« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
Vous vouliez le nouvel ordre mondial le voilà : le traité pandémique de l’OMS en discussion
Karine Bechet-Golovko Mondialisation.ca, 30 novembre 2021
La crise du coronavirus a permis d’accélérer le mouvement de globalisation, qui la précédait. Mais les instruments politico-juridiques ne sont plus adaptés à la nouvelle situation : si les Etats, qui résistaient encore, ont failli, le défaut de base légale est flagrant et l’installation d’une gouvernance externalisée des peuples et des pays dans la durée ne peut entrer dans les cadres restreints des législations d’urgence et des traités existants. Au son de « Plus jamais ça« , comme s’il s’agissait d’une guerre sainte – qui ne soit menée justement contre nous, l’ ONU et l’OMS appellent à l’adoption rapide d’un Traité pandémique, désarmant les Etats, renforçant justement les pouvoirs et « l’indépendance » (de qui ?) de l’OMS. Il n’est plus question de droits, encore moins fondamentaux, ni d’Etats souverains, mais d’une étrange « sécurité », totale et totalitaire, réduisant les Etats à des instruments répressifs dépossédés de tout pouvoir réel et les hommes à des cellules en danger de contamination, qu’il faut sauver d’elles-mêmes. Puisque tant qu’il restera une cellule contaminée, le monde sera en danger …