La réponse salée de l'IHU au rapport de l'ANSM, suite à la mise en cause de ses recherches
La réponse salée de l'IHU au rapport de l'ANSM, suite à la mise en cause de ses recherches
Publié le 22/03/2022 à 13:53 – France Soir
L'IHU Méditerranée Infection, mis en cause sur ses recherches, fait l'objet d'attaques judiciaires et médiatiques régulières, qui n'apparaissent pas toujours obéir à des seuls questionnements légitimes, pour dire le moins. On lui reprochait notamment l'administration des traitements sur la tuberculose qui n'auraient pas respecté les procédures. Dans une lettre en date du 2 février, en réponse au rapport préliminaire d'inspection de l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), son directeur Didier Raoult et le chef de pôle "Maladies infectieuses" Philippe Brouqui répondent. Ils s'expliquent sur ce qui leur est reproché, et ripostent à ce qui leur semble être une vendetta institutionnelle, non exempte d'errements éthiques.
Nous nous la sommes procurée : en introduction, ils soulignent que "collectivement nous sommes très heureux de constater que les différentes attaques concernant l’IHU Méditerranée Infection sur des traitements sauvages de la tuberculose se sont éteintes", avant de rappeler en préambule que la "personne morale" responsable est bien l'Assistance Publique (AP-HM), une confusion ayant pu être provoquée par le statut particulier de l'IHU.