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Ciel Voilé

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Crime Climatique Stop !COP21 - L’appel de la société civile

26 Août 2015, 10:30am

Publié par Attac France

Crime Climatique Stop !COP21 - L’appel de la société civile

Naomie Klein et les co-auteurs de ce livre, à l'exception de Vandana Shiva, et à notre connaissance, ne reconnaissent pas les manipulations climatiques en cours. Ce qui n'empêche pas de signer leur appel - Association Ciel voilé -

Communiqué 26 août 2015

Jeudi 27 août 2015, Attac et 350.org, publient aux éditions du Seuil Crime Climatique Stop ! L’appel de la société civile. Trois mois avant la Conférence climatique de Paris, cet ouvrage dénonce l’absence de prise en compte de l’urgence climatique pointée par les scientifiques et dévoile un appel de la société civile pour l’insurrection et la mobilisation de toutes et tous pour sortir d’un modèle économique fossile criminel.

Cet appel est initié par Naomi Klein, Desmond Tutu, Vandana Shiva, Kumi Naido, Yeb Saño, Erri de Luca, Bill McKiben, Claude Lorius, Gilles Boeuf, Marie-Monique Robin, Mike Davis, Noam Chomsky, Patrick Chamoiseau et une centaine d’autres intellectuels et militant.e.s pour la justice climatique des cinq continents.

Crime Climatique Stop ! L’appel de la société civile, Paris, Le Seuil, collection Anthropocène, parution le 27 août 2015.

L’appel, ouvert à signatures, est en ligne : http://crimesclimatiquesstop.org.

Le dérèglement climatique tue, et le crime climatique en cours est massif : des centaines de millions de vies sont d’ores et déjà irrémédiablement affectées par l’élévation du niveau des océans, les épisodes caniculaires, les sécheresses, les tempêtes tropicales, etc. À terme, ce sont les conditions d’existence de l’espèce humaine et de l’ensemble des êtres vivants qui sont menacées. Tel est le constat dénoncé collectivement par les auteurs de Crime Climatique Stop ! parmi lesquels Naomi Klein, Susan Georges, Vandana Shiva, Jean Jouzel, Desmond Tutu, Bill McKibben, Geneviève Azam, Pablo Solon… (voir ci-après la liste complète des auteurs).

350.org et Attac France ont rassemblé ces contributions, véritables coups de gueule de personnalités de la société civile mondiale, afin de dénoncer le crime en cours, pointer les responsabilités, mais aussi montrer que d’autres voies sont possibles. Les auteurs portent un regard sans concession sur ce que Naomi Klein qualifie de « rendez-vous manqué avec le changement climatique » et notre incapacité, jusqu’à présent, à construire des sociétés justes et durables. Pour l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, qui signe la préface de cet ouvrage, il s’agit pourtant d’un défi dont la portée et l’ampleur sont équivalentes aux enjeux de la lutte contre l’esclavagisme ou l’apartheid : « Réduire notre empreinte carbone n’est pas seulement nécessaire d’un point de vue technique et scientifique. C’est aussi devenu le plus grand chantier de défense des droits de l’Homme de notre époque ».

A moins de 100 jours de la Conférence de Paris sur le climat, les négociations ne semblent pourtant pas en mesure de déboucher sur un accord ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et les « contributions » actuelles nous conduisent tout droit vers un réchauffement global de +4 °C d’ici à la fin du siècle. Pour que notre planète reste vivable, et pour mettre fin au crime climatique, les scientifiques recommandent de laisser 80 % des combustibles fossiles dans le sol. C’est ce que les gouvernements et les lobbies économiques refusent d’entendre.

Il n’y a aucune fatalité à cela affirment les auteurs de Crime Climatique Stop ! : « L’histoire nous a montré que quand des êtres humains rassemblent leurs forces pour défendre une cause juste, rien ne peut leur résister » affirme Desmond Tutu dans la préface de l’ouvrage.

Ce livre s’accompagne donc d’un appel international à action pour le climat lancé par une centaine de personnalités et militant.e.s pour la justice climatique du monde entier : « Laissons les fossiles dans le sol pour en finir avec les crimes climatiques ». Cet appel entend rassembler d’ici la COP21 des millions de signatures. L’appel affirme notamment que « les gouvernements doivent mettre un terme aux subventions qu’ils versent à l’industrie fossile, et geler leur extraction en renonçant à exploiter 80% de toutes les réserves de carburant fossile. Nous savons que cela implique un changement historique majeur. Nous n’attendrons pas que les États agissent. L’esclavage et l’apartheid n’ont pas disparu parce que des États ont décidé de les abolir, mais par des mobilisations massives qui ne leur ont pas laissé le choix ».

Commandez le livre Crime Climatique Stop !

Vous pouvez commander le livre Crime Climatique Stop !, en vous rendant sur cette page. Le livre est disponible sur le stand d’Attac de l’Université d’été à Marseille.

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Commerce ou climat : la Commission européenne a fait son choix

12 Décembre 2015, 19:05pm

Le commissaire européen à l'Action pour le climat Miguel Arias en discussion avec la commissaire à la Concurrence Margrethe Vestager. Bruxelles refuse que le futur accord climatique impose des limites au commerce. ©Delmi ALVAREZ/ZUMA-REA

Le commissaire européen à l'Action pour le climat Miguel Arias en discussion avec la commissaire à la Concurrence Margrethe Vestager. Bruxelles refuse que le futur accord climatique impose des limites au commerce. ©Delmi ALVAREZ/ZUMA-REA

Mathilde Dupré - 10/12/2015

http://www.alterecoplus.fr/cop21/commerce-ou-climat-la-commission-europeenne-a-fait-son-choix-201512101100-00002732.html

Un document interne de la Commission européenne rendu public par des organisations de la société civile révèle les instructions données par Bruxelles à ses négociateurs de refuser que le futur accord climatique puisse imposer des limites au commerce. Il s'agit d'une note présentée par la DG Climat au Comité de la politique commerciale du Conseil, le 20 novembre dernier en amont du sommet de Paris de la COP21.

Le TTIP et l’accord avec le Canada visent à faciliter l’importation par l’Union de gaz de schiste et de sables bitumineux.

La politique commerciale développée par l’Union européenne et ses partenaires pose pourtant un certain nombre de défis de nature à aggraver le changement climatique. L’objectif même des accords commerciaux d’augmentation de la production et des échanges internationaux est propre à générer mécaniquement une hausse des émissions de CO2. Et la nature des biens et services échangés et leur impact sur le climat ne sont pas questionnés. Ainsi, dans le projet d’accord transatlantique (TTIP), le premier secteur qui pourrait bénéficier de l’accord serait celui de la construction automobile. Par ailleurs, le TTIP et l’accord avec le Canada visent aussi à faciliter l’importation par l’Union de gaz de schiste et de sables bitumineux, sans égard pour les conséquences environnementales de ces deux ressources fossiles particulièrement nocives et laissant craindre une augmentation de leur exploitation. En marge des négociations commerciales, plusieurs mesures européennes ont déjà été profondément modifiées sous la pression américaine et canadienne. La directive européenne sur la qualité des carburants qui visait à réduire les émissions liées au transport et projetait de pénaliser les sables bitumineux, beaucoup plus polluants, en a notamment fait les frais. Mais ce n’est pas tout, les multinationales des secteurs aérien, automobile et extractif ont identifié toute une série de régulations environnementales présentées comme des « barrières au commerce » qu’elles souhaiteraient pouvoir démanteler via ces négociations.

Un principe de « neutralité technologique »

L’annexe sur les services énergétiques de l’accord sur le commerce des services en cours de négociation entre une cinquantaine d’Etats, publiée par WikiLeaks, prévoit quant à elle, d’obliger les gouvernements à accepter le principe de « neutralité technologique ». Si cette idée était adoptée, elle remettrait gravement en cause toutes les initiatives de transition écologique visant à désinvestir des énergies fossiles et réorienter les subventions publiques vers les énergies renouvelables.

La Commission demande à ses négociateurs de refuser toute mention explicite du commerce dans les décisions de la COP.

Consciente que ces problèmes pourraient être abordés dans le cadre des négociations climatiques avec des mesures à la clé pour y remédier, la Commission demande à ses négociateurs de réduire au maximum toutes les discussions liées au commerce et de refuser toute mention explicite du commerce dans les décisions de la COP. Pour l’instant, la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) indique seulement que les mesures de lutte contre le changement climatique, y compris les mesures nationales, ne doivent pas servir de mesures déguisées pour restreindre le libre-échange. Les organisations de la société civile demandent d’inverser désormais la logique pour s’assurer que les actions menées dans le but de préserver le climat s’imposent en cas de conflit avec les objectifs de promotion du commerce.

C’est niet pour Bruxelles, qui demande à ses négociateurs de s’opposer à « toute nouvelle disposition qui irait au-delà » de l’existant et poserait des restrictions au commerce dans le cadre des politiques environnementales, comme à « la création de liens formels entre la CCNUCC et l’OMC » ou « le lancement d’un programme de travail sur les mesures commerciales ».

Une « atteinte » aux profits futurs

Ces instructions vont aussi à l’encontre de la résolution adoptée par le Parlement européen le 14 octobre dernier dans laquelle il demandait que l’ensemble des mesures adoptées à Paris soient exclues explicitement du mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et Etats. Le message des eurodéputés est clair. Il serait illusoire de vouloir sauver le climat tant que les politiques publiques nécessaires peuvent être contestées dans le cadre des accords de commerce par des investisseurs étrangers au motif qu’elles portent atteinte à leurs profits futurs.

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5G : écrivez à votre maire

10 Mai 2020, 22:08pm

5G : écrivez à votre maire

Voici un modèle de lettre à compléter et à envoyer à votre maire pour l'alerter des dangers de la 5G.

Dans ce fichier enlevez les mots en rouge, remplacez-les par ce qu'il convient et envoyez la lettre à votre maire en RAR. Soyons nombreux à le faire.

Prénom Nom

Adresse

Email

Téléphone

Monsieur / Madame

Prénom Nom

Maire de

Adresse

 

Date

 

 

Objet : Appel à propos de la situation présente et à venir

Cher/Chère Monsieur/Madame le Maire,

 

« Nous sommes en guerre » a proclamé, d’un ton martial et à six reprises, Monsieur Emmanuel Macron le 16 mars 2020 dans son allocution aux Français. Le 28 avril 2020, Monsieur Édouard Philippe a parlé de « protéger, tester, isoler » et d’obligation, de réquisition, de déploiement, d’appel au civisme (sous autorité de l’Etat), de phase I, II, etc., ce qui ressemble en effet à une stratégie de guerre.

 

Et vous, Monsieur/Madame Le Maire, vous êtes en première ligne car, oui, c’est bien le service public qui assume la mise en place des directives provenant du gouvernement, lequel compte bien continuer de s’appuyer sur vous dans les semaines et les mois à venir. Dans le même temps, et paradoxalement, le Conseil d’Etat ne cherche-t-il pas à limiter, si ce n’est à anéantir vos capacités d’action1 ? L’industrie aurait-elle plus de pouvoirs que vous ?

 

Cependant, vos décisions et actions sont et seront primordiales pour la protection et la liberté de vos administrés. Quel avenir souhaitons-nous ? Un avenir fait d’ordres, de contraintes, de menaces, de brigades spécialisées, de surveillance extrême, de censure, d’intimidation, de peur, de méfiance, du mépris du libre choix thérapeutique, etc., initié par des lobbies ayant infiltré les sphères économique, scientifique et politique de notre pays ; un état policier dont les intérêts ne sont en rien comparables à ceux de la majorité des citoyens de votre commune ? Ou bien un avenir basé sur les valeurs de la République, à savoir la liberté si chère à la France par le respect des droits de l’homme et du citoyen, l’égalité afin qu’il n’y ait ni imposition, ni discrimination de traitement et la fraternité par l’entraide, le partage, la reconnaissance, l’échange des biens et des services ?

 

Les médias officiels n’ont de cesse de nous parler de la vie du « monde d’après » ou du fait que « la vie et la mort se réinventent sur Internet »2. Pensez-vous que le numérique, le virtuel, les drones, les objets connectés, l’artificialisation de la terre et de la vie humaine pourraient remplacer la relation à autrui et à la nature ?

 

Alors, serait-ce pour créer ce « monde d’après » ou « réinventer la vie et la mort » que la récente loi d’urgence sanitaire et les nombreux arrêtés qui ont suivi favorisent et accélèrent l’implantation ou la modification des installations de communications électroniques ? Les opérateurs de téléphonie mobile ont, en effet, été autorisés à déroger aux règles élémentaires de la sécurité sanitaire et environnementale et ce, dès le début de la période de confinement et de « distanciation ». D’innombrables actions et pétitions d’opposition ont eu lieu, eu égard aux effets délétères causés par la modification artificielle des champs électromagnétiques sur la santé humaine et sur l’environnement, notamment sur la biodiversité ; cette opposition massive, unanime, globale pourrait-on dire, puisque provenant de scientifiques de plus de 40 pays et réunissant des citoyens du monde entier, a été balayée et ignorée.

 

Or, les preuves de la dangerosité des champs électromagnétiques sont déjà accablantes à ce jour. Le Syndrome d’hyper électro-sensibilité toucherait 8% de la population et ce chiffre ne cesse d’augmenter. La vie de ces personnes est un véritable cauchemar : difficultés respiratoires, troubles du rythme cardiaque, troubles cognitifs, troubles du comportement, pertes de mémoire, hypoxie cérébrale, maux de tête, vertiges, acouphènes, insomnies, dépression, fatigue chronique, etc. La grande majorité d’entre elles a dû quitter son travail, déménager plusieurs fois à cause du déploiement des infrastructures et n’a pas de prise en charge sanitaire pour le handicap consécutif à cette pollution électromagnétique ; les « EHS » vivent pour certains dans des caravanes, dorment dans leur cave ou en forêt, ne peuvent plus se déplacer ni même aller voir leurs proches.

 

Monsieur Macron, dans un courrier qui lui a été adressé le 3 avril, ainsi que le Secrétaire d’Etat chargé du numérique, Monsieur Cédric O, dans un courrier du 6 avril, ont été sollicités par nombre d’associations de France venant en aide aux personnes développant les symptômes de l’électro-sensibilité afin que soient prises des mesures encourageant la réduction de la pollution électromagnétique et le maintien des zones blanches. En dépit de cela, un déploiement précipité d’antennes 5G et compatibles 5G, de petites cellules 4G – LTE, de mobiliers urbains, etc., s’effectue en ce moment dans nombre de communes, sans l’accord de l’ANSES ni du vôtre.

 

Connaissez-vous en réalité la technologie 5G ? Savez-vous qu’elle n’est pas la continuité des 3 et 4G déjà néfastes pour la santé ? C’est une technologie de rupture et non la suite de la 2G, 3G et 4G comme énoncé dans les slogans marketing des opérateurs, et elle utilise des ondes d’une toute autre nature ou plutôt devrions-nous dire de « contre-nature ». Savez-vous que cette « nouvelle » technologie a plus de 70 ans d’âge et qu’elle est étudiée, contrôlée et utilisée dans le domaine militaire depuis les années 60 ? De très nombreuses études scientifiques émanant d’experts reconnus n’ont cessé de le prouver depuis.

 

Que diriez-vous d’examiner des études scientifiques indépendantes, réalisées par des personnes aux compétences reconnues avant d’accepter la mise en opération de pareilles infrastructures ? 3

De nombreux agriculteurs ont vu leurs animaux tomber subitement malades lorsque des antennes ont été implantées à proximité de leurs exploitations, voire leurs troupeaux décimés, sans parler d'une diminution de la fécondité masculine et féminine ainsi que de la recrudescence de fausses couches : « Nous n'avons pas rencontré de jeune femme exposée au rayonnement d'antennes-relais, ayant eu une grossesse normale avec la naissance d'un enfant indemne. » Dr Eliane Spitery4

 

Monsieur/Madame le Maire, vous pouvez compter sur nous pour vous appuyer dans vos choix et actions éclairés. Nous souhaitons pouvoir avoir confiance en votre détermination à protéger la population et à prendre vos responsabilités.

 

Je vous remercie personnellement de l’attention scrupuleuse que vous voudrez bien accorder à cet appel, et également de bien vouloir revenir vers moi pour que nous puissions en discuter. Veuillez agréer, Monsieur/Madame le Maire, l’expression de ma reconnaissance.

 

A ______________________, le_______________________ 2020

 

1 En application de la loi d’urgence n° 2020-290 du 23 mars 2020 pour faire face à l’épidémie de Covid-19, vingt-cinq ordonnances ont été prises par le Conseil des ministres. La 6ème ordonnance, n° 2020-320 du 25 mars 2020, a été confirmée au JORF n°0074 du 26 mars 2020 texte n° 45.

Selon cette ordonnance, « quatre procédures administratives préalables en vue de l’implantation ou de la modification d’une installation de communications électroniques sont ainsi aménagées : la suspension de l’obligation de transmission d’un dossier d’information au maire ou au président d’intercommunalité en vue de l’exploitation ou de la modification d’une installation radioélectrique ; la possibilité pour l’exploitant d’une station radioélectrique de prendre une décision d’implantation sans accord préalable de l’Agence nationale des fréquences ; la réduction du délai d’instruction des demandes de permissions de voirie ; et la dispense d’autorisation d’urbanisme pour les constructions, installations et aménagements nécessaires à la continuité des réseaux et services de communications électroniques ayant un caractère temporaire. »

 

2 (France Inter, 13 h le 28 avril 2020)

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Bloquer le soleil n’est PAS une solution climatique !

25 Février 2024, 17:54pm

Bloquer le soleil n’est PAS une solution climatique !

18 juillet 2023 | par Alexis Baden-Mayer - Association des Consommateurs Bio


 

Officiellement, il existe un moratoire international sur les tentatives de protection contre le soleil, ainsi qu'une Convention des Nations Unies sur la modification de l'environnement , mais des milliardaires voyous « Greenfinger » comme Bill Gates ont poursuivi leurs dangereuses expériences 

Depuis le scandale du Projet Popeye pendant la guerre du Vietnam , le gouvernement américain a positionné les travaux de modification météorologique du Pentagone et le financement de la DARPA comme contrecarrant la « menace à la sécurité » potentielle que représente la géo-ingénierie.

Récemment, il y a eu un changement. Les États-Unis ont commencé à normaliser la géo-ingénierie solaire en tant que « solution climatique ». En 2021, les Académies nationales des sciences ont publié un rapport appelant à un investissement de 200 millions de dollars sur 5 ans dans la recherche en géo-ingénierie solaire, et en 2023, le président Biden a publié un cadre de modification du rayonnement solaire (SRM) , affirmant que « la SRM offre la possibilité de refroidir aussi longtemps que possible ». la planète de manière significative sur une échelle de temps de quelques années. 

À peu près au même moment, l’Union européenne a lancé « un cadre international potentiel » pour la géo-ingénierie solaire. 

Pendant ce temps, les entreprises qui profitent du climat font pression pour que la géo-ingénierie solaire soit incluse dans le marché de compensation en cours de négociation dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Qu’est-ce que la géo-ingénierie solaire ?

Selon le Dr Chukwumerije Okereke, directeur du Centre pour le changement climatique et le développement à l'Université fédérale Alex Ekwueme au Nigeria, dans son essai du New York Times, « Mon continent n'est pas votre laboratoire climatique géant » :

La technologie d’ingénierie solaire qui attire le plus l’attention utiliserait des ballons ou des avions pour pulvériser de grandes quantités d’aérosols – de minuscules particules, par exemple de dioxyde de soufre ou des nanoparticules artificielles – dans la stratosphère afin d’atténuer la lumière du soleil. C'est ce qu'on appelle la gestion du rayonnement solaire et c'est hautement spéculatif. …

D'autres techniques proposées incluent le recouvrement des déserts avec du plastique ; des plantes génétiquement modifiées pour avoir des feuilles plus brillantes et plus réfléchissantes ; créer ou rendre des nuages ​​plus blancs ; et déployer des millions de miroirs dans l’espace. Le but de chacun d’entre eux est de lutter contre le réchauffement en réduisant la quantité de lumière solaire atteignant la planète et en la réfléchissant vers la stratosphère. …

Ces technologies devraient également théoriquement être déployées pour toujours pour contenir le réchauffement. L’arrêt déclencherait le réchauffement supprimé du dioxyde de carbone qui s’accumule encore dans l’atmosphère dans un pic de température connu sous le nom de « choc final ». Une étude a révélé que le changement de température après la fin de la gestion du rayonnement solaire pourrait être jusqu'à quatre fois plus important que ce qui est causé par le changement climatique lui-même.

Plus de 450 universitaires de 61 pays à travers le monde ont signé une lettre ouverte appelant à un accord international de non-utilisation de la géo-ingénierie solaire . Ils ont cinq revendications :

  1. Pas de financement public.

  2. Aucune expérience en extérieur.

  3. Aucun brevet.

  4. Aucun déploiement.

  5. Aucun soutien dans les institutions internationales.


 

Plus de 100 organisations internationales de la société civile ont dénoncé la géo-ingénierie et ont exigé l'arrêt immédiat de toutes les expériences en plein air dans le Manifeste Ne touchez pas à la Terre Mère (HOME) . Les préoccupations qu’ils énumèrent comprennent :

  • La géo-ingénierie solaire comme arme de guerre.

  • Financement de l’industrie des combustibles fossiles, qui voudrait utiliser la géo-ingénierie solaire comme prétexte pour continuer à brûler du pétrole, du gaz et du charbon.

  • La modélisation informatique qui prédit la géo-ingénierie solaire modifierait le comportement des moussons asiatiques et africaines, détournant l' eau dont des milliards de personnes ont besoin pour boire et cultiver leur nourriture .


 

La géo-ingénierie solaire est une fausse solution qui retarde les réductions nécessaires de la consommation d’énergie et détourne l’attention du seul moyen éprouvé de réduction du carbone.

Les coupes devraient commencer au Pentagone . Le ministère américain de la Défense est le plus grand utilisateur institutionnel de combustibles fossiles au monde et émet plus de gaz à effet de serre que 140 pays réunis.

L’agriculture biologique régénérative est le seul moyen éprouvé d’éliminer les émissions excessives de gaz à effet de serre de l’atmosphère. Il s’agit d’une approche holistique présentant de nombreux avantages, notamment une eau plus propre, des aliments plus nutritifs, des animaux plus heureux, des personnes en meilleure santé et des économies locales florissantes. Un sol sain absorbe et retient l’eau, rendant les cultures plus résistantes aux sécheresses et aux inondations. Le passage au bio met fin à la dépendance aux pesticides, aux herbicides et aux engrais synthétiques et épargne aux gens les souffrances incalculables causées par ces toxines.

En revanche, la géo-ingénierie solaire ne fait rien contre la pollution par les gaz à effet de serre et n’apporte aucun avantage environnemental, sanitaire ou économique (en dehors de l’industrie des combustibles fossiles). Même si cela permettait de réduire les températures mondiales, ce qui n’a pas été prouvé, cela ne ferait rien pour restaurer les sources d’eau épuisées pour la boisson et l’irrigation.

La géo-ingénierie solaire elle-même est une source de pollution nocive. Les toxines en aérosol utilisées dans la géo-ingénierie solaire comprennent :

  • Cendres volantes de charbon , qui contiennent des niveaux toxiques d'arsenic, de plomb, de mercure, de sélénium, d'aluminium, de baryum, de bore et de chlore. L’idée d’utiliser les déchets issus de la combustion du charbon ou du pétrole pour la géo-ingénierie solaire a été lancée pour la première fois par des scientifiques financés par Citgo et Philips Petroleum qui ont publié « Weather Modification by Carbon Dust Absorption of Solar Energy » en 1976.

  • L'acide sulfurique , un cancérigène qui peut déclencher une gamme de réactions suite à une exposition aiguë, en fonction de la concentration. La toux et l'irritation surviennent à des concentrations inférieures à 8 ppm. À plus de 100 ppm, la mort peut en résulter.

  • Sulfure d'hydrogène , qui provoque des symptômes neurologiques tels que fatigue, perte d'appétit, maux de tête, irritabilité, mauvaise mémoire et étourdissements à des expositions supérieures à 28 milligrammes par mètre cube, détresse respiratoire à des expositions supérieures à 560 mg/m3 et décès à des expositions supérieures à 700 mg/m3.

  • Sulfure de carbonyle , qui peut entraîner une salivation abondante, des maux de tête, des vertiges, une amnésie, une confusion, des nausées, des vomissements, une diarrhée, une arythmie cardiaque, une faiblesse, des crampes musculaires et une perte de conscience en cas d'exposition sublétale et un collapsus soudain, des convulsions et la mort par paralysie respiratoire à des concentrations supérieures. supérieure à 1 000 ppm.

  • Le carbone noir , qui est un cancérigène possible pouvant provoquer de la toux, une production d'expectorations, une bronchite, une pneumoconiose et une diminution de la fonction pulmonaire, ainsi que de la fatigue, des douleurs thoraciques, des maux de tête, une irritation respiratoire et une décoloration des paupières et des conjonctives.

  • L'aluminium , qui présente des signes de cancérogénicité et peut provoquer une respiration sifflante, une dyspnée et une altération de la fonction pulmonaire, une fibrose pulmonaire, une dilatation et une hypertrophie du côté droit du cœur, une diminution de l'hémoglobine des globules rouges, un clubbing des doigts, une alvéolite lymphocytaire et une transformation blastique des cellules périphériques. lymphocytes sanguins.

  • Titanate de baryum , associé à des effets respiratoires, cardiovasculaires, gastro-intestinaux, musculo-squelettiques, métaboliques et neurologiques.

Peu de décideurs politiques aux États-Unis ont tenté de comprendre cette question, mais un groupe de législateurs de l'État du Rhode Island a rédigé un projet de loi, l' Atmosphere Protection Act . Ce projet de loi regorge d'informations et le lire, c'est comme boire à la lance à incendie, mais c'est un bon début pour l'éducation du public et l'action nécessaire sur cette question importante.

AGISSEZ : Dites aux législateurs de votre État de dire non à la géo-ingénierie solaire !


 

https://organicconsumers.org/saynotosolargeo-blocking-the-sun-is-not-a-climate-solution/


 


 


 

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Géo-ingénierie en cours et mort des forêts dans le monde

29 Septembre 2018, 19:14pm

Publié par Marvin Herndon

 

 

Journal of Geography, Environment and Earth Science

International

 

16(4): 1-14, 2018; Article no.JGEESI.42301

ISSN: 2454-7352

 

 

Facteurs fondamentaux non encore reconnus

dans la disparition des pins de Torrey en danger :

un microcosme de la mort des forêts dans le monde

 

 

J. Marvin Herndon1, Dale D. Williams et Mark Whiteside

 

Transdyne Corporation, 11044 Red Rock Drive, San Diego, CA 92131, USA.

Florida Department of Health in Monroe County, 1100 Simonton Street, Key West, FL 33040, USA

 

Contributions des auteurs

Ce travail est un effort commun et collaboratif entre les auteurs dont le but est de fournir des implications et preuves scientifiques, médicales, sanitaires et environnementales associées aux pulvérisations de cendres volantes de charbon quasi-journalières, quasi-mondiales effectuées par une activité de géo-ingénierie dissimulée.

Tous les auteurs ont participé à l’enquête, à l’analyse et à la rédaction du manuscrit. L’auteur DDW a conduit des enquêtes de terrain en Californie L’auteur MW a conduit des enquêtes de terrain en Floride. Les auteurs ont lu et approuvé le manuscrit final.

 

 

Information sur l’article

DOI : 10.9734/JGEESI/2018/42301

Editeurs :

  1. Dr. Isidro Alberto Pérez Barlolomé, Professeur, Department of Applied Physics, Faculty of Sciences, University of Valladolid, Espagne

  2. Dr. Mohamed Nageeb Rashed, Professeur, Department of Chemistry, Aswan University, Egypte.

  3. Dr. Masum A. Patwary, Georgraphy and Environmental Science, Begum Rokeya University, Bangladesh.

Réviseurs:

  1. Antipas T.S. Massawe, Dar-es-Salaam University College of Education, Tanzanie.

  2. Felix Ike, Abia State University, Nigéria.

  3. Eric S. Hall, USA.

 

  1. Gabrielli Teresa Gadens Mrcon, University of Rio Grande do Sul State, Brésil.

Rapport d’experts complet: http://www.sciencedomain.org/review-history/25791.

 

Traduction française : Association Ciel voilé

 

Article de recherche inédit Reçu le 24 mai 2018

Accepté le 2 août 2018-09-16

Publié le 4 août 2018

 

 

Sommaire

 

Objectif : Les forêts du monde entier meurent à une échelle sans précédent. Le pin de Torrey, Pinus torreyana, est lui aussi en voie de disparition. Alors que la toxicité mondiale due aux pluies acides a été reconnue et que des mesures de réduction ont été prises, une nouvelle source non révélée de toxines atmosphériques provenant de la géo-ingénierie s’est rapidement intensifiée pour devenir quasi mondiale. Les analyses scientifiques publiées correspondent à la composition des cendres volantes de charbon (CVC), le déchet toxique de la combustion du charbon, comme principale particule utilisée pour la géo-ingénierie. L'objectif de cet article est de divulguer les facteurs fondamentaux non reconnus provenant de la géo-ingénierie qui sont à l'origine de la disparition des pins de Torrey et de la mort des forêts à l’échelle mondiale.

 

Méthodes : Des échantillons d’eau, de neige et de brouillard ont été analysés par spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif (ICP-MS) et interprétés à la lumière d'observations de terrain approfondies.

 

Résultats: L'humidité atmosphérique contient de nombreux éléments solubles dans l'eau en provenance des cendres volantes de charbon (CVC) pulvérisées en aérosol, y compris l'aluminium, ce qui est dangereux pour de nombreux types de biote, particulièrement pour les arbres. Les aiguilles et les feuilles emprisonnent l'humidité atmosphérique chargée de toxines et les concentrent par évaporation. De plus, le concentré de toxines s'évapore sur les aiguilles et les feuilles, ce qui nuit à leur respiration. Finalement, la toxine concentrée solubilisée tombe au sol et pénètre dans le système racinaire. Ceci est l'un des principaux facteurs qui sous-tendent la disparition des pins de Torrey et la mortalité des forêts dans le monde entier. Un autre facteur essentiel est le rayonnement solaire ultraviolet plus intense dû, selon nous, en partie à l'affaiblissement de la couche d'ozone provoqué par les pulvérisations aériennes de cendres volantes de charbon (CVC) qui contiennent du chlore lequel détruit la couche d'ozone, et ce, dans des quantités variables, s'élevant juqu'à 25 000 μg/L.Ensemble,ces deux facteurs affaiblissants fondamentaux fragilisent les défenses naturelles des arbres et les rendent vulnérables aux insectes tels le dendroctone, aux infections fongiques, et à d'autres facteurs biotiques.

 

Conclusion: Nous décrivons un mécanisme naturel par lequel les aiguilles et les feuilles des arbres concentrent les toxines contenues dans l’humidité, en provenance des cendres volantes de charbon utilisées intentionnellement pour altérer le temps et le climat. Cette forme de pollution de l'air intentionnelle doit être stoppée afin de préserver les forêts de la Terre.

Mots-clés: Aérosols atmosphériques; dépérissement des forêts; Pin de Torrey; cendres volantes de charbon; altération du climat; géo-ingénierie; modification du temps.

 

  1. INTRODUCTION

     

Les forêts du monde entier meurent à une échelle sans précédent depuis les temps modernes. La cause majeure de cette mortalité est généralement attribuée à la combinaison de chaleur et de sécheresse [1,2], habituellement supposée provenir du changement climatique [3-5] du type signalé par le GIEC [6]. Bien que l’explication populaire soit simple, l'association du réchauffement climatique et de la sécheresse est paradoxale : la pression de vapeur augmente toujours avec l'augmentation de la température, donc le réchauffement planétaire devrait provoquer une augmentation mondiale des précipitations [7]. Selon les preuves scientifiques et les données présentées ici, nous proposons d’autres causes sous-jacentes à la mortalité des forêts, lesquelles pourraient être enrayées, et s’appliquent dans un sens plus large aux multiples disparitions mondiales bien documentées de la faune.

 

Plutôt que de traiter d’abstractions ou de généralisations, nous examinons les caractéristiques du pin Torrey, Pinus torreyana, le pin le plus rare et le plus menacé des États-Unis [8]. Les pins Torrey sont de grands arbres à couronne ouverte, avec de longues aiguilles gris-vert qui poussent par groupes de cinq et atteignent environ 18 m (environ 55 pieds) de hauteur à l'état sauvage, mais grandissent encore plus haut dans les zones aménagées. Ce sont les derniers vestiges d’une forêt ancienne qui poussait le long de la Californie du sud, et qui poussent naturellement sur une petite bande située sur la côte de San Diego, et sur l'île de Santa Rosa, à 282 km au nord; voir la carte de la figure 1.Poussant en climat méditerranéen aux étés chauds et secs et aux hivers doux, ils dépendent d'un système racinaire étendu et du brouillard côtier pour absorber une humidité suffisante à leur survie. Environ 3 000 pins de Torrey poussent naturellement aujourd'hui [9,10].

1Auteur pour correspondance : Courriel : mherndon@san.rr.com

 Figure 1. Carte montrant la répartition des pins de Torrey

Figure 1. Carte montrant la répartition des pins de Torrey

La « pièce maîtresse » de la mort des forêts concerne la réserve naturelle de Torrey Pines State, où environ 30% des arbres sont morts dans les années 2015-18, et où la plupart des arbres restants sont stressés et blessés (fig. 2). La mort de ces pins s’étend au Marshall Pines Extension, une zone naturelle, et aux espaces verts de Del Mar Bluffs qui se trouvent à la fin de Carmel Valley Road, dans les mêmes pourcentages. Des arbres irrigués sur le parcours de golf connu dans le monde entier de Torrey Pines (Fig. 3) sont également concernés, ce parcours accueille l'Association des golfeurs professionnels (PGA), ainsi que les arbres du quartier de Del Mar Heights.

 

La répartition de la mortalité des arbres est plus élevée près de la côte et pourrait résulter d’un brouillard plus persistant (figure 2). Bien que la majorité des arbres se trouvent sur les pentes faisant face à l’ouest, beaucoup de ces arbres sont morts sur des pentes orientées vers l’est ou le nord ou sur des zones plates. Les pins de Torrey situés à l’est de l’autoroute I-5, qui étaient moins en contact avec le brouillard semblent être en meilleure condition. Les arbres sur l’ìle de Santa Rosa sont également en meilleure condition. Ces arbres font partie d’une variété différente, Pinus torrezana v. insularis [10], et sont séparés du continent par 274 km (170 miles) d’eaux libres.

Fig. 2. Principales zones de dépérissement total des pins Torrey avec indication des lieux de prélèvement des échantillons d'eau de brouillard

Fig. 2. Principales zones de dépérissement total des pins Torrey avec indication des lieux de prélèvement des échantillons d'eau de brouillard

Fig. 3. Pins Torrey morts sur le terrain de golf de Torrey Pines, ce qui suggère que la sécheresse n’est pas le principal moteur de leur disparition. L’encart montre l'irrigation d'arrosage par aspersion

Fig. 3. Pins Torrey morts sur le terrain de golf de Torrey Pines, ce qui suggère que la sécheresse n’est pas le principal moteur de leur disparition. L’encart montre l'irrigation d'arrosage par aspersion

Fig. 4 est une photographie de la silhouette d’un pin Torreyan découpée sur un ciel «artificiel de géo-ingénierie» et nous soutenons qu'il s'agit de la cause majeure non encore reconnue, non seulement de leur disparition, mais nous le maintenons, de la mort des forêts à travers le monde.

 

Les militaires américains ont commencé, il y a déjà plusieurs décennies, l'ensemencement délibéré de la troposphère et de la basse stratosphère à l'aide de particules pour des recherches en guerre météorologique laquelle s’est progressivement intensifiée, et dont les durées et les portées géographiques se sont amplifiées : il en existe de nombreuses preuves et intentions [11-22]. Aux alentours de 2010, les pulvérisations de particules aériennes devinrent une activité quasi quotidienne, quasi mondiale, avec un financement massif, probablement grâce à une sorte d'accord international non divulgué, peut-être sous le couvert de bloquer la lumière du soleil, « pare-soleil pour la Terre » pour lutter contre le réchauffement dû aux gaz à effet de serre. Si tel devait être le cas, il s'agit d'une idée fausse [6], car les pulvérisations aériennes de particules ont pour effet de réchauffer et non de refroidir notre planète.

Fig. 4. Des pins Torrey morts se découpant sur un ciel présentant des traces particulaires laissées par des avions. Photographié le 16 mars 2018, en direction de High Point Overlook dans la réserve naturelle de Torrey Pines State

Fig. 4. Des pins Torrey morts se découpant sur un ciel présentant des traces particulaires laissées par des avions. Photographié le 16 mars 2018, en direction de High Point Overlook dans la réserve naturelle de Torrey Pines State

La Terre reçoit le rayonnement solaire de longueurs d'ondes différentes et renvoie cette énergie dans l'espace pour maintenir l’équilibre du bilan thermique terrestre. La matière particulaire pulvérisée dans les régions où se forment les nuages ​​renvoie une certaine quantité du rayonnement entrant, mais en absorbe également une partie laquelle est transmise par collisions moléculaires à l'atmosphère sous forme de chaleur. De plus, les particules aériennes empêchent la perte de chaleur à la surface de la terre et, lorsqu’elles se déposent sur la glace ou la neige, elles modifient l’albédo. Au lieu de refroidir la Terre, la matière particulaire pulvérisée provoque un réchauffement de la planète, une circonstance paradoxale qui nécessite une enquête.

 

Pour altérer le temps et le climat, les militaires américains engagent et/ou autorisent la pulvérisation de particules, inconnues du public, dans l’air que nous respirons, sans notre consentement éclairé, mais avec d’autres observations, par exemple, le document de l’armée de l’air américaine AFD-051013-001 [23.]. Un exemple de cette matière particulaire pulvérisée est illustré figure 4. Pulvérisée dans l'atmosphère où les nuages ​​se forment, la matière particulaire réchauffe l'atmosphère, augmentant ainsi la pression, ce qui peut aller à l'encontre des fronts météorologiques naturels. Cette matière particulaire empêche donc les précipitations en interférant avec la coalescence des gouttelettes d’humidité, jusqu’à ce que la charge en eau devienne trop importante et se traduise par des tempêtes et des déluges. De plus, la matière particulaire spécifique est utilisée pour que l’humidité de l’atmosphère soit un meilleur conducteur électrique, et favorise l'utilisation du rayonnement électromagnétique.

 

Des analyses scientifiques ont démontré que la matière particulaire dispersée dans la basse atmosphère était constituée de cendres volantes de charbon (CVC) [24-28], le déchet extrêmement fin et à faible teneur en cendre légère provenant de la combustion du charbon industriel qui doit être piégé et séquestré selon réglementation des pays occidentaux, en raison de sa toxicité. Nous fournissons par la présente des preuves supplémentaires à l'appui de l'identification et de la prise en compte de ses effets toxicologiques, en particulier l'empoisonnement à l'aluminium, en mettant l'accent sur les pins Torrey. Les toxines de pollution particulaire en aérosol, y compris, en particulier, les CVC utilisées en aérosols pour altérer le temps et le climat. De plus, nous présentons des données d'observation indiquant un rayonnement ultraviolet plus intense du fait de la destruction de la couche d'ozone par les CVC.

 

 

2.METHODES

 

Les échantillons 2018 de neige ont été collectés dans un nouveau récipient en polyéthylène/polypropylène après une pulvérisation de particules aériennes conformément au protocole [28]. Une aliquote (ndt : une partie) d'environ 250 ml a été soumise à un laboratoire d'analyse certifié par spectrométrie de masse à plasma couplé par induction (ICP-MS). Le laboratoire a suivi l’un des deux protocoles - EPA 200.7 ou EPA 200.8 - en fonction de l'élément analysé. Les mesures ont été effectuées après filtration de la solution pour piéger les particules >0,45 μm. L'échantillon d'eau de brouillard de pin de Torrey est recueilli sur un plateau en plastique sous des branches secouées, lors d’un épais brouillard ; une aliquote de 250 ml, a alors été envoyée au même laboratoire certifié pour l'analyse ICP-MS avec la même procédure.

 

Les données de base et les données scientifiques sur les pins Torrey ont été examinées lors d’une recherche de documentation. L'état actuel des pins Torrey a été étudié par des études sur le terrain, des observations personnelles, des photographies et des échantillonnages, etc. Les arbres individuels ont été soigneusement examinés afin de détecter les dommages dûs à l'environnement et ceux dûs aux pathogènes. Ces informations ont été comparées à celles d’enquêtes précédentes approfondies réalisées par l’un des auteurs (DDW) sur les pins Torrey et à l’étude des arbres endommagés du sud de la Floride par un autre auteur (MW). Nous avons interprété les données d'analyses dans le contexte de ces observations.

 

 

3. RÉSULTATS ET DISCUSSION

 

Les observations et les données examinées ci-dessous nous suggèrent que l’intoxication à l'aluminium et les dommages causés par les ultraviolets sont les principaux facteurs de la disparition des pins Torrey, en particulier, mais également des forêts du monde entier. Ces ultraviolets affaiblissent les défenses naturelles des arbres et les rendent vulnérables aux attaques des insectes et des champignons pathogènes [29-31].

 

 

3.1 Empoisonnement des arbres à l'aluminium contenu dans les cendres volantes de charbon pulvérisées

 

Les forêts du monde entier sont attaquées par des activités anthropogéniques, au début par ignorance, puis par négligence bénigne. L'ère industrielle a déclenché le premier assaut sur les forêts, sous forme d'émissions de dioxyde de soufre illimitées (SO2) et d'oxydes nitreux (NOx) combinés à l'humidité atmosphérique pour former de l'acide sulfurique (H2SO4) et nitrique (HNO3). En plus de diminuer le pH de la pluie et de modifier simultanément le pH du sol, il est utilisé sous une forme chimiquement mobile à partir de certains matériaux géologiques.

 

Dans la nature, l'aluminium est généralement lié sous forme d'oxydes inorganiques. Par conséquent, le biote n’a pas adapté ses défenses évolutives à l’aluminium chimiquement mobile. Comme l’ont noté Sparling et Lowe [32]: «L’extinction des forêts et la diminution de la survie ou de la reproduction des invertébrés aquatiques, des poissons et des amphibiens viennent tout juste d’être liés à la toxicité de l’aluminium. Des effets indirects ont été identifiés sur les oiseaux et les mammifères. » Nous soulignons.

 

Dans les années 1970, les scientifiques ont commencé à s’attaquer aux problèmes des pluies acides [33] et les organismes de réglementation, tels que l’EPA, l'Agence de protection de l’environnement aux Etats-Unis, ont commencé à exiger des épurateurs de gaz de combustion pour réduire les pluies acides [34]. Alors que ces mesures étaient initiées, une autre source d’aluminium chimiquement mobile a été introduite dans l’environnement, clandestinement et en quantité croissante, par pulvérisations de cendres volantes de charbon (CVC) dans la région de l’atmosphère où se forment les nuages, comme le montre la Fig. 4.

 

Les cendres volantes de charbon se forment en se condensant et en s'accumulant dans les gaz chauds au-dessus des brûleurs à charbon, généralement sous forme de sphères [35]. Il n’y a pas d'équivalent dans la nature, sauf dans les incendies de gisements de charbon. Bon nombre des éléments présents dans les CVC, y compris l’aluminium, sont facilement dissous en des formes chimiquement mobiles, lorsqu'exposés à l’humidité [36].

 

Les principaux éléments des CVC sont les oxydes de silicium, d’aluminium, de fer et de calcium, et en moindres quantités, les oxydes de magnésium, de soufre, de sodium et de potassium. Les principaux composants des CVC sont les silicates d’aluminium et des particules des sulfates de fer (magnétiques qui comprennent de la magnétite (Fe3O4). Les oligo-éléments des CVC contiennent de l'arsenic, du baryum, du béryllium, du cadmium, du chrome, du plomb, du manganèse, du mercure, du nickel, du phosphore, du sélénium, du thallium, du titane et du zinc [37].

 

La figure 5 présente les résultats analytiques obtenus pour onze substances dissoutes dans des échantillons d'eau de pluie et de neige afin de les comparer aux substances similaires obtenues par lessivage des CVC en laboratoire [36,38]. En exprimant les résultats par rapport au baryum, une base commune de comparaison est ainsi donnée pour éviter la dilution variable inhérente à chaque échantillon.

Fig. 5. Ratios d'éléments déterminés dans les échantillons d'eau de pluie et de neige collectés après pulvérisation aérienne. Les données de neige 2018 sont nouvelles; d'autres résultats ont déjà été rapportés [26,27]. Les lignes rouges et les lignes bleues, respectivement, sont des gammes d’expériences de lixiviation européennes [36] et américaines [38] des CVC.

Fig. 5. Ratios d'éléments déterminés dans les échantillons d'eau de pluie et de neige collectés après pulvérisation aérienne. Les données de neige 2018 sont nouvelles; d'autres résultats ont déjà été rapportés [26,27]. Les lignes rouges et les lignes bleues, respectivement, sont des gammes d’expériences de lixiviation européennes [36] et américaines [38] des CVC.

Les données de lixiviation ( ndt : extraction à l'aide d'un solvant) en laboratoire, basées sur 23 échantillons des CVC provenant de différentes sources européennes [36] et de 12 sources américaines [38], montrent des plages de valeurs indiquant des compositions des CVC variables ainsi que les dynamiques de formation. Les données relatives aux eaux pluviales et à la neige montrent également des variations qui, pour la plupart, coïncident avec les plages des données de laboratoire. Notez que l'aluminium dissous est une caractéristique omniprésente des données sur l'eau de pluie et de la neige après pulvérisation aérienne, illustrées à la Fig. 5.

 

La pollution atmosphérique photochimique a eu des effets néfastes sur les forêts mixtes de conifères aux États-Unis la plus grande partie du siècle dernier. Une lésion foliaire, une abscission (ndt :chute) prématurée de l'aiguille, un amincissement de la cime et une réduction de la croissance dûs à ce type de pollution par oxydant ont été bien documentées chez les pins Ponderosa et les pins de Jeffrey en Californie du Sud [39]. La pollution industrielle (y compris les produits issus de la combustion du charbon) contribue à la réduction de la croissance et de la reproduction des plantes vasculaires (ndt : qui possèdent des vaisseaux où circule l'eau) , effets qui peuvent être accentués par le réchauffement climatique [40]. Les feuilles et les aiguilles des arbres collectent et concentrent efficacement un pourcentage important des particules en suspension dans l'air [41]. Le dépôt de métaux lourds provenant de la pollution atmosphérique par les particules contribue au dépérissement des forêts dans de nombreuses régions du monde, y compris en Amérique du Nord et en Europe [42].

 

Les surfaces cireuses des plantes confèrent une protection contre les agents pathogènes, les conditions environnementales extrêmes et la pollution atmosphérique. L'un des principaux obstacles aux effets néfastes de la pollution de l'air chez les conifères est la couverture en cire épidermique des aiguilles. Les cires cuticulaires régulent la diffusion de l'eau et des gaz et leur biochimie a été largement étudiée [43]. Les principaux facteurs influant sur les capacités d'adsorption des feuilles et des aiguilles chez les conifères sont le nombre de stomates, la quantité de cire épicuticulaire et les propriétés de la cuticule aux différentes saisons [44]. Les polluants particulaires peuvent dégrader les cires épicuticulaires et diminuer la tolérance à la sécheresse du pin sylvestre (Pinus sylvestris L) [45]. La pollution atmosphérique provoque une apparence amorphe des cires épicuticulaires chez les conifères, appelée érosion par la cire, qui est corrélée aux dommages visibles causés aux arbres [46]. L'érosion cutanée causée par la pollution atmosphérique détruit 2 à 5 fois plus rapidement la cire de surface que le vieillissement naturel [43].

 

La pollution par CVC libère de l’aluminium sous une forme chimiquement mobile dans l’humidité atmosphérique [36]. La toxicité de l'aluminium quand il est chimiquement mobile est l'un des principaux facteurs qui limitent la croissance et le développement des arbres. Les membranes plasmiques des cellules souches, en particulier dans l'apex des racines, sont la cible principale de cette toxicité de l'aluminium [47].

 

L'aluminium entraîne des modifications de la morphologie du système racinaire, notamment l'inhibition de sa croissance en longueur, la callosité des racines, la réduction des racines et la disparition du cône de croissance [48]. L'exposition des semis de Picea abies (épinette de Norvège) à l'aluminium dans une solution nutritive inhibe radicalement la croissance et l'allongement des racines et réduit la teneur en magnésium et en calcium des racines et des aiguilles des plants [49]. L’aluminium mobile qui entre dans le sol a également un effet néfaste sur la coopération symbiotique plantes-champignons (mycorhizes), qui participe à l’apport de nutriments aux arbres [48].

 

Le brouillard est un phénomène naturel le long de la côte du Pacifique du sud de la Californie et, comme indiqué ci-dessus, il constitue une source d’eau importante pour les pins de Torrey. La figure 6 montre un cas de brouillard épais survenu le 9 février 2018. Un échantillon d'eau de brouillard adhérant aux branches de plusieurs arbres a été recueilli sur un plateau en plastique en secouant leurs branches.

 

De par sa couleur, l’échantillon d’eau de brouillard des branches secouées des pins de Torrey semble contenir des poussières incluses. La figure 7 présente les données des ratios d'analyse par élément de cet échantillon pour les comparer aux données provenant d'un échantillon d'eau de brouillard prélevé pour l'analyse de mercure par Peter Weiss-Penzias de l'Université de Californie, Santa Cruz (UCSC) et d'un échantillon d'eau de pluie prélevé à San Diego, Californie (USA). Bien que l'eau de brouillard des branches secouées de pins de Torrey présente une certaine contamination, indiquée par sa couleur, les ratios pour les trois échantillons sont similaires et contiennent tous de l'aluminium.

 

Le tableau 1 montre les données analytiques, exprimées en μg/l pour les trois échantillons illustrés à la Fig. 7. À partir de ce tableau, l’évidence est frappante : Les éléments trouvés dans l’eau de brouillard secouée depuis les pins de Torrey sont très concentrés en comparaison de l’eau de brouillard et de l'eau de pluie.

Fig. 6. Pin de Torrey dans le brouillard au centre de la réserve. L’encart montre un échantillon d'eau de brouillard des branches secouées de Pinus Torreyana

Fig. 6. Pin de Torrey dans le brouillard au centre de la réserve. L’encart montre un échantillon d'eau de brouillard des branches secouées de Pinus Torreyana

Fig. 7. Comparaison de l'eau de brouillard  des branches secouées de pins de Torrey avec de l'eau de brouillard pure analysée par l’université de Santa Cruz, en Californie, et des eaux pluviales de San Diego, en Californie.

Fig. 7. Comparaison de l'eau de brouillard des branches secouées de pins de Torrey avec de l'eau de brouillard pure analysée par l’université de Santa Cruz, en Californie, et des eaux pluviales de San Diego, en Californie.

Tableau 1. Comparaison de l'eau de brouillard des branches secouées des pins de Torrey avec l'eau de brouillard pure analysée par l’université de Santa Cruz et l'eau de pluie de San Diego. Les données sur la fonte des neiges en Pennsylvanie sont également affichées.

Tableau 1. Comparaison de l'eau de brouillard des branches secouées des pins de Torrey avec l'eau de brouillard pure analysée par l’université de Santa Cruz et l'eau de pluie de San Diego. Les données sur la fonte des neiges en Pennsylvanie sont également affichées.

L'augmentation flagrante de contaminants dans les données sur l'eau de brouillard arbustif, présentée dans le tableau 1, semble indiquer que, plutôt que de simplement piéger et utiliser directement de l'eau de brouillard, une grande partie de l'eau de brouillard est ré-évaporée, laissant derrière elle des éléments contaminants des cendres volantes de charbon (CVC) pulvérisées par aérosol. Ce procédé accumule et solubilise à plusieurs reprises les extraits de CVC sur les aiguilles jusqu'à ce que les toxines concentrées, dont l'aluminium en particulier, tombent au sol pour y être absorbées par les racines. Non seulement l’accumulation de CVC sur les aiguilles empoisonne l’arbre, mais elle peut également nuire à sa respiration.

 

Les arbres concentrent les toxines provenant des activités de géo-ingénierie par pulvérisations aériennes de CVC, par conséquent ils s'intoxiquent et leur respiration est réduite. Ce processus est généralement applicable partout où une telle géo-ingénierie est déployée. Ceci, nous l’affirmons, est l'une des causes majeures de la mortalité des forêts dans le monde entier.

 

Les toxines, en particulier l’aluminium, affaiblissent les défenses naturelles des arbres contre les agents pathogènes. Les scolytes, par exemple, ont contribué à la mort de milliards de conifères dans le monde [50]. Des études indiquent que la pollution atmosphérique prédispose les pins aux infestations de scolytes [51]. Les pins de Torrey sont également menacés par le scarabée de Californie à cinq épines, Ips. paraconfusus [52]. Il convient de noter que les scolytes sont tolérants à de multiples éléments toxiques, dont bon nombre de ceux que l'on trouve dans les CVC. Dans les zones fortement polluées de Finlande, les scolytes attaquent les arbres présentant de fortes concentrations de métaux lourds dans l'écorce [53]. Les scolytes de l 'écorce d'épinette prélevés dans les zones polluées d 'Allemagne contenaient des éléments à haute toxicité écologique, notamment Al, Cd, Hg et Pb [54]. Les scolytes sont donc de bons bio indicateurs à la fois pour le fer et l'aluminium [55].

 

3.2 Dommages causés aux arbres par les rayons ultraviolets du fait des pulvérisations aériennes de cendres volantes de charbon.

 

Nous pensons qu’une autre cause majeure de la mort des forêts à l’échelle mondiale est le niveau élevé de rayonnement solaire ultraviolet plus intense inavoué [56- 59], les UV-B et UV-C, imputables en partie à l'affaiblissement de la couche d'ozone par les pulvérisations de CVC, contiennent du chlore destructeur de la couche d’ozone en quantités variables s'élevant jusqu’à 25 000 μg/g [60]. Le rayonnement ultraviolet solaire plus intense endommage les arbres et affaiblit leur résistance aux agents pathogènes [31].

 

Les arbres de nombreuses régions du monde présentent des changements destructeurs sur leur tronc/leurs branches et leur feuillage, particulièrement importants sur les surfaces exposées au soleil. La figure 8, caractéristique de nombreuses observations, révèle des exemples prédominants de dommages sur le côté des arbres exposé au soleil. Deux exemples sont présentés. L'arbre à gauche est un pin de Torrey, Pinus torreyana, à droite un Gumbo-Limbo, Bursera simaruba, un arbre résistant au soleil et à la sécheresse à Key West, en Floride (États-Unis).

 

Le rayonnement ultraviolet à courte longueur d'onde est un facteur majeur de stress abiotique pour les arbres dans le monde entier [61]. Des mesures indépendantes documentent le rayonnement solaire sur un éventail de ≤ 300 nm pénétrant maintenant à la surface de la Terre, contrairement aux affirmations officielles [56-59].

 

Fig. 8. Comparaison des côtés ensoleillés et ombrés de deux arbres. À gauche, le pin de Torrey; A droite, le Gumbo-Limbo

 

Le rayonnement ultraviolet affecte les arbres en modifiant leur environnement biologique et biochimique [62]. Le dommage comprend la rupture des membranes et autres structures cellulaires, la génération de radicaux libres, l’inhibition des processus physiologiques, par exemple la photosynthèse, l'assimilation des nutriments et la synthèse de la chlorophylle et des protéines, le tout entraînant une réduction de la croissance et du développement de l'arbre [62]. L’accroissement des UV-B réduit la stabilité du génome chez les plantes [63]. Une étude récente montre qu'une forte intensité d’UV-B entraîne un développement défectueux du pollen chez les conifères, associé à une diminution de la reproduction ou même, à la stérilité [64].

 

Au cours des dernières décennies, les maladies fongiques des arbres et des forêts du monde entier ont connu une explosion sans précédent [65]. Les arbres que nous avons observés présentent une croissance fongique plus importante sur les surfaces exposées au soleil, ce qui indique probablement une tolérance ou même une utilisation du rayonnement ultraviolet à courte longueur d'onde par ces champignons. Les pins de Torrey sont sensibles et ont été affectés par des champignons dangereux comme le Fusarium cincinatum, la cause du chancre primitif qui peut être transmise par Ips paraconfusus [66]. Le chancre est une maladie destructrice des pins dans de nombreuses régions du monde. Il est connu pour être une grave menace pour les pins de Californie [66]. Fusarium incarnatum a été cultivé à partir de l'écorce blanchie et endommagée par le soleil des arbres Gumbo Limbo à Key West par Aaron Palmateer, Ph.D., Centre de diagnostic des plantes de Floride/ Université de Floride.

 

Bien que le rayon ultraviolet C soit mortel pour les insectes [67], les scolytes ont probablement une certaine protection contre les UV dans leur habitat sous l'écorce des arbres.

 

Dans une étude récente sur la mortalité de l’Euphorbia ingens, un arbre emblématique des savanes sud-africaines, plusieurs champignons et insectes destructeurs ont été identifiés dans les arbres malades [68]. Les auteurs concluent : « Ces résultats suggèrent que la mortalité n'est pas liée à l'attaque des arbres par des insectes ou des agents pathogènes agressifs, mais plutôt par des facteurs environnementaux qui favorisent la capacité des insectes opportunistes et des agents pathogènes de s'implanter. »

 

 

4. CONCLUSION

Les explications ordinaires sur la maladie et la mort des pins de Torrey attribuées à la «sécheresse et aux scolytes» et la mortalité des forêts expliquée par «la chaleur et la sécheresse» sont des simplifications excessives. Ces explications ignorent les deux causes majeures fondamentales que nous décrivons ici, à savoir les facteurs environnementaux de stress dûs à l’empoisonnement en particulier par l’aluminium, et à la nocivité des rayonnements ultraviolets dangereux, tous deux intrinsèquement liés aux pulvérisations quasi-quotidiennes, quasi-mondiales des substances toxiques des cendres volantes de charbon, dans la troposphère et la basse stratosphère. Ces facteurs de stress anthropiques provoquent l'affaiblissement des arbres et augmentent leur vulnérabilité aux insectes tels que les scolytes, aux infections fongiques et à d'autres facteurs biotiques (bactéries et virus, par exemple). En outre, nous avons décrit ici un mécanisme naturel par lequel les aiguilles et les feuilles des arbres concentrent les toxines provenant de la pollution particulaire, en particulier les cendres volantes de charbon pulvérisées dans l'atmosphère pour manipuler le temps et le climat. Il est peut-être trop tard pour sauver les pins de Torrey, mais si cette forme de pollution atmosphérique délibérée est stoppée, certaines forêts de la Terre pourront être préservées.

 

DÉCLARATION ÉTHIQUE DES AUTEURS

Les auteurs soutiennent que les représentations techniques, scientifiques, médicales et de santé publique présentées dans la littérature scientifique en général, y compris dans cette revue, sont véridiques, et exactes dans toute la mesure du possible, et destinées à servir au maximum à protéger la santé et le bien-être de l'humanité et de l'environnement naturel de la Terre.

 

CONFLITS D'INTERÊTS

Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêts.

 

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L'historique de l'examen par les pairs :

L'historique de l'évaluation par les pairs pour cet article peut être consulté ici: http://www.sciencedomain.org/review-history/25791

 

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441 449 SATELLITES EN ORBITE TERRESTRE BASSE en service, approuvés et proposés

30 Janvier 2022, 17:20pm

441 449 SATELLITES EN ORBITE TERRESTRE BASSE  en service, approuvés et proposés

Arthur Firstenberg – Le 5 janvier 2022



Alors que l'attention d'un monde terrifié a été rivée sur un virus, et que les préoccupations concernant les radiations se sont concentrées sur la 5G au sol, l'assaut des cieux a atteint des proportions astronomiques. Au cours des deux dernières années, le nombre de satellites qui tournent autour de la terre est passé de 2 000 à 4 800, et une avalanche de nouveaux projets a porté le nombre de satellites en fonctionnement, approuvés et proposés à au moins 441 449. Et ce nombre ne comprend que les satellites en orbite basse (LEO) qui résideront dans l'ionosphère.

Les projets de satellites comprennent ceux énumérés ci-dessous. Les entreprises sont basées aux États-Unis, sauf indication contraire.

17 270 satellites déjà approuvés par la Commission fédérale des communications des États-Unis :

Amazon (Kuiper) - 3 236 satellites
Astro Digital - 30 satellites
Black Sky Global - 36 satellites
Boeing - 147 satellites
Capella Space Corp. 7 satellites
Globalstar (en activité depuis 2000) - 48 satellites
Hawkeye 360 - 80 satellites
ICEYE - 6 satellites (FINLANDE)
Iridium (en service depuis 1998) - 66 satellites
Kepler Communications - 140 satellites (CANADA)
Loft Orbital - 11 satellites
OneWeb - 720 satellites (ROYAUME-UNI)
Planet Labs (en activité) - 200 satellites
R2 Space, LLC - 8 satellites
Spire Global - 175 satellites
SpaceX - 11 943 satellites
Swarm - 150 satellites
Telesat - 117 satellites (CANADA)
Theia Holdings - 120 satellites
Umbra Lab - 6 satellites
Viasat - 24 satellites

Demandes pour 65 912 satellites en cours devant la FCC :

Amazon (Kuiper) - 4 538 satellites supplémentaires
AST & Science - 243 satellites
Astra Space - 13 620 satellites
Boeing - 5 789 satellites supplémentaires
Black Sky Global - 14 satellites supplémentaires
Fleet Space Technologies - 40 satellites (AUSTRALIE)
Hughes Network Systems - 1 440 satellites
Inmarsat - 198 satellites (ROYAUME-UNI)
Kepler Communications - deux constellations supplémentaires de 360 satellites et 212 satellites (CANADA)
Lynk Global - 10 satellites (HONG KONG)
Maxar Technologies - 12 satellites
New Spectrum - 30 satellites (CANADA)
OneWeb - 6 368 satellites supplémentaires (ROYAUME-UNI)
Orbital Sidekick - 6 satellites
SN Space Systems - 1 190 satellites (ROYAUME-UNI)
SpaceX - 30 000 satellites supplémentaires
Telesat - 1 554 satellites supplémentaires (CANADA)
Terra Bella - 24 satellites (15 déjà opérationnels)
Viasat - 264 satellites supplémentaires

Constellations totalisant 14 872 satellites annoncées par les gouvernements :

Guowang - 12 992 satellites (CHINE)
Roscosmos - 264 satellites nommés Marathon (RUSSIE)
Roscosmos - 640 satellites nommés Sfera (RUSSIE)
Defense Advanced Research Projects Agency - 20 satellites (MILITAIRE AMÉRICAIN)
Space Development Agency - 500 satellites (MILITAIRE AMÉRICAIN)
UN:IO - 400 satellites (COMMISSION EUROPÉENNE)
Yaogan - 76 satellites (déjà en service) (MILITAIRE CHINOIS)

Autres constellations LEO prévues par des sociétés américaines et étrangères, totalisant plus de 16 055 satellites :

4pi Lab - 16 satellites (CANADA)
ADA Space - 192 satellites (CHINE)
Aerospacelab - deux constellations (nombre de satellites inconnu) (BELGIQUE)
Aistech - 20 satellites (ESPAGNE)
Albedo Space - 24 satellites
Alpha Insights - nombre inconnu (CANADA)
Analytical Space - 36 satellites (sous contrat avec U.S. SPACE FORCE)
Apogee Networks - 18 satellites (NOUVELLE-ZÉLANDE)
Astrocast - 100 satellites (SUISSE)
Astrome - 198 satellites (INDE)
Aurora Insight - 12 satellites
Avant Space - 30 satellites (RUSSIE) équipés de lasers pour servir de panneau d'affichage dans l'espace pour diffuser des publicités
Axelspace - 50 satellites (JAPON)
BeetleSat - 80 satellites (ISRAËL)
Canon - 100 satellites (JAPON)
Capella Space Corp - 29 satellites supplémentaires
Carbon Mapper - 20 satellites
Care Weather - 50 satellites
Chang Guang - 138 satellites (CHINE)
China Aerospace Science and Industry Corporation - 80 satellites (CHINE)
Climavision - 50 satellites
Commsat - 72 satellites (8 déjà opérationnels) (CHINE)
ConstellR - 30 satellites (ALLEMAGNE)
Curvalux - 240 satellites (ROYAUME-UNI)
Earth Observant - 30 satellites
EarthDaily Analytics - 6 satellites (CANADA)
Earth-i - 15 satellites (ROYAUME-UNI)
EchoStar - 30 satellites (CANADA)
Elecnor Deimos - nombre inconnu (ESPAGNE)
EOSAgriSat - 12 satellites (FRANCE)
Eutelsat - 25 satellites (FRANCE)
ExactEarth (en activité) - 68 satellites (CANADA)
Fleet Space - 60 satellites supplémentaires (AUSTRALIE)
Future Navigation - 120 satellites (CHINE)
GalaxEye - 15 satellites (INDE)
Galaxy Space - 1 000 satellites (CHINE)
Geely - nombre inconnu (CHINE)
GeoOptics - 50 satellites
GHG Sat - 10 satellites (CANADA)
GP Advanced Projects - 9 satellites (ITALIE)
Guodian Gauke - 38 satellites (CHINE)
Hanwha Systems - 2 000 satellites (CORÉE DU SUD)
HEAD Aerospace - 48 satellites (CHINE)
Hera Systems - 50 satellites
Horizon Technologies - 13 satellites (ROYAUME-UNI)
Hydrosat - 16 satellites
Hypersat - 6 satellites
ICEYE - a déjà lancé 14 satellites et en prévoit 18, soit 12 satellites de plus que ce qui a été approuvé par la FCC (FINLANDE)
Innova Space - 100 satellites (ARGENTINE)
IQPS - 36 satellites (JAPON)
Kinéis - 25 satellites (FRANCE)
KLEO - 300 satellites (ALLEMAGNE)
Kleos Space - 80 satellites (LUXEMBOURG)
Lacuna Space - 240 satellites (ROYAUME-UNI)
Launchspace - 124 satellites
LunaSonde - nombre inconnu (ROYAUME-UNI)
Lynk Global - 4 990 satellites supplémentaires (HONG KONG)
LyteLoop - 6 satellites
MDA - nombre inconnu
Mission Space - nombre inconnu (LETTONIE)
Modularity Space - 150 satellites
Muon Space - nombre inconnu
Myriota - 50 satellites (AUSTRALIE)
NanoAvionics - 72 satellites (LITUANIE)
Ningxia - 10 satellites (CHINE)
NorthStar - 52 satellites (CANADA)
OHB Italia - 20 satellites (ITALIE)
Omnispace - 200 satellites
OQ Technology - 60 satellites (LUXEMBOURG)
Orbital Micro Systems - 40 satellites
OroraTech - 100 satellites (ALLEMAGNE)
PION Labs - nombre inconnu (BRÉSIL)
PIXXEL - 36 satellites (INDE)
PlanetIQ - 20 satellites
PredaSAR - 48 satellites
Prométhée - nombre inconnu (FRANCE)
QEYNet - numéro inconnu (CANADA)
QianSheng - 20 satellites (CHINE)
Reaktor Space Lab - 36 satellites (FINLANDE)
Rocket Lab - "Méga-constellation" de nombre inconnu (NOUVELLE-ZÉLANDE)
Rogue Space Systems - 40 satellites
Rovial - nombre inconnu (FRANCE)
Saab - 100 satellites (SUÈDE)
SaraniaSat - nombre inconnu
Sateliot - 100 satellites (ESPAGNE)
Satellogic - 90 satellites (ARGENTINE)
SatRevolution - 1500 satellites (POLOGNE)
Scanworld - 10 satellites (BELGIQUE)
Scepter et ExxonMobil - 24 satellites
SCOUT - nombre inconnu
Shanghai Lizheng - 90 satellites (CHINE)
Skykraft - 210 satellites (AUSTRALIE)
Space JLTZ - 200 satellites (MEXIQUE)
Space Union - 32 satellites (LITUANIE)
SpaceBelt - 12 satellites
SpaceFab - nombre inconnu
Spacety - 56 satellites (CHINE)
Stara Space - 120 satellites
Startical - 200 satellites (ESPAGNE)
Sternula - 50 satellites (DANEMARK)
Synspective - 30 satellites (JAPON)
Telnet - 30 satellites (TUNISIE)
Tomorrow.io - 36 satellites
Totum Labs - 24 satellites
Trion Space - 288 satellites (LIECHTENSTEIN)
Trustpoint - nombre inconnu
Umbra Labs - 18 satellites supplémentaires
UnseenLabs - 50 satellites (FRANCE)
Vyoma Space - nombre inconnu (ALLEMAGNE)
WiseSat Space - nombre inconnu (SUISSE)
Xona - 300 satellites
ZeroG Lab - 378 satellites (CHINE)
Zhuhai Orbita - 34 satellites (CHINE)

 

 

Le Rwanda, qui veut catapulter l'Afrique au rang de leader mondial de l'espace, a déposé le 21 septembre 2021 auprès de l'Union internationale des télécommunications (UIT) une demande de 327 320 satellites. Sa proposition comprend 937 plans orbitaux, répartis en 27 coquilles orbitales (couches de satellites à différentes altitudes), avec 360 satellites dans chaque plan.
Agence spatiale rwandaise - 327 320 satellites (RWANDA)

TOTAL : 441 449 SATELLITES OPÉRATIONNELS, APPROUVÉS ET PROPOSÉS (+18 constellations dont le nombre n'est pas encore connu)

La plupart des satellites de la liste ci-dessus seraient en orbite à des altitudes comprises entre 325 km (200 miles) et 1 100 km (680 miles), sauf que certaines des orbites proposées par le Rwanda descendent jusqu'à 280 km (174 miles). La liste ci-dessus ne comprend pas les applications pour les satellites en orbite géostationnaire (GEO), ou pour les constellations LEO de moins de 5 satellites, ou les constellations en orbite terrestre moyenne (MEO) telles que :
Intelsat (à 8600 km) - 216 satellites (LUXEMBOURG).
Mangata Networks (à 6 400 km et 12 000 km) - 791 satellites
O3b (à 8 062 km) - 112 satellites (LUXEMBOURG)

ÉCLAIRER LE CIEL NOCTURNE


Les scientifiques ont déjà commencé à publier des articles analysant l'effet que tous ces satellites auront, non seulement sur l'astronomie, mais aussi sur l'aspect du ciel nocturne et la visibilité des étoiles pour tous les habitants de la planète. Un article publié en ligne le 29 mars 2021 dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society par des scientifiques de Slovaquie, d'Espagne et des États-Unis est intitulé "La prolifération des objets spatiaux est une source rapidement croissante de luminosité artificielle du ciel nocturne." La diffusion de la lumière solaire de tous les objets dans l'espace, écrivent les auteurs, provoque une "nouvelle lueur du ciel" au début et à la fin de chaque nuit qui a déjà éclairci le ciel nocturne naturel d'environ 10 %. Les auteurs craignent que "la contribution supplémentaire des nouvelles méga-constellations de satellites" ne ruine le ciel nocturne dans des proportions bien plus importantes.

Un groupe d'astronomes canadiens a publié un article dans le numéro de janvier 2022 de The Astronomical Journal. "Des mégaconstellations de milliers à des dizaines de milliers de satellites artificiels (satcons) sont rapidement développées et lancées", écrivent-ils. "Ces satcons auront des conséquences négatives sur la recherche en astronomie observationnelle, et sont sur le point d'interférer radicalement avec l'observation des étoiles à l'œil nu dans le monde entier." Ils ont analysé quel serait l'effet sur l'astronomie si 65 000 nouveaux satellites en orbite basse étaient lancés. À 40 degrés de latitude (milieu des États-Unis, Méditerranée, milieu de la Chine, Japon, Buenos Aires, Nouvelle-Zélande), disent ces auteurs, plus de 1 000 de ces satellites seront ensoleillés et visibles dans le ciel en été, même à minuit. À des latitudes plus élevées (nord des États-Unis, Canada, la plupart de l'Europe, Russie), des milliers de ces satellites seront visibles toute la nuit.

Un autre document, intitulé Report on Mega-Constellations to the Government of Canada and the Canadian Space Agency, a été commandé par la Société canadienne d'astronomie et soumis au gouvernement canadien le 31 mars 2021. Il s'agit d'un document émouvant. Ces astronomes écrivent :

"Dans les temps anciens, les humains, partout dans le monde, avaient accès à un ciel complètement noir. En revanche, aujourd'hui, 80 % des Nord-Américains ne peuvent pas voir la Voie lactée depuis leur lieu de résidence en raison de la pollution lumineuse. Le manque d'obscurité que de nombreuses personnes connaissent aujourd'hui en raison de la pollution lumineuse urbaine a été associé à de nombreux problèmes de santé physique et mentale, tant chez les humains que chez les animaux sauvages. Mais il existe encore des poches d'obscurité où les citadins peuvent échapper à la pollution lumineuse et découvrir des cieux presque aussi sombres que ceux vus par nos ancêtres. Malheureusement, la pollution lumineuse des satellites sera un phénomène mondial : il n'y aura plus aucun endroit sur Terre où l'on pourra profiter d'un ciel exempt de satellites lumineux en orbite.

"Quiconque a déjà passé du temps dans un endroit vraiment sombre à regarder les étoiles comprend le puissant sentiment d'union et d'humilité que cet acte inspire. Nos vies, nos soucis, voire notre planète entière, semblent si relatifs à cette échelle - un sentiment qui a façonné la littérature, l'art et la culture dans le monde entier. En observant le ciel nocturne, il devient immédiatement évident que nous faisons partie d'un univers vaste et merveilleux, rempli d'innombrables étoiles... Le lien avec le ciel fait partie de notre humanité, et tous les être humains sur Terre sont en réel danger de perdre cela...

"À l'œil nu, l'observation des étoiles à partir d'un endroit où le ciel est sombre permet de voir environ 4 500 étoiles... Lorsque Starlink approchera des 12 000 satellites en orbite, la plupart des gens au Canada verront plus de satellites que d'étoiles dans le ciel."

LA PLUS GRANDE FOSSE À ORDURES DU MONDE

Non seulement des milliers de satellites entiers menacent les cieux, mais une quantité phénoménale de débris gravitent autour de la Terre à la suite de collisions, d'explosions ou d'autres destructions de satellites dans l'espace. Depuis 64 ans que l'homme lance des fusées, les couvertures protectrices de l'ionosphère et de la magnétosphère sont devenues la plus grande poubelle de la Terre.

Selon l'Agence spatiale européenne, il y a aujourd'hui, en orbite autour de la Terre, 7 790 satellites intacts, dont 4 800 fonctionnent. Depuis 1957, il y a eu plus de 630 ruptures, explosions, collisions et autres événements destructeurs de satellites. Cela a entraîné la création de plus de 9 700 tonnes de débris spatiaux. Il y a, en orbite aujourd'hui :
30 430 débris actuellement suivis.
36 500 objets d'une taille supérieure à 10 cm
1 000 000 d'objets d'une taille comprise entre 1 cm et 10 cm
330 000 000 d'objets d'une taille comprise entre 1 mm et 1 cm.

EFFETS SUR L'OZONE, LES TREMBLEMENTS DE TERRE ET LES ORAGES

 

La couche d'ozone

Dans un article de 2020 intitulé "The environmental impact of emissions from space launches : A comprehensive review ", Jessica Dallas et ses collègues de l'Université de Nouvelle-Galles du Sud ont écrit que " l'appauvrissement de la couche d'ozone est l'une des plus grandes préoccupations environnementales entourant les lancements de fusées depuis la Terre. "

En 2021, il y a eu 146 lancements de fusées orbitales pour mettre 1 800 satellites dans l'espace. À ce rythme, pour maintenir et remplacer continuellement 100 000 satellites en orbite basse, dont la durée de vie moyenne est de cinq ans, il faudrait plus de 1 600 lancements de fusées par an, soit plus de quatre par jour, pour toujours.

Les années 2020 et 2021 ont été marquées par deux des plus grands trous d'ozone en Antarctique depuis le début des mesures en 1979. Le trou de 2020 a également été le plus long jamais enregistré, et celui de 2021 n'a été que de quelques jours plus court ; plus grand que le continent Antarctique, il a commencé fin juillet 2021 et s'est terminé le 28 décembre 2021. Tout le monde accuse encore les chlorofluorocarbones (CFC), qui ont été interdits par le protocole de Montréal en 1978. Personne ne se penche sur les lancements de fusées, qui ont été plus nombreux en 2020 et 2021 qu'au cours des années précédentes. En plus des 146 lancements orbitaux de 2021, il y a eu 143 lancements suborbitaux de fusées à plus de 80 kilomètres d'altitude, soit un total de 289 lancements à haute altitude pour l'année, ou presque un par jour.

Tremblements de terre et orages

En 2012, Anatoly Guglielmi et Oleg Zotov ont examiné les preuves que l'utilisation mondiale de l'électricité a un effet sur l'activité sismique et les orages. En particulier, la consommation mondiale d'électricité connaît un pic chaque heure à l'heure juste, et il en va de même pour le nombre moyen de tremblements de terre dans le monde. En 2020, un groupe de scientifiques italiens a fourni des informations supplémentaires : l'activité solaire est également en corrélation avec les tremblements de terre, et elle semble le faire en augmentant la tension de l'ionosphère. Comme cela doit augmenter le flux de courant dans le circuit électrique mondial (voir le chapitre 9 de mon livre, L'arc-en-ciel invisible), cela augmenterait les courants électriques qui traversent la croûte terrestre à tout moment, ce qui augmenterait la tension sur les failles sismiques et augmenterait la fréquence des tremblements de terre. Le titre de l'article italien est "Sur la corrélation entre l'activité solaire et les grands tremblements de terre dans le monde".

On peut douter que 100 000 satellites, bien qu'émettant de puissantes ondes radio, puissent élever la tension ionosphérique. Cependant, l'échappement des fusées de chaque lancement émet des tonnes de vapeur d'eau, qui est plus conductrice que l'air sec. La stratosphère est sèche et contient très peu d'eau, et toute eau que les humains y déposent y reste pendant des années et s'accumule. Les multiples lancements quotidiens de fusées, à perpétuité, rempliront la stratosphère de vapeur d'eau, augmenteront sa conductivité et le courant circulant dans le circuit électrique mondial. Le courant circulant dans la croûte terrestre augmentera, ce qui pourrait accroître la fréquence des tremblements de terre.

Je suppose également que cela augmenterait la fréquence et la puissance des orages dans le monde. S'il n'y avait pas d'orages, la tension ionosphérique, qui est en moyenne de 300 000 volts, se déchargerait en 15 minutes environ. Une centaine d'éclairs par seconde, quelque part sur la Terre, la rechargent en permanence. En augmentant le flux de courant dans le circuit électrique mondial, l'ionosphère se déchargerait plus rapidement, et comme ce sont les orages qui rechargent la batterie de la Terre, la fréquence et la violence des orages devraient augmenter.

MODIFICATION DE L'ENVIRONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE DE LA TERRE


Ce que tout le monde ignore complètement, c'est l'effet de toutes les radiations des satellites sur l'ionosphère, et par conséquent sur la force vitale de tout être vivant. La relation de l'électricité avec le qi et le prana a échappé à l'attention de l'homme moderne. Les physiciens de l'atmosphère et les médecins chinois n'ont pas encore partagé leurs connaissances les uns avec les autres. Or, à l'heure actuelle, un tel partage est crucial pour la survie de la vie sur Terre.

 


"Le Yang pur forme le ciel, et le Yin turbulent forme la terre. Le Qi de la terre monte et se transforme en nuages, tandis que le Qi du ciel descend et se transforme en pluie." C'est ainsi que le Classique de médecine interne de l'Empereur jaune a décrit le circuit électrique mondial il y a 2 400 ans -- le circuit qui est généré par l'ionosphère et qui circule perpétuellement entre le ciel Yang (positif) et la terre Yin (négatif). Le circuit qui nous relie à la terre et au ciel et qui circule dans nos méridiens en nous donnant vie et santé. Un circuit qui ne doit pas être pollué par les fréquences émises par cent mille satellites, dont certains faisceaux auront une puissance effective allant jusqu'à dix millions de watts. C'est de la folie pure, et jusqu'à présent, personne n'y prête attention. Personne ne se demande même si les satellites ont quelque chose à voir avec le déclin profond et simultané, à l'échelle de la planète, du nombre d'insectes et d'oiseaux, et avec la pandémie de troubles du sommeil et de fatigue que connaissent tant de personnes. Tout le monde est tellement concentré sur un virus et sur les antennes au sol que personne ne prête attention à l'holocauste qui descend de l'espace.



Arthur Firstenberg
Auteur, The Invisible Rainbow : Une histoire de l'électricité et de la vie
Administrateur, Appel international pour stopper la 5G sur Terre et dans l'espace
Gardien, ECHOEarth.org (End Cellphones Here On Earth) P.O. Box 6216
Santa Fe, NM 87502 USA téléphone : +1 505-471-0129
arthur@cellphonetaskforce.org

Les 33 derniers bulletins d'information, y compris celui-ci, peuvent être téléchargés et partagés sur la page des bulletins d'information du Cellular Phone Task Force. Certaines de ces lettres sont également disponibles en allemand, espagnol, italien, français, norvégien et néerlandais.

Pour signer l'appel, rendez-vous sur :

https://www.5GSpaceAppeal.org


 

 

 

 

 

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BlackRock ou la "finance verte"

28 Juin 2021, 10:41am

BlackRock ou la "finance verte"

Mike Billington  - Rédacteur de l’Executive Intelligence Review

https://larouchepub.com/other/2021/4807-lackrock_inc_how_green_financ.html

 

Sous le prétexte du "changement climatique anthropique" - le grand mensonge selon lequel les émissions de carbone industrielles et agricoles seraient à l'origine du réchauffement de la planète - BlackRock est à l'avant-garde pour forcer les entreprises et les nations à arrêter la production d'énergie à partir de combustibles fossiles, en particulier le charbon. Étant donné que la plupart des nations pauvres et de nombreuses nations avancées dépendent principalement du charbon pour la production d'électricité - et compte tenu de la pandémie actuelle et de la famine qui menace l'Afrique et d'autres régions du monde - ces actions visant à forcer la fermeture des centrales au charbon constituent un aspect important de l'offensive malthusienne visant à réduire la population mondiale - c'est-à-dire qu'il s'agit d'un acte de génocide.

Le PDG de BlackRock, Larry Fink, a annoncé en janvier 2020 que la société se désinvestirait de toute entreprise dont plus de 25 % des revenus provenaient du charbon, ainsi que d'autres mesures visant à forcer la fermeture des entreprises de combustibles fossiles et à empêcher la construction de centrales électriques au charbon, comme il l'a fait en contraignant Peabody Coal aux États-Unis à la faillite. BlackRock a menacé non seulement de désinvestir, mais aussi d'utiliser son influence considérable pour licencier les dirigeants et les membres des conseils d'administration qui ne suivraient pas ces ordres.

Dans sa lettre annuelle de 2021 aux PDG, Fink a fait en sorte que cette destruction voulue de la production d'énergie, dans les pays riches comme dans les pays pauvres, apparaisse comme sa "responsabilité" en tant que mandataire des plus riches des riches (les clients de BlackRock), afin de maximiser les rendements financiers, en faisant valoir que les entreprises de combustibles fossiles et d'autres industries qui ont une grande "empreinte carbone" perdaient de la valeur en capital en raison de la croyance populaire selon laquelle elle seraient nuisibles à la société. La question de savoir quelle est la cause et quel est l'effet est évidente, comme le montre clairement le reste de cet article spécial.

Interdire l'énergie au charbon

En mai 2020, BlackRock a informé KEPCO, la très grande Korea Electric Power Corporation, détenue majoritairement par le gouvernement sud-coréen, qu'elle devait arrêter la construction de centrales au charbon au Vietnam et en Indonésie, sous peine d'être sanctionnée financièrement. KEPCO a investi dans des projets énergétiques dans 27 pays, dont environ 80 % sont des installations alimentées par des combustibles fossiles, et elle construit également des centrales nucléaires à l'étranger. La lettre de BlackRock à KEPCO a été cosignée par plusieurs autres institutions financières, dont l'Église d'Angleterre !

BlackRock a rapidement ajouté des demandes pour que KEPCO annule la production contractuelle d'une centrale au charbon de 1 000 MW aux Philippines, appelée Sual 2. Sual 2 était destinée à remplacer Sual 1, construite dans les années 1990 et dont la mise hors service était prévue en 2024. Même le site américain Mongabay, un site d'information écologiste enragé, tout en se félicitant de l'arrêt du projet Sual 2, a admis que Sual 1 "est considéré par beaucoup comme le moteur du développement de la ville [de Sual] au cours des deux dernières décennies, faisant passer son revenu annuel moyen de 75 millions de pesos (1,5 million de dollars) en 2001 à 380 millions de pesos (7,85 millions de dollars) en 2017". Un tel progrès et une telle amélioration du niveau de vie ne doivent évidemment pas être autorisés par les malthusiens.

L'annonce de KEPCO mettant fin au contrat de construction de Sual 2 est intervenue le 16 octobre 2020 - un exemple du pouvoir de BlackRock sur les États-nations. Le 28 octobre, quelques jours plus tard, le secrétaire à l'énergie des Philippines, Alfonso Cusi, a annoncé que le gouvernement déclarait un moratoire sur toutes les nouvelles centrales à charbon greenfield. "Nous poussons à la transition de l'utilisation de technologies basées sur les combustibles fossiles vers des sources d'énergie plus propres afin de garantir une croissance plus durable pour le pays." "La croissance durable" telle qu'elle est utilisée ici est un euphémisme pour une baisse massive de la disponibilité de l'électricité et une hausse des prix de l'électricité. Les Philippines connaissent déjà des coupures de courant et le prix de l'électricité le plus élevé d'Asie.

C'est le même secrétaire Cusi qui, il y a quatre ans, a soutenu le plan de réouverture de la centrale nucléaire de Bataan, mise en sommeil aux Philippines, après avoir pris connaissance du plan par le président de la Philippine LaRouche Society, Butch Valdes, qui l'avait présenté lors d'une réunion régionale de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) en septembre 2016. Mais Cusi a fait marche arrière par rapport à cette promesse - très probablement sous la pression des malthusiens antinucléaires, comme il a maintenant succombé aux malthusiens de BlackRock.

KEPCO a également annoncé, sous la pression de BlackRock, qu'elle annulait un contrat d'un milliard de dollars pour la construction d'une partie de la centrale au charbon Thabametsi de 630 MW en Afrique du Sud. Comme aux Philippines, l'Afrique du Sud a connu des coupures de courant, car plusieurs grandes centrales électriques au charbon ont été fermées par les écologistes qui ont réussi à les attaquer en justice pour des questions de ressources en eau et d'environnement. La Banque mondiale a déclaré que 32 des 48 nations d'Afrique connaissent une crise énergétique, tandis que de vastes régions du continent africain n'ont pas du tout d'électricité. L'arrêt de toutes les nouvelles centrales au charbon, ainsi que la fermeture des centrales existantes, augmenteront considérablement le taux de mortalité dû aux maladies et à la faim. En fait, cela détruira l'habitat naturel que les écologistes prétendent défendre, puisque les arbres seront coupés pour le carburant.

Bien que KEPCO ait déclaré qu'elle poursuivrait l'exploitation des centrales au charbon partiellement achevées au Vietnam et en Indonésie, malgré les menaces de BlackRock, elle a capitulé devant son ordre de ne lancer aucune nouvelle centrale au charbon dans le monde.

Les économies avancées ne sont pas épargnées

Les pays en développement ne sont pas les seuls que les malthusiens tentent de détruire. La faillite du géant américain du charbon Peabody a été précipitée par BlackRock et d'autres fonds qui ont désinvesti des millions de dollars de cette entreprise. Michael Bloomberg a joué un rôle majeur dans cette destruction de l'économie américaine, en injectant plus de 500 millions de dollars dans sa campagne anti-charbon, appelée "Beyond Carbon". Lors de l'assemblée annuelle de Peabody, BlackRock a voté contre la réélection du président du comité de santé et de sécurité de la société. Elle a fait état de "progrès insuffisants" en ce qui concerne la fixation d'objectifs de réduction des émissions de carbone, conformément à la Task Force on Climate Related Financial Disclosures (TCFD, créée par le Conseil de stabilité financière sous la direction de Mark Carney, alors directeur de la Banque d'Angleterre) et au Sustainability Accounting Standards Board (créé en 2011 pour promouvoir les critères "ESG" - environnement, social et bonne gouvernance - dans le financement des entreprises).

En Australie, BlackRock a ajouté son poids à une attaque écologiste contre le plus grand producteur d'électricité du pays, AGL Energy. Lors d'une réunion d'actionnaires en octobre 2020, BlackRock s'est associé à la demande d'AGL d'avancer de 12 ans, de 2048 à 2036, la date prévue de la fermeture de son énorme centrale électrique au charbon de Loy Yang (3 280 MW), la plus grande d'Australie. Le Financial Times a décrit cette demande comme "le plus grand gestionnaire d'actifs au monde montrant les dents face aux préoccupations climatiques du pays". Loy Yang produit 50 % de l'électricité de l'État de Victoria. BlackRock vise également la centrale au charbon Bayswater de 2640 MW d'AGL en Nouvelle-Galles du Sud.

La société sud-coréenne KEPCO est également sous le feu des critiques en Australie, où les régulateurs d'obédience verte tentent de bloquer le développement d'une mine de charbon en Nouvelle-Galles du Sud, dans laquelle la société a investi plus de 462 millions de dollars au cours des neuf dernières années.

BlackRock contre le pétrole

Selon un rapport de GreenTechMedia du 8 septembre 2020, "au cours du premier semestre 2020, plus de 50 entreprises ont subi la désapprobation de BlackRock concernant leur manque de progrès en matière de changement climatique - y compris Chevron, ExxonMobil et la compagnie d'électricité allemande Uniper." Le rapport ajoute qu'un porte-parole de BlackRock a indiqué que 191 autres entreprises avaient "été mises sous surveillance", pour s'attendre à ce que BlackRock use de son poids dans leurs salles de conseil en 2021.

En ce qui concerne la promesse de Shell d'atteindre des émissions nettes de carbone nulles d'ici 2050, BlackRock a écrit : "Nous demanderons des comptes à la direction et aux administrateurs du conseil d'administration pour le manque de progrès dans leur réalisation par le biais de futurs votes sur les élections des administrateurs."

Pendant ce temps, BlackRock transfère des milliards de dollars dans des entreprises produisant des opérations éoliennes et solaires dans le monde entier - ce qui soulève à nouveau la question de savoir si BlackRock et ses collègues de la finance verte font grimper les prix de l'énergie pour créer une nouvelle bulle verte, sous le couvert de leur prétendue revendication de "responsabilité de mandataire" pour investir de manière rentable pour leurs clients. La "juste valeur marchande" n'existe pas quand on parle d'un acteur du marché de 8 000 milliards de dollars.

L'intention de BlackRock est d'imposer une "société post-industrielle" tout en maintenant le pouvoir ultime de l'oligarchie financière de l'Empire centrée sur la City de Londres et Wall Street, malgré la faillite de cet Empire bancaire. Créer une bulle verte pour la spéculation, et détourner tous les crédits du développement à long terme vers cette activité spéculative. C'est un scénario malthusien pour la dépopulation.

 

 

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Pourquoi le ciel est-il toujours rempli de vols "fantômes" vides ?

14 Mars 2022, 19:12pm

 Pourquoi le ciel est-il toujours rempli de vols "fantômes" vides ?

Pourquoi les compagnies aériennes continuent-elles à faire voler des avions presque vides ? 

 


Paul Sillers 16 février, 2022 – CNN

 

https://edition.cnn.com//travel/article/ghost-flights-pandemic-greenpeace-cmd/index.html

 


Au début de la pandémie, lorsque la demande de transport aérien a fortement chuté et que les frontières internationales ont été fermées, les "vols fantômes" sont devenus un phénomène courant.


Il s'agissait d'avions vides ou presque vides qui traversaient l'horizon alors que les compagnies aériennes remplissaient leurs obligations contractuelles de voler. Le problème est que, près de deux ans plus tard, ils continuent de hanter le ciel.


En fait, selon une récente analyse de Greenpeace, plus de 100 000 "vols fantômes" vont s'envoler dans le ciel européen cet hiver. Selon l'organisation environnementale, les dommages causés au climat sont "équivalents aux émissions annuelles de plus de 1,4 million de voitures".


Les chiffres de Greenpeace sont extrapolés à partir d'une interview de décembre du PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, dans laquelle il a prévenu que le groupe Lufthansa était confronté à la perspective de 18 000 vols inutiles pendant les six mois de la saison d'hiver pour préserver ses créneaux horaires en vertu des règles européennes.


En partant du principe que le trafic aérien de Lufthansa représente 17% du marché européen, Greenpeace estime que le nombre total de vols fantômes en Europe générerait 2,1 millions de tonnes de CO2.


Cette analyse a provoqué un torrent d'indignation. La militante Greta Thunberg a affirmé que "Brussels Airlines [qui fait partie du groupe Lufthansa] assure 3 000 vols inutiles pour conserver les créneaux horaires dans les aéroports". Une pétition a été lancée au Royaume-Uni pour demander au gouvernement de clouer au sol les vols inoccupés.Lufthansa, pour sa part, dit faire de son mieux pour remplir tous ses avions, mais qu'elle avait du mal à trouver un équilibre entre le chaos du covid et la nécessité de maintenir ses créneaux horaires.


"Les vols inutiles ne sont pas des vols vides ou fantômes", a déclaré un porte-parole de la compagnie aérienne à CNN. "Ce sont des vols réguliers qui sont peu réservés à cause de la pandémie". Malgré la faible demande, le groupe Lufthansa doit exploiter ces vols pour continuer à obtenir des droits de décollage et d'atterrissage dans les hubs et les grands aéroports de l'Union européenne."


Selon Lufthansa, l'émergence du variant omicron est la raison pour laquelle ses prévisions pour la saison à venir étaient si éloignées de la réalité. La crise "a entraîné une augmentation significative des restrictions de voyage et des cas de maladie dans la population générale et parmi les employés", indique son porte-parole. "Cette situation inattendue a non seulement réduit la tendance antérieure à la reprise, mais a également entraîné un effondrement important de la demande.


En octobre dernier, lors de la réunion annuelle de l'Association internationale du transport aérien (IATA), le secteur de l'aviation s'est engagé à atteindre l'objectif de zéro émission de carbone d'ici 2050.


De nombreux acteurs, dont les compagnies aériennes principales, les transporteurs à bas prix, les régulateurs et les groupes de pression environnementaux, sont à couteaux tirés dans un jeu de reproches multidirectionnel sur le gaspillage insensé des vols inutiles.


"Nous sommes en pleine crise climatique, et le secteur des transports est celui dont les émissions augmentent le plus rapidement dans l'UE : les "vols fantômes" inutiles et polluants ne sont que la partie émergée de l'iceberg", déclare Herwig Schuster, porte-parole de la campagne "Mobilité européenne pour tous" de Greenpeace.


"Il serait irresponsable de la part de l'Union européenne de ne pas choisir la solution de facilité en mettant fin aux vols fantômes et en interdisant les vols court-courriers lorsqu'il existe une liaison ferroviaire raisonnable", ajoute-t-il.


Alors pourquoi ces vols dans le désert se poursuivent-ils, et que font les acteurs de l'aviation pour se débarrasser de la bureaucratie qui a piégé les compagnies aériennes dans cet imbroglio climatique ?


Y a-t-il un meilleur jour pour acheter des vols ? Non, mais il existe des services permettant de trouver des vols à bas prix.


Actifs de valeur


La raison pour laquelle les compagnies aériennes continuent d'assurer ces vols coûteux est que le secteur est engagé dans un jeu de machines à sous plus élevé et plus lucratif que tout ce que vous pouvez trouver à Las Vegas.


Même lorsque les passagers ne se présentent pas, les compagnies aériennes doivent protéger leurs créneaux horaires, c'est-à-dire les heures prévues sur des liaisons précieuses.


Les créneaux horaires sont des atouts précieux pour les compagnies aériennes. Avec plus de 200 des hubs les plus fréquentés du monde fonctionnant à pleine capacité, la demande de vols dépasse la disponibilité des pistes et des terminaux.

 

Pour gérer cela, la capacité des aéroports encombrés est segmentée en créneaux horaires. Il s'agit de la capacité d'atterrir, de débarquer des passagers, de faire le plein, d'accepter de nouveaux passagers et de redécoller, le tout dans un délai déterminé et réglementé.

 

Les transporteurs planifient ensuite leurs horaires en fonction de la disponibilité des créneaux horaires aux deux extrémités du trajet. Pour maximiser les recettes, les horaires doivent être adaptés à la demande : les créneaux matinaux pour les voyageurs d'affaires effectuant des trajets courts et des retours le jour même sont très appréciés.


Mais il n'est pas facile de synchroniser les deux extrémités du voyage lorsque les aéroports les plus prisés sont pleins.


"Si vous décollez d'un endroit, vous devez savoir que vous pouvez atterrir à une certaine heure à un autre endroit", déclare Paul Steele de l'IATA. "Si vous trafiquez l'attribution des créneaux à une extrémité du processus, vous créez le chaos à l'autre extrémité, et c'est pourquoi nous avons besoin d'un système harmonisé."


C'est là qu'interviennent les Worldwide Airport Slot Guidelines (WASG). Ils constituent la base sur laquelle fonctionne le processus global d'attribution des créneaux horaires. Les lignes directrices (publiées conjointement par l'IATA, le Conseil international des aéroports et le Groupe mondial des coordinateurs d'aéroports) visent à assurer "la transparence, la flexibilité, la sécurité, la cohérence et la durabilité... au profit des compagnies aériennes, des aéroports et des consommateurs".

 

 


Un système compliqué


Mais comme les compagnies aériennes exploitent des centaines de paires de villes, dont certaines sont synchronisées avec des vols de correspondance, la gestion de ce système est complexe et l'attribution doit se faire deux fois par an pour les horaires de la saison d'été et de la saison d'hiver.


Replanifier tout cela tous les six mois serait trop compliqué. C'est pourquoi il existe une règle selon laquelle si une compagnie aérienne réussit à utiliser son créneau au moins 80 % du temps, elle est autorisée à le conserver la saison suivante, grâce à une clause d'ancienneté "grand-père".


Il y a donc très peu de flexibilité dans le réseau pour introduire de nouveaux trajets, en particulier dans les aéroports encombrés. Et c'est pourquoi les machines à sous valent de l'or.


Au Royaume-Uni, c'est l'aéroport d'Heathrow qui dispose des créneaux horaires les plus précieux. La capacité limitée de l'aéroport a fait exploser le prix des créneaux horaires : une paire de créneaux en début de matinée vaut quelque 19 millions de dollars, puis 13 millions de dollars et 6 millions de dollars en soirée, selon un document d'information de la Chambre des communes britannique.


Parmi les transactions record dans lesquelles les compagnies aériennes ont négocié ces créneaux, on peut citer le cas d'Oman Air, qui aurait payé 75 millions de dollars US pour une paire de créneaux de décollage et d'atterrissage à Heathrow début 2016. En mars 2017, SAS Scandinavian Airlines a vendu deux paires de créneaux horaires à Heathrow à American Airlines pour 75 millions de dollars américains, selon le même journal. Cependant, les compagnies aériennes gardent généralement ces détails contractuels secrets.


Les créneaux horaires peuvent aussi être échangés d'une autre manière, par exemple par des échanges entre compagnies aériennes, un peu comme les équipes de football se font prêter des joueurs.


En raison du système des "droits acquis", les compagnies aériennes qui réduisent l'utilisation des créneaux risquent de les perdre. La réduction de la capacité compromet le contrôle que les compagnies aériennes exercent sur leurs créneaux horaires, de sorte que les avions peuvent continuer à être exploités même si personne ne les utilise.

Pour pouvoir bloquer des créneaux horaires, Lufthansa devrait mettre en vente des sièges sur ces vols à bas prix pour rembourser les contribuables allemands et européens qui l'ont subventionnée à coups de milliards d'euros pendant la crise des covides", dit-il.


Toutefois, le porte-parole de Lufthansa affirme que la situation est différente pour les grandes compagnies aériennes. "Les transporteurs en réseau comme le groupe Lufthansa comptent davantage sur les créneaux pour les vols de correspondance qui relient les passagers aux itinéraires long-courriers dans les hubs du groupe que les transporteurs à bas coûts, qui ont tendance à voler vers des aéroports plus petits où il n'y a généralement pas de pénurie de créneaux", explique-t-il.


La seule exception à la règle du "tout ou rien" est la clause de force majeure. Toutefois, cette disposition n'est pas interprétée de manière uniforme en Europe. De nombreux pays n'accordent aucune exception ou seulement quelques exceptions.

 

En outre, l'application des exceptions est très bureaucratique et prend beaucoup de temps. Chaque exemption doit être accordée individuellement : pour le point de départ et le point de destination, de sorte que deux approbations sont toujours nécessaires. Comme les autorisations sont généralement accordées peu de temps avant le vol, les passagers n'ont pas suffisamment de temps pour effectuer une nouvelle réservation.


Lufthansa dit vouloir que tous les États membres de l'UE se voient accorder des dérogations aux règles de décollage et d'atterrissage afin de pouvoir traiter la question de manière flexible, en réduisant au minimum la bureaucratie pour le calendrier hivernal actuel. "La Commission européenne devrait préconiser des règles uniformes afin que les vols inutiles puissent être évités et que les compagnies aériennes puissent mieux planifier", déclare un porte-parole.


Les compagnies Spirit et Frontier envisagent de fusionner pour un montant de 6,6 milliards de dollars, ce qui créerait le cinquième transporteur américain.


Protection et concurrence


Pour sa part, ACI Europe, l'association professionnelle des exploitants d'aéroports représentant plus de 500 aéroports dans 55 pays, a exprimé sa consternation face à la rhétorique politique et industrielle croissante autour des vols fantômes. Elle remet également en question le raisonnement des grandes compagnies aériennes selon lequel les vols fantômes sont inévitables.


"Certaines compagnies aériennes affirment qu'elles sont contraintes d'effectuer un grand nombre de vols à vide afin de conserver les droits d'utilisation des créneaux horaires dans les aéroports. Il n'y a aucune raison pour que ce soit le cas", déclare Olivier Jankovec, directeur général d'ACI Europe.


Selon lui, les règles d'utilisation des créneaux horaires doivent atteindre deux objectifs dans les circonstances actuelles : "protéger les compagnies aériennes des pires événements imprévus, qui ne dépendent pas de nous, et, surtout, veiller à ce que les capacités aéroportuaires continuent d'être utilisées de manière concurrentielle".


M. Jankovec ajoute que concilier la viabilité commerciale avec la nécessité de maintenir la connectivité essentielle et de se prémunir contre les conséquences anticoncurrentielles est une tâche délicate : "Nous pensons que la Commission européenne a vu juste. L'évocation des vols fantômes et de leurs incidences sur l'environnement semble faire allusion à un scénario catastrophe qui n'a rien à voir avec la réalité. Concentrons-nous sur la tâche vitale de nous rétablir et de reconstruire ensemble".


Allant plus loin, le 2 février, l'IATA a publié une déclaration accueillant les directives actualisées de l'Association européenne des coordinateurs d'aéroports, visant à fournir une politique plus harmonisée sur les seuils d'utilisation des créneaux horaires.

 

 

 

 

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Géo-ingénierie à la Palma ?

24 Octobre 2021, 08:02am

Géo-ingénierie à la Palma ?
Géo-ingénierie à la Palma ?
Géo-ingénierie à la Palma ?


Preuve que l'éruption à la Palma et les tremblements de terre sont une attaque artificielle

 

World NewsDesk 22 Octobre 2021

https://halturnerradioshow.com/index.php/en/news-page/world/bulletin-evidence-that-lapalma-earthquakes-are-artificial-attack



L'éruption volcanique qui a commencé sur l'île de La Palma aux îles Canaries, dans l'océan Atlantique, au large de la côte nord-ouest de l'Afrique, semble recevoir de l'aide : une aide artificielle pour l'aggraver !  Preuve ci-dessous :
Lorsque le volcan Cumbre Viejo de La Palma est entré en éruption le 10 septembre, il a immédiatement fait l'objet d'une attention particulière car cette île est le seul endroit au monde capable de générer une vague de tsunami, capable de détruire littéralement toute la côte est de l'Amérique du Nord.


Dans les années 1990, plusieurs scientifiques ont étudié de près et même pénétré à l'intérieur du volcan, alors en sommeil, et ont découvert que l'ensemble du flanc sud-ouest était devenu instable et pouvait glisser dans l'océan Atlantique.  Cette masse terrestre instable a la taille de l'île de Manhattan (NYC) et générerait une vague de tsunami.


Les modèles informatiques ont montré que le tsunami commencerait à frapper la côte est des États-Unis dans les 7 à 8 heures, et frapperait presque toutes les grandes villes, avec un mur d'eau de 30 à 50 mètres de haut.  Cela signifierait une vague de 30 à 50 mètres de haut, qui durerait 5 à 45 minutes et inonderait 19 à 24 kilomètres à l'intérieur des terres.


Comme l'intérêt pour l'éruption a augmenté, les gens ont commencé à prêter plus d'attention à ce qui se passait là-bas. Ce soir, cette attention a porté ses fruits.Le Centre sismologique euro-méditerranéen (CSEM) a été fondé en 1975, suite à une recommandation de la Commission sismologique européenne (ESC). L'ESC est une commission régionale de l'Association internationale de sismologie et de physique de l'intérieur de la Terre (IASPEI), elle-même une association spécialisée de l'Union internationale de géodésie et de géophysique (UGGI).  En d'autres termes, il s'agit de l'équivalent européen de l'US Geological Survey aux États-Unis.  


Ce soir, si quelqu'un se rend sur le site Web de l'EMSC pour consulter les tremblements de terre survenus sur l'île de LaPalma, il obtient une carte montrant ceci :
C'est un quadrillage presque parfait.   Il n'y a aucune chance que ce soit naturel.  C'est tout simplement impossible.
 
Il semble que LaPalma soit attaquée.  Il semble qu'un certain type de technologie soit utilisé pour cibler spécifiquement l'île et CAUSER des tremblements de terre, et le schéma d'attaque indique qu'il est destiné à affaiblir délibérément le même flanc sud-ouest où se trouve la masse terrestre instable.
IL Y A MÊME DES TREMBLEMENTS DE TERRE SECONDAIRES PRÉCIS À L'ENDROIT PRÉCIS DES TREMBLEMENTS DE TERRE PRÉCÉDENTS !


Il semble s'agir d'un effort délibéré pour FAIRE glisser le flanc dans l'océan et générer un tsunami qui anéantirait la côte est des États-Unis.


Celui qui fait cela semble ESSAYER de provoquer la destruction de la côte est des États-Unis.   Il pourrait s'agir d'un véritable acte de guerre !


À moins, bien sûr, que ce ne soit le gouvernement américain qui le fasse, pour provoquer une calamité qui anéantirait un grand nombre de personnes qui ne pourraient plus prétendre à l'aide sociale, à Medicare ou à Medicaid ? Pensez au nombre de personnes sur la côte est, qui ont cotisé à la sécurité sociale pendant des années, qui ne seraient plus en vie pour réclamer des prestations !  De grosses économies pour le gouvernement américain ! 


Encore plus séduisant pour certains monstres de contrôle du gouvernement, ce serait l'excuse parfaite pour appliquer la loi martiale à l'échelle nationale lorsque tous les sièges des grandes banques seraient démolis, et que le capital commercial du pays serait détruit, permettant au gouvernement de justifier sa prise de contrôle de... tout.


Ou que diriez-vous de ceci : Le tsunami se produit, il tue les 65 millions de personnes qui, selon la FEMA, pourraient mourir dans un tel cataclysme, alors le gouvernement va voir les banquiers et leur dit : le pays est détruit, nous n'avons aucun espoir de payer notre dette nationale de 28 milliards de dollars ; nous avons besoin d'une remise de dette... et ils obtiennent que l'ardoise soit effacée pour qu'ils puissent recommencer tout le bazar !


Ce qui se passe à La Palma a peut-être commencé naturellement, mais à partir de 23 h 45, heure de l'Est des États-Unis, le vendredi 22 octobre 2021, il semble clairement qu'un type d'attaque humaine soit en cours.

 


Il semble que quelqu'un veuille la mort de beaucoup d'Américains.
Voici un LIEN DIRECT vers la carte des tremblements de terre de l'EMSC.  Vous pouvez vérifier ces résultats par vous-même en vous rendant à La Palma, puis en zoomant.


 

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L'agenda caché derrière les opérations de chemtrails bien réelles du gouvernement britannique

26 Novembre 2023, 19:28pm

L'agenda caché derrière les opérations de chemtrails bien réelles du gouvernement britannique

L'EXPOSÉ - LE 24 NOVEMBRE 2023 •

 

« Les chemtrails ne sont pas nouveaux. Nous commençons tout juste à les remarquer, c'est le choc pour nous", a déclaré un pilote de ligne commerciale lors d'une récente interview.

 

« Ils le font depuis des années. Ils ont été lancés aux États-Unis. Les Rockefeller étaient impliqués dans le sponsoring. Une grande partie de ces opérations se font depuis l’arrière des avions militaires, en particulier des avions de transport militaire. »

 

Le pilote de ligne a déclaré ce qui précède lors d'un entretien avec l'animateur de Drake Michigan, Ant Critchley. Pour protéger l’anonymat du pilote, aux fins de l’entretien, il a reçu le nom de Mark.

 

Mark est pilote depuis 34 ans et a piloté pendant cette période plus de 26 types d'avions différents. Son expérience s'étend des essais en vol au vol de fret spécialisé, et il a également piloté des avions pour des compagnies aériennes militaires et commerciales.

 

"Les deux objectifs des chemtrails sont très, très clairs", a-t-il déclaré à Critchley. C’est pour nous empoisonner et bloquer le soleil. Les plantes ont besoin de la lumière du soleil pour la photosynthèse et notre corps, par exemple, a besoin de la lumière du soleil pour produire de la vitamine D. Ainsi, bloquer le soleil aura un impact néfaste et menacera la survie de toute vie sur Terre.

 

Dans la vidéo ci-dessus, Mark a expliqué qu'il y a de nombreuses années, un premier officier lui avait parlé des chemtrails. À l’époque, Mark l’avait complètement rejeté en disant que c’était « un non-sens total, ils ne feraient jamais ça ». Et il n’y a jamais réfléchi jusqu’à il y a environ trois ans.

 

Il y a environ trois ans, il rencontrait des amis dans un café à la campagne lorsqu'il a vu dans le ciel une ligne allant du nord au sud, qu'il estimait longue de 16 km, avec 13 lignes plus courtes de 3 à 5 km de long qui la traversaient. . "Ce qui est curieux, c'est qu'elles sont restées là pendant 40 minutes", a déclaré Mark.

 

Il a contacté un collègue à l'aéroport local qui disposait d'un système de surveillance dépendante automatique-diffusion (« ADS-B »). L'ADS-B est un logiciel de surveillance ou de suivi qui s'appuie sur les avions ou les véhicules aéroportuaires diffusant leur identité, leur position et d'autres informations dérivées d'un système embarqué.

 

Mark a demandé à son collègue s'il y avait un avion au-dessus de l'aéroport volant à environ 3,6 km ou 4 km « faisant des traînées ondulées ». Le collègue de Mark a répondu "Non, mais il y en a un à 3 km". Mark s'est alors souvenu de la conversation avec le premier officier des années auparavant et s'est rendu compte que les traînées qu'il avait vues étaient des chemtrails.

 

Que sont les traînées de condensation ?

 

Il y a une différence entre un contrail = une traînée de condensation, et un chemtrail = une traînée chimique. Pour comprendre la différence, nous devons comprendre comment se forment les traînées de condensation, a déclaré Mark.

 

« À mesure que nous montons, tous les 3 km environ, la température baisse d’environ 2°C. Et elle descend jusqu'à environ -63°C, parfois 65. Ces températures se situent autour de 11,3-11,6 km. Les traînées de condensation ne peuvent physiquement commencer à se former qu'à 8,5 km, soit environ - 40°C. Une traînée de condensation, c'est de la vapeur d'eau. En fait, il s’agit de milliards et de milliards de cristaux de glace », a expliqué Mark.

 

La raison pour laquelle nous ne voyons pas systématiquement le même nombre de traînées de condensation d’un jour à l’autre, en supposant que les horaires de vol des compagnies aériennes restent cohérents, est que l’humidité de l’air dans lequel l’avion vole joue également un rôle. "À mesure que la température diminue, la zone d'air est moins capable de retenir la vapeur d'eau [ou] l'humidité de l'eau", a déclaré Mark.

 

Le point de rosée est la température à laquelle l'air doit être refroidi (à pression constante) pour atteindre une humidité relative (HR) de 100 %. À ce stade, l’air ne peut plus retenir d’eau sous forme gazeuse. Si l’air devait être encore plus refroidi, la vapeur d’eau devrait sortir de l’atmosphère sous forme liquide, généralement sous forme de brouillard ou de précipitations.

 

À 9,1 km et volant dans une zone d'air sec, "Je peux regarder dans ma caméra de recul et je ne vois absolument rien sortir de l'arrière de mes moteurs", a déclaré Mark. « Mais ensuite, je peux voler… et ressentir un peu de turbulence, juste pendant une fraction de seconde, et je regarde ma jauge de température et il faisait moins 63 et il fait maintenant moins 64… Je regarde maintenant dans la caméra et je vois que l'avion laisse une traînée.

 

D’un autre côté, les chemtrails sont appliqués entre 3 km et 3,7 km.

 

Pourquoi les avions n'apparaissent-ils pas sur les radars de vol ?

 

Tous les avions sont équipés de transpondeurs. "Vous ne pouvez pas décoller sans un, c'est la loi", a déclaré Mark. Les signaux des transpondeurs sont captés par les radars de vol de la circulation aérienne afin que tout avion particulier puisse être identifié avec certitude. Avant qu'un avion ne décolle, le pilote se voit attribuer un code à quatre chiffres. Lorsque le contrôleur aérien voit le code sur son radar, il sait de quel avion il s’agit, pour qui l’avion est immatriculé, le plan de vol et aussi d’autres informations comme une lecture de l’altimètre du commandant de bord.

 

« Mais ce qui laisse perplexe les gens, c'est que lorsqu'ils allument leur Flightradar24 ou leur application ASD-B sur leur téléphone ou leur appareil intelligent, ils ne peuvent pas voir ces avions [qui pulvérisent des chemtrails]… c'est parce qu'il y a eu un correctif logiciel [pour le transpondeur] de sorte que chaque fois qu'il y a une banque de ces codes de transpondeur et qu'ils sont attribués, nous ne pouvons pas les voir », a expliqué Mark. "C'est pourquoi nous avons du mal à localiser physiquement ces avions."

 

La CAA sait ce qu’ils font

 

Le jour où il a vu la longue traînée nord-sud traversée par 13 autres, Mark a pu obtenir une immatriculation pour l'avion auprès de son collègue à l'aéroport local. Grâce à l’enregistrement, les recherches de Mark ont conduit à la société britannique 2Excel Aviation Broadsword.

 

2Excel a été lancé par deux anciens pilotes de la Royal Air Force et son PDG est Andy Offer. Offer avait auparavant un partenaire commercial qui s’est « esquivé », a déclaré Mark. Ajoutant que l’ancien partenaire commercial a depuis vu sa réputation complètement détruite par des affirmations fallacieuses.

 

2Excel fait venir des États-Unis deux Boeing 727. "C'étaient déjà des avions cargo, donc ils se prêtent bien à la conversion", a déclaré Mark. "Ces avions ont sept réservoirs latéraux d'avant en arrière... et il y a une flèche fixe à l'arrière de l'avion qui passe sous [ ] deux [des] moteurs", a déclaré Mark.

 

Selon le site Web de 2Excel, l’entreprise répond aux marées noires en pulvérisant des détergents sur le pétrole. Mais Mark ne comprenait pas pourquoi l’entreprise avait besoin de deux avions pour faire face à des marées noires. « Combien de marées noires avons-nous eu au Royaume-Uni au cours des 20 dernières années ? Pourquoi en ont-ils besoin de deux ? Pensa Mark. L’entretien et le pilotage de ces avions coûtent cher, mais il n’y avait apparemment aucun revenu. "Donc, cela m'a immédiatement rendu méfiant", a-t-il déclaré.

 

2Excel possède deux certificats d’exploitant aérien (« AOC ») délivrés par l’autorité de l’aviation civile (« CAA »). La première consiste à voler à basse altitude au-dessus de la mer, car cela leur permettrait de pulvériser des détergents sur les marées noires. Mais l’autre consiste à survoler des zones forestières. Mais ils ne survolaient pas des zones forestières, 2Excel survolait Londres, Birmingham, Glasgow ou Manchester. "C'est donc une violation flagrante [de son AOC]", a déclaré Mark.

 

Des gens se sont plaints auprès de la CAA du fait que 2Excel violait ses AOC, mais la réponse a été les habituelles accusations de « théorie du complot ». "Cela… pour moi, met en cause la CAA… La bonne nouvelle est que si nous regardons les avantages, et il y a un avantage à cela, cela met en cause toutes les personnes dont nous ne savions probablement pas auparavant qu'elles étaient impliquées dans le narratif ", a-t-il déclaré.

 

Mark a ensuite expliqué plus en détail le processus à la CAA pour obtenir diverses licences et les inspections de la CAA que 2Excel devrait réussir pour pouvoir fonctionner. Par souci de brièveté, nous n’avons pas décrit ces processus ici.

 

« 2Excel Aviation est très bien organisé. Ils étaient à Doncaster, qui était leur base principale pour les 727. Et ils disposent d’une flotte d’autres avions plus petits qui participent au travail des garde-côtes – contrôle, surveillance. Qu'est ce qu'ils regardent? Nous ne savons pas.

 

2Excel possède également un hangar pour avions à l'aéroport de Lasham, juste à l'ouest de Londres, qui est un site privilégié pour le vol à voile. Les autres aéroports où il y a eu « une certaine action » sont ceux de Newquay, Bournemouth et Prestwick. "Ce sont des endroits idéaux pour opérer, presque furtivement, car il n'y a pas d'observateurs [d'avions] là-bas", a expliqué Mark.

 

Il existe une autre société appelée RVL Aviation basée à l'aéroport d'East Midlands. Il s'agit d'une société enregistrée au Danemark qui possède des avions légers bimoteurs. L'entreprise effectue des travaux de surveillance, de garde-côte, de surveillance et d'échantillonnage de l'air. «Ces [avions] ne font pas la pulvérisation, mais ce sont ceux que vous pouvez occasionnellement voir sur les radars de vol qui effectuent ces motifs de traînées – tous ces motifs où ils montent et descendent, montent et descendent, montent et descendent et ils finissent par couvrir une vaste zone. Ce qu’ils regardent, ce qu’ils surveillent, je n’en ai aucune idée », a déclaré Mark. Leur activité est en augmentation, notamment au cours des 18 derniers mois.

 

RVL est une opération plus petite que 2 Excel. RVL a acheté au moins deux Boeing 737 à l'opérateur cargo Western Atlantic. Ces 737 font partie d'un groupe d'avions peints entièrement en blanc et sont donc appelés « queues blanches » et ont été repérés en train de pulvériser des chemtrails au-dessus de Cornwall. Les avions de RVL opèrent à partir des aéroports de Newquay, Southampton, Stansted, Teesside, Prestwick et Liverpool.

 

Il existe d'autres sociétés – comme Delta Airlines enregistrée à Atlanta, en Géorgie – mais 2Excel et RVL sont également enregistrées.

2Excel et RVL effectuent la plupart des chemtrails dans le ciel britannique.

 

Les pilotes savent ce qu’ils font

 

Une fois que vous commencez à poser une question, cela ouvre la porte à d’autres questions. L’avion décolle de Teesside, où va-t-il ? Qui a dit au pilote où aller ?

 

Mark a vu jusqu'à cinq avions à la fois dans le ciel qui volaient en parallèle les uns avec les autres, puis « allaient dans des directions différentes, se reformaient et revenaient ». Donc, quelqu'un coordonne les vols. Le plan de vol de l’avion sera dans l’ordinateur de bord mais ce sera aux pilotes de décider du début ou de l’arrêt de l’épandage de produits chimiques.

 

« Ce qu’ils font est très artificiel, très volontaire et les gens disent : ‘Eh bien, je ne peux pas croire que les pilotes sachent qu’ils le font’. Eh bien, laissez-moi vous assurer qu'ils le font", a déclaré Mark.

 

L'équipage doit être agréé par la CAA pour piloter cet avion particulier. Pratiquement tous ces pilotes sont d'anciens membres de la RAF, a déclaré Mark. « C'est essentiel parce que les gars de la RAF sont habitués à mener, disons, des opérations clandestines – des opérations inhabituelles… et ils ont aussi, et surtout, signé la loi sur les secrets officiels, ce qui signifie qu'ils ne parlent pas… Chose intéressante, presque exclusivement, les ingénieurs qui entretiennent les deux 727 [de 2Excel] sont également d'anciens RAF.

 

Si les pilotes embarquent des marchandises dangereuses à bord de l'avion, qu'il s'agisse de liquides ou de radio-isotopes pour appareils à rayons X, le commandant de bord doit être en possession d'un document appelé Avis au commandant de bord (« NOTOC »). Le NOTOC détaille toutes les marchandises dangereuses à bord de l'avion et où elles se trouvent. C'est pour des raisons de sécurité en cas d'atterrissage d'urgence.

 

Mark a déclaré : « Après avoir parlé aux chefs des pompiers de plusieurs aéroports, les deux avions qu'ils sont très nerveux à l'idée de voir arriver avec un Mayday( Ndt : procédure d'urgence) des avions militaires – parce qu'ils ne savent pas si les missiles sous l'aile sont sous tension ou armés – [et] l'autre est un avion cargo parce qu'ils n'ont aucune idée de ce qu'il a à bord… Donc, la première chose qu'un commandant de bord devrait faire lorsqu'il manque d'avion est de prendre son carnet de vol et son NOTOC car il pourra alors le remettre au chef des pompiers… Ainsi, ces capitaines recevront un [NOTOC], ou devraient le recevoir.

 

«Malheureusement, quand je vous parle des statistiques sur le nombre de pilotes [non-chemtrail] qui sont au courant des événements actuels [c'est faible], je pense qu'ils sont beaucoup plus nombreux à le savoir maintenant. Mais c’est aussi la même chose avec les ingénieurs. Je connais de très bons ingénieurs éveillés, mais ils sont minoritaires. Et quand ils vont au travail, ils disent « Eh bien, il y a encore cette manivelle », vous savez, et ils sont attaqués. Et ce sont les ingénieurs qui réparent les avions. Les [ingénieurs] qui fabriquent les cargos conçus pour pulvériser, ont évidemment des accords de non-divulgation, ils ont probablement signé la loi sur les secrets officiels, qui sait.

 

Pourquoi le font-ils ?

 

C’est vraiment difficile de comprendre la mentalité des gens impliqués dans les chemtrails. "Cela s'appelle la normalisation de la déviance", a déclaré Mark.

 

Le concept de normalisation de la déviance a été identifié pour la première fois au sein de la National Aeronautics and Space Administration (« NASA »). La sociologue américaine Diane Vaughan définit la « normalisation de la déviance » comme « le processus graduel par lequel des pratiques ou des normes inacceptables deviennent acceptables. À mesure que le comportement déviant se répète sans conséquences catastrophiques, il devient la norme sociale de l’organisation.

Mark a également expliqué qu'en ce qui concerne les personnes impliquées dans les programmes de chemtrails, il existe une « malhonnêteté intellectuelle ». La malhonnêteté intellectuelle est un terme utilisé pour décrire des erreurs intentionnellement commises dans les débats et les raisonnements. Il fait référence à la défense d’une position connue pour être fausse, qui est utilisée à mauvais escient pour faire avancer un programme ou renforcer des convictions profondément ancrées face à des preuves accablantes du contraire.

 

La malhonnêteté intellectuelle, c’est par exemple le fait qu’un député vous réponde en disant : « Vous êtes un imbécile, vous vous trompez. Ces chemtrails ne sont pas des chemtrails, ce sont des traînées de condensation.

 

Mark pense que les chemtrails ont été inventés aux États-Unis. « [Le Royaume-Uni] s'en occupe sous différentes formes, pas vraiment aéroportées, mais nous le faisons depuis longtemps… Beaucoup d'expériences que le gouvernement britannique faisait, il y a longtemps, [étaient] juste au sol. En règle générale, ils pulvérisaient des produits chimiques sur un train qui passait dans un tunnel… Donc, malheureusement, ce n’est pas nouveau », a-t-il déclaré.

 

Les deux objectifs principaux des chemtrails sont clairs, a-t-il déclaré. "C'est pour nous empoisonner et bloquer le soleil."

 

Aux États-Unis, des gens ont réussi à obtenir des échantillons de chemtrails et à utiliser un spectromètre de masse pour en déterminer le contenu. « Si vous regardez le contenu des chemtrails… les trois principaux ingrédients ont tendance à être le baryum, le strontium et l’oxyde d’aluminium – qui sont tous cancérigènes. Et l’aluminium provoque l’autisme et la maladie d’Alzheimer », a déclaré Mark.

 

Mark n'a pas de chiffres financiers pour RVL, mais l'année dernière, 2Excel a réalisé un chiffre d'affaires de 41 millions de livres sterling. « Sur ce montant, 25 millions de livres sterling représentaient un bénéfice », a-t-il déclaré. "Et les dividendes, les bénéfices des actionnaires, s'élevaient à 10,9 millions de livres sterling." Tout cet argent provient de l’argent que les résidents britanniques paient en impôts. « Donc, nous payons pour être empoisonnés. »

 

Le directeur financier de 2Excel, Harant Singh, crée des sociétés écran chaque semaine. Selon Mark, 2Excel compte des milliers de sociétés écrans.

« Certaines d’entre elles ferment assez rapidement. Ainsi, le gouvernement, quelles que soient les agences qu’il paie, verse à la société écran [et ensuite] la société écran est fermée. Je ne peux que supposer que RVL fait quelque chose de similaire », a-t-il déclaré.

 

On prétend que les chemtrails visent à bloquer le soleil afin de maintenir les températures mondiales dans les limites dictées par l’Accord de Paris sur le climat. Si tel était le cas, les paiements seraient alors honnêtes et aucun système élaboré ne serait conçu pour cacher les paiements aux entreprises engagées dans le chemtrailing.

 

Chemtrails et HAARP

 

Critchley a mentionné que les chemtrails peuvent prendre des apparences inhabituelles, telles que des lignes transversales ou des formes étranges. Tout a une fréquence et en fonction de la quantité de particules métalliques pulvérisées et des activités du programme de recherche aurorale active à haute fréquence (« HAARP ») à ce moment-là, ces ondes et lignes apparaîtront dans les chemtrails, a expliqué Mark.

 

Il a dit qu’il existe une installation HAARP au Royaume-Uni, située à mi-chemin de la côte galloise. Les documents de permis de construire indiquent que le but de l’installation est la communication. « Mais nous sommes allés là-bas, nous en avons des photographies… les antennes forment ce qu’on appelle un réseau multiéléments… et produisent quelque chose qu’on appelle des lobes latéraux. Ainsi, à part le faisceau d’énergie allant directement vers l’avant et vers le haut, les lobes latéraux sortent du côté et irradient tout ce qui s’y trouve.

 

Connexe : HAARP est une préoccupation mondiale en raison de son impact considérable

 

Il a expliqué le fonctionnement de HAARP et a ensuite déclaré : « Ils peuvent modifier la météo avec précision. Ils font ça depuis longtemps. Il a utilisé le tremblement de terre au Japon il y a quelques années comme exemple de la façon dont HAARP est utilisé comme une arme pour obliger les gouvernements à obéir aux exigences de la cabale mondiale – HAARP a été utilisé pour amener le Japon à « céder au système bancaire Rothschild », a déclaré Mark.

 

Il y a de nombreuses années, l'auteur Elana Freeland et l'ancien ingénieur HAARP Billy Hayes ont commencé à discuter des relations de fréquence entre le CERN, HAARP, les chemtrails, la fracturation hydraulique et même les éoliennes. Pour commencer votre recherche, vous pouvez trouver des informations utiles sur leurs recherches ICI, ICI ou sur le site Web de Freeland ICI.

 

Lectures complémentaires :

 

Les expériences de guerre biologique du Dorset, NR23

 

Test du ministère de la Défense de pulvérisation aérienne sur Norwich, NR23

 

Les familles sont convaincues que les expériences ont conduit leurs enfants à souffrir de malformations congénitales, de handicaps physiques et de difficultés d'apprentissage, Stop the War Coalition, 19 juillet 2015.

 

Comment le gouvernement britannique a effectué des tests secrets de guerre biologique sur les passagers du métro de Londres dans les années 1960 pendant la guerre froide, Daily Mail, 9 juillet 2015.

 

Que pouvons-nous faire ?

 

Ce sont des crimes contre l’humanité, nous devons riposter, a déclaré Mark. "Tout le monde peut apporter sa contribution."

 

Les gens qui regardent le podcast de Drake Michigan diront : « Eh bien, je ne suis pas un passionné d’aviation, alors que puis-je faire ? Semez des graines, dit-il. « Commencez à parler aux gens, sensibilisez-les, exprimez vos préoccupations », a-t-il déclaré.

 

« Découvrez si quelqu’un habite près de l’aéroport ou si vous avez un ami qui habite près de l’aéroport et qu’il voit quelque chose. Les clubs de spotters, les spotters d’avions, tous ces gens, ils verront des choses.

 

"J'implore quiconque travaille dans un aéroport ou vit à proximité d'un aéroport d'être plus attentif", a déclaré Mark. "Continuez à poser des questions."

 

En ce moment, tout est attaqué, par exemple la nourriture, le bétail et le poisson. L’une des astuces psychologiques utilisées est qu’ils accélèrent leur programme, nous le ressentons tous, puis ils reculent et nous poussons un soupir de soulagement. Ils accélèrent ensuite à nouveau le programme, a déclaré Mark. Alors, lorsque nous avons ce moment de soulagement, ne vous arrêtez pas mais continuez à repousser.

 

Sur le site Web Do Not Consent sont disponibles un modèle de lettre que les gens peuvent télécharger et envoyer à leur député (« MP ») ainsi qu'un deuxième modèle de lettre qui peut être utilisé pour envoyer une lettre au Premier ministre britannique. Pour le moment, les députés sont en vacances d’été, vous devrez donc soit remettre la lettre en main propre, soit l’envoyer par courrier recommandé. Il existe également une campagne d’autocollants jaunes qui a été lancée sur les profils de réseaux sociaux, indiquant que nous n’acceptons pas d’être gouvernés par un régime tyrannique.

 

Article en anglais ( avec liens ) :

 

https://expose-news.com/2023/11/24/hidden-agenda-behind-uk-gov-chemtrail-operations/

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