50 ans après " Comment détruire l'environnement ?" l'extinction anthropique de la vie sur Terre
Journal of Geography, Environment and Earth Science International
16(3): 1-15, 2018; Article no.JGEESI.42006 ISSN: 2454-7352
J. Marvin Herndon1 * , Mark Whiteside 2 et Ian Baldwin 3
1Transdyne Corporation, 11044, promenade Red Rock, San Diego, CA 92131, États-Unis.
2Florida Department of Health, Comté de Monroe, 1100, rue Simonton, Key West, FL 33040, États-Unis.
3Chelsea Green Publishing Company, 85, rue Main Nord, White River Junction, VT 05001, États-Unis.
Contributions des auteurs
Ce travail a été réalisé conjointement par les auteurs et s’inscrit dans une collaboration continue visant à fournir des données et des implications scientifiques, médicales, publiques et environnementales sur l’activité de géo-ingénierie secrète quasi quotidienne. L'auteur JMH a conçu l'étude.
Tous les auteurs ont contribué à la rédaction et ont lu et approuvé le manuscrit final.
Informations sur l'article
DOI: 10.9734 / JGEESI / 2018/42006
Editeurs:
Dr. Jude Ndzifon Kimengsi, Département de géographie et d'études environnementales, Université catholique du Cameroun (CATUC), P.O. Box 782, Bamenda, Cameroun.
Dr. Masum A. Patwary, Géographie et sciences de l'environnement, Université Begum Rokeya, Bangladesh.
Réviseurs:
Eric S. Hall, États-Unis.
Antipas T. S. Massawe, Université de Dar es-Salaam, Tanzanie.
Azizur Rahman, Université de Toronto, Canada.
Agu Eensaar, Université des sciences appliquées de Tallinn, Estonie.
Ionac Nicoleta, Université de Bucarest, Roumanie.
Historique complet de l'évaluation par les pairs:
http://www.sciencedomain.org/review-history/25532
*Corresponding author: E-mail: mherndon@san.rr.com
Reçu le 29 avril 2018 Accepté le 10 juillet 2018 Publié le 13 juillet 2018
RESUME
Objectifs: Il y a cinquante ans, le géoscientifique Gordon J. F. MacDonald a écrit un chapitre intitulé « Comment détruire l’environnement ? », dans lequel il décrivait comment une nation pouvait modifier l’environnement de manière à nuire secrètement à une nation ennemie. Notre objectif est d'examiner les suggestions de MacDonald sur les stratégies de guerre environnementale à la lumière des progrès technologiques ultérieurs et dans le contexte du déploiement effectif des méthodes de guerre qu'il a décrites.
Méthodes: Nous examinons la littérature interdisciplinaire, historique, scientifique et médicale.
Résultats: MacDonald a discuté de la guerre météorologique manifeste et secrète basée sur l’ensemencement de nuages pour provoquer des précipitations. Par la suite, une méthode a été développée pour inhiber les précipitations en dispersant des particules de pollution dans les régions de l'atmosphère où se forment les nuages. Depuis au moins deux décennies, les citoyens observent des traînées de particules se produisant à une fréquence croissante. Les investigations scientifiques ont découvert la présence de cendres volantes de charbon toxiques comme en étant le principal constituant. Vers 2010, les pulvérisations aériennes de particules ont atteint un niveau quasi quotidien et quasi global. Vraisemblablement, un accord international secret a imposé les pulvérisations aériennes comme « parasol » pour la Terre. Cependant, les pulvérisations aériennes, plutôt que de refroidir l'atmosphère la réchauffent, retardent la perte de chaleur de la Terre et provoquent le réchauffement de la planète. MacDonald a également discuté de la destruction de l’ozone atmosphérique et du déclenchement de tremblements de terre et d’éruptions volcaniques, des activités désormais possibles avec des chauffages ionosphériques à haute fréquence.
Conclusions: MacDonald avait prévu avec précision la décision en cours de l'armée américaine de militariser l'environnement à des fins de sécurité nationale. Mais il n'a pas réaliser que les forces armées nationales pouvaient et seraient cooptées par un accord international secret dont la conséquence, même involontaire, était de déclencher la guerre contre la planète Terre, contre tout son biote et contre ses processus biogéochimiques naturels. Tant que les politiciens, les médias, les scientifiques et les autres membres de notre société n’auront pas vu ce qui se passe sous leurs yeux et demandé collectivement l’arrêt de ces activités technologiques secrètes, nous courrons vers la première extinction de masse provoquée par l’homme.
Mots-clés: tremblements de terre déclencheurs; modification du climat; appauvrissement de la couche d'ozone; chauffage ionosphérique; Gordon J. F. MacDonald; cendres volantes de charbon; géo-ingénierie.
1. INTRODUCTION
Le géoscientifique politiquement puissant Gordon J. F. MacDonald (1929-2002) a écrit un essai influent intitulé «Comment détruire l'environnement», publié en 1968 dans un livre intitulé « A moins que la paix ne vienne » [1]. À l'époque où l'armée mettait l'accent sur la guerre nucléaire, MacDonald suggéra prophétiquement : « Parmi les moyens futurs d'atteindre des objectifs nationaux par la force, une possibilité repose sur la capacité de l'homme à contrôler et manipuler l'environnement de sa planète ». Mac Donald, haut conseiller scientifique du président et participant aux discussions scientifiques et politiques nationales, était bien qualifié pour aborder le sujet des futures possibilités de guerre environnementale.
Une grande partie de ce que MacDonald a prédit ou dont il a fait l'hypothèse, a été réalisée, non pas avec la technologie qu'il a décrite, mais avec une technologie potentiellement beaucoup plus efficace et dévastatrice développée au cours des cinquante dernières années.
Comme MacDonald l'a noté en 1968: « La clé de la guerre géophysique est l'identification des instabilités environnementales auxquelles l'ajout d'une petite quantité d'énergie permettrait de libérer beaucoup plus d'énergie.» MacDonald a discuté délibérément de l'instabilité dans des systèmes naturels aussi vastes que le temps, le climat, les océans et le cerveau humain, y compris des phénomènes tels que les ouragans, les tremblements de terre et les tsunamis pour une utilisation de guerre. Il était conscient, compte tenu des limites de la compréhension de la géophysique, qu'il fallait aussi anticiper les conséquences négatives imprévues qui pourraient provenir de la perturbation délibérée de systèmes naturels complexes lesquels ont des « points de basculement » inconnus.
Au cours des cinquante années qui ont suivi la publication phare de MacDonald [1], la technologie nécessaire à la militarisation de l'environnement a connu des avancées majeures, bien connues de ceux qui ont financé la recherche. En parallèle, la compréhension scientifique du comportement de la Terre a également connu des avancées majeures au cours du dernier demi-siècle.
Cependant, de nouveaux concepts essentiels en géophysique - tels que ceux développés par le « complexe militaro-industriel » - ont été généralement ignorés dans la communauté géo-scientifique pendant des décennies. Il n'est donc pas surprenant que le déploiement de technologies de guerre environnementale radicales qui altèrent les processus naturels fondamentaux de notre planète se poursuive, sans avertissement scientifique ni compréhension complète des phénomènes géodynamiques sous-jacents et des dangers que ces technologies posent à la vie humaine et à toute vie. Par exemple, pour être habitable, la Terre doit maintenir un équilibre énergétique délicat en rayonnant dans l'espace essentiellement toute l'énergie qu'elle reçoit du soleil et de ses propres sources d'énergie géophysiques et anthropiques intrinsèques. Depuis la fin des années 1990, une volonté bien organisé, orchestré par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations Unies et d'autres, vise à promouvoir l'idée que les gaz à effet de serre anthropiques affectent négativement la perte de chaleur, provoquant le réchauffement climatique [2]. Pour compenser, le GIEC promeut à répétitions l'idée de s'engager dans une géo-ingénierie future, c’est-à-dire en dispersant des substances dans l’atmosphère pour bloquer une partie de la lumière solaire [3]. Cependant, le GIEC n’a pas reconnu la possibilité que la géo-ingénierie militaire ait une portée et une portée de plus en plus longue pendant des décennies et que la principale conséquence, ne soit pas de refroidir la Terre, mais de provoquer le réchauffement climatique et le chaos climatique.
Nous examinons ici certaines des idées exprimées par MacDonald dans « Comment détruire l'environnement" [1] à la lumière des développements technologiques ultérieurs. Nous examinons également les preuves que des technologies militaires déstabilisant l'environnement sont déployées à l'échelle mondiale. Le cas échéant, nous discutons des risques potentiels pour notre planète et son biote, qui sont probablement sous-estimés par les responsables.
2 METHODES
Nous avons étudié la littérature interdisciplinaire, historique, scientifique et médicale.
3. RÉSULTATS ET DISCUSSION
Le rêve de longue date des planificateurs militaires de contrôler le temps a commencé à se concrétiser avec la découverte suivante, en 1946 : les nuages ensemencés d’iodure d’argent ou de neige carbonique (dioxyde de carbone solide) dans des conditions appropriées, pouvaient produire de la glace ou de la neige]. MacDonald [1] a discuté de cette forme d'ensemencement des nuages et de son potentiel militaire à la fois pour provoquer des pluies et empêcher les opérations terrestres ennemies ou provoquer secrètement une sécheresse à long terme en forçant les nuages à libérer leur humidité avant d'atteindre la nation ciblée. Ce sont des questions qui préoccupent gravement les militaires américains d’alors et d’aujourd’hui [5].
Le temps est devenu une arme de guerre pendant la guerre du Vietnam lorsque des opérations d'ensemencement des nuages ont été menées pour prolonger la saison de la mousson sur la piste d'Ho Chi Minh afin d'empêcher les approvisionnements et le mouvement des troupes (Opération Popeye) [5]. Les militaires américains ont également ensemencé des nuages en approchant Cuba dans le but de provoquer la sécheresse pour détruire la récolte de la canne à sucre [6].
Le fait d'ensemencer des nuages pour provoquer la pluie, tel que décrit par MacDonald [1], n’était que la première étape de la manipulation des conditions météorologiques. Des recherches ultérieures ont inventer la technologie pour empêcher la chute de pluie. Pour que les nuages produisent de la pluie, de minuscules gouttelettes doivent être nucléées puis se réunissent pour former des gouttes suffisamment lourdes pour tomber sur la Terre. Les techniques de détection de la pollution permettent de connaître la technologie qui empêche les précipitations. Un nombre suffisamment important de particules de pollution, dispersées dans la région où se forment les nuages,limitent la taille des minuscules gouttelettes, les bloquent et les empêchent de fusionner pour devenir suffisamment lourdes et tomber sous forme de pluie. Finalement, le « poids » de l’humidité devient insupportable et les nuages la relâchent en déluges.
À la fin des années 1990, les citoyens avertis se sont inquiétés des traînées de particules aériennes qui s'étendaient d'un horizon à l'autre dans le ciel au-dessus d'eux. Au fil du temps, ces traînées d'avions sont devenues plus fréquentes, tandis qu'on trompait le public en lui faisant croire qu'il s'agissait de traînées de neige inoffensives, de cristaux de glace formés par les vapeurs d'échappement [7]. Vers 2010, les pulvérisations aériennes sont devenues une activité quasi quotidienne sur la majeure partie du globe [8]. (Fig. 1)
La modification du temps est un phénomène limité en durée et en étendue géographique, alors que la modification du climat est nécessairement mondiale. Les pulvérisations aériennes actuelles, quasi quotidiennes et quasi mondiales, semblent représenter une tentative de modification du climat, dont MacDonald a également discutée [1], et implique probablement aussi une activité de modification du temps. Comme le notait MacDonald: « ... le climat est principalement déterminé par l’équilibre entre les ondes courtes du soleil (principalement la lumière) et la perte du rayonnement des ondes longues (principalement la chaleur). » Il continuait en listant les trois facteurs qui dominent cet équilibre : 1) l'énergie du soleil; 2) la transparence atmosphérique de la Terre à différentes formes d'énergie rayonnée; et 3) les caractéristiques de surface de la Terre. L'altération d'un de ces trois facteurs peut modifier le climat.
La modification de la production énergétique du soleil n'est pas techniquement réalisable aujourd'hui, mais il existe différentes manières d'effectuer le transport de l'énergie rayonnante à travers l'atmosphère terrestre. Parmi les possibilités évoquées par MacDonald [1], bien que sans spécificité, l’idée de placer le matériau dans la haute atmosphère «absorberait soit la lumière entrante (refroidissant ainsi la surface) soit la chaleur sortante (réchauffant ainsi la surface)». À propos d’une telle possibilité, MacDonald a noté: «À l’heure actuelle, nous en savons trop peu sur les effets paradoxaux du réchauffement et de son refroidissement pour pouvoir en tirer les conséquences.» Cette affirmation reste aussi vraie qu’il y a 50 ans.
L’explication du comportement des matériaux placés dans la haute atmosphère, comme l’a déclaré MacDonald, est simpliste et incorrecte. Donc, la proposition souvent répétée des membres de la communauté géoscientifique qui discute maintenant de la possibilité de placer des matériaux dans la haute atmosphère pour refléter une partie de la lumière du soleil dans l'espace, les «parasols de la Terre», l'est aussi. Comme nous le verrons plus loin, les particules placées dans l'atmosphère ont un comportement en réponse à un rayonnement incident beaucoup plus complexe que celui décrit par MacDonald, de même que leurs réactions physiques et chimiques dans l'atmosphère et à la surface de la Terre.
Comme on l’a vu plus haut, l’armée des États-Unis a été engagée pendant des décennies dans la pulvérisation aérienne de particules dans les régions où les nuages se forment pour modifier les conditions météorologiques et pour d’autres raisons, par exemple: améliorer les systèmes de communication associés aux programmes de rayonnement électromagnétique.
La pulvérisation aérienne semble être devenue une opération internationale vers 2010 et est vraisemblablement basée sur un accord international secret, car l'activité de modification climatique observée doit impliquer, ipso facto, la collaboration de plusieurs États. Les photos Fig1 et 2 illustrent la diversité des pays indépendants. MacDonald a indiqué que le projet Popeye, le programme de modification du temps très secret de la guerre du Vietnam, ne consistait pas à modifier le résultat de la guerre, mais à « pouvoir mener des opérations secrètes en utilisant une nouvelle technologie, dans une démocratie, sans en informer les gens »[1].
Fig. 1. Traînées de particules de manipulation climatique. (Avec l'autorisation des photographes) Dans le sens des aiguilles d'une montre à partir du haut à gauche: Paris, France (Patrick Roddie); Karnak, Eqypt (auteur JMH); Londres, Angleterre (auteur IB); Californie du Nord, États-Unis (Patrick Roddie); Genève, Suisse (Béatrice Wright); Yosemite, Californie, États-Unis (Patrick Roddie); Jaipur, Inde (auteur JMH)
Dans le cas d'un éventuel accord international secret visant à modifier le climat, la présomption aurait été faite pour le bénéfice de l'humanité. Cependant, comme nous le montrons, sa mise en œuvre aggrave le problème du réchauffement de la planète et provoque un chaos climatique, et affecte négativement la santé des organismes vivants, y compris les êtres humains. À première vue, il semblerait que les conséquences géophysiques et biologiques réelles de ces opérations militaires secrètes seraient incompatibles avec un programme international au bénéfice de l’humanité, à moins que cet accord / entente international secret ne soit fondé sur de fausses déclarations. Si tel est le cas, une étrange dichotomie marque le sujet des modifications météorologiques et climatiques, caractérisé par une contradiction flagrante entre les fins et les moyens, l’intention et les conséquences.
La science devrait être fondée sur la vérité, mais son administration et son financement inadéquats ont corrompu son intégrité [9]. Depuis 1989, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations Unies est resté muet sur la pulvérisation de particules aériennes militaires et n'a pas tenu compte de ses conséquences géophysiques dans ses modèles climatiques [10]. À l'heure actuelle, les épandages de particules aériennes à grande échelle ne peuvent se faire que sous l'égide d'organisations militaires, mais il existe une tendance mondiale qui encourage la gouvernance permettant à des entités non militaires telles que les universités et les entreprises à but lucratif d'intervenir sur le climat [11]. .
Quelle raison a été donnée aux gouvernements nationaux pour les amener à accepter de devenir parties prenantes des pulvériser aériennes de particules quasi quotidiennes, quasi mondiales, dans l'atmosphère? Peu de chefs de gouvernement, de politiciens et de bureaucrates sont formés à la science. Ont-ils été informés que les épandages aériens de particules agiraient comme un parasol pour refroidir la Terre afin de compenser le réchauffement planétaire présumé des gaz à effet de serre anthropiques?
Si c'est le cas, ils ont été trompés par la plus grande arnaque «scientifique» jamais perpétrée [12]: provoquer le réchauffement climatique et le chaos climatique par des épandages aériens quotidiens et imputer le réchauffement aux gaz à effet de serre anthropiques,miner la souveraineté des états nations, et ériger de nouvelles structures de gouvernance mondiale pour réglementer les émissions anthropiques et transnationales de gaz à effet de serre.
3.1 Les conséquences réelles des pulvérisations aériennes de particules
L'un des objectifs militaires originaux de la dispersion des particules aériennes dans les régions où se forment les nuages était d'empêcher les précipitations et de provoquer une sécheresse en pays ennemi. En effet, l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad a accusé les pays occidentaux de faire exactement cela [13]. La figure 2 montre des traînées de particules couvrant la République de Chypre, dont les citoyens ont réclamé, sans succès jusqu'à présent, une explication à leur gouvernement pour l'obscurcissement délibéré de leur ciel [14]. Le public ne dispose d'aucune information sur l'étendue de la guerre météorologique. Il est intéressant de noter que MacDonald a prédit une guerre secrète contre l’environnement [1]: «[…] en retirant l’humidité de l’atmosphère pour qu'une nation dépendante de l’eau puisse être soumise à des années de sécheresse. L'opération pourrait être masquée par l'irrégularité statistique de l'atmosphère. Une nation possédant une technologie supérieure dans la manipulation de l'environnement pourrait endommager un adversaire sans révéler son intention. « Non seulement l'adversaire, mais les propres citoyens de l'agresseur n'en seraient pas informés. Comme on l’a noté, MacDonald a fait observer que « l’on peut mener des opérations secrètes à l’aide d’une nouvelle technologie dans une démocratie, sans que les gens le sachent ».
Vraisemblablement, l'utilisation de particules facilement disponibles et peu coûteuses a du être considérée comme une nécessité pratique et a été mise en œuvre sans tenir compte de ses éventuels effets nocifs sur la santé. Nous savons que cela a été fait au Vietnam [5]. L’accord international non divulgué relatif aux pulvérisations aériennes quasi quotidienne et à leur financement concomitant a permis à des organisations militaires d’exposer sans discrimination des millions de citoyens non informés aux particules dispersées jour après jour, année après année, dans leurs propres pays souverains. De plus, les pulvérisations aériennes sont accompagnées d'une campagne de désinformation concertée visant à induire en erreur le public, ainsi que la communauté scientifique, sur ses conséquences néfastes pour la santé [7,15-17]. Dans les sous-sections suivantes, nous examinons les différentes conséquences des pulvérisations aériennes.
3.1.1 Composition particulaire des aérosols
La composition des particules aériennes militaires pulvérisées dans l'atmosphère a longtemps été un secret bien gardé. Au début du XXIème siècle, les citoyens concernés ont prélevé des échantillons d'eau de pluie post-pulvérisation et les ont faits analyser dans des laboratoires commerciaux.
En général, seule l'analyse de l'aluminium était demandée. occasionnellement à la fois l'aluminium et le baryum; rarement l'aluminium, le baryum et le strontium. La présence de ces éléments dans l’eau de pluie a montré à l’un de nous (JMH) que les particules pulvérisées dans l’atmosphère pouvaient être rapidement lessivées par l’eau atmosphérique, des éléments partiellement extraits des particules dans l’eau (comme le thé vient des feuilles de thé). ), tout comme les déchets toxiques de la combustion industrielle du charbon, les cendres volantes de charbon (CVC) sont facilement lessivées par l’eau.
En comparant le lixiviat de laboratoire de CVC [18,19] aux échantillons d'eau de pluie post-pulvérisation [8,20,21], nous avons démontré que les particules pulvérisées en aérosols sont compatibles avec les cendres volantes de charbon. Nous avons en outre montré que les ratios d'éléments mesurés dans les poussières en suspension dans l'air prélevées après la pulvérisation et collectées à l'extérieur et dans les matières entraînées par la neige et la pluie concordaient avec des ratios similaires mesurés en CVC [18,19].
Fig. 2. Image satellite de la NASA Worldview datée du 4 février 2016, montrant des traînées de particules pulvérisées au-dessus de la République de Chypre mais presque absentes des régions avoisinantes. Le département des services de l'environnement de Chypre, qui fait partie du gouvernement chypriote, a promis d'enquêter sur les épandages aériens à la suite des présentations faites en février 2016 à la commission parlementaire de l'environnement, mais à ce jour, aucune enquête n'a été menée.
Des cendres volantes de charbon se forment dans les gaz chauds au-dessus de la chambre de combustion du charbon. Typiquement les CVC forme des sphères, de 0,01 à 50 μm de diamètre [22]. Facilement disponible dans le monde entier à faible coût, la fine granulométrie de ce déchet industriel majeur signifie que peu de traitements supplémentaires sont nécessaires avant son déploiement sous forme d'aérosol dans l'atmosphère.
Une grande partie des métaux lourds toxiques et des éléments radioactifs présents à l’origine dans le charbon se retrouvent concentrés dans les CVC [23]. En raison de leur toxicité, les réglementations en vigueur dans les pays occidentaux exigent la collecte de CVC, généralement piégées par des précipitateurs électrostatiques, plutôt que de sortir par les cheminées. Les circonstances de la formation des CVC sont différentes des circonstances rencontrées dans l'environnement naturel (sauf lorsque les dépôts de charbon prennent feu), se condensant et s'accumulant dans les gaz chauds au-dessus de la chambre où la combustion a lieu. Comme les réactions chimiques au cours de la formation des CVC sont différentes de celles que l'on trouve habituellement dans la nature, de nombreux éléments présents dans les CVC peuvent être partiellement extraits par exposition à l'humidité [18].
Pour les militaires, ceci est avantageux, car les pulvérisations aériennes de CVC rendent l'eau atmosphérique plus conductrice d'électricité en raison des nombreux éléments dissous et ionisés, et donc plus sensible au rayonnement électromagnétique. Mais pour les humains, les plantes et les animaux exposés à ces toxines, les conséquences sont dévastatrices.
3.1.2 Problèmes de santé publique et environnementale
Les enquêtes épidémiologiques sur la pollution par les aérosols particulaires dans la même gamme de taille de particules que les CVC fournissent des indications sur les effets néfastes sur la santé des particules pulvérisées dans la troposphère et la basse stratosphère. Les particules de pollution dans l'intervalle de taille (PM2,5) [24] sont associées à la morbidité et à la mortalité prématurée [25-27], à la maladie d'Alzheimer [28,29], au risque de maladie cardiovasculaire [30], au risque d'AVC [31], au cancer du poumon [32], à l'inflammation pulmonaire et au diabète [33], à la diminution de la fertilité masculine [34],à la réduction de la fonction rénale chez les hommes âgés [35], à l'apparition de l'asthme [36], à l'augmentation des hospitalisations [37] et à une diminution du poids à la naissance [ 38].
Les conséquences néfastes sur la santé des CVC en aérosols sont encore plus graves. La pollution de l'air ambiant contribue à l'augmentation mondiale des maladies respiratoires et du cancer du poumon [39,40]. Les CVC inhalées, en aérosols, et leurs composés cancérogènes, tels que l'arsenic, le chrome VI et les radionucléides, s'installent profondément dans les voies aériennes terminales et les alvéoles où elles restent et peuvent présenter des risques de cancer du poumon [41].
Les nanoparticules sphériques de magnétite exogène (Fe3O4), récemment découvertes dans les tissus cérébraux de personnes atteintes de démence [42], suggèrent une origine du type pollution atmosphérique produite par les CVC, caractérisées par des particules sphériques. Les oxydes de fer et les aluminosilicates, composants principaux des CVC, se trouvent tous dans les protéines anormales qui caractérisent la démence d'Alzheimer, ce qui entraîne un stress oxydatif et une inflammation chronique des tissus cérébraux [43].
Les cendres volantes de charbon, lorsqu'elles sont exposées à l'humidité ou aux fluides corporels, libèrent de nombreuses toxines, y compris de l'aluminium, sous une forme chimiquement mobile, qui est un état non naturel de l'environnement et de la biologie [18]. L'aluminium chimiquement mobile est mortel pour les plantes et les arbres, ainsi que pour les amphibiens [44]. L'aluminium est associé à des troubles neurologiques [8] et a été retrouvé à des niveaux élevés chez les abeilles [45].
En plus d'inhiber les précipitations en empêchant la coalescence des gouttelettes d'humidité, les particules pulvérisées dans la troposphère et la basse stratosphère réfléchissent une partie de la lumière solaire dans l'espace. Mais une partie de la lumière solaire incidente est absorbée par ces particules sous forme de chaleur. Cette chaleur peut être transférée dans l'atmosphère par des collisions moléculaires ou peut être renvoyée dans n'importe quelle direction et ne pas dans l'espace. Les particules en aérosols agissent également pour limiter la perte de rayonnement infrarouge à la surface de la Terre et deviennent ainsi une source de réchauffement atmosphérique - le réchauffement de la planète [46].
Les oxydes de fer, un composant important des CVC, absorbent fortement dans l’ultraviolet, mais réfléchissent dans l'infrarouge [47]. La plupart des particules d'oxyde de fer en suspension dans l'air observées dans les écoulements continentaux d'origine anthropique en Chine sont constituées de nanoparticules de magnétite ou de particules contenant du fer des CVC [48]. Les aérosols absorbent fortement la lumière, tels que les CVC, chauffent directement l'atmosphère et réduisent indirectement l'albédo de la neige par leur effet de réchauffement [49]. Lorsque les particules en aérosols tombent sur Terre, en particulier dans les régions les plus éloignées du nord et de l'extrême sud, elles modifient l'albédo de la glace et de la neige, ce qui permet à la Terre d'absorber plus d'énergie solaire [50]. Ce comportement, en particulier lorsqu'il est envisagé dans le contexte de pulvérisations d'aérosols quasi-quotidiennes et quasi mondiales, peut clairement contribuer au réchauffement de la planète. Par conséquent, l’état thermique de la Terre a tendance à se réchauffer, ce qui est l’opposé exact des revendications officielles en matière de géo-ingénierie.
Il existe d'autres conséquences à la présence de particules atmosphériques de CVC dans la troposphère et la basse stratosphère qui conduisent davantage au réchauffement. Par exemple, les particules de CVC peuvent provoquer la formation de cristaux de glace à partir de gouttelettes d’humidité sur-refroidies qui forment des cirrus dont l’effet est de retarder la perte de chaleur infrarouge de la Terre [51,52]. Selon les estimations, les niveaux actuels d’émissions de CVC contribueraient à 0,106 W / m2 de réchauffement grâce à leur rôle dans la formation des nuages cirrus [53]. Cette estimation ne tient toutefois pas compte des quantités massives de CVC utilisées dans les pulvérisations aériennes de particules.
Face à toutes les préoccupations exprimées dans la presse et ailleurs sur le réchauffement climatique, il nous semble inconcevable que les dirigeants politiques signent sciemment un accord international secret visant à promouvoir le réchauffement climatique. L'autre présomption serait que les dirigeants politiques aient été trompés on leur aurait fait croire qu'ils acceptaient une activité qui refroidirait la Terre, alors qu'en réalité, l'effet net de ces activités réchauffe la Terre et détruit la vie si on lui permet de persister.
En 1968, MacDonald [1] a averti: «Plus soudains, peut-être beaucoup plus brefs mais néanmoins désastreux, les effets sont prévisibles si des moyens chimiques et physiques sont mis au point pour attaquer l’un des constituants naturels de l’atmosphère, l’ozone. Durant toutes ces années, de tels moyens ont été développés et déployés.. Les moyens chimiques se manifestent principalement sous la forme de CVC en aérosols; les moyens physiques, par radiofréquences ionosphériques.
Beaucoup supposent que la couche d'ozone protectrice dans la stratosphère se rétablirait lentement principalement en raison de l'interdiction internationale des chlorofluorocarbones (CFC) par le Protocole de Montréal [54] et que le trou d'ozone antarctique se résorberait lentement [55]. Cependant, il apparaît que ces hypothèses pourraient être fausses. Il existe de nouvelles preuves de la perte continue d'ozone dans la basse stratosphère [56]. On pense qu'une réduction de l'ozone dans la stratosphère tropicale, où se forme la majeure partie de l'ozone, entraîne le transport de cet air riche en ozone vers les latitudes moyennes via la circulation de Brewer-Dobson [56].
Les pertes de colonne d'ozone à haute latitude sont de l'ordre de 6% [57]. Auparavant, l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique était attribuable à l’augmentation rapide des substances anthropiques (et naturelles) à courte durée de vie contenant du chlore ou du brome [56]. Cependant, les CVC en aérosols utilisées pour la modification du climat, désormais quasi quotidiennement, dispersent des quantités massives de chlore, de brome, de fluor et d’iode dans l’atmosphère (tableau 1), y compris des nanoparticules hautement réactives. Ce sont des destructeurs potentiels de la couche d'ozone [58].
Chlore (μg / g) Brome (μg / g) Fluor (μg / g) Iode (μg / g)
13 - 25 000 0,3 - 670 0,4 - 624 0,1 - 200
Tableau 2. Comparaison de la réduction de densité en nombre O3 x 10 9 pendant le chauffage de 30 minutes des ondes radio de polarisation X à haute puissance émises par les installations à 4,3 MHz. Données de [64]
Date | 14/03/09 | 15/03/09 | 16/03/09 | 17/03/09 |
Night | 12.1±0.7 | 13.6±0.7 | 13.6±0.5 | |
Day | 9.37±0.48 | 9.60±0.50 | 9.55±0.40 | 9.82±0.35 |
HF Pumping | 8.03±0.38 | 8.31±0.29 | 7.32±0.47 | 8.97±0.49 |
Day | 9.09±0.42 | 9.23±0.21 | 9.01±0.24 | 9.67±0.30 |
Night | 12.8±0.6 | 14.4±0.7 | 11.9±0.6 | 12.2±0.5 |
Un parallèle inquiétant existe pour cette dégradation de l'écosystème: malgré le renforcement des réglementations sur les émissions de mercure, le mercure mesuré dans l'eau de pluie augmente [60]. Comme la troposphère supérieure contient maintenant du mercure oxydé et lié aux particules [61], il n’est pas improbable que les CVC sous forme de particules, contenant jusqu’à 2 μg / g de mercure, soient une source majeure de pollution quand elles sont pulvérisées dans l'atmosphère [21].
Outre la destruction chimique de l'ozone stratosphérique, il semblerait que les chauffages ionosphériques à haute fréquence, aujourd'hui répandus dans le monde [62,63], puissent avoir des effets néfastes sur l'ozone stratosphérique. Les scientifiques russes ont découvert un nouveau phénomène physique de diminution de l'intensité des émissions de micro-ondes de la mésosphère dans la ligne d'ozone lors de la modification de l'ionosphère par des ondes radio haute fréquence (HF) de haute puissance [64,65]. L'installation de Sura pour la génération d'ondes radio de haute puissance est située près du village de Vasil'sursk en Russie. Il possède un émetteur de puissance rayonnée efficace de 190 MW et fonctionne en mode 30 minutes en marche et 30 minutes en arrêt.. Le rayonnement thermique de l'atmosphère dans la raie spectrale de l'ozone, à une fréquence de 110836,04 MHz, a diminué en intensité pendant la phase de chauffage du cycle de 10 ± 2% en moyenne pendant toutes les sessions de mesure en mars 2009, comme indiqué dans le tableau 2.
La découverte russe peut être le signe de graves problèmes à venir. Pendant 60 ans, les forces armées des États-Unis et d'autres grandes puissances ont mené des «expériences» de modification ionosphérique sans tenir compte de l'intégrité de la couche d'ozone ou de la vie en général, exploitant l'ionosphère à de multiples fins militaires, incluant les communications avec les sousmarins, les ressources en tomographie, l'exploitation et l'utilisation des conditions météorologiques et du climat comme armes [5,66]. En 1968, MacDonald [1] prévoyait qu’à l’avenir, l’armée pourrait mettre au point des moyens de déclencher des modifications environnementales secrètes pour provoquer des tempêtes, des inondations, des sécheresses, des tremblements de terre et des raz-de-marée. Bien que l’on ne s’attende pas à ce que les militaires soumis au secret, l'admettent, un courriel adressé à la secrétaire d’État Hillary Clinton [67] le 21 février 2011 à 19h35 indique que «le séisme de magnitude 6 à la source ... "[soulignement ajouté]. L’expression « à la source » semble indiquer que l’heure du tremblement de terre de magnitude 6,3 à Christchurch en Nouvelle-Zélande était connue à l’avance, ce qui est probablement une indication du déclenchement délibéré du séisme.
En 1997, le secrétaire à la Défense, William Cohen, a directement déclaré [68]: «D'autres se livrent à un terrorisme écologique qui modifie le climat, déclenche des séismes et des volcans à distance par l'utilisation d'ondes électromagnétiques…. , et c'est la raison pour laquelle nous devons intensifier nos efforts. "
Il y a cinquante ans, MacDonald [1] notait: «Les oscillations électriques à basse fréquence améliorées dans la cavité terre-ionosphère se rapportent à des systèmes d’armement possibles à travers l’aspect peu compris de la physiologie cérébrale. Peu importe si pour certains, utiliser l’environnement pour manipuler les comportements pour avantager une nation est profondément perturbant, la technologie permettant une telle utilisation se développera probablement au cours des prochaines décennies. «Avec les émetteurs de chauffages ionosphériques dispersés à travers le monde, ce moment pourrait être proche - un demi-siècle après les prévisions de MacDonald.
3.1.6 Extinction de la vie sur terre
Historiquement, les principales puissances militaires du monde ont manifesté peu ou pas d'intérêt pour la santé de leurs propres citoyens lorsque les objectifs de la «sécurité nationale» sont en jeu [69, 70]. Dans les années 1950 et 1960, plus d'une centaine d'appareils nucléaires ont explosé en surface dans le Nevada (États-Unis) [71]. Sans être au courant des risques potentiels pour la santé, des milliers de militaires ont été délibérément exposés à des explosions nucléaires, y compris des manœuvres de « jeux de guerre » qui se sont déroulées directement sous les retombées des nuages atomiques [71,72]. Les résidents locaux n'étaient pas non plus clairement informés des risques ou des moyens de minimiser ces risques [71]. Les retombées radioactives se sont produites non seulement dans la zone proche des explosions nucléaires, mais lorsque les vents ont propulsé le nuage radioactif aux États-Unis, des retombées se sont produites le long des lignes illustrées sur la figure 3, en fonction des conditions météorologiques locales.
Les essais nucléaires aériens atmosphériques ont pris fin uniquement à la suite des protestations de la population selon lesquelles le strontium 90 radioactif produit par la bombe, présent dans le lait de vache, risquait d'être incorporé dans les dents et les os des nourrissons et des enfants [73 ]. Aujourd'hui, plus d'un demi-siècle plus tard, la communauté scientifique est muette sur les vastes expériences militaires sur des systèmes terrestres tels que le climat, et les médias du monde entier sont également muets. Pourtant, les dangers des pulvérisations aériennes de particules et des activités de chauffage ionosphérique, pris dans leur ensemble, peuvent s’avérer aussi graves que ceux posés par les essais nucléaires atmosphériques [41,43,74]. Si elles ne sont pas arrêtées, ces expériences militaires dans notre atmosphère présentent un risque d’extinction de la vie sur Terre.
Fig. 3. Image du département américain de l'Énergie montrant des zones de la partie continentale des États-Unis traversées par plus d'un nuage nucléaire provenant de détonations en surface, comme indiqué en noir dans les années 1950-1960 (avec l'autorisation du département américain de l'Énergie)
L'extinction de masse, définie comme lorsque la Terre perd plus des trois quarts de ses espèces en une période géologiquement courte, ne s'est produite que cinq fois au cours des 540 millions d'années précédentes [75]. Les caractéristiques communes des «cinq grandes» suggèrent que des synergies clés peuvent impliquer une dynamique climatique inhabituelle, une composition atmosphérique et des facteurs de stress écologiques globaux qui affectent de multiples lignées [76]. Drizo et al. [77] ont affirmé que seulement durant les 500 dernières années, les humains ont déclenché une vague d’extinction, de menace et de déclin de la population dont le taux et l’ampleur sont déjà comparables à ceux des extinctions précédentes. La Terre connaît actuellement une énorme vague de déclin de la population et de disparition de la population, avec des conséquences en cascade sur le fonctionnement des écosystèmes et les ressources essentielles à la civilisation moderne. Une étude récente, par exemple, documente un déclin alarmant, soit une réduction de 75%, des populations d'insectes (biomasse) au cours des trois dernières décennies dans les aires protégées allemandes [78]. Le terme "annihilation biologique" a été utilisé pour mettre en évidence l'état actuel de la sixième grande extinction de la Terre [79].
3.1.7 L'ignorance, l'arrogance et le secret en géophysique
Les grandes extinctions de la Terre sont en corrélation avec les phénomènes volcaniques épiques appelés grande province ignée [80]. L'extinction de masse la plus extrême de la Terre, à la fin du Permien (ou « Grande Extinction »), il y a 250 millions d'années, a coïncidé avec la grande province ignée des pièges sibériens, un déversement massif de lave et l'intrusion de magma souterrain. Le magma souterrain mélangé à des veines de charbon épaisses et ce mélange de charbon et de basalte chaud ont été extrudés à de nombreux endroits en surface, produisant des panaches de cendres volantes pyroclastiques, de suie, de sulfate et de poussière basaltique qui montaient dans la haute atmosphère [81]. Ce matériel a été dispersé à l'échelle mondiale et les dépôts de char qui en ont résulté dans les roches du Permien ont été remarquablement similaires à ceux des cendres volantes de charbon modernes [82]. Le Permien était caractérisé par des niveaux élevés de dioxyde de carbone, de méthane et un réchauffement rapide de la planète à des niveaux mortels pour la plupart des organismes vivants [83]. Une période de stress mortel du rayonnement ultraviolet pendant la période permienne pourrait avoir été causée par l’appauvrissement de l’ozone stratosphérique par la production massive d’halogènes organiques hydrothermiques provenant du volcanisme du vaste piège de Sibérie [84].
La crevasse qui s'est formée à l'est de l'Oural il y a 250 millions d'années a abouti à l'un des plus importants gisements de pétrole et de gaz au monde, comme le montre la figure 4 [85]. Il y a beaucoup de méthane gelé piégé dans le pergélisol dans cette vaste zone nordique [86]. Le réchauffement anthropique de la planète, provoqué par la pulvérisation quasi-quotidienne de particules aériennes dans le monde entier, présente un risque sérieux de dégel massif et de libération de ce méthane piégé sous terre vers l'atmosphère. La possibilité d'un autre événement d'extinction massive, si cela devait se produire, ne peut être écartée.
Les activités militaires visant à manipuler l’environnement terrestre en polluant l’atmosphère avec des CVC et en utilisant des chauffages ionosphériques pour provoquer des tremblements de terre, des éruptions volcaniques et d’autres buts non divulgués sont, selon nous, très néfastes à la vie sur Terre. L'un des nombreux points de basculement avec lesquels les forces armées de premier plan du monde « jouent » concerne le système mondial de mousson de la Terre, qui a un impact direct sur les deux tiers de l'humanité, la plupart dans les pays du Sud. Dans les discussions universitaires sur les impacts possibles de la gestion délibérée du climat par des aérosols atmosphériques, il est largement reconnu que le système mondial de la mousson est actuellement mal compris; le fait de modifier délibérément le régime climatique mondial pourrait fausser ou bouleverser le renversement persistant de l'atmosphère sur les tropiques, avec des conséquences potentiellement graves pour les inondations, la sécheresse et l'agriculture en Afrique, en Chine, en Inde et en Asie du Sud-Est [87,88 ].
Il est douteux que l'assentiment de l'élite des pays en développement à un programme secret d'ingénierie du climat, qui dépend fortement du fonctionnement naturel du système mondial de la mousson, soit un avis pleinement informé. L’armée classe les informations qu’elle considère importantes pour la réalisation de ses objectifs de sécurité et de guerre, dont l’un est la lutte contre le changement climatique [90]. Le monde civil n’a pas accès à ces secrets, sauf aux niveaux les plus élevés et les plus spécialisés du gouvernement [89]. Les régimes militaires impliqués dans l'exécution du programme massif de changement climatique abordé dans cet article jouent aux apprentis sorciers: présomptueux, agissant en secret et arrogants inconsciemment.
CONCLUSIONS
La décision de modifier le fonctionnement naturel de notre planète, de polluer l'air que nous respirons, de perturber le climat naturel, d'utiliser les processus géophysiques naturels comme armes, de perturber l'ionosphère qui nous protège du rayonnement électromagnétique mortel et d'induire le public en erreur, a été prévue avec précision par Gordon JF MacDonald , en 1968, dans son essai intitulé «Comment détruire l'environnement». Mais la vision de MacDonald n’était pas juste à 100%. Il a imaginé qu'une nation serait capable de développer une technologie militaire au profit de ses propres intérêts nationaux naturels, mais n'a pas vu l'évolution d'un « ennemi » planétaire et les pressions qui en résultent pour que les forces armées nationales agissent en concertation planétaire. Contre un soi-disant ennemi, le changement climatique.
MacDonald a également échoué à apprécier pleinement les impacts négatifs des futures technologies de guerre environnementale, y compris leur impact sur la santé humaine et environnementale [20,21, 58,41,43,74]. Quatre-vingt-dix pour cent (90%) de la population mondiale vit désormais dans des zones où l'air est insalubre. Les produits de combustion du charbon sont le principal facteur contribuant à cette pollution atmosphérique mondiale, l'exposition aux particules de PM2,5 caractérisant les cendres volantes étant le principal facteur de risque environnemental pour tous ces décès (4,5 millions en 2015) [91]. La pollution atmosphérique affecte de manière disproportionnée les jeunes et les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques.
La guerre l'emporte sur toutes les autres activités organisées de l'humanité. Cela implique non seulement les protocoles relatifs au secret de la vie et de la mort, mais ferme la porte à la découverte scientifique [92,93]. La guerre secrète contre le changement climatique ne fait pas exception à cette règle. MacDonald n'a pas réalisé, il y a un demi-siècle, que les forces armées du monde pourraient être cooptées par un accord international secret pour mener une première guerre sur le système planétaire terrestre, sur tous les biotes de la Terre et sur les processus biogéochimiques fondamentaux.
Tant que les politiciens, les médias, les scientifiques et les autres membres de notre société n’auront pas vu ce qui se passe sous leurs yeux et demandé collectivement l’arrêt de ces activités technologiques secrètes, nous courrons vers la première extinction de masse causée par l’homme. de la vie sur terre.
DÉCLARATION ÉTHIQUE
Les auteurs soutiennent que les représentations techniques, scientifiques, médicales et de santé publique présentées dans la littérature scientifique en général, y compris dans cette revue particulière, devraient être et sont véridiques et exactes dans toute la mesure du possible et servir au maximum à protéger la santé et le bien-être de l'environnement naturel de l'humanité et de la Terre .
Les auteurs ont déclaré n'avoir aucun conflit d'intérêt.
93 références en anglais sur l'article original : pdf ci-dessous