Pour prévenir et guérir la Malaria: les Armoises d’Artémis ou les vaccins chimériques de la Pharmacratie?
Dominique Guillet, le 31 décembre 2017
Première partie. Malaria : le Catalogue du Génocide Pharmacratique
Sans vouloir nous appesantir sur ce sujet, car là n’est pas l’objectif, précisons, nonobstant et fondamentalement, que le syndrome de la Malaria existe, surtout, de par le fait qu’une bonne partie de l’humanité est privée des conditions sanitaires les plus primordiales, pour ne pas parler d’une absence d’accès primaire à de l’eau potable digne de ce nom – et pour ne pas parler, non plus, d’un effondrement total du système immunitaire généré par la synergie entre une foultitude de toxiques, en tous genres, déversés dans le corps humain et dans le corps de la Biosphère. J’ai eu le plaisir de contrebander, pendant une vingtaine d’années, une pléthore de semences de Vie dans de nombreux pays tropicaux, de divers continents – et où parfois les guérillas sévissaient à portée de vol de papillon – et il est clair que certaines conditions sanitaires feraient se pâmer une bonne partie de la classe moyenne bien emmitouflée dans ses croyances dans le Progrès.
Le scandale du non-accès, de milliards d’êtres humains, à un assainissement et à de l’eau potable vient du fait que 99% des ressources planétaires sont dans la main avide d’une poignée d’individus voleurs, et menteurs, terrés dans les paradis fiscaux – en grande partie des mâles obsédés de la Bourse et refoulés des bourses. Ce non-accès dramatique vient, également, du fait que chaque année, des trillions de dollars et d’euros d’argent public sont dépensés/divergés pour les guerres provoquées par les mêmes, pour les armements, pour les colossales subventions aux multinationales, pour armer des mouvements de déstabilisation, etc, etc… Et, bien sûr, pour “renflouer” les banques, les multinationales de l’automobile, des assurances et tutti quanti… Et flouer les citoyens en les faisant même voter au nom de démocraties qui n’ont jamais, intrinsèquement, existé de par le fait que leurs “concepteurs” (à savoir le complexe bancaire et militaro-industriel) ont omis d’y inclure le paramètre essentiel de la transparence – du moins la transparence pour eux-mêmes, les Autorités auto-proclamées – en cette époque d’espionnage systématique et de bafouement de la liberté des peuples au nom de la lutte contre un terrorisme que ces Autorités ont elles-mêmes fabriqué de toutes pièces.
Cet article sur la malaria ne sera pas repris par la presse aux ordres: il n’est pas conforme aux “codes” de la déontologie journalistique prévalente qui se résume, le plus souvent, à payer ses notes de fin de mois à la sueur froide de ses mensonges réitérés ad nauseam.
La finalité de cet article, dans sa première partie, est de mettre en exergue que sur le plan de la lutte contre la malaria, nous sommes confrontés à une sévère catastrophe planétaire et que les remèdes et vaccins, de la Pharmacratie, ne font qu’empirer cette situation. Chimériques ou non-chimériques, sur le plan génétique, ces remèdes et vaccins le sont, de toutes manières, sur le plan de leur non-efficacité. Une situation empirée jusqu’à quel point de non-retour? D’autant plus que la non-efficacité est concomitante d’une extrême dangerosité. La finalité de cet article, dans sa seconde partie, est de rendre hommage aux Artemisias, de toutes espèces, qui ont conféré à l’humanité, depuis des milliers d’années, leurs qualités médicinales et visionnaires – en particulier dans le domaine de la lutte contre les fièvres de toutes sortes telle que la malaria.
Ce présent article sur la malaria résonne, également, avec deux de mes derniers articles sur les insectes chimériques [79] et sur les basilics tropicaux [80] – des plantes essentielles pour prévenir et soigner la malaria. Tous ces sujets constituent des problématiques sociétales brûlantes d’actualité et il serait fort intéressant que les scientifiques (Cyrille Botté, Florence Migot-Nabias, Philippe Deloron, etc) des instituts de la recherche publique, dont les travaux sont ici-même évoqués, témoignent des conclusions auxquelles ils sont eux-mêmes arrivés. Ce blog leur est ouvert, en toute convivialité.
La finalité fondamentale déclarée de tous les articles, que je rédige présentement, sur la destruction de la santé humaine et sur les plantes médicinales est, tout d’abord, de mettre en exergue le double tabou qui les frappe, qui les envoûte: à savoir, l’interdiction de leur utilisation et l’interdiction de la connaissance même de leur existence. Qui, dans les populations humaines, est conscient du fait que les vaccins chimériques de Sanofi ne sont pas une fatalité pour lutter contre la malaria et qu’il existe, en fait, près de 1300 espèces botaniques connues pour leurs qualités antipaludiques? Ma finalité fondamentale déclarée est, ensuite, de plaider pour un retour et un accès libre à toutes les plantes médicinales répertoriées comme telles dans les multiples pharmacopées traditionnelles planétaires. C’est le droit le plus élémentaire, de tout être humain, de se soigner comme il le souhaite et il n’appartient à nul Etat de choisir, pour lui, les modalités thérapeutiques avec lesquelles il se sent le plus en harmonie – surtout lorsqu’un certain nombre de fonctionnaires des hautes administrations, des dits Etats, sont corrompus, jusqu’à la moelle, par les multinationales de l’Agro-Chimio-Pharmacratie.
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Un prix Nobel à retardement et une insulte à la Médecine Traditionnelle Chinoise
En 2015, quel moustique de la fièvre jaune a piqué les membres du comité Nobel pour que, très soudainement, ils attribuent un Nobel de Médecine à une chercheuse inconnue en Chine, Youyou Tu, pour sa “découverte” de l’artémisinine, datant de 1971, pour lutter contre la malaria? Cela frise le demi-siècle, quant à l’antériorité et cela frise le canular tant sur le fond que sur la forme de la médiatisation de cette non-découverte. Il est clair que le complexe militaro-pharmaceutique grouille dans toutes les coulisses mondiales de la santé publique – en compagnie du gang de l’OMS et de la Fondation Bill Gates – toujours en quête de mauvais coups ou de bons coûts fourrés.
Quels sont les objectifs réels de l’attribution de ce prix? Et cela relève-t-il de la stratégie, ou d’une simple coïncidence, que ce prix Nobel soit attribué à la Chine trois mois avant l’annonce officielle, en février 2016, du rachat, pour 43 milliards de dollars, de la multinationale Syngenta par ChinaChem – à savoir par l’Etat Chinois [11]. Syngenta est l’un des leaders de l’industrie des pesticides et de l’industrie des remèdes et vaccins synthétiques/chimériques et également l’un des leaders de la vente de remèdes antipaludiques avec ses filiales Novartis et AstraZeneca. Et est-ce, encore, une coïncidence lorsque l’un des autres leaders du secteur, la multinationale Sanofi, abandonne, dès 2015, la production d’artémisinine semi-synthétique qu’elle avait initiée l’année d’avant dans son unité Italienne de Garessio? Selon un article publié dans Nature [12], cette unité ne produisit aucune artémisinine en 2015. Le terme demi-synthétique signifie que la production d’artémisinine est effectuée à partir de levures chimériques – qui ont été génétiquement manipulées. Selon le même article publié dans Nature, le brevet détenu par Sanofi provient des recherches – financées à hauteur de 64 millions de dollars par la Fondation Bill Gates – réalisées par Jay Keasling, de l’Université de Californie. Ce chercheur créa les premières levures chimériques productrices d’acide artémisinique, le précurseur de l’artémisinine, dès 2006.
En 2010, en Chine, seulement 10% de l’artémisinine fut produite à partir de plantes cultivées (environ 2000 hectares), tout le reste le fut à partir de plantes sauvages. Suite au rapport du Royal Tropical Institute de Hollande qui stipulait que 17 à 27 000 hectares d’Artemisia seraient suffisantes pour la production mondiale annuelle d’artémisinine – à raison d’une productivité de 5 kilos par tonne de feuilles sèches – des dizaines de milliers d’hectares furent plantées de par le monde et en 2007, le marché s’écroula lorsque le prix du kilo d’artémisinine passa de 1000 euros à seulement 200 euros. [16] Depuis lors, les prix remontèrent en 2010 pour retomber progressivement, en 2015, au niveau de 2007. C’est ce qui explique que Sanofi a vendu, à un conglomérat Bulgare, son usine produisant de l’artémisinine chimérique en cuve car le coût de production est d’environ 400 dollars le kilo.
N’est-il pas troublant qu’un prix Nobel soit accordé, en 2015, pour un terpène “découvert” en 1971, et qui est devenu inefficace dès le début des années 2000, si ce n’est pas bien avant, tant en monothérapie que, par la suite, dans les complexes médicamenteux? [57] [58] L’attribution de ce Nobel de la Médecine à la Chine n’a rien à voir avec le conte de fées rapporté par le battage médiatique. Le comité Nobel s’est, d’ailleurs, empressé de préciser que ce prix n’était strictement pas une reconnaissance de la Médecine Traditionnelle Chinoise. Et tout au contraire même – si l’on veut se donner la peine de lire entre les lignes – car le comité Nobel a, maintes fois, réitéré que ce prix récompensait des méthodes d’extraction et de synthétisation occidentales privilégiant, à la mode occidentale, une substance unique. L’objectif de l’OMS n’est-il pas, réellement, d’éliminer progressivement les quelques dizaines de milliers d’hectares produisant de l’Artémisia annua et sustentant la vie quotidienne de milliers de paysans? Pour les remplacer par des remèdes et des vaccins chimériques?
L’objectif fondamental d’une dynamique fertile, non toxique et peu onéreuse, de lutte contre la malaria implique: d’une part, de sortir du schéma réductionniste de la synthétisation/extraction et chimérisation, et, d’autre part, d’oeuvrer, sur toute la planète, à disséminer la production des diverses espèces d’Artimisia antipaludiques, et des quelque 1200 autres espèces botaniques antipaludiques, afin d’y avoir recours – pour la prévention et les soins – selon les méthodes des tradi-praticiens qui ont fait leurs preuves médicinales depuis des millénaires. [78]
Pour certains praticiens traditionnels, ce prix Nobel est une insulte à la Médecine Traditionnelle Chinoise qui est justement réputée, intrinsèquement, pour le génie de ses complexes à bases de plantes ou d’autres substances! A juste titre: de même que la quasi totalité des antibiotiques sont devenus caduques, de nos jours, ou sont en cours rapide de le devenir – dans le traitement de pathologies mortelles – de même, toutes les substances chimiques antipaludiques, à base d’une seule molécule, ont été contournées par les résistances des Plasmodium falciparum et Plasmodium vivax, dès le début des années 1950. Y compris l’artémisinine dès 2001 (par exemple, en Birmanie, au Cambodge [68] et en Thaïlande). C’est pour cela que l’OMS préconisait l’utilisation de remèdes dits ACT, à savoir des complexes médicamenteux à base d’un dérivé de l’artémisinine couplé à une autre molécule synthétique: artéméther/luméfantrine, artésunate/amodiaquine, artésunate/méfloquine, dihydroartemisinin/piperaquine, artésunate/pyronaridine, et artésunate/sulfadoxine–pyriméthamine.
Toutes ces substances synthétiques, ou demi-synthétiques, sont des mines à explosion différée dans le corps humain et, parfois, très peu différée, comme dans le cas du complexe artésunate/amodiaquine, que les patient stoppent avant la fin du traitement de trois jours [14] de par les dommages collatéraux dévastateurs qui sont induits instantanément – et qui sont dus, sans nul doute, à l’amodiaquine, une molécule extrêmement hépatotoxique. [15] Il en est de même avec la méfloquine, soit en monothérapie, soit en complexe avec l’artésunate: ses effets collatéraux sont catastrophiques, en particulier dans les sphères gastro-intestinale, auditive et neuro-psychiatrique. [20]
La Malaria: une catastrophe sanitaire globale
Mais, comme dans le cas des antibiotiques [53], l’OMS – l’Organisation des Menteurs de la Santé – ne mentait plus, dès 2015, en ce qui concerne la malaria: elle annonçait une catastrophe humanitaire car les remèdes antipaludiques dits ACT sont en train d’être contournés [17] par les résistances des divers Plasmodium – qui en ont déployées bien d’autres, depuis quelques milliards d’années. Ces résistances furent confirmées lors d’un congrès qui se tint au Cameroun en 2013. Les chercheurs y déclarèrent, en toute naïveté, que les résistances croissantes et catastrophiques aux remèdes ACT pouvaient sans doute s’expliquer par la très grande variabilité intra-spécifique des Plasmodiums. Franchement, si les variances génétiques au sein des Plasmodium étaient, déjà, à l’aune de l’extrême diversité des chémotypes d’Artemisia annua, l’humanité serait bien avisée d’abandonner définitivement tous les remèdes toxiques de synthèse et de retourner vers les plantes – mais la situation est bien plus fascinante que cela puisque, ci-après, nous évoquons l’existence potentielle de milliers de souches de Plasmodium! Ce sont 700 millions de personnes en Afrique qui sont exposées aux remèdes ACT et en 2013, déjà, au moins 5% de cette population ne réagissait plus. En 2013, l’OMS signalait, au Laos, des résistances de 22% de la population traitée avec le complexe artémether-luméfantrine.
Un certain nombres d’études publiées en 2017 confirment radicalement les déclarations catastrophiques de l’OMS [18] et en particulier une toute récente étude, datant de l’été 2017, publiée dans la Revue Malaria et intitulée “Challenges to replace ACT as first-line drug”. Le titre ne peut pas être plus clair et il annonce de suite la couleur – tout autant que le début du résumé de l’article: «Le développement de la résistance à l’artémisinine et à ses dérivés, au travers de toute l’Asie, requiert des changements dans la thérapie de premier front. La réponse conventionnelle a été de remplacer un traitement antipaludique de première ligne par un autre. Le nombre de remèdes antipaludiques, en phase actuelle d’essai, peut avoir donné de faux espoirs quant à la capacité des thérapies combinantes à l’artémisinine (ACT) de solutionner la problématique des résistances juste en sautant de l’une à l’autre. Un certain nombre de traitements médicamenteux antipaludiques ne furent pas homologués, en tant que thérapies de première ligne, en raison de leur dangerosité ou d’un développement rapide des résistances.» [21] Les auteurs précisent que la résistance aux remèdes ACT est, actuellement, de l’ordre de 57% dans la région du Mékong. «L’émergence et le développement récents de souches de Plasmodium falciparum résistantes aux complexes médicamenteux, à savoir qui ne sont plus traitées par des remèdes combinés avec de l’artémisinine, a généré des recherches considérables, avec le soutien financier de gros donateurs (Global Fund, Fondation Bill Gates et Wellcome Trust) sans résultats notables.»
Les auteurs de ce très intéressant article déplorent le fait que l’alerte ne soit pas donnée sur le plan international quant à la défaillance – en cours d’être intégrale – des remèdes ACT pour lutter contre la malaria: [21] «La publication récente d’essais prometteurs impliquant plusieurs nouvelles classes de remèdes antipaludiques a conféré une impression réassurante “quant à un pipeline de développement de remèdes antipaludiques qui n’a, probablement, jamais paru aussi prospère” [25]. En se fondant sur les défaillances qui ont fait dérailler, antérieurement, le bon cours de remèdes antipaludiques prometteurs, il existe de bonnes raisons de rester sceptique quant à la promesse des candidats suivant dans le pipe-line: KAE 609, KAF 156, OZ 439 et OZ 27». Manifestement, les auteurs de cette étude n’ont pas la même notion de dangerosité car le remède OZ 439 [26] n’est pas du tout présenté, ainsi, ni les remèdes KAE 609 et KAF 156, de Syngenta et de la Fondation Bill Gates, [27] par l’organisation Medecines for Malaria Ventures – une vitrine humanitaire, un faux nez, de la Mafia Pharmacratique [28] – qui présente ces toute nouvelles thérapies comme révolutionnaires.
La nouvelle première ligne de front: les vaccins antipaludiques chimériques et non-chimériques
Il semblerait cependant que la véritable et nouvelle première ligne de front – tout aussi scandaleuse d’inefficacité et de dangerosité – sera très prochainement les vaccins antipaludiques, chimériques ou non. En février 2017, Sanaria a annoncé la publication de résultats très encourageants suite à un essai en grandeur nature avec 44 cobayes Maliens qui ont été vaccinés contre la malaria avec leurs nouveaux vaccins à base de PfSPZ (des sporozoïtes de Plasmodium falciparum). [29] Selon cette publication, 93% du groupe placebo fut infecté contre 66% pour le groupe cobaye vacciné – ce qui signifie, donc, que 34% du groupe vacciné ne fut pas infecté. [33] En décembre 2017, sur la page d’accueil de leur site, il est stipulé qu’en août 2017, plus d’une trentaine d’essais cliniques avec des vaccins à base de PfSPZ furent réalisées aux USA, dans 4 pays Européens et dans 6 pays Africains. Plus de 350 enfants furent vaccinés en Tanzanie, au Kenya et en Guinée Equatoriale. Les essais cliniques pour l’Asie du sud-est sont prévus pour 2018. Sanaria annonce 100% d’efficacité sur 5 sites, dont un au Mali – et on suppose qu’il ne s’agit pas du même site évoqué dans une autre annonce de Sanaria à 34%. Les vaccins Sanaria PfSPZ Vaccine, Sanaria PfSPZ-CVac et Sanaria PfSPZ-GA1 [30] [31] sont, respectivement, “atténués” par irradiation, par adjonction d’une molécule antipaludique et par manipulation chimérique. [34] [35] Sanaria annonce clairement et simplement que le business de la malaria est un business très juteux. A raison d’une dose de vaccin tous les 5 jours, ou d’une série de 4 vaccins, comme dans certains essais cliniques en Afrique, les multinationales s’enrichissent toujours beaucoup plus.
Sanaria ne vend pas que des vaccins: ils vendent aussi des sporozoïtes de Plasmodium falciparum, atténués ou non atténués; des moustiques vivants, aseptiques ou non aseptiques, infectés par le Plasmodium; des anticorps; des protéines recombinantes; etc. Ce n’est pas pour fabriquer des armes biologiques mais pour les essais cliniques impliquant des “volontaires” – dont fourmillent les armées US et les pays Africains. Au fait, quels étaient les “volontaires” des pays Européens? Des migrants chassés de leurs pays natal par les guerres de libération orchestrées par l’Alliance Occidentale, peut-être?
Comme l’évoque si justement le titre d’un ouvrage dénonciateur d’Andreas Moritz, “Vaccin/Nation: l’empoisonnement de la population, une dose à la fois”.
En 2018, le vaccin antipaludique RTS,S/AS01 (Mosquirix), de GSK (GlaxoSmithKline), sera mis en essais cliniques dans trois pays Africains (Ghana, Kenya et Malawi) selon une annonce tonitruante des truands de l’OMS [32] qui présente ces essais comme constituant le principal programme pilote concernant le premier vaccin officiel antipaludique – administré en quatre doses à des bébés de 5 à 17 mois d’âge. Selon l’OMS, ce serait le premier programme pilote concernant ce vaccin. Ils mentent effrontément: ce vaccin a été expérimenté, dès 2007, sur 6537 nourrissons âgés d’1 à 3 mois et 8922 enfants en bas âge. Cette expérimentation de grande ampleur, dénommée étude pivot, a perduré de 2007 à 2014 et a impliqué sept pays Africains (Burkina-Faso, Gabon, Ghana, Kenya, Malawi, Mozambique et Tanzanie). GSK est actuellement en train de peaufiner son vaccin en partenariat avec l’armée US (Walter Reed Army Institute of Research). [70]
Qui plus est, au printemps 2017, dans Human Vaccines & Immunotherapeutics, une publication archi officielle – et que l’on ne pourrait pas accuser d’inclinations mystiques vers un retour au paradis perdu des plantes médicinales et visionnaires – Shima Mahmoudi et Hossein Keshavarz déclarent, sans ambages, que le vaccin ne vaut strictement rien: «L’AEM a recommandé l’homologation du candidat le plus prétendant au statut de vaccin antipaludique, le RTS,S, un vaccin pré-érythrocytaire. Les résultats de la phase 3 d’essais cliniques suggèrent que ce candidat pour la vaccination antipaludique possède relativement peu d’efficacité et que ce vaccin, apparemment, ne sera pas capable d’éradiquer la malaria». [37] Ce vaccin a été recommandé dès 2015 par l’Agence Européenne des Médecines pour les bébés âgés de 6 semaines à 17 mois. Sans commentaires?
En France, Matthieu Méchain, en 2015, dans un article rédigé pour la revue Mt Pédiatrie, écrit: «Une stratégie primovaccination – rappel (M0, M1, M2, M20) – a montré une efficacité modérée pour prévenir la survenue d’accès palustres à Plasmodium falciparum et un corrélat de protection semble avoir été établi. Le rapport bénéfices-risques est positif et l’Agence Européenne des Médicaments (AEM) a donné un avis favorable pour l’utilisation du RTS,S/AS01». On peut apprécier, au passage, la nature éminemment scientifique de ce postulat: un corrélât de protection semble avoir été établi. [55] Il faut avoir la patience d’aller au-delà du résumé pour découvrir que l’efficacité de ce vaccin supposément révolutionnaire est nulle et qu’aucun corrélât de protection, digne de ce nom, n’a été établi:
«Une efficacité modérée du vaccin RTS,S/AS01 a été observée dans la prévention du paludisme à P. falciparum. Les résultats finaux montrent de façon significative, en comparaison avec le groupe témoin (analyse en intention de traiter modifiée et sur l’ensemble de la période de suivi) :
– chez les nourrissons : 1/ qu’un schéma trois doses à un mois d’intervalle a une efficacité de 18 % uniquement contre la survenue d’un cas de paludisme, avec 558 cas évités pour 1 000 nourrissons ; 2/ qu’une dose de rappel supplémentaire a une efficacité de 26 %, avec 983 cas évités pour 1 000 nourrissons .
– chez les enfants en bas âge : 3/ qu’un schéma trois doses à un mois d’intervalle a une efficacité de 28 % contre la survenue d’un cas de paludisme, avec 1 363 cas de paludisme évités pour 1 000 enfants en bas âge…4/ qu’une dose de rappel supplémentaire a une efficacité augmentée à 36 % contre la survenue d’un cas de paludisme, avec 1 774 cas évités pour 1 000 enfants en bas âge. L’efficacité contre la survenue d’un accès palustre grave est de 32 % et la réduction des hospitalisations (pour paludisme ou toute cause), des cas d’anémie sévère et des transfusions est significative». [55]
Très malheureusement, Matthieu Méchain fait comme si tout se passait bien et semble ne pas trop vouloir prendre de risques avec ses hiérarchies… d’autant plus que certains commencent à prétendre que ce vaccin, qu’il qualifie de “novateur”, protégerait aussi contre l’hépatite B – car il est aussi concocté avec l’antigène de surface du virus de l’hépatite B! Le titre de son article est pour le moins non-transparent, dans le sens d’opaque: “Un vaccin contre le paludisme à portée de main: quelle place dans la stratégie mondiale?”. Il n’est pas à portée de main – juste à portée de comptes bancaires – et il ne possède aucune place dans la stratégie mondiale et c’est Matthieu Méchain lui-même qui l’explique dans son article. Ainsi que l’ont expliqué aussi, très clairement, Shima Mahmoudi et Hossein Keshavarz.
Et ainsi que l’expliquent, tout aussi clairement, Ally Olotu et al., dans une étude publiée en 2016, par le New England Journal of Medecine – et ce ne sont pas des hippies – qui analyse les résultats de ce vaccin chimérique sur un suivi de 7 années. Durant les deux premières années, 36% d’efficacité avec 4 doses et 28% d’efficacité avec 3 doses pour les enfants de 5 à 17 mois; 26% d’efficacité avec 4 doses et 18% d’efficacité avec 3 doses pour les nourrissons de 6 à 12 semaines; quasiment 0% d’efficacité dès la quatrième année. [77]
Toutes ces analyses – déjà désastreuses pour la réputation de la Pharmacratie – ne tiennent pas compte de l’immensité des dommages collatéraux. Aujourd’hui, personne n’a les moyens imaginatifs, intellectuels, financiers ou informatiques de pouvoir supputer l’étendue de la catastrophe sanitaire générée par la synergie entre une pléthore de substances génocidaires: vaccins, remèdes, pesticides, fertilisants de synthèse, déchets radioactifs, etc… sans parler bien évidemment de l’effondrement neuronal orchestré par les divers pseudopodes des Autorités en charge de l’Educastration et de la Lobotomisation Culturelle … qui leur permet, bien confortablement et subséquemment, d’orchestrer un double tabou frappant les plantes médicinales: à savoir, l’interdiction de leur utilisation et l’interdiction de la connaissance même de leur existence.
Pour résumer cette situation scandaleuse, l’OMS annonce, en avril 2017, un premier programme pilote, en 2018, pour le premier vaccin antipaludique alors qu’il a déjà été expérimenté sur des bébés et enfants Africains cobayes, depuis déjà une dizaine d’années, et que diverses études [38] [39] ont déjà mis en valeur qu’il est strictement inefficace, au mieux – et éminemment dangereux, au pire, comme tous les vaccins de la Mafia Pharmacratique. Cette annonce de l’OMS fut faite durant le Symposium sur les Vaccins antipaludiques à Baltimore aux USA qui a rassemblé tous les vaccinalistes (GSK, Novartis, Sanaria, Seek, Nobelpharma, Sumaya Biotech, GenVec, Immunovaccine, Leidos, [69] etc) travaillant sur divers types de vaccins antipaludiques – chimériques à souhaits [40] [42]: PfRH5, GAP, AMA1-RON2, etc. Et qui a été suivi, au mois de décembre 2017, par un autre symposium, en Inde, à New Delhi – portant sur les nouveaux remèdes et vaccins antipaludiques. C’est un marché génocidaire impliquant – contre leur gré, bien sûr – des milliards d’êtres humains et qui génère, donc, des milliards de vaccino-dollars.
En France, l’Institut Pasteur et le CNRS sont aussi très activement engagés dans la conception de vaccins antipaludiques chimériques “recombinants” sur lesquels travaillent activement Odile Puijalon, Frederic Tangy, Armelle Phalipon, Chetan Chitnis et d’autres. [54] L’Institut Pasteur collabore, dans ce domaine, avec la division Sanofi-Pasteur du groupe Sanofi-Aventis depuis 2007. [64] L’Institut Pasteur est également impliqué dans la création de vaccins contre la dengue avec la société Autrichienne Themis Bioscience qui travaille sur le développement de vaccins à l’encontre des virus du zika, du chikungunya, de la dengue, etc.
Sanofi Pasteur, de la vanité à l’insanité
Quant à la multinationale Sanofi Pasteur – le n°3 de la Mafia Pharmacratique – elle passe par une période récente très difficile: elle vient d’annoncer que le groupe abandonne le développement du vaccin contre le Clostridium difficile juste avant sa commercialisation – en raison d’une complète et stricte inefficacité. [63] Le Clostridium difficile est une bactérie qui se dissémine principalement dans les hôpitaux en provoquant diarrhées et colites. Mais Sanofi Pasteur a plus d’un vaccin dans son porte-feuille. La multinationale vient juste d’acheter [67] Protein Sciences, pour 650 millions de dollars, qui est propriétaire du seul vaccin à base de protéine recombinante approuvé par la FDA aux USA, depuis octobre 2016. Les médicaments dits biologiques se distinguent des médicaments conventionnels par des prix très élevés: jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros par an pour un traitement. Le groupe Sanofi Pasteur est en train d’investir considérablement dans ces nouvelles thérapies, qu’ils appellent du futur, à base de cellules vivantes et non plus de molécules chimiques: ce sont les thérapies biologiques [66] – et non, cela n’a rien à voir avec l’agriculture du même nom et on serait plutôt, même, au coeur profond du chimérique.
En 2016, Sanofi et le U.S. Army’s Walter Reed Army Institute of Research se sont alliés à Fiocruz au Brésil [74] pour développer un nouveau vaccin à l’encontre du très médiatisé virus Zika – une panique/pandémie créée, de toutes pièces, par les technocrates de l’OMS. Sanofi Pasteur a reçu, du gouvernement US, une subvention de 43 millions de dollars [73] [75] pour la phase 2 de son vaccin zika avec la promesse de 130 millions de dollars de plus si cette phase n’est pas un échec. Le marché du vaccin zika est considéré représenter un potentiel d’1 milliard de dollars – dès sa commercialisation. Plusieurs compagnies biotechnologiques se font la course – Takeda Pharmaceuticals, Moderna, Inovio et GlaxoSmithKline – qui sont toutes financées par le Gouvernement US. L’Institut National de la Santé, aux USA, détient la palme du fantasmagorique vaccinal: leur objectif est de commercialiser un vaccin chimérique efficace à l’encontre d’un large spectre de virus transmis par les moustiques: la dengue, le virus du Nil occidental, la malaria et le zika. [76]
En prévision sans doute d’un scandale impliquant des dommages collatéraux, Sanofi s’est doté d’une nouvelle signature internationale, en octobre 2017, concomittante d’une campagne publicitaire en France d’un coût de 3 millions d’euros: “Empowering Life” / “Donner de la force à la vie”. [71] Pourquoi se gèner? Sanofi vient juste, d’ailleurs, d’être condamné par le Tribunal d’Orléans suite au handicap d’un enfant induit par la Dépakine, son remède contre l’épilepsie. [62]
Ce n’est strictement pas en changeant de logo que Sanofi va exorciser le fait qu’on ne puisse pas utiliser les vecteurs de la mort pour renforcer les forces de la Vie. Sanofi ne dessert pas son nom car il fait fi du Sano. Insanofi, plutôt. Insane: une terminologie très adéquate pour caractériser la démence létale et terminale de tous les psychopathes impliqués dans la course génocidaire aux chimères génétiques de l’Agro-Pharmacratie.
Sanofi Pasteur est surtout terriblement englué, aux Philippines, dans un scandale portant sur son tout nouveau et extrêmement dangereux vaccin contre la dengue, le Dengvaxia, qui met en danger la santé de près d’1 million d’enfants aux Philippines [59]. Fin décembre 2017, les procès commencent à pleuvoir dans ce pays à l’encontre de la direction de Sanofi Pasteur et de certaines personnalités politiques, du pays, accusées de corruption. Avec qui? [60] [61]
Pas de panique: la presse Française aux ordres se veut réassurante : «En parallèle, le groupe français rencontre des difficultés avec Dengvaxia, son vaccin contre la dengue lancé en 2016, fruit de vingt ans d’innovation en R&D et d’investissement industriels… Mais à l’issue de nouvelles données enregistrées sur le long terme, grâce aux essais cliniques conduits sur 33 000 personnes à travers dix pays, Sanofi a découvert que son produit pouvait aggraver (mais pas provoquer) la maladie chez les personnes n’ayant jamais été infectées par le passé». Résumons donc la situation: Sanofi Pasteur, après 20 années de recherche, découvre, soudainement, grâce à de nouvelles données “enregistrées sur le long terme”, que son vaccin contre la dengue est en fait éminemment toxique! «Quant aux personnes ne présentant aucun antécédent de dengue, les analyses montrent qu’à plus long terme à la suite de la vaccination, davantage de cas sévères de dengue pourraient être observés en cas d’exposition au virus.» [65] En conclusion, selon Sanofi Pasteur, le vaccin Dengvaxia protégerait les humains déjà infectés mais risquerait, chez les non-infectés, de provoquer de sérieuses pathologies au contact subséquent du virus. Il n’est pas certain que ce type d’argument “scientifique” apaise la colère des parents aux Philipinnes.
Les biologistes vaccinalistes de Sanofi Pasteur imputent leurs désagréments à l’extrême complexité génétique du virus de la dengue. En bref, ils déplorent le fait que la Biosphère ne fasse aucun effort pour faciliter le travail des criminels qui bricolent des vaccins toxiques dans leurs laboratoires aseptisés. Et c’est exactement le message que Karen P. Day tente de convier depuis une vingtaine d’années: la finalité intrinsèque des virus est de contourner les résistances et cela fait des milliards d’années que cette inclination prévaut.
Diversités du Plasmodium: l’Académie Nationale des Sciences aux USA lâche une salve anti-vaccination paludique
En mai 2017, l’Académie Nationale des Sciences aux USA publie une petite bombe qui, manifestement, n’a pas été très médiatisée sur la Toile. Cette étude est signée par une équipe de chercheurs menée par Karen P. Day – la Doyenne des Sciences de l’Université de Melbourne en Australie. [41] Cette étude, qui impliquait 600 enfants d’un village du Gabon, Bakoumba, a mis en exergue que chaque enfant souffrait d’une forme de malaria, induite par Plasmodium falciparum, qui lui était propre. C’est la première étude, réalisée par la communauté scientifique, qui s’appuie sur l’analyse génomique du parasite pour prouver comment la diversité génétique du Plasmodium lui permet de contourner les résistances du système immunitaire et d’induire une infection chronique. Les conclusions majeures de Karen P. Day sont, premièrement, qu’il existe vraisemblablement des centaines, sinon des milliers, de souches de Plasmodium et, secondement, que la vingtaine de vaccins sont tous d’ores et déjà voués à un échec patent – qui sont actuellement en phase d’expérimentation, in vitro ou clinique. Karen P. Day affirme qu’il faut repenser fondamentalement la théorie du contrôle de la malaria. Elle a collaboré avec des chercheurs d’Australie, de Hollande, des USA et de France – Florence Migot-Nabias et Philippe Deloron, tous deux de l’Institut de Recherche pour le Développement, ainsi que Virginie Rougeron, du CNRS. Ce groupe de recherches a découvert que le parasite Plasmodium échange des gènes durant les rapports sexuels afin de créer de nouvelles variantes pour contourner les résistances du système immunitaire humain et induire des infections chroniques. Dans le village du Gabon étudié, certains enfants étaient infectés par une dizaine de souches de Plasmodium.
Karen P. Day a présenté sa théorie sur la structuration des souches de malaria depuis une vingtaine d’années – mais elle n’a jamais été vraiment entendue. [43] [72] Qui plus est, la publication des recherches de son groupe fut retardée de trois années car l’ouragan Sandy, en 2012, provoqua une perte d’électricité à l’Université de New York (où elle était professeur à l’époque) et tous les résultats de ses recherches furent malencontreusement perdus! Ce qui n’est pas malencontreux pour la Mafia Pharmacratique! Les recherches furent donc dupliquées par le groupe. Karen P. Day est convaincue qu’il n’est pas tant complexe de contrôler la transmission de la malaria: il n’est que d’utiliser les bonnes méthodes fondées sur de la vraie science. Pourrait-on dire: le recours aux plantes médicinales des pharmacopées traditionnelles – fondé par des analyses pharmacologiques pour apaiser les tortures mentales de tous les angoissés du réductionnisme?
L’objectif de son étude est ainsi présenté: «L’objectif de cette recherche est de découvrir l’amplitude de la diversité des parasites vecteurs de la malaria infectant les enfants d’un village Africain. Le séquençage de l’ADN met en exergue que ces parasites font preuve d’une très grande variabilité quant aux gènes encodant l’enveloppe de surface. En fait, la malaria de chaque enfant se caractérise par un jeu différent de ces gènes. Cette recherche met en valeur, par des méthodes de calcul, le point fondamental suivant: l’émergence de cette diversité n’est pas aléatoire mais structurée afin de favoriser les chances du parasite de contourner l’immunité de l’hôte; il faut donc en tenir compte pour que les programmes de contrôle de la malaria soient couronnés de succès.» Cette très grande variabilité quant aux gènes encodant l’enveloppe de surface a été, par exemple, confirmée par Rafael M. Martins, Jean-Yves Coppée, (de l’Institut Pasteur) et al., en 2017. [56]
Ainsi que le conseillait Goethe: «Lorsque quelque chose a acquis une forme, elle se métamorphose immédiatement en une autre forme. Si nous souhaitons accéder à une perception vivante de la Nature, nous devons rester aussi vifs et fluides que la Nature et suivre l’exemple qu’Elle donne».
Je me suis permis, d’ailleurs, de traduire “the pattern of this diversity” par “émergence” parce que, véritablement, il s’agit bien de cela: l’émergence de cette diversité du Plasmodium n’est pas aléatoire mais auto-programmée. Par qui, par quoi? Et, d’ailleurs, en est-il différent de l’intégralité de la Biosphère?
Le système biologique auto-organisé, élégant et extrêmement sensible, que nous appelons la Terre, comme tous les autres systèmes auto-organisés, existe juste de l’autre côté du seuil de l’auto-organisation. Et comme tous les systèmes auto-organisés, il est constamment confronté par des événements qui affectent son homéostasie. L’une des innovations que Gaïa a générées, pour gérer cette situation, ce sont les réseaux neuronaux que tous les systèmes auto-organisés possèdent. Les réseaux neuronaux constituent une innovation très antique dans le système Gaïen et ils existent sous une large diversité de formes. Ils fonctionnent afin de traiter des flux de données entrantes et ils aident les systèmes vivants à générer des réponses eu égard à ces données. Plus ces réseaux neuronaux sont mutables, plus ils sont capables de réagir aux dynamiques environnementales, à jamais imprévisibles, dont tous les systèmes auto-organisés font l’expérience. La plasticité, ainsi que la capacité de création de nouvelles formes neuronales, leur sont donc intrinsèques – de la bactérie à l’humain et tout ce qui se trouve entre eux.» Stephen Harrod Buhner. [48]
Il serait fort intéressant que les résultats de cette étude soient publiés en Français ou que du moins il en existe un résumé et des conclusions rédigées par l’un des trois chercheurs sus-cités ou par l’un de ces instituts – financés par des fonds publics. D’autant plus qu’il semblerait que l’IRD a déjà travaillé sur l’extrême diversité génétique du Plasmodium. [45] Les trois chercheurs Français partagent-ils les conclusions de Karen P. Day? Quelle est l’interprétation, de ses propres recherches, par Philippe Deloron qui a déposé, en 2011 et 2014, trois brevets portant sur des vaccins antipaludiques? [44] Les conclusions de Karen P. Day, par écrit ou oralement lors d’interviews, semblent fortement remettre en question les 40 dernières années de bricolage extrêmement lucratif, pour les multinationales de la Pharmacratie, avec les remèdes à base d’artémisinine, avec les remèdes ACT et présentement avec le “spectre” des premiers vaccins antipaludiques.
Aujourd’hui, la question fondamentale est la suivante: pourquoi l’OMS est-il en train de lancer une vaste offensive de vaccins antipaludiques sur toute la planète alors qu’il est démontré, premièrement, que ces vaccins sont fondés sur une appréciation complètement erronée de la diversité génétique du genre Plasmodium – et de ses capacités infinies de mutation génétique pour contourner les résistances de l’hôte – et, secondement, que ces vaccins sont strictement inefficaces? Je renvoie les lecteurs à l’un de mes quatre articles, de 2009, dénonçant l’arnaque du réchauffement climatique anthropique promue par toutes les organisations, de la société civile impériale, à la solde de Soros. Effets de “Serres” et Révolution Verte Eugénique [46] est un article de plus de 20 pages – non conseillé aux frileux du thermomètre écologique – dans lequel je décline le génocide programmé de l’Afrique par les chimères génétiques de l’agriculture et de la pharmacratie biocidaires. Rétrospectivement, j’aurais aussi pu l’appeler: Effets de “Soros” et Révolution Verte Eugénique. Leurs programmes sont identiques: c’est le génocide Africain.
Une cornucopia de Plantes Médicinales antipaludiques
Le même Institut pour la Recherche du Développement a publié un article, en 2011, sur notre sujet de prédilection, à savoir les plantes médicinales. Cet article porte sur plus de 1200 espèces de plantes répertoriées comme traitant la malaria: [47] «Les méta-analyses réalisées ont mis en valeur, sur la planète entière, plus de 1200 espèces de plantes qui sont couramment utilisées à l’encontre de cette pathologie. Elles se caractérisent toutes par un immense potentiel d’ouverture vers de nouvelles voies thérapeutiques à explorer. De plus, de nombreuses plantes provenant des pharmacopées traditionnelles ont démontré une activité antiparasitaire certaine. Ainsi, par exemple, une molécule active présente dans un Quassia de Surinam, une plante d’Amérique du sud utilisée en décoction, fut le sujet d’un brevet déposé par les chercheurs de l’IRD et ses partenaires».
Tout va bien. Le bio-piratage va bon train et les chercheurs de l’IRD dépose des brevets qui, sur des vaccinations antipaludiques, qui, sur des plantes médicinales multi-millénaires, etc. Que fait la police du CBD? Non, je ne parle pas de l’un des cannabinoïdes du cannabis, mais d’un autre rideau de fumée… celui de la Convention sur la Diversité Biologique.
Les Editions CRC Press ont publié, en 2004, un magnifique ouvrage de 460 pages intitulé “Traditional Medicinal Plants and Malaria” [49]: c’est un vibrant hommage à la Médecine traditionnelle par les plantes et aux 1277 espèces médicinales antipaludiques répertoriées à ce jour, appartenant à 160 familles botaniques.
En 2016, le CNRS a publié un article intitulé “Malaria and toxoplasmosis have an Achilles heel from plants” [51]. Cet article, “La toxoplasmose et la malaria possèdent un talon d’Achille provenant des plantes”, porte sur une étude réalisée par Cyrille Botté et son équipe. [50] «L’absence de vaccin efficace et l’émergence rapide de souches qui sont résistantes à de multiples traitements mettent en exergue la nécessité urgente de développer de nouvelles voies thérapeutiques. Biologiquement, ces parasites et les êtres humains partagent quasiment tout – d’où la difficulté de développer des traitements efficaces exempts d’effets collatéraux. Depuis une quinzaine d’années, les recherches ont mis en valeur, de façon surprenante, des caractéristiques biologiques communes avec les plantes. Ainsi, par exemple, ils possèdent un compartiment appelé “apicoplaste”, une relique d’une micro-algue que les ancêtres de ces parasites auraient incorporé».
Il est à noter, tout d’abord, que des chercheurs patentés du CNRS, et sûrement très experts en leur domaine, sont surpris de découvrir, dans le Plasmodium, une relique d’une micro-algue incorporée par un parasite il y a des centaines de millions d’années et sans doute énormément plus. Pourquoi? Parce qu’une l’une des plus géniales biologistes de la planète, Lynn Margulis, a toujours été ostracisée par cette partie majoritaire de la communauté scientifique à la solde du néo-darwinisme – qui est avant tout un système de contrôle social. Aucun de ses ouvrages n’a été traduit en français par le complexe militaro-industriel qui contrôle la majorité des éditions. Lynn Margulis considérait, à très juste titre, les néo-darwiniens comme une secte quasi-religieuse d’hystériques perdus dans un monde fantasmagorique, réductionniste et linéaire. L’incorporation d’une micro-algue par un Plasmodium participe de ce processus nommé “endosymbiogenèse” et Lynn Margulis l’a prouvé dans sa thèse de doctorat, dès 1965. Cela n’est pas une hypothèse – selon les affirmations diffamatoires de Wikipedia/Fakypedia. L’endosymbiogenèse est tout aussi vieille que la Biosphère.
Il est à noter, secondement, que la nécessité urgente – urgemment décrite par Cyrille Botté – n’est pas de développer de nouvelles voies thérapeutiques: elle est tout simplement de revenir vers les anciennes voies thérapeutiques qui ont fait leurs preuves depuis des milliers d’années – pour soigner la malaria et autres pathologies. Pourquoi? Parce que les Plasmodium, leurs hôtes ainsi que les plantes dites médicinales, participent d’une danse mutuelle depuis des centaines de millions d’années: l’évocation de résistances, entre eux, serait un manque total d’élégance du point de la Communauté de Vie qui est fondée sur le mutualisme, le partage et l’endosymbiogenèse – tout au contraire des postulats fantasmagoriques et d’inclination psychopathique de la secte des néo-darwiniens. »
Donc, il est plus que certain qu’il existe une nécessité urgente de soigner… mais aussi de dénoncer les perpétuels menteurs et tous leurs vecteurs médiatiques. La situation sanitaire globale est d’autant aggravée de par le fait que les vecteurs des parasites conférant la malaria deviennent tout aussi résistants – aux insecticides – que les dits parasites eux-mêmes. [19] Sans parler de la mafia criminelle en train d’introduire des insectes chimériques sur toute la planète, et en premier lieu les moustiques chimériques qui sont, eux-aussi, supposés éliminer la fièvre jaune, le zika, l’ebola – selon les promesses des chiméristes. [52]
La situation sanitaire globale est, encore, d’autant plus aggravée de par le fait que, selon les déclarations mêmes de l’OMS, la moitié des remèdes très onéreux antipaludiques (et anti-tuberculeux, etc) sur le marché Africain étaient, en 2015, de faux remèdes tout aussi dangereux ou plus, encore, que les vrais – ce qui n’est pas peu dire. [22] D’où l’obligation de mettre en place des systèmes extrêmement onéreux de contrôles par scanners, par puces, etc. [23] Le pourcentage global de faux remèdes antipaludiques serait d’un tiers, sur la planète. [24]
Il est grand temps de retourner à la maison: vers les plantes médicinales, de préférence cueillies dans la Nature Sauvage ou dans des jardins bios.
Des plantes médicinales qui constituent le premier front contre les moustiques vecteurs de diverses pathologies: la meilleure façon de lutter contre le mal/aria, contre le mauvais air, c’est de le purifier. Dans mon second article sur les Tulsis [53], j’ai explicitement évoqué les multiples recherches, en Afrique et in vivo, qui démontrent, sans ambiguïté aucune, les capacités des diverses espèces de basilics tropicaux pour purifier l’air de toute présence de moustiques pendant les quelques heures suivant la fumigation avec les plantes du genre Ocimum. Et cette fumigation est tout aussi efficace avec les plantes des espèces du genre Artemisia – les plantes de la Déesse Mère Artémis. Ces capacités des plantes médicinales – les Ocimum, les Artemisia et plus de 1200 autres espèces – à prévenir et/ou guérir la malaria, et autres pathologies infectieuses, expliquent, sans doute partiellement, pourquoi l’humanité a survécu pendant des millénaires – ou des dizaines de millénaires ou des millions d’années – dans des zones tropicales très appréciées des quelque trois milles espèces de moustiques avec lesquelles nous partageons cette magnifique planète.
A suivre….
Xochi. Le 30 décembre 2017.
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