« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
Géo-ingénierie aux chemtrails au JT
Le sillon de l'injustice - François Ruffin
Appel international contre la 5G sur terre et dans l'espace
"Nous soussignés, médecins, scientifiques, et membres d'organisations environnementales de (x) pays, demandons urgemment l’arrêt du déploiement du réseau sans fil de 5G (cinquième génération) y compris depuis les satellites spatiaux. En effet, la 5G entraînera une augmentation considérable de l'exposition au rayonnement de radiofréquence, qui s'ajoutera au rayonnement induit par les réseaux de télécommunications 2G, 3G et 4G déjà en place. Or on a déjà la preuve des effets nocifs du rayonnement de radiofréquence pour les êtres humains et l'environnement. Le déploiement de la 5G revient à mener des expériences sur les êtres humains et l'environnement, ce qui est considéré comme un crime en vertu du droit international."
Robin des Toits est signataire de cet appel, soutient largement une telle initiative et appelle tout un chacun à le signer également.
Les enjeux sont extrêmement importants en matière de santé publique comme de liberté individuelle. La 5G multiplie la pollution électromagnétique en usant, de plus, de fréquences dangereuses dont les effets biologiques, sanitaires et environnementaux sont extrêmement graves.
De plus en plus de personnes se déclarent électro hypersensibles. Et si, en terme de pourcentage, le ratio reste actuellement relativement faible, il ne cesse de s'élever et représente un nombre de personnes qui s'évalue pourtant déjà en terme de millions. Et, au delà, il faudrait de plus évaluer toutes les personnes qui présentent les symptômes sans pouvoir les nommer et/ou sous des formes plus ou moins aiguës.
La 5G couvrira la terre entière et son environnement spatial. Le monde des objets connectés et des data n'a de sens actuel que parce que lié à une société de surveillance et, directement ou indirectement, à une vision transhumaniste. Or, les fondements de l'utilisation de ces objets dans la vie quotidienne (santé personnelle par exemple grâce aux balances et autres montres connectées) sont scientifiquement fondamentalement biaisés. Cela appelle à résistance.
Sans être technophobe, Robin de Toits s'élève plus que vivement contre une telle société, qui sacrifie l'homme au profit pour une catégorie qui détient l'ensemble des pouvoirs, politique et économique, et appelle à une forte mobilisation.
En date du 13 novembre près de 16 000 signatures sont comptabilisées.
Pour voir l'appel et le signer : https://www.5gspaceappeal.org/the-appeal/
D'avance Merci !
ROBIN DES TOITS
Correspondance : 55 rue des Orteaux 75020 Paris
Tél. : 33 1 47 00 96 33
Courriel : contact@robindestoits.org
Veolia siphonne légalement nos taxes
par Marc Laimé, 19 novembre 2018
http://www.eauxglacees.com/Toulouse-quand-les-taxes-sur-le?var_mode=calcul
Les "gilets jaunes" n’en croiraient pas leurs yeux. L’effet combiné de deux des mesures fiscales les plus inégalitaires de la période, la création du CICE sous François Hollande, censée “relancer la compétitivité des entreprises”, puis l’augmentation de la TICPE, ardemment défendue par Emmanuel Macron, Edouard Philippe… et Nicolas Hulot, sous couvert (fallacieux), de privilégier la "transition écologique", conduisent à procurer, au cas d’espèce, une rente d’argent public à Veolia, qui l’utilise pour faire du dumping et gagner un nouveau contrat de délégation de service public, en affichant un tarif défiant toute concurrence, au détriment de celui d’une gestion en régie publique… Au regard du droit européen ces privilèges fiscaux dont joue le géant français des services à l’environnement pourraient être considérés comme une “aide d’état” déguisée, pratique honnie, comme on le sait, par les thuriféraires de la “concurrence libre et non faussée”…
La martingale est aussi imparable que scandaleuse.
Ici, bien noter que nous ne reprochons pas à Veolia d’avoir commis quoi que ce soit d’illégal.
Non, ici, le scandale est que tout ce qui suit est, en apparence, parfaitement "légal"...
Le CICE, péché originel en forme de reniement du quinquennat de François Hollande ("Mon ennemie c’est la finance"), qui - sous couvert de favoriser l’emploi -, a procuré une rente annuelle de 20 milliards d’euros d’argent public aux entreprises qui, loin d’embaucher, en ont profité pour reconstituer leurs marges, est financé par le budget de l’état.
Le budget de l’état a, lui, été alimenté, à hauteur de 24,5 milliards d’euros en 2014, par la TICPE, et donc les fameuses taxes sur le diesel (assortie de la taxe carbone, alpha et omega de la galaxie écolo BCBG), au coeur de la contestation des “gilets jaunes”. En 2018 nous en sommes déjà à 34 milliards d’euros.
Noter ici, pour en finir avec les "fake news" des REMouleurs, dont les chevaux-légers sont envoyés ces jours-ci à l’abattoir sur les chaines infos (les caïds se planquent...), qu’en vérité à peine 2 milliards d’euros des 34 milliards d’euros qu’atteint désormais la TICPE en 2018 sont réellement affectés à la "transition écologique", à strictement parler...
TICPE 2019
Affectation des recettes de la TICPE en 2017, 2018 et 2019
(Rapport général de l’Assemblée nationale sur le PLF 2019)
https://www.lejdd.fr/Politique/carb...
Par ailleurs le directeur financier de Veolia a dû reconnaître, comme l’y contraint la loi, devant le Comité central d’entreprise qui s’est tenu les 5 et 6 juillet dernier, que l’entreprise avait reçu de l’état 21 613 918 euros d’argent public en 2017, au titre du CICE.
Et le Directeur financier Eau France de rappeler que le CICE a été instauré aux fins de réduire le coût du travail en France.
Avant d’ajouter :
En réalité, une partie significative du montant perçu au titre du CICE a été « restituée » par le biais de révisions tarifaires. Sur certains contrats, l’Entreprise a pu conserver le CICE. En revanche, sur 56 % des contrats, elle a dû restituer ce gain aux collectivités délégataires.
"En même temps", au terme de son 4ème "Plan de sauvegarde de l’emploi" (PSE) en un peu moins de 5 ans, Veolia s’est débarrassé de 5000 salariés en France. C’est dire l’effroyable pantalonnade du désormais tristement célèbre CICE...
"En même temps", si l’on récapitule, l’ingénieux "corporate crowdfunding" de Veolia, c’est-à-dire le racket opéré, via le CICE, sur les impôts des Français, lui aura rapporté un pognon de dingue : 100 millions d’euros de 2014 à 2018. Largement de quoi se livrer à un dumping d’enfer quand il s’agit de renouveler un contrat de délégation de service public...
Au cas d’espèce de Toulouse, cette martingale scandaleuse permet dès lors à la multinationale française Veolia d’obtenir, grâce à un colossal dumping, le renouvellement d’un précédent contrat qui lui a déjà rapporté une fortune depuis 1990, en proposant un prix de l’eau défiant toute concurrence, écartant dès lors toute hypothèse d’un retour en gestion publique, comme s’en félicitait le 15 novembre dernier, Jean-Luc Moudenc, président centralo-macroniste de Toulouse Métropole :
« Je suis heureux de pouvoir permettre aux habitants un gain de pouvoir d’achat. » Jean-Luc Moudenc a tranché. Hier, un jour après avoir exposé la comparaison entre gestion publique de l’eau dans les 37 communes de Toulouse Métropole et gestion confiée à une entreprise, le président de la collectivité, dans un entretien exclusif à La Dépêche du Midi, a révélé avoir choisi la délégation de service public. Un choix sans surprise vu la différence de 51 centimes en faveur des industriels. Le 13 décembre, il proposera aux élus de signer le contrat de l’eau avec Veolia, concessionnaire à Toulouse depuis 1990, et le contrat de l’assainissement avec Suez.
https://www.ladepeche.fr/article/20...
1. La TICPE
La taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), TVA non comprise, a rapporté 24,5 milliards d’euros aux finances publiques en 2014 :
« La fiscalité des produits pétroliers en 2014 », sur developpement-durable.gouv.fr,
En termes de recettes, elle se place donc derrière la taxe sur la valeur ajoutée (192,6 milliards d’euros en 2015), la contribution sociale généralisée (91,5 milliards d’euros en 2014), l’impôt sur le revenu (76,0 milliards d’euros en 2015), et l’impôt sur les sociétés (59,3 milliards d’euros en 2015).
La hausse du prix des carburants hors taxes tend à accroître les recettes de la TVA perçue sur ce produit, et réduit légèrement les recettes de la TICPE en raison de la baisse des volumes. Par ailleurs, elle pèse sur d’autres recettes fiscales : la TVA sur les autres produits (les ménages réduisent leurs achats d’autres produits) et l’impôt sur les sociétés (les carburants sont une dépense pour les entreprises) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Taxe_...
2. Le CICE
Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (ou CICE) est une mesure du gouvernement de Jean-Marc Ayrault visant à soutenir les entreprises françaises.
Le CICE a été proposé par Jean-Marc Ayrault dans le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi qu’il a présenté le 6 novembre 2012 après la remise du « Rapport sur la compétitivité française ».
Elle a ensuite été votée dans la loi de finance rectificative pour 2012 et est entrée en vigueur le 1er janvier 2013. Son montant est de 20 milliards d’euros par an.
D’après la loi, les entreprises doivent utiliser le CICE pour investir, embaucher ou conquérir de nouveaux marchés et ne doivent pas l’utiliser pour augmenter les salaires des dirigeants ou les dividendes des actionnaires.
Néanmoins, les instructions transmises à l’administration fiscale en juillet 2013 stipulent que le report de l’utilisation du CICE dans les comptes annuels de l’entreprise est une possibilité et non une obligation et que l’utilisation du CICE ne sera pas contrôlée par l’administration fiscale.
En juillet 2016, le rapport d’informations de la sénatrice Marie-France Beaufils critique fortement le dispositif dont elle souligne le coût important pour les finances publiques (i.e. un manque à gagner de 19 milliards d’euros) face à des effets sur l’emploi très incertains.
Le rapport 2016 du Comité de suivi publié au mois de septembre de la même année confirme l’absence d’effet du CICE.
En comparant les entreprises plus fortement ciblées par le dispositif et les entreprises moins fortement ciblées pour les années 2013 et 2014, le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP) de l’Institut d’études politiques de Paris montre qu’il n’y a pas d’effet avéré du dispositif sur les exportations, les investissements et l’emploi.
En revanche, l’analyse met en avant des effets sur le résultat net des entreprises et sur les salaires. L’analyse de l’OFCE, centrée sur les effets sur les exportations et la compétitivité, montrent que le CICE n’a pas eu d’effet à court terme sur les exportations mais suggère néanmoins qu’il pourrait y avoir des effets positifs à moyen terme.
Selon le rapport d’évaluation du CICE de 2016, des entreprises auraient reconstitué leur marges en utilisant une importante partie du CICE mais sans certitude.
« L’impact du CICE sur la masse salariale versée par les entreprises, somme de l’effet sur l’emploi et sur les salaires, apparaît mesuré, et ne correspond qu’à une fraction des créances pour 2013 et 2014. Cela suggère que les entreprises ont consacré une partie importante du CICE à la reconstitution de leurs marges.
Pourtant, les travaux d’évaluation peinent à faire apparaître de façon robuste un effet différencié sur l’évolution du taux de marge des entreprises, selon que celles-ci ont bénéficié plus ou moins fortement du dispositif ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Créd...
3. L’utilisation du CICE par Veolia
Compte rendu du Comité centrale d’entreprise de Veolia Eau France, tenu les 5 et 6 juillet 2018 :
« (…)
- Information sur les sommes perçues au titre du CICE 2017 et sur leur utilisation
(…) Le montant 2017 est de 21 613 918 euros, sur 2018, le CICE reste ramené à un taux de 6 % contre 7% en 2017. Il sera supprimé au 1er janvier 2019, pour être remplacé par un dispositif d’allègement des charges patronales.
Le taux de cotisation patronale maladie diminuera de six points. Le gain réalisé sur les charges patronales pour un emploi au SMIC est estimé à 9,90 %. Pour l’année 2018, le CICE continuera de s’appliquer aux rémunérations inférieures à 2,5 fois le SMIC.
(…)
Le Directeur Financier Eau France rappelle que le CICE a été instauré aux fins de réduire le coût du travail en France.
Avant d’ajouter :
En réalité, une partie significative du montant perçu au titre du CICE a été « restituée » par le biais de révisions tarifaires. Sur certains contrats, l’Entreprise a pu conserver le CICE. En revanche, sur 56 % des contrats, elle a dû restituer ce gain aux collectivités délégataires.
Il conviendra d’examiner les nouvelles règles de manière détaillée afin de continuer à bénéficier de cet apport.
(…)
(Un) représentant de la CGT déplore que le CICE n’ait pas été utilisé par l’Entreprise pour développer l’emploi et accroître le pouvoir d’achat des salariés.
Force est de constater que cela n’est pas le cas. Il s’indigne que 150 milliards d’euros d’exonérations aient été accordés aux entreprises, pour un résultat économique nul. »
http://www.eauxglacees.com/Pour-le-...
- Lire aussi :
La première jacquerie de la crise écologique :
https://blogs.mediapart.fr/guillaum...
Mediapart, 19 novembre 2018.
"Gilets jaunes" : un peuple qui vient ?
https://www.liberation.fr/debats/20...
Libération, 20 novembre 2018.
Le GIEC et l'accord de Paris sur le climat
Le kérosène n'est pas taxé
L'imposture de l'accord de Paris sur le climat
Chantons et dansons pour le climat
Oren Cass – novembre 2017
https://www.city-journal.org/html/climate-song-and-dance-15556.html
Il est difficile de trouver une bonne nouvelle lors de la conférence des Nations Unies sur le climat de cette année à Bonn, en Allemagne. Des diplomates de près de 200 pays se sont réunis pour faire le point sur les accords «historiques» de Paris relatifs au climat, signés il y a deux ans. Mais à mesure que l’auto-félicitation de Paris, alimentée par le champagne, retombe dans les mémoires, la fraude sous-jacente de l’accord devient évidente.
En théorie, les discussions, négociations et accords internationaux sur le changement climatique visent à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre et, partant, à atténuer le réchauffement climatique attendu. En fait, l'accord de Paris ne tente même pas d'atteindre cet objectif, sauf sur le papier. Au lieu de cela, les pays peuvent s'engager à prendre autant ou peu de mesures en matière de lutte contre le changement climatique et aucun mécanisme de mise en œuvre ne leur garantit de respecter leurs engagements. Un pays mécontent de son engagement peut simplement le changer.
Opérant dans ce cadre, les pays se sont très peu engagés. En 2000, avant tous les investissements dans les énergies propres, les programmes de plafonnement et d'échange, les taxes sur le carbone et les accords internationaux décisifs, les projections de l'ONU en matière d'émissions pour ce siècle indiquaient un réchauffement planétaire de 3,4 ° C d'ici 2100. Au sommet de Bonn, les Nations Unies ont reconnu qu'avec toutes les promesses, le réchauffement projeté d'ici à 2100 atteignait encore 3,2 ° C - et même cette réduction minime du réchauffement présupposait le respect des exigences, ce qui est insuffisant.
Aucune des grandes puissances n’est sur le point de respecter ses engagements et les pays en développement ne parviennent même pas à se lancer. Angela Merkel, «chancelière du climat» et organisatrice de la conférence de cette année, a vivement critiqué le retrait du président Trump de l’accord de Paris, mais les émissions de son propre pays augmentent. Le ministère allemand de l’Environnement estime que le pays manquera beaucoup à ses objectifs et met en garde contre «un désastre pour la réputation internationale de l’Allemagne en tant que leader du climat».
Rien de tout cela ne devrait être surprenant, étant donné ce que contient l'accord de Paris, contrairement à la manière dont il a été présenté. « Cet accord est ambitieux, chaque nation fixant et s'engageant dans des objectifs spécifiques », a déclaré le président Obama en 2015. C'était à l'époque. Maintenant, explique le New York Times, « de nombreuses promesses de Paris restent assez opaques, et la plupart des pays ont été vagues sur les politiques spécifiques qu’ils adopteront pour les respecter. Il n'y a pas de mécanisme officiel pour quantifier les progrès. »
En 2015, les dirigeants signataires de l'accord étaient convaincus que l'élan et le bien-être de Paris combleraient les écarts entre la rhétorique et la réalité. L'accord, a déclaré Obama, « envoie un puissant signal que le monde est fermement attaché à un avenir sobre en carbone », ce qui aiderait à « libérer les investissements et l'innovation dans les énergies propres à une échelle sans précédent ». Mais les investisseurs pouvaient lire l'accord, aussi. Les investissements mondiaux dans les énergies propres ont chuté de 18% en 2016, soit la pire performance jamais enregistrée. dans les pays en développement, la baisse a été de 27%. Et les investissements dans les pays du tiers monde, considérés comme essentiels au progrès mondial, ont chuté de 26%.
Apparemment, le plan est de continuer la marche sans but. L'un des objectifs de Bonn est de finaliser le «règlement» selon lequel les pays se conforment volontairement (ou non) à leurs promesses volontaires. Une autre consiste à «lancer un« dialogue de facilitation »prévu pour 2018», rapporte le Washington Post. «Le dialogue de facilitation sera une évaluation préliminaire. . . Donc, attendez-vous à ce que les négociations de Bonn aboutissent à un consensus sur la structure de cette première étape cruciale. »Si le dialogue de facilitation de l’année prochaine échouait pour atteindre ses objectifs - quels qu’ils soient -, un« bilan mondial »est déjà prévu pour 2020.
Mais tout n'est pas perdu: la Syrie est enfin à bord. L'État déchiré par la guerre, le seul pays à ne pas encore avoir signé l'accord de Paris, a annoncé cette semaine qu'il le ferait. « Avec la décision de la Syrie, l'engagement sans faille de la communauté mondiale à respecter Paris est plus évident que jamais », a salué Paula Caballero, de l'Institut des ressources mondiales. « L’isolement total des États-Unis devrait donner à Trump l’occasion de revenir sur sa décision.» ThinkProgress, un site Web affilié au Center for American Progress, a déclaré qu ’« un pays en pleine guerre civile s'en sort mieux que les États-Unis en matière de changement climatique ».
La Syrie n’a fait aucune promesse, mais les promesses importent peu. Il est évident que Bashar al-Assad n’a aucun intérêt à lutter contre le changement climatique ou à réduire l’empreinte carbone de la Syrie - à moins de réduire l’approvisionnement en énergie de ses citoyens ou de décimer le nombre d’habitants de la population en matière de crédit. Mais il a signé; il joue le jeu. Et il a fourni une occasion de critiquer Donald Trump. N’est-ce pas cela, après tout, en quoi consiste l’action contre le changement climatique?
L'ONU a fait preuve de retenue pour ne pas vanter son succès en Syrie, mais elle devait promouvoir quelque chose. Alors que les réunions commençaient cette semaine, le titre en haut de son site Web disait « Enfants de Bonn chantons et agissons pour la planète ». La plupart des participants à la conférence ne sont pas des enfants, mais sinon, cela semble juste.
Oren Cass est un senior fellow au Manhattan