous avons présenté des preuves convaincantes à l'appui de notre affirmation selon laquelle les particules de cendres volantes de charbon en aérosol, et non des gaz chlorofluorocarbonés, sont les principaux agents responsables de l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique. Les particules de cendres volantes de charbon en aérosol, remontées vers la stratosphère, servent non seulement d'agents de nucléation de la glace, mais sont piégées et concentrées dans les nuages stratosphériques, y compris les nuages stratosphériques polaires. Au printemps, à mesure que les nuages stratosphériques commencent à fondre/s'évaporer, lesdites particules de cendres volantes de charbon consommatrices d'ozone sont libérées, ce qui les rend disponibles pour réagir avec l'ozone stratosphérique et le consommer.

 

Les particules de cendres volantes de charbon en aérosol sont responsables, non seulement de la destruction de l'ozone stratosphérique, qui protège la vie en surface des rayonnements ultraviolets solaires mortels, mais aussi des dommages causés à la santé humaine et l'environnemental, y compris les maladies neurodégénératives [15], la BPCO et les maladies respiratoires [16, 17], le cancer du poumon [18], les maladies cardiovasculaires [19], le COVID-19 et l'immunopathologie [20, 21].

 

Les cendres volantes de charbon en aérosol contribuent au réchauffement planétaire [22], perturbent les habitats [23], contaminent l'environnement avec du mercure [24], déciment les populations d'insectes [25], de chauves-souris [26] et d'oiseaux [27]. Les cendres volantes de charbon en aérosol tuent également les arbres [28, 29], exacerbent les incendies de forêt [30], favorisent la présence d'algues nocives dans nos eaux [31] et détruisent la couche d'ozone stratosphérique qui protège la vie en surface des rayonnements ultraviolets mortels du soleil [32, 33].

 

Malgré les récits officiels de « récupération de l'ozone » en raison du Protocole de Montréal, les niveaux d'ozone stratosphérique continuent de baisser [34]. L'appauvrissement de la couche d'ozone a déjà entraîné une augmentation alarmante de la pénétration des rayonnements ultraviolets mortels, UV-B et UV-C, à la surface de la Terre, et des ravages de plus en plus apparents sur les plantes et les animaux [38].

 

L'attaque technologique mondiale contre l'environnement naturel de notre planète et tout son biote par des entités barbares sans compassion ni remords n'est pas moins que de la trahison planétaire. À moins que les populations mondiales n'exigent la fin de l'assaut technologique sur notre environnement, accompagné de sa diffusion de fausses informations [136], nous continuerons inévitablement à foncer vers la première extinction d'espèces anthropiques.

 

La géo-ingénierie, y compris la « gestion du rayonnement solaire », faussement décrite dans la littérature scientifique comme une entreprise future nécessaire pour lutter contre le réchauffement planétaire, se poursuit depuis des décennies avec des résultats dévastateurs, y compris en provoquant le réchauffement planétaire. Tous ceux qui participent à la modification systématique de l'environnement naturel de la Terre [12, 13, 137-139], nous l'affirmons, sont complices du crime de trahison planétaire, dont la base légale est le droit de chaque personne à la légitime défense.

 

Il suffit de se pencher sur les terribles souffrances du monde naturel (Schéma 1) et de regarder vers les atrocités évidentes dans notre ciel (Schéma 2) pour comprendre notre situation désastreuse. Le temps nous est compté, nous sommes à deux doigts de l'effondrement climatique et de la dégradation complète de la biosphère. Nos enfants font face à un avenir effroyable, probablement au cours de la présente décennie.

 

Toute géo-ingénierie doit cesser. Toutes les sources de cendres volantes de charbon en aérosol doivent être réduites et éliminées. La pulvérisation par avion de cendres volantes de charbon dans la troposphère et de toute autre matière particulaire doit cesser. Cela est nécessaire pour sauver ce que nous pouvons des systèmes vitaux de survie de la Terre, y compris la couche d'ozone stratosphérique.

 

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Non, la guerre en Ukraine n’a pas attisé une crise alimentaire mondiale

23 Mai 2022, 17:16pm

Publié par Ciel Voilé

Non, la guerre en Ukraine n’a pas attisé une crise alimentaire mondiale

21 mai 2022

b le mai 21, 2022 à 15:02 UTC | Permalien - Moon of Alabama

La Russie est faussement accusée de bloquer les ports maritimes de l’Ukraine et d’aggraver ainsi une pénurie alimentaire mondiale :

Les Nations Unies ont averti que la guerre en Ukraine a contribué à attiser une crise alimentaire mondiale qui pourrait durer des années si elle n’était pas maîtrisée, alors que la Banque mondiale a annoncé un financement supplémentaire de 12 milliards de dollars pour atténuer ses « effets dévastateurs ».
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que les pénuries de céréales et d’engrais causées par la guerre, le réchauffement des températures et les problèmes d’approvisionnement provoqués par la pandémie menaçaient de « plonger des dizaines de millions de personnes au bord de l’insécurité alimentaire », alors que les marchés financiers ont vu les cours des actions chuter à nouveau fortement en raison des craintes d’inflation et d’une récession mondiale.
S’exprimant lors d’une réunion de l’ONU à New York sur la sécurité alimentaire mondiale, il a déclaré que ce qui pourrait suivre serait « la malnutrition, la faim de masse et la famine, dans une crise qui pourrait durer des années », alors que lui et d’autres exhortaient la Russie à libérer les exportations de céréales ukrainiennes.

Avant l’invasion de février, l’Ukraine était considérée comme le grenier à blé du monde, exportant 4,5 millions de tonnes de produits agricoles par mois via ses ports – 12% du blé de la planète, 15% de son maïs et la moitié de son huile de tournesol.
Mais avec les ports d’Odessa, de Tohornomorsk et d’autres coupés du monde par les navires de guerre russes, l’approvisionnement ne peut voyager que sur des routes terrestres encombrées et beaucoup moins efficaces.

Ce n’est pas la Russie qui retient les céréales ukrainiennes ou coupe ses ports maritimes. L’Ukraine le fait toute seule. Comme le rapporte le Quartier général conjoint russe de la coordination pour la réponse humanitaire en Ukraine :

75 navires étrangers de 17 pays restent bloqués dans 7 ports ukrainiens (Kherson, Nikolaev, Tchernomorsk, Ochakov, Odessa, Yuzhniy et Marioupol). La menace de bombardements et le danger élevé de mines créé par Kiev officielle dans ses eaux intérieures et sa mer territoriale empêchent les navires de quitter les ports en toute sécurité et d’atteindre la haute mer.
En confirmation de cela, la Fédération de Russie ouvre tous les jours de 08h00 à 19h00 (heure de Moscou) un couloir humanitaire, qui est une voie de sécurité au sud-ouest de la mer territoriale de l’Ukraine, 80 milles marins de long et 3 milles nautiques de large.
Des informations détaillées en anglais et en russe sur le modus operandi du corridor humanitaire maritime sont diffusées quotidiennement toutes les 15 minutes à la radio VHF sur 14 et 16 chaînes internationales en anglais et en russe.
Dans le même temps, les autorités de Kiev continuent d’éviter de dialoguer avec les représentants des États et des entreprises propriétaires de navires pour résoudre la question d’assurer le passage en toute sécurité des navires étrangers vers la zone de rassemblement.
Le danger pour la navigation des mines ukrainiennes dérivant de leurs ancres le long des côtes des États de la mer Noire demeure.
La Fédération de Russie prend toute une série de mesures globales pour assurer la sécurité de la navigation civile dans les eaux de la mer Noire et de la mer d’Azov.

Ce n’est que de la propagande russe, me direz-vous. Mais non, ce n’est pas le cas. L’Organisation maritime internationale (OMI) a publié des rapports sur la sécurité et la sûreté maritimes en mer Noire et en mer d’Azov :

Au début du conflit, environ 2000 gens de mer étaient bloqués à bord de 94 navires dans les ports ukrainiens. 10 navires ont ensuite quitté en toute sécurité la mer d’Azov et 84 navires marchands subsistent, avec près de 450 marins à bord.
...
Le Conseil (C/ES.35) des 10 et 11 mars est convenu d’encourager la création, à titre provisoire et urgent, d’un corridor maritime bleu sûr pour permettre l’évacuation en toute sécurité des gens de mer et des navires des zones à haut risque et touchées de la mer Noire et de la mer d’Azov vers un lieu sûr afin de protéger la vie des gens de mer, et assurer la mobilisation et la navigation commerciale des navires ayant l’intention d’utiliser ce corridor en évitant les attaques militaires et en protégeant et sécurisant le domaine maritime.
...
La Fédération de Russie a informé l’OMI qu’elle avait mis en place un couloir humanitaire pour assurer l’évacuation en toute sécurité des navires une fois en dehors des eaux territoriales de l’Ukraine. 
Malgré cette initiative, de nombreux problèmes de sûreté et de sécurité entravent l’accès au corridor et la possibilité pour les navires de partir de leur poste d’amarrage dans les ports ukrainiens.
Les ports ukrainiens sont au niveau MARSEC (sécurité maritime) 3 et restent fermés à l’entrée et à la sortie. Des mines marines ont été posées dans les approches portuaires et certaines sorties portuaires sont bloquées par des barges et des grues coulées. De nombreux navires n’ont plus suffisamment d’équipage à bord pour naviguer.
L’Ukraine a également fourni leurs conditions préalables à l’évacuation en toute sécurité des navires de leurs ports. Il s’agit notamment de la fin des hostilités, du retrait des troupes et de la garantie de la liberté de navigation dans la mer Noire et la mer d’Azov, y compris la réalisation d’activités de déminage avec la participation des États riverains de la mer Noire.

Le niveau MARSEC d’un port est déterminé par les autorités locales. L’Ukraine interdit simplement aux navires d’entrer ou de sortir des ports qu’elle contrôle. Il a pris ces personnes en otage et exige de manière déraisonnable leur libération.

Il a également posé quelque 400 mines d’ancrage autour d’Odessa qui sont si anciennes que certaines d’entre elles se sont séparées de leurs chaînes et ont dérivé vers le sud en direction de la Turquie. Cela ne permet pas à la Russie de déminer la mer.

Pendant ce temps, les navires étrangers qui avaient été retenus par l’Ukraine à Marioupol ont pu partir depuis que la Russie a pris la ville et son port.

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, sait certainement tout cela. Le fait qu’il accuse la Russie de provoquer un blocus ne fait que montrer qu’il n’honore pas la neutralité que sa position exige.

La pénurie alimentaire mondiale existe d’ailleurs depuis le début de 2021. Elle n’a pas été causée par la crise ukrainienne mais, comme l’indique un rapport d’octobre 2021, par des prix élevés suite aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement pendant la pandémie :

La pénurie alimentaire dans le monde n’est pas seulement un facteur de problèmes de chaîne d’approvisionnement. Selon une enquête téléphonique rapide réalisée par la Banque mondiale dans 48 pays, un nombre important de personnes sont à court de nourriture ou réduisent leur consommation. Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint un sommet de 10 ans, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), stimulés par les gains dans les céréales et les huiles végétales. Malgré une consommation record de céréales, une pénurie est prévue sur la base de projections de consommation plus élevées.

Les accusations de Guterres ont été copiées-collées à partir de remarques faites par le secrétaire d’État américain Anthony Blinken dans une interview :

Blinken: L’Ukraine est l’un des principaux producteurs de blé, entre autres, dans le monde. La Russie, bien sûr, est elle-même un grand producteur. Et en Ukraine, il y a littéralement des dizaines de millions de tonnes de blé qui sont coincées là-bas parce que la Russie bloque les ports ukrainiens. Il y a environ 85 navires à l’heure actuelle avec du grain, du blé dedans. Ils ne peuvent pas sortir. Il y a encore 22 millions de tonnes de blé dans des silos près des ports qui ne peuvent pas y arriver.

Blinken ment sur le blocus du port. L’Ukraine exporte actuellement du blé par chemin de fer, par barges sur le Danube, puis par le port roumain de Constanta. Ce blé est cependant susceptible d’aller en Europe.

Blinken ment également sur les engrais:

Blinken: Maintenant, la raison en est qu’il y a aussi une pénurie d’engrais parce qu’une grande partie est produite dans la région. Cela signifie que lorsque les agriculteurs pensent aux cultures de l’année prochaine, s’ils n’ont pas d’engrais, les rendements vont baisser. Il y aura donc encore moins de nourriture sur le marché et les prix augmenteront encore plus.

La Russie et la Biélorussie sont de grands producteurs d’engrais. Ni l’un ni l’autre n’a été empêché de produire par la guerre. Il n’y a donc pas de pénurie. La seule raison pour laquelle les États-Unis et les pays « occidentaux » n’obtiendront pas d’engrais de ces pays sont les sanctions qu’ils ont adoptées contre l’achat auprès d’eux.

Ce passage de l’interview de Blinken a un élément comique :

Q : Vous étiez à Kiev récemment, il y a environ un mois, et vous avez dit que la Russie échoue, que l’Ukraine réussit. Quelle est votre évaluation maintenant?
Blinken : Cela reste le cas. Voici ce qui est important : l’objectif numéro un de Poutine en entrant en Ukraine était d’effacer son indépendance, d’effacer sa souveraineté, de ramener pleinement l’Ukraine dans le giron russe, de la faire partie, d’une certaine manière, de la Russie. C’est déjà un échec.

Comment Blinken saurait-il quel était ou est l’objectif numéro un de Poutine ? S’est-il mis dans l’esprit de Poutine ? Poutine lui-même a donné les raisons du lancement de l’opération dans son discours du Jour de la Victoire. L’indépendance de l’Ukraine n’y a jamais été remise en question.

La question suivante après que Blinken se soit mis dans l’esprit de Poutine est celle-ci :

Q: Comment s’est-il trompé à ce point? Comment a-t-il si mal calculé cela ?
Blinken: Il est très difficile de se mettre pleinement dans l’esprit de quelqu’un d’autre.

oui. Je le pensais.

Q: Qu’entendez-vous en termes d’intelligence?
Blinken: Eh bien, nous avions, bien sûr, de très bonnes informations sur l’agression planifiée de la Russie en premier lieu, que nous avons partagées avec le monde. Beaucoup de gens étaient sceptiques. Et c’est l’une de ces choses où, comme je l’ai dit, j’aurais aimé que nous nous trompions à ce sujet, mais nous avions raison. ...

Lorsque, au cours de l’hiver 2021, Biden a mis en garde contre une « invasion russe imminente » de l’Ukraine, il ne savait pas quels étaient les plans de la Russie. Ce qu’il savait, c’est que l’Ukraine planifiait, avec l’aide des États-Unis, une attaque totale contre les républiques du Donbass en février 2022.

Biden savait qu’aucun politicien russe ne pouvait prendre du recul lorsque cela devait se produire. Lorsque vous savez à quelle date une guerre commencera, il est bien sûr facile de prédire quand la réponse à celle-ci se produira.

À partir du 16 février, les attaques d’artillerie ukrainiennes sur le Donbass sont passées de quelques dizaines par jour à plus de 2 000 par jour, comme l’a noté et rapporté la mission d’observation spéciale de l’OSCE. Ce sont ces préparatifs d’artillerie pour une attaque complète qui ont poussé la Russie vers l’opération préventive en Ukraine.

Ceci est confirmé dans un récent reportage russe sur la libération d’Azovstal (traduction automatique):

L’opération [russe] [en Ukraine] a commencé dans le contexte de la situation dans le Donbass qui s’est aggravée à la mi-février. Les autorités de la RPD et de la RPL ont fait état d’une augmentation des bombardements par les troupes ukrainiennes, ont annoncé l’évacuation de civils dans la Fédération de Russie et ont demandé la reconnaissance de l’indépendance. Le 21 février, Poutine a signé les décrets pertinents.

Encore:

  • Il y a eu et il y a toujours une crise alimentaire mondiale parce que la nourriture est devenue inabordable pour certaines personnes.

  • La guerre en Ukraine n’a pas provoqué la crise alimentaire.

  • La Russie ne bloque pas les ports ukrainiens.

  • L’Ukraine pourrait exporter plus de blé si elle permettait aux navires de quitter ses ports.

  • Poutine n’a pas remis en question l’indépendance de l’Ukraine.

  • La raison de la guerre était la planification et la préparation de l’attaque ukrainienne sur le Donbass.

Tout ce qui est dit sur ces points n’est que de la propagande.

 

 

https://www.moonofalabama.org//2022/05/no-the-ukraine-war-has-not-stoked-a-global-food-crisis.html#more

 

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La réponse salée de l'IHU au rapport de l'ANSM, suite à la mise en cause de ses recherches

22 Mars 2022, 16:59pm

La réponse salée de l'IHU au rapport de l'ANSM, suite à la mise en cause de ses recherches

La réponse salée de l'IHU au rapport de l'ANSM, suite à la mise en cause de ses recherches

 Publié le 22/03/2022 à 13:53 – France Soir

 

L'IHU Méditerranée Infection, mis en cause sur ses recherches, fait l'objet d'attaques judiciaires et médiatiques régulières, qui n'apparaissent pas toujours obéir à des seuls questionnements légitimes, pour dire le moins. On lui reprochait notamment l'administration des traitements sur la tuberculose qui n'auraient pas respecté les procédures. Dans une lettre en date du 2 février, en réponse au rapport préliminaire d'inspection de l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), son directeur Didier Raoult et le chef de pôle "Maladies infectieuses" Philippe Brouqui répondent. Ils s'expliquent sur ce qui leur est reproché, et ripostent à ce qui leur semble être une vendetta institutionnelle, non exempte d'errements éthiques.

 

Nous nous la sommes procurée : en introduction, ils soulignent que "collectivement nous sommes très heureux de constater que les différentes attaques concernant l’IHU Méditerranée Infection sur des traitements sauvages de la tuberculose se sont éteintes", avant de rappeler en préambule que la "personne morale" responsable est bien l'Assistance Publique (AP-HM), une confusion ayant pu être provoquée par le statut particulier de l'IHU.

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Usure, division, et Palestine

13 Novembre 2023, 14:19pm

Usure, division, et Palestine

L'usure est une logique financière qui permet à quelques hommes de faire du temps un commerce comme un autre : le temps peut se vendre ou s'acheter, comme n'importe quelle vulgaire denrée.

 

Cette logique financière favorise le riche sur le pauvre, et permet de concentrer les richesses sur une caste après quelques générations.

 

La domination financière de cette caste se mue en domination sociale.

 

Le caractère exponentiel de l'usure fait qu'à partir d'un moment, les concentrations de richesse s'accélèrent et la demande de croissance devient insoutenable.

 

Dans l'histoire, les corps lâchent sous la pression de cette machine infernale et des pandémies servent parfois de fusible pour ralentir la cadence ; les écarts de richesse et le besoin effréné de croissance conduit souvent au chaos social, à des guerres civiles ou des guerres expansionnistes.

 

Pour toutes ces raisons, nos sages des anciens temps ont dénoncé l'usure. Le plus célèbre d'entre eux étant Aristote.

 

Les trois religions monothéistes dans leurs Livres originels ont formellement interdit l'usure, jusqu'au XIIème siècle où certains hommes de religion décident de lever l'interdit. La tentation de dominer le monde est trop forte.

 

Des exégètes juifs vers le XIIème siècle vont définitivement statuer sur la licéité de l’usure, puis au XVIème siècle Calvin en fera de même. Il est excommunié par l’Eglise catholique et se réfugie dans le protestantisme. En étant les premiers religieux à avoir rendu légal l'usure, et en profitant du caractère exponentiel de l'usure, le monde judéo protestant prend une avance sur les autres Nations.

 

D'ailleurs, les premières banques centrales naissent dans le monde protestant dès la fin du XVIIème siècle. Jusqu'à aujourd'hui, ce n'est pas pour rien que les plus grandes places financières sont des places protestantes (Genève, Londres, New-York) et les plus grandes banques sont originellement fondées par des familles protestantes ou juives (JP Morgan, Goldman Sachs, etc.).

 

Il faut attendre le XVIIIème siècle en France, pour que les physiocrates, des économistes ultralibéraux défient à la fois l’Etat et l’Eglise catholique, en exigeant la libre circulation des marchandises, la non-intervention de l’Etat, et la légalisation sans limite de l’usure.

 

Ce sont d’ailleurs ces idées libérales qui vont entraîner la France dans un endettement insoutenable, menant à l’embrasement populaire de la Révolution française. D’ailleurs, une des premières lois votées par l’assemblée constituante est la libération totale du taux d’usure. Dans la foulée, en 1800, des banquiers finissent par convaincre Napoléon de créer la Banque de France, une banque privée au service d’intérêts privés (dont l’Empereur et ses proches qui en deviennent actionnaires).

 

Le XIXème siècle voit les usuriers prendre le dessus sur les classes laborieuses et sur les peuples d’ici et d’ailleurs.

 

C’est naturellement à cette époque que les idées de Proudhon et de Marx tentent de résister à la domination totale des forces de l’argent. L'usure ne fut pas seulement un moyen d'accumuler des richesses et de dominer les classes laborieuses, elle fut aussi un moyen de coloniser les contrées du monde les moins financiarisées, d’Afrique et d’Amérique du Sud.

 

Dans ce XIXème siècle, les travailleurs européens exploités et les peuples du monde colonisés ont un bourreau commun : l’usurier protestant, l’usurier juif, l’usurier matérialiste, l’usurier tout simplement…

 

Cette convergence des luttes, nous en sommes témoins aujourd’hui encore. Cette alliance de circonstance de l’ouvrier et de la victime de l’impérialisme occidental ne plait pas à l’ordre dominant.

 

La Tunisie en 1881, l'Égypte en 1882, le Maroc en 1912, sont colonisés par la France et le Royaume-Uni, non pas au son du canon, mais par l'arme mortelle de la dette avec intérêts !

 

La banque ottomane, qui n'a d'ottomane que le nom, est créée en 1856 par des banquiers français et britanniques et s'installe dans le quartier de Galata à Constantinople. Véritable Cheval de Troie, cette banque finance les guerres ottomanes coûteuses financièrement et humainement, et joue le rôle de banque centrale.

 

Affaibli militairement par les nationalismes arabes, le colonialisme franco-britannique, les guerres contre les Russes et les Européens au nord, l'Empire ottoman est aussi affaibli financièrement par un système usuraire l'étouffant sous les dettes. L'empire est peu à peu dépecé, notamment en 1916 lors des accords franco-britanniques de Sykes-Picot qui se partagent le Moyen-Orient.

 

La dette colossale et les divisions fomentées au sein même de l'Empire ottoman par les deux empires colonialistes français et britannique, finiront par mettre fin au dernier empire censé réunir le monde musulman, pour la première fois depuis le VIIème siècle.

Une année après les accords franco-britanniques de Sykes-Picot, la Grande Bretagne mandataire en Palestine, par l'intermédiaire de Lord Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères, annonce que son gouvernement soutient l’établissement d’un "foyer national juif" en Palestine. Cette déclaration Balfour n'est pas à l'attention du "Dear Lord Rothschild" par hasard.

 

Si cette lettre s'adresse à un membre de la famille Rothschild, c'est en partie parce que la famille a financé le Royaume-Uni lors de la Première Guerre Mondiale et a participé par son influence politique et économique à l’effort de guerre en faveur de l’Empire britannique.

 

C'est aussi la branche française de la famille Rothschild qui dès le XIXème siècle, forte de son activité usuraire, achète des terres en Palestine alors sous contrôle ottoman, et finance dans la foulée le projet sioniste de Herzl.

 

En résumé, l'Empire ottoman a ouvert la porte de l'usure en acceptant l'établissement de la mal nommée Banque Ottomane. Dans le même temps, le monde musulman s'est divisé à cause des nationalismes arabes nourris par les empires franco-britanniques, et il a été affaibli aussi par la colonisation de plusieurs contrées musulmanes « mordues » par le poison de l'usure.

 

Usure et division, voilà les deux cancers ayant mené à la chute de l'Empire ottoman et à la perte de la Palestine par le monde musulman. Usure et division, voilà les deux armes qui ont permis au monde judéo-chrétien de conquérir la Palestine, et de laisser une blessure béante au sein d'un monde musulman désuni.

 

Si la cause palestinienne fait réagir autant, c'est que les causes historiques sont complexes et clivantes. Le conflit israélo-palestinien est le fruit de l’usure, de la colonisation, de la division du monde musulman, de l’antisémitisme européen, et de la barbarie nazie. Voilà pourquoi ce conflit réveille dans notre inconscient collectif un passé douloureux.

 

Ce conflit divise le monde en deux sans laisser de place à l'indifférence : d'un côté, les hommes et les femmes qui s'accommodent de l'usure et des conquêtes impérialistes, de la hiérarchisation sociale et des races ; de l’autre, les hommes et les femmes qui s'inscrivent contre la domination des peuples, contre la domination des usuriers sur les classes laborieuses, contre les suprémacistes et les impérialistes.

 

Ces deux mondes sont-ils réconciliables ? À vous d’en juger. Nous ne vivons pas un choc des civilisations, ni un choc des religions.

 

Nous vivons un choc entre le monde usuraire et les peuples du monde qui en sont victimes et tentent de lui résister…

 

Anice Lajnef - Tweeter

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Le Rockefeller Way : Le plan secret de la famille pour le « changement climatique »- Résumé

6 Février 2021, 18:15pm

Le Rockefeller Way : Le plan secret de la famille pour le « changement climatique »- Résumé

Par l'Institut juridique de l'énergie et de l'environnement - 1er décembre 2016
 

Global Research - le 6 février 2021

 

https://www.globalresearch.ca/rockefeller-familys-covert-climate-change-plan/5678775



Publié pour la première fois en décembre 2016, cet article permet de comprendre le débat actuel sur le changement climatique ainsi que le Green New Deal, largement contrôlé par l'establishment financier. Les Rockefeller jouent également un rôle clé dans la proposition de grande réinitialisation du Forum économique mondial.


"À partir des années 1980, le Rockefeller Brothers Fund est devenu le principal défenseur du programme de lutte contre le réchauffement climatique. ... Dans son examen du programme de développement durable, le Rockefeller Brothers Fund se targue d'être l'un des premiers grands militants de la lutte contre le réchauffement climatique, citant son action en faveur de la création du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) en 1988 et de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques en 1992". (extrait du rapport)
Le texte suivant est le résumé d'un rapport complet de l'Energy & Environmental Legal Institute publié en 2016.


Ce rapport informatif est porté à l'attention des lecteurs de Global Research. Global Research ne cautionne pas nécessairement le titre ni le contenu de ce rapport.


Ce qui est important, cependant, c'est de reconnaître le rôle de la famille Rockefeller - qui a été historiquement l'architecte du "Big Oil" - dans le soutien au débat sur le changement climatique ainsi que le financement des scientifiques, des écologistes et des ONG impliqués dans l'activisme de base contre le "Big Oil" et l'industrie des combustibles fossiles.


Le débat sur le climat mondial est d'une importance cruciale. Mais qui contrôle ce débat ?


Il existe une relation contradictoire évidente : Alors que le "Big Oil" est la cible de l'activisme contre le réchauffement climatique, le "Big Oil", par l'intermédiaire de la famille Rockefeller et des Rockefeller Brothers Trusts, finance généreusement le mouvement mondial de protestation contre le climat. Demandez-vous pourquoi ?


Michel Chossudovsky, 24 novembre 2019, 6 février 2021


***
Les Rockefeller sont sans doute la famille la plus riche et la plus puissante de l'histoire des États-Unis. Depuis plus de 100 ans, ils ont façonné et dirigé la politique économique, financière, politique et publique de l'Amérique tout en amassant l'un des plus grands empires familiaux de l'ère moderne.
La plupart des Américains tiennent en haute estime les philanthropes milliardaires, associant le nom de Rockefeller au "pétrole" et au "capitalisme". En réalité, les Rockefeller sont déterminés à contrôler presque toutes les grandes institutions américaines, utilisant la philanthropie comme un moyen d'accroître leur influence sur la scène mondiale sous le couvert de l'avancement de diverses causes sociales. Leur opposition avide à l'industrie des combustibles fossiles qui a fait de John D. Rockefeller le premier milliardaire américain montre que les Rockefeller ne sont pas des idéologues politiques. Au contraire, ce sont de simples opportunistes qui soutiennent des programmes politiques qui leur permettent de renforcer leur influence sur la scène mondiale.


Grâce à leur réseau de fondations familiales, d'universités et d'institutions, ainsi qu'aux énormes subventions accordées à d'autres organisations caritatives, les Rockefeller ont acquis une influence sans précédent dans les domaines de la santé, de la pharmacie, de l'agriculture, de l'énergie et de l'environnement. Leur intégration très complexe de fonds spéculatifs, de conseils d'administration interdépendants et d'organisations à but non lucratif a orienté les politiques publiques sur ces questions et leur a permis d'acquérir une connaissance approfondie des marchés émergents et de l'accès aux ressources naturelles des pays en développement.


Depuis le début de leurs activités philanthropiques, les Rockefeller ont utilisé des causes sociales pour acquérir de l'influence dans les domaines politiques de leur choix. Depuis les années 1980, leur cause de prédilection est le programme de lutte contre le changement climatique (appelé à l'origine réchauffement de la planète). Leur croisade pour l'effondrement de l'industrie des combustibles fossiles en faveur des énergies renouvelables est bien documentée, depuis leur participation aux principaux traités et organisations sur le climat mondial - le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies en 1992 jusqu'au protocole de Kyoto en 1997 - jusqu'aux dépenses de centaines de millions de dollars pour faire progresser l'industrie des énergies renouvelables. Grâce à leur programme de développement durable, les Rockefeller continuent de promouvoir leurs politiques égoïstes en matière d'énergie propre auprès du gouvernement fédéral et du grand public.


En tant que principaux bienfaiteurs du mouvement militant pour le climat, l'impact des Rockefeller sur l'industrie de l'énergie ne connaît pas de limites, car les objectifs de la famille imprègnent toute la politique énergétique fédérale et étatique, ainsi que les pactes internationaux d'ingénierie sociale et mondialiste tels que l'Agenda 21. Avec l'influence incommensurable qui accompagne la richesse et le pouvoir de masse, l'empire Rockefeller s'est révélé un marionnettiste efficace pour faire avancer son principal objectif : la destruction de l'industrie des combustibles fossiles pour accroître son influence sur le secteur de l'énergie.

Le 5 novembre 2015, le procureur général de New York, Eric Schneiderman, a lancé une enquête sans précédent sur ExxonMobil afin de déterminer si la société avait fraudé les investisseurs en ne divulguant pas les risques que le changement climatique pourrait avoir sur ses activités.1

 

Cela s'est produit quelques semaines seulement après que le Columbia Journalism School (CJS) Energy and Environment Reporting Fellowship a accusé Exxon d'avoir trompé le public par le biais de son article du Los Angeles Times, "Comment Exxon est passée de leader à sceptique sur le changement climatique".2


Malgré le débat qui fait rage sur l'impact du changement climatique provoqué par l'homme, les politiciens de gauche, les lobbyistes et, surtout, les milliardaires, ont déclaré qu'il s'agissait d'une science réglée, utilisant cette question comme un moyen de contrôler l'arène énergétique. Les recherches montrent que l'enquête juridique d'Eric Schneiderman, ainsi que la représentation négative d'ExxonMobil par Columbia Journalism n'étaient ni objectives ni indépendantes. En fait, des preuves substantielles conduisent à la prémisse que les accusations de l'école de journalisme de Columbia contre ExxonMobil et l'enquête légale d'Eric Schneiderman sur le géant pétrolier n'étaient pas seulement financées, mais orchestrées par la famille Rockefeller.


Notamment, les Rockefeller ont financé la diabolisation de la compagnie pétrolière par le Energy and Environmental Reporting Fellowship Project de l'école de journalisme de Columbia.3 Cependant, l'enquête de Schneiderman et les publications de l'école de journalisme de Columbia ont pris des années à se réaliser.


Le Rockefeller Family Fund a organisé et dirigé deux réunions à huis clos avec d'éminents militants du climat - une en 2012 et une en janvier 2016. Les courriels découverts montrent que la question principale des deux rassemblements était de savoir comment faire tomber au mieux l'industrie des combustibles fossiles.4

 

Outre les principaux dirigeants des nombreuses fondations des Rockefeller, les deux sommets ont rassemblé les principaux acteurs du mouvement climatique tels que Matt Pawa (avocat au Centre pour le droit international de l'environnement), Sharon Eubanks (directrice de l'action en justice contre le tabac du ministère de la justice dans les années 1990 et militante connue contre Exxon), des représentants de Greenpeace et Carroll Moffit du Climate Accountability Institute.5

 

Lors des deux sommets, Eric Schneiderman a été considéré comme le catalyseur possible pour mener l'enquête juridique, tandis qu'ExxonMobil a été mentionné à plusieurs reprises comme la cible possible.


Le franc-parler fervent de Schneiderman contre les "négationnistes du climat" et son appel public à adopter des politiques favorisant l'utilisation accrue des énergies renouvelables en ont fait un candidat parfait et volontaire.6

 

Lorsqu'il a annoncé sa croisade contre Exxon, Schneiderman a cité les études des agences financées par Rockefeller, Inside Climate News, et les rapports Exxon de l'école de journalisme de Columbia.7

 

Il est révélateur que de nombreux membres de la famille Rockefeller aient longtemps exhorté Schneiderman à enquêter sur la compagnie pétrolière.


Cependant, comme le montre le rapport de la réunion de La Jolla 2012 organisée par les Rockefeller, la famille et les militants du climat avaient besoin d'un média bien connu, respecté et objectivement perçu pour soutenir le narratif public. Bien qu'il n'ait pas été divulgué dans la documentation du sommet, il semble qu'ils en aient trouvé un à l'école de journalisme de Columbia. Bien qu'elle soit sans doute l'école de journalisme la plus prestigieuse du pays, l'école de journalisme de Columbia ne bénéficie pas seulement de millions de dons Rockefeller, mais elle est composée, presque entièrement, de professeurs étroitement affiliés au mouvement vert.

En 2013, un an après l'élaboration du plan, l'alarmiste climatique et auteur d'un livre bien connu condamnant ExxonMobil, Steve Coll, a été nommé doyen de l'école de journalisme de Columbia.
Il n'est pas surprenant que M. Coll ait été le fer de lance du projet de bourse de reportage sur l'énergie et l'environnement de l'école qui a sali Exxon. Coll est étroitement lié aux Rockefeller, puisqu'il a déjà présidé la New America Foundation, un organisme de lutte contre le changement climatique, qui a reçu un financement important de la part de la famille. Ces révélations suggèrent que les Rockefeller ont utilisé leur influence sur l'école de journalisme de Columbia et sur Steve Coll pour mettre Coll en place en tant que doyen, lui fournissant la plateforme pour faire ce qu'il avait fait volontairement et avec enthousiasme une fois auparavant : fustiger publiquement et complètement ExxonMobil.


Avec Coll, en tant que bastion des militants du climat, l'école de journalisme de Columbia devenait probablement un participant enthousiaste au complot visant à salir Exxon. Au moins sept professeurs de la CJS sont directement liés au milliardaire George Soros, activiste écologiste, qui reçoit soit des prix, soit des sommes d'argent importantes du philanthrope socialiste. En outre, plusieurs membres du conseil d'administration des anciens élèves de CJS sont d'éminents défenseurs du changement climatique, dont Scott Dodd et Thomas Watkins.

Ce rapport propose que l'agression d'ExxonMobil n'était ni l'idée d'Eric Schneiderman, ni de l'école de journalisme de Columbia. Au lieu de cela, les Rockefeller, avec l'aide d'autres milliardaires et d'éminents militants pour le climat, ont soigneusement orchestré les enquêtes juridiques et médiatiques sur ExxonMobil afin d'atteindre leur objectif de ruiner l'industrie des combustibles fossiles pour prendre le contrôle du secteur énergétique.

 

 

Notes

 

1 Chris Mooney, "New York enquête sur Exxon Mobil pour avoir prétendument induit le public en erreur sur le changement climatique", The Washington Post, 5 novembre 2015, consulté le 16 avril 2016.

 

2 Katie Jennings, Dino Grandoni et Susanne Rust, "How Exxon Went from leader to skeptic on climate change", Los Angeles Times, 23 octobre 2015, consulté le 16 avril 2016.

 

3 Susanne Rust, "The Energy and Environment Reporting Fellowship", site web de l'école de journalisme de Columbia, consulté le 16 avril 2016.

 

4 Alana Goodman, "Memo Shows Secret Coordination Effort Against ExxonMobil by Climate Activists, Rockefeller Fund," The Washington Free Beacon, 14 avril 2016, consulté le 28 avril 2016.

 

5 Katie Brown, "Wait Till You See These Secret Memos Laying Outcomes Activists' Plans to Target Exxon", Energy InDepth, 15 avril 2016, consulté le 29 avril 2016.

 

6 "Schneiderman Delivers Speech on #Climate2014 : "It's Time for Action on Climate Change", YouTube, 22 septembre 2014, consulté le 20 avril 2016.

7 Jon Entine, "How the Columbia Journalism School Smeared Exxon", New York Post, 1er mars 2016, consulté le 21 avril 2016.

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SUR LE CLIMAT, LES RADIATIONS ET LE MOUVEMENT ECOLOGIQUE

25 Février 2021, 15:49pm

SUR LE CLIMAT, LES RADIATIONS ET LE MOUVEMENT ECOLOGIQUE

Arthur Firstenberger - Le 23 février 2021

https://www.cellphonetaskforce.org/wp-content/uploads/2021/02/The-River-of-Life.pdf

 

 

LE 10 FÉVRIER 2021, la neuvième Cour d'appel à San Francisco, a refusé de reconsidérer sa décision dans l'affaire Juliana contre États-Unis. Les enfants plaignants dans cette affaire exigent que les États-Unis cessent de permettre, d'autoriser et de subventionner la combustion de combustibles fossiles. Les enfants exigent que les États-Unis ne disposent plus de leur avenir. Ayant perdu devant la neuvième Cour, ils se préparent à faire appel de leur cause devant la Cour suprême des États-Unis.

 

IL Y A QUELQUES SEMAINES, une autre affaire tout aussi importante a été plaidée devant la dixième Cour d'appel à Denver. Dans cette affaire, Santa Fe Alliance contre la ville de Santa Fe, nous demandons qu'une loi fédérale qui interdit à la ville de protéger ses résidents des radiations des tours de téléphonie cellulaire soit déclarée inconstitutionnelle. Nous aussi, nous exigeons qu'on nous rende notre avenir. Que nous gagnions ou perdions, notre affaire aussi finira probablement devant la Cour suprême.

 

La Terre se meurt rapidement, et à un certain niveau, tout le monde le sait. Mais au cours des 50 dernières années, le mouvement écologique s'est fragmenté et doit être reconstitué si nous voulons avoir une chance de survie. Nous devons défendre non seulement les oiseaux, les amphibiens, les baleines, les éléphants, les chauves-souris, les abeilles, les arbres et la santé humaine, chacun séparément, comme le fait le monde aujourd'hui, mais aussi tous ensemble, car ils ne font qu'un. Nous devons travailler non seulement contre le changement climatique, les radiations, les pesticides, la destruction des habitats, les plastiques, la pollution de l'air, des eaux souterraines et la déforestation, chacun séparément, comme le fait le monde aujourd'hui, mais aussi contre tous ensemble, parce que la cause première est la même.

 

Les travailleurs, des millions d'entre eux, partout sur la planète, tentent frénétiquement de boucher des milliers de trous dans le barrage dans une tentative futile d'empêcher sa rupture, au lieu de reconnaître que c'est le barrage lui-même qui nous détruit, et qu'il doit être démantelé afin que la rivière puisse à nouveau couler librement. La rivière est la vie, avec ses bienfaits et ses dangers. Le barrage, de plus en plus grand, est notre effort pour multiplier les bienfaits et éliminer tous les dangers. Les trous sont dus à la pression exercée par la rivière pour qu'elle se libère. Avons-nous la sagesse d'arrêter, de commencer à enlever le barrage, petit à petit, de laisser l'eau de la vie couler à nouveau par-dessus, avant que le barrage que nous nous efforçons tant d'entretenir ne soit détruit par une inondation qui nous tuera sûrement tous ?

 

J'ai passé les deux derniers mois à compiler des listes d'adresses électroniques pour le personnel, les responsables, les scientifiques et les membres du conseil d'administration de toutes les grandes organisations environnementales du monde, et je suis maintenant prêt à constituer une équipe pour leur écrire à tous. Je suis maintenant prêt à réunir une équipe pour leur écrire à tous. Pour les inciter à recommencer à travailler ensemble. Et d'entamer une discussion qui aboutira à la création de programmes sur les rayonnements au sein de chacune de leurs organisations -- des programmes visant à stopper les rayonnements qui proviennent des téléphones portables, des tours de téléphonie mobile et des satellites ; des radiations dont le monde a jusqu'à présent prétendu qu'elles n'existaient pas.

 

Veuillez signer la lettre à Elon Musk et SpaceX

 

Stop 5G International recueille les signatures de personnes et d'organisations sur une lettre ouverte à Elon Musk et SpaceX demandant l'arrêt du programme de satellite. "Nous vous écrivons aujourd'hui", dit la lettre, "pour vous demander d'arrêter le projet Starlink parce qu'il est si destructeur". La lettre énumère quelques-unes des conséquences du remplissage du ciel par des dizaines de milliers de satellites jetables :

 

- le rayonnement

- la pollution visible du ciel nocturne

- les interférence avec l'astronomie et la météorologie

- l'échappement des fusées, qui contribue à l'appauvrissement de la couche d'ozone et au changement climatique

- la pollution des sols et des eaux due à l'utilisation intensive d'un nombre croissant d'aéroports spatiaux

- l'accumulation de débris spatiaux

- la sortie d'orbite et la combustion continues de satellites vieillissants, polluant l'atmosphère de poussières et de fumées toxiques

- une probabilité de plus en plus grande de collision

- un risque accru de syndrome de Kessler

 

La lettre et le formulaire de signature sont publiés sur le site web de Stop 5G International : https://www.stop5ginternational.org/open-letter-to-elon-musk-spacex

 

 

Manifestation prévue le 19 mars au siège de SpaceX

 

Le vendredi 19 mars 2021, de 10h00 à 14h00, il y aura un rassemblement de protestation contre le programme de satellite devant le siège de SpaceX au 1 Rocket Road à Hawthorne, en Californie. Cet événement donnera le coup d'envoi et sera la pièce maîtresse de la journée de protestation mondiale 5G qui est prévue le lendemain, 20 mars 2021, dans des pays du monde entier.

 

Conférence "5G et notre santé", 10-12 septembre 2021

 


Les 23 et 24 janvier 2021, j'ai été invité à présenter la conférence annuelle « Reprenez votre Santé en mains » qui s'est déroulée cette année en ligne et a réuni 2 500 participants du monde entier. En raison de l'intérêt que ma présentation a suscité sur les effets de la technologie sans fil sur la santé et l'environnement, une conférence axée uniquement sur cette question -- 5G, WiFi et radiations sans fil -- a été programmée du 10 au 12 septembre 2021. Il s'agira également d'une conférence virtuelle. Intitulée "La 5G et notre santé", l'annonce de la conférence commence :

"Nous sommes plus connectés, et pourtant plus malsains et malheureux que jamais. Les scientifiques et les médecins spécialistes de l'environnement établissent des liens entre les radiations sans fil, les maladies chroniques et nos crises environnementales. Nous voulons répondre aux questions urgentes suivantes : "Avons-nous poussé la technologie des radiations Wi-Fi trop loin ? et "Pouvons-nous trouver un moyen plus sûr d'utiliser l'internet pour nous connecter ?

Les détails et les informations relatives à l'inscription sont disponibles ici :
https://5g.takebackyourhealthconference.com/



Correction

 


Dans mon dernier bulletin d'information, "La mauvaise pandémie", j'ai rapporté qu'après que quelques visons aient été testés positifs au COVID-19, le Danemark a décidé de détruire les 17 millions de visons de toutes les fermes à visons de ce pays. J'ai également signalé que "la raison a éclaté" et que la campagne d'éradication a été arrêtée après que seulement 2,5 millions de visons ont été tués. Un abonné au Danemark m'a écrit pour me dire que le sursis n'était que temporaire et que la quasi-totalité des 17 millions de visons ont été abattus. Elle m'a envoyé un article daté du 24 novembre 2020, avec le titre "Mellem 100.000 og 300.000 danske mink er stadig i live" ("Entre 100.000 et 300.000 visons danois sont encore en vie").

"La mauvaise pandémie" a suscité des sentiments intenses chez les abonnés. La majorité d'entre eux ont exprimé leurs remerciements les plus sincères : "Soyez bénis d'avoir essayé de rendre le monde meilleur". "J'aime quand quelqu'un écrit avec bon sens comme vous le faites !" "Comme c'est rafraîchissant de lire un peu de bon sens et de réalité pour une fois." "Vous l'avez parfaitement réussi." "Merci pour la vérité !" "Enfin un message qui n'évite pas la vérité." Une petite minorité a ressenti tout aussi fortement l'inverse, par exemple : "Vous êtes un psychopathe fou." Quelques-uns ont été tellement offensés par ce que j'ai écrit sur les masques et COVID-19 qu'ils se sont désinscrits, et un membre de notre conseil d'administration a même démissionné.

Je continuerai à rapporter la vérité telle que je la trouve, en tant que scientifique et en tant qu'être humain travaillant au nom de toute vie sur Terre.

 



Arthur Firstenberg

P.O. Box 6216

Santa Fe, NM 87502
USA
phone: +1 505-471-0129

info@cellphonetaskforce.org
February 23, 2021

 

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Une nouvelle étude révèle des altérations du microbiome intestinal liées au glyphosate

13 Février 2021, 14:20pm

Posté le 27 janvier 2021 par Carey Gillam

 

https://usrtk.org/pesticides/new-study-finds-glyphosate-related-alterations-in-gut-microbiome/

 

 

Une nouvelle étude animale menée par un groupe de chercheurs européens a révélé que de faibles niveaux de glyphosate chimique désherbant et de produit Roundup à base de glyphosate peuvent modifier la composition du microbiome intestinal d'une manière qui peut être liée à des effets néfastes sur la santé.

 

L'article, publié mercredi dans la revue Environmental Health Perspectives, est rédigé par 13 chercheurs, dont le Dr Michael Antoniou, chef du groupe d'expression et de thérapie génique au sein du département de génétique médicale et moléculaire du King's College de Londres, et le Dr Robin Mesnage, associé de recherche en toxicologie informatique au sein du même groupe. Des scientifiques de l'Institut Ramazzini de Bologne, en Italie, ont participé à l'étude, tout comme des scientifiques de France et des Pays-Bas.

 

Les effets du glyphosate sur le microbiome de l'intestin se sont avérés être causés par le même mécanisme d'action par lequel le glyphosate agit pour tuer les mauvaises herbes et autres plantes, ont déclaré les chercheurs.

 

Les microbes dans l'intestin humain comprennent une variété de bactéries et de champignons qui ont un impact sur les fonctions immunitaires et d'autres processus importants, et une perturbation de ce système peut contribuer à une série de maladies, ont déclaré les chercheurs.

 

"Le glyphosate et le Roundup ont tous deux eu un effet sur la composition de la population bactérienne de l'intestin", a déclaré M. Antoniou dans une interview. "Nous savons que notre intestin est habité par des milliers de types de bactéries différents et qu'un équilibre dans leur composition, et plus important dans leur fonction, est crucial pour notre santé. Donc tout ce qui perturbe, perturbe négativement, le microbiome de l'intestin... a le potentiel de causer une mauvaise santé car nous passons d'un fonctionnement équilibré propice à la santé à un fonctionnement déséquilibré qui peut conduire à tout un éventail de maladies différentes".

 

Voir l'interview de Carey Gillam, du Dr Michael Antonoiu et du Dr Robin Mesnage sur leur nouvelle étude sur l'impact du glyphosate sur le microbiome intestinal.

 

Les auteurs du nouvel article ont déclaré qu'ils ont déterminé que, contrairement à certaines affirmations des critiques de l'utilisation du glyphosate, le glyphosate n'agissait pas comme un antibiotique, tuant les bactéries nécessaires dans l'intestin.

 

Au lieu de cela, ils ont découvert - pour la première fois, disent-ils - que le pesticide interfère de manière potentiellement inquiétante avec la voie biochimique du shikimate des bactéries intestinales des animaux utilisés dans l'expérience. Cette interférence a été mise en évidence par des modifications de substances spécifiques dans l'intestin. L'analyse de la biochimie intestinale et sanguine a révélé des preuves que les animaux étaient soumis à un stress oxydatif, un état associé à des lésions de l'ADN et au cancer.

 

Les chercheurs ont déclaré qu'il n'était pas clair si la perturbation au sein du microbiome intestinal influençait le stress métabolique.

 

L'indication de stress oxydatif était plus prononcée dans les expériences utilisant un herbicide à base de glyphosate appelé Roundup BioFlow, un produit de Bayer AG, propriétaire de Monsanto, ont déclaré les scientifiques.

 

Les auteurs de l'étude ont déclaré qu'ils menaient d'autres études pour essayer de déterminer si le stress oxydatif qu'ils ont observé endommageait également l'ADN, ce qui augmenterait le risque de cancer.

 

Les auteurs ont déclaré que davantage de recherches sont nécessaires pour comprendre réellement les implications sanitaires de l'inhibition de la voie du shikimate par le glyphosate et d'autres perturbations métaboliques dans le microbiome intestinal et le sang, mais que les premiers résultats pourraient être utilisés dans le développement de bio-marqueurs pour les études épidémiologiques et pour comprendre si les herbicides au glyphosate peuvent avoir des effets biologiques chez l'homme.

 

Dans le cadre de cette étude, des rats femelles ont reçu du glyphosate et le produit Roundup. Les doses ont été administrées dans l'eau potable fournie aux animaux et ont été données à des niveaux représentant les doses journalières acceptables considérées comme sûres par les autorités de réglementation européennes et américaines.

 

Antoniou a déclaré que les résultats de l'étude s'appuient sur d'autres recherches qui montrent clairement que les régulateurs s'appuient sur des méthodes dépassées pour déterminer ce qui constitue des niveaux "sûrs" de glyphosate et d'autres pesticides dans les aliments et l'eau. Les résidus de pesticides utilisés dans l'agriculture se retrouvent couramment dans toute une série d'aliments consommés régulièrement.

 

"Les régulateurs doivent entrer dans le XXIe siècle, arrêter de traîner les pieds... et adopter le type d'analyses que nous avons faites dans cette étude", a déclaré M. Antoniou. Il a ajouté que le profilage moléculaire, qui fait partie d'une branche de la science connue sous le nom d'"OMICS", révolutionne la base des connaissances sur les impacts des expositions chimiques sur la santé.

 

L'étude sur les rats n'est que la dernière d'une série d'expériences scientifiques visant à déterminer si le glyphosate et les herbicides à base de glyphosate - y compris le Roundup - peuvent être nocifs pour l'homme, même à des niveaux d'exposition que les régulateurs affirment sûrs.

 

Plusieurs études de ce type ont fait état d'une série de préoccupations, dont celle publiée en novembre par des chercheurs de l'université de Turku en Finlande qui ont déclaré avoir pu déterminer, selon une "estimation prudente", qu'environ 54 % des espèces au cœur du microbiome de l'intestin humain sont "potentiellement sensibles" au glyphosate.

 

Alors que les chercheurs cherchent de plus en plus à comprendre le microbiome humain et le rôle qu'il joue dans notre santé, les questions relatives aux effets potentiels du glyphosate sur le microbiome intestinal ont fait l'objet non seulement de débats dans les cercles scientifiques, mais aussi de litiges.

 

L'année dernière, Bayer a accepté de payer 39,5 millions de dollars pour régler les plaintes selon lesquelles Monsanto aurait diffusé des publicités trompeuses affirmant que le glyphosate n'agissait que sur une enzyme présente dans les plantes et qu'il ne pouvait pas avoir le même impact sur les animaux domestiques et les personnes. Les plaignants dans cette affaire prétendaient que le glyphosate visait une enzyme présente chez les humains et les animaux qui renforce le système immunitaire, la digestion et les fonctions cérébrales.

 

Bayer, qui a hérité de la marque d'herbicide à base de glyphosate de Monsanto et de son portefeuille de semences génétiquement modifiées tolérant au glyphosate lorsqu'il a acheté la société en 2018, soutient qu'une abondance d'études scientifiques sur des décennies confirme que le glyphosate ne provoque pas le cancer. L'Agence américaine de protection de l'environnement et de nombreux autres organismes de réglementation internationaux ne considèrent pas non plus les produits à base de glyphosate comme cancérigènes.

 

Mais le Centre international de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé a déclaré en 2015 qu'un examen de la recherche scientifique a trouvé de nombreuses preuves que le glyphosate est un cancérigène humain probable.

 

Depuis lors, Bayer a perdu trois procès sur trois intentés par des personnes qui accusent leurs cancers d'avoir été exposées aux herbicides de Monsanto, et Bayer a déclaré l'année dernière qu'elle paierait environ 11 milliards de dollars pour régler plus de 100 000 plaintes similaires.

 

La voie du shikimate : https://fr.wikipedia.org/wiki/Voie_du_shikimate

 

 

 

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