« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
Tempête sur la planète : colloque international sur la géo-ingénierie à Rennes
L'ingénierie climatique et de l'environnement vise les modifications intentionnelles de l'environnement par des techniques et pratiques mises en oeuvre et projetées pour corriger les impacts nés de la pression anthropique. Largement exploré par les sciences exactes, le développement de la géo-ingénierie, des NET (Negative Emission Technologies) et de l'ingénierie environnementale interrogent aujourd'hui les sciences humaines et sociales, y compris le droit. A la croisée de l'éthique, de la science politique, des sciences et du droit, comment penser la régulation des activités dans cette dynamique corrective des impacts ? Quels sont les objectifs, les principes et les outils du droit pour appréhender cette nouvelle réalité ? Comment concilier les approches de prévention, d'adaptation et de correction ?
Responsables scientifiques
Alexandra LANGLAIS
Chargée de recherche CNRS, IODE UMR 6262, Université de Rennes 1Marion LEMOINE-SCHONNE
Chargée de recherche CNRS, IODE UMR 6262, Université de Rennes 1
Inscription: https://ingilaw.sciencesconf.org/
Géo-ingénierie en cours et mort des forêts dans le monde
Journal of Geography, Environment and Earth Science
International
16(4): 1-14, 2018; Article no.JGEESI.42301
ISSN: 2454-7352
Facteurs fondamentaux non encore reconnus
dans la disparition des pins de Torrey en danger :
un microcosme de la mort des forêts dans le monde
J. Marvin Herndon1, Dale D. Williams et Mark Whiteside
Transdyne Corporation, 11044 Red Rock Drive, San Diego, CA 92131, USA.
Florida Department of Health in Monroe County, 1100 Simonton Street, Key West, FL 33040, USA
Contributions des auteurs
Ce travail est un effort commun et collaboratif entre les auteurs dont le but est de fournir des implications et preuves scientifiques, médicales, sanitaires et environnementales associées aux pulvérisations de cendres volantes de charbon quasi-journalières, quasi-mondiales effectuées par une activité de géo-ingénierie dissimulée.
Tous les auteurs ont participé à l’enquête, à l’analyse et à la rédaction du manuscrit. L’auteur DDW a conduit des enquêtes de terrain en Californie L’auteur MW a conduit des enquêtes de terrain en Floride. Les auteurs ont lu et approuvé le manuscrit final.
Information sur l’article
DOI : 10.9734/JGEESI/2018/42301
Editeurs :
Dr. Isidro Alberto Pérez Barlolomé, Professeur, Department of Applied Physics, Faculty of Sciences, University of Valladolid, Espagne
Dr. Mohamed Nageeb Rashed, Professeur, Department of Chemistry, Aswan University, Egypte.
Dr. Masum A. Patwary, Georgraphy and Environmental Science, Begum Rokeya University, Bangladesh.
Réviseurs:
Antipas T.S. Massawe, Dar-es-Salaam University College of Education, Tanzanie.
Felix Ike, Abia State University, Nigéria.
Eric S. Hall, USA.
Gabrielli Teresa Gadens Mrcon, University of Rio Grande do Sul State, Brésil.
Rapport d’experts complet: http://www.sciencedomain.org/review-history/25791.
Traduction française : Association Ciel voilé
Article de recherche inédit Reçu le 24 mai 2018
Accepté le 2 août 2018-09-16
Publié le 4 août 2018
Sommaire
Objectif : Les forêts du monde entier meurent à une échelle sans précédent. Le pin de Torrey, Pinus torreyana, est lui aussi en voie de disparition. Alors que la toxicité mondiale due aux pluies acides a été reconnue et que des mesures de réduction ont été prises, une nouvelle source non révélée de toxines atmosphériques provenant de la géo-ingénierie s’est rapidement intensifiée pour devenir quasi mondiale. Les analyses scientifiques publiées correspondent à la composition des cendres volantes de charbon (CVC), le déchet toxique de la combustion du charbon, comme principale particule utilisée pour la géo-ingénierie. L'objectif de cet article est de divulguer les facteurs fondamentaux non reconnus provenant de la géo-ingénierie qui sont à l'origine de la disparition des pins de Torrey et de la mort des forêts à l’échelle mondiale.
Méthodes : Des échantillons d’eau, de neige et de brouillard ont été analysés par spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif (ICP-MS) et interprétés à la lumière d'observations de terrain approfondies.
Résultats: L'humidité atmosphérique contient de nombreux éléments solubles dans l'eau en provenance des cendres volantes de charbon (CVC) pulvérisées en aérosol, y compris l'aluminium, ce qui est dangereux pour de nombreux types de biote, particulièrement pour les arbres. Les aiguilles et les feuilles emprisonnent l'humidité atmosphérique chargée de toxines et les concentrent par évaporation. De plus, le concentré de toxines s'évapore sur les aiguilles et les feuilles, ce qui nuit à leur respiration. Finalement, la toxine concentrée solubilisée tombe au sol et pénètre dans le système racinaire. Ceci est l'un des principaux facteurs qui sous-tendent la disparition des pins de Torrey et la mortalité des forêts dans le monde entier. Un autre facteur essentiel est le rayonnement solaire ultraviolet plus intense dû, selon nous, en partie à l'affaiblissement de la couche d'ozone provoqué par les pulvérisations aériennes de cendres volantes de charbon (CVC) qui contiennent du chlore lequel détruit la couche d'ozone, et ce, dans des quantités variables, s'élevant juqu'à 25 000 μg/L.Ensemble,ces deux facteurs affaiblissants fondamentaux fragilisent les défenses naturelles des arbres et les rendent vulnérables aux insectes tels le dendroctone, aux infections fongiques, et à d'autres facteurs biotiques.
Conclusion: Nous décrivons un mécanisme naturel par lequel les aiguilles et les feuilles des arbres concentrent les toxines contenues dans l’humidité, en provenance des cendres volantes de charbon utilisées intentionnellement pour altérer le temps et le climat. Cette forme de pollution de l'air intentionnelle doit être stoppée afin de préserver les forêts de la Terre.
Mots-clés: Aérosols atmosphériques; dépérissement des forêts; Pin de Torrey; cendres volantes de charbon; altération du climat; géo-ingénierie; modification du temps.
INTRODUCTION
Les forêts du monde entier meurent à une échelle sans précédent depuis les temps modernes. La cause majeure de cette mortalité est généralement attribuée à la combinaison de chaleur et de sécheresse [1,2], habituellement supposée provenir du changement climatique [3-5] du type signalé par le GIEC [6]. Bien que l’explication populaire soit simple, l'association du réchauffement climatique et de la sécheresse est paradoxale : la pression de vapeur augmente toujours avec l'augmentation de la température, donc le réchauffement planétaire devrait provoquer une augmentation mondiale des précipitations [7]. Selon les preuves scientifiques et les données présentées ici, nous proposons d’autres causes sous-jacentes à la mortalité des forêts, lesquelles pourraient être enrayées, et s’appliquent dans un sens plus large aux multiples disparitions mondiales bien documentées de la faune.
Plutôt que de traiter d’abstractions ou de généralisations, nous examinons les caractéristiques du pin Torrey, Pinus torreyana, le pin le plus rare et le plus menacé des États-Unis [8]. Les pins Torrey sont de grands arbres à couronne ouverte, avec de longues aiguilles gris-vert qui poussent par groupes de cinq et atteignent environ 18 m (environ 55 pieds) de hauteur à l'état sauvage, mais grandissent encore plus haut dans les zones aménagées. Ce sont les derniers vestiges d’une forêt ancienne qui poussait le long de la Californie du sud, et qui poussent naturellement sur une petite bande située sur la côte de San Diego, et sur l'île de Santa Rosa, à 282 km au nord; voir la carte de la figure 1.Poussant en climat méditerranéen aux étés chauds et secs et aux hivers doux, ils dépendent d'un système racinaire étendu et du brouillard côtier pour absorber une humidité suffisante à leur survie. Environ 3 000 pins de Torrey poussent naturellement aujourd'hui [9,10].
1Auteur pour correspondance : Courriel : mherndon@san.rr.com
La « pièce maîtresse » de la mort des forêts concerne la réserve naturelle de Torrey Pines State, où environ 30% des arbres sont morts dans les années 2015-18, et où la plupart des arbres restants sont stressés et blessés (fig. 2). La mort de ces pins s’étend au Marshall Pines Extension, une zone naturelle, et aux espaces verts de Del Mar Bluffs qui se trouvent à la fin de Carmel Valley Road, dans les mêmes pourcentages. Des arbres irrigués sur le parcours de golf connu dans le monde entier de Torrey Pines (Fig. 3) sont également concernés, ce parcours accueille l'Association des golfeurs professionnels (PGA), ainsi que les arbres du quartier de Del Mar Heights.
La répartition de la mortalité des arbres est plus élevée près de la côte et pourrait résulter d’un brouillard plus persistant (figure 2). Bien que la majorité des arbres se trouvent sur les pentes faisant face à l’ouest, beaucoup de ces arbres sont morts sur des pentes orientées vers l’est ou le nord ou sur des zones plates. Les pins de Torrey situés à l’est de l’autoroute I-5, qui étaient moins en contact avec le brouillard semblent être en meilleure condition. Les arbres sur l’ìle de Santa Rosa sont également en meilleure condition. Ces arbres font partie d’une variété différente, Pinus torrezana v. insularis [10], et sont séparés du continent par 274 km (170 miles) d’eaux libres.
Fig. 2. Principales zones de dépérissement total des pins Torrey avec indication des lieux de prélèvement des échantillons d'eau de brouillard
Fig. 3. Pins Torrey morts sur le terrain de golf de Torrey Pines, ce qui suggère que la sécheresse n’est pas le principal moteur de leur disparition. L’encart montre l'irrigation d'arrosage par aspersion
Fig. 4 est une photographie de la silhouette d’un pin Torreyan découpée sur un ciel «artificiel de géo-ingénierie» et nous soutenons qu'il s'agit de la cause majeure non encore reconnue, non seulement de leur disparition, mais nous le maintenons, de la mort des forêts à travers le monde.
Les militaires américains ont commencé, il y a déjà plusieurs décennies, l'ensemencement délibéré de la troposphère et de la basse stratosphère à l'aide de particules pour des recherches en guerre météorologique laquelle s’est progressivement intensifiée, et dont les durées et les portées géographiques se sont amplifiées : il en existe de nombreuses preuves et intentions [11-22]. Aux alentours de 2010, les pulvérisations de particules aériennes devinrent une activité quasi quotidienne, quasi mondiale, avec un financement massif, probablement grâce à une sorte d'accord international non divulgué, peut-être sous le couvert de bloquer la lumière du soleil, « pare-soleil pour la Terre » pour lutter contre le réchauffement dû aux gaz à effet de serre. Si tel devait être le cas, il s'agit d'une idée fausse [6], car les pulvérisations aériennes de particules ont pour effet de réchauffer et non de refroidir notre planète.
Fig. 4. Des pins Torrey morts se découpant sur un ciel présentant des traces particulaires laissées par des avions. Photographié le 16 mars 2018, en direction de High Point Overlook dans la réserve naturelle de Torrey Pines State
La Terre reçoit le rayonnement solaire de longueurs d'ondes différentes et renvoie cette énergie dans l'espace pour maintenir l’équilibre du bilan thermique terrestre. La matière particulaire pulvérisée dans les régions où se forment les nuages renvoie une certaine quantité du rayonnement entrant, mais en absorbe également une partie laquelle est transmise par collisions moléculaires à l'atmosphère sous forme de chaleur. De plus, les particules aériennes empêchent la perte de chaleur à la surface de la terre et, lorsqu’elles se déposent sur la glace ou la neige, elles modifient l’albédo. Au lieu de refroidir la Terre, la matière particulaire pulvérisée provoque un réchauffement de la planète, une circonstance paradoxale qui nécessite une enquête.
Pour altérer le temps et le climat, les militaires américains engagent et/ou autorisent la pulvérisation de particules, inconnues du public, dans l’air que nous respirons, sans notre consentement éclairé, mais avec d’autres observations, par exemple, le document de l’armée de l’air américaine AFD-051013-001 [23.]. Un exemple de cette matière particulaire pulvérisée est illustré figure 4. Pulvérisée dans l'atmosphère où les nuages se forment, la matière particulaire réchauffe l'atmosphère, augmentant ainsi la pression, ce qui peut aller à l'encontre des fronts météorologiques naturels. Cette matière particulaire empêche donc les précipitations en interférant avec la coalescence des gouttelettes d’humidité, jusqu’à ce que la charge en eau devienne trop importante et se traduise par des tempêtes et des déluges. De plus, la matière particulaire spécifique est utilisée pour que l’humidité de l’atmosphère soit un meilleur conducteur électrique, et favorise l'utilisation du rayonnement électromagnétique.
Des analyses scientifiques ont démontré que la matière particulaire dispersée dans la basse atmosphère était constituée de cendres volantes de charbon (CVC) [24-28], le déchet extrêmement fin et à faible teneur en cendre légère provenant de la combustion du charbon industriel qui doit être piégé et séquestré selon réglementation des pays occidentaux, en raison de sa toxicité. Nous fournissons par la présente des preuves supplémentaires à l'appui de l'identification et de la prise en compte de ses effets toxicologiques, en particulier l'empoisonnement à l'aluminium, en mettant l'accent sur les pins Torrey. Les toxines de pollution particulaire en aérosol, y compris, en particulier, les CVC utilisées en aérosols pour altérer le temps et le climat. De plus, nous présentons des données d'observation indiquant un rayonnement ultraviolet plus intense du fait de la destruction de la couche d'ozone par les CVC.
2.METHODES
Les échantillons 2018 de neige ont été collectés dans un nouveau récipient en polyéthylène/polypropylène après une pulvérisation de particules aériennes conformément au protocole [28]. Une aliquote (ndt : une partie) d'environ 250 ml a été soumise à un laboratoire d'analyse certifié par spectrométrie de masse à plasma couplé par induction (ICP-MS). Le laboratoire a suivi l’un des deux protocoles - EPA 200.7 ou EPA 200.8 - en fonction de l'élément analysé. Les mesures ont été effectuées après filtration de la solution pour piéger les particules >0,45 μm. L'échantillon d'eau de brouillard de pin de Torrey est recueilli sur un plateau en plastique sous des branches secouées, lors d’un épais brouillard ; une aliquote de 250 ml, a alors été envoyée au même laboratoire certifié pour l'analyse ICP-MS avec la même procédure.
Les données de base et les données scientifiques sur les pins Torrey ont été examinées lors d’une recherche de documentation. L'état actuel des pins Torrey a été étudié par des études sur le terrain, des observations personnelles, des photographies et des échantillonnages, etc. Les arbres individuels ont été soigneusement examinés afin de détecter les dommages dûs à l'environnement et ceux dûs aux pathogènes. Ces informations ont été comparées à celles d’enquêtes précédentes approfondies réalisées par l’un des auteurs (DDW) sur les pins Torrey et à l’étude des arbres endommagés du sud de la Floride par un autre auteur (MW). Nous avons interprété les données d'analyses dans le contexte de ces observations.
3. RÉSULTATS ET DISCUSSION
Les observations et les données examinées ci-dessous nous suggèrent que l’intoxication à l'aluminium et les dommages causés par les ultraviolets sont les principaux facteurs de la disparition des pins Torrey, en particulier, mais également des forêts du monde entier. Ces ultraviolets affaiblissent les défenses naturelles des arbres et les rendent vulnérables aux attaques des insectes et des champignons pathogènes [29-31].
3.1 Empoisonnement des arbres à l'aluminium contenu dans les cendres volantes de charbon pulvérisées
Les forêts du monde entier sont attaquées par des activités anthropogéniques, au début par ignorance, puis par négligence bénigne. L'ère industrielle a déclenché le premier assaut sur les forêts, sous forme d'émissions de dioxyde de soufre illimitées (SO2) et d'oxydes nitreux (NOx) combinés à l'humidité atmosphérique pour former de l'acide sulfurique (H2SO4) et nitrique (HNO3). En plus de diminuer le pH de la pluie et de modifier simultanément le pH du sol, il est utilisé sous une forme chimiquement mobile à partir de certains matériaux géologiques.
Dans la nature, l'aluminium est généralement lié sous forme d'oxydes inorganiques. Par conséquent, le biote n’a pas adapté ses défenses évolutives à l’aluminium chimiquement mobile. Comme l’ont noté Sparling et Lowe [32]: «L’extinction des forêts et la diminution de la survie ou de la reproduction des invertébrés aquatiques, des poissons et des amphibiens viennent tout juste d’être liés à la toxicité de l’aluminium. Des effets indirects ont été identifiés sur les oiseaux et les mammifères. » Nous soulignons.
Dans les années 1970, les scientifiques ont commencé à s’attaquer aux problèmes des pluies acides [33] et les organismes de réglementation, tels que l’EPA, l'Agence de protection de l’environnement aux Etats-Unis, ont commencé à exiger des épurateurs de gaz de combustion pour réduire les pluies acides [34]. Alors que ces mesures étaient initiées, une autre source d’aluminium chimiquement mobile a été introduite dans l’environnement, clandestinement et en quantité croissante, par pulvérisations de cendres volantes de charbon (CVC) dans la région de l’atmosphère où se forment les nuages, comme le montre la Fig. 4.
Les cendres volantes de charbon se forment en se condensant et en s'accumulant dans les gaz chauds au-dessus des brûleurs à charbon, généralement sous forme de sphères [35]. Il n’y a pas d'équivalent dans la nature, sauf dans les incendies de gisements de charbon. Bon nombre des éléments présents dans les CVC, y compris l’aluminium, sont facilement dissous en des formes chimiquement mobiles, lorsqu'exposés à l’humidité [36].
Les principaux éléments des CVC sont les oxydes de silicium, d’aluminium, de fer et de calcium, et en moindres quantités, les oxydes de magnésium, de soufre, de sodium et de potassium. Les principaux composants des CVC sont les silicates d’aluminium et des particules des sulfates de fer (magnétiques qui comprennent de la magnétite (Fe3O4). Les oligo-éléments des CVC contiennent de l'arsenic, du baryum, du béryllium, du cadmium, du chrome, du plomb, du manganèse, du mercure, du nickel, du phosphore, du sélénium, du thallium, du titane et du zinc [37].
La figure 5 présente les résultats analytiques obtenus pour onze substances dissoutes dans des échantillons d'eau de pluie et de neige afin de les comparer aux substances similaires obtenues par lessivage des CVC en laboratoire [36,38]. En exprimant les résultats par rapport au baryum, une base commune de comparaison est ainsi donnée pour éviter la dilution variable inhérente à chaque échantillon.
Fig. 5. Ratios d'éléments déterminés dans les échantillons d'eau de pluie et de neige collectés après pulvérisation aérienne. Les données de neige 2018 sont nouvelles; d'autres résultats ont déjà été rapportés [26,27]. Les lignes rouges et les lignes bleues, respectivement, sont des gammes d’expériences de lixiviation européennes [36] et américaines [38] des CVC.
Les données de lixiviation ( ndt : extraction à l'aide d'un solvant) en laboratoire, basées sur 23 échantillons des CVC provenant de différentes sources européennes [36] et de 12 sources américaines [38], montrent des plages de valeurs indiquant des compositions des CVC variables ainsi que les dynamiques de formation. Les données relatives aux eaux pluviales et à la neige montrent également des variations qui, pour la plupart, coïncident avec les plages des données de laboratoire. Notez que l'aluminium dissous est une caractéristique omniprésente des données sur l'eau de pluie et de la neige après pulvérisation aérienne, illustrées à la Fig. 5.
La pollution atmosphérique photochimique a eu des effets néfastes sur les forêts mixtes de conifères aux États-Unis la plus grande partie du siècle dernier. Une lésion foliaire, une abscission (ndt :chute) prématurée de l'aiguille, un amincissement de la cime et une réduction de la croissance dûs à ce type de pollution par oxydant ont été bien documentées chez les pins Ponderosa et les pins de Jeffrey en Californie du Sud [39]. La pollution industrielle (y compris les produits issus de la combustion du charbon) contribue à la réduction de la croissance et de la reproduction des plantes vasculaires (ndt : qui possèdent des vaisseaux où circule l'eau) , effets qui peuvent être accentués par le réchauffement climatique [40]. Les feuilles et les aiguilles des arbres collectent et concentrent efficacement un pourcentage important des particules en suspension dans l'air [41]. Le dépôt de métaux lourds provenant de la pollution atmosphérique par les particules contribue au dépérissement des forêts dans de nombreuses régions du monde, y compris en Amérique du Nord et en Europe [42].
Les surfaces cireuses des plantes confèrent une protection contre les agents pathogènes, les conditions environnementales extrêmes et la pollution atmosphérique. L'un des principaux obstacles aux effets néfastes de la pollution de l'air chez les conifères est la couverture en cire épidermique des aiguilles. Les cires cuticulaires régulent la diffusion de l'eau et des gaz et leur biochimie a été largement étudiée [43]. Les principaux facteurs influant sur les capacités d'adsorption des feuilles et des aiguilles chez les conifères sont le nombre de stomates, la quantité de cire épicuticulaire et les propriétés de la cuticule aux différentes saisons [44]. Les polluants particulaires peuvent dégrader les cires épicuticulaires et diminuer la tolérance à la sécheresse du pin sylvestre (Pinus sylvestris L) [45]. La pollution atmosphérique provoque une apparence amorphe des cires épicuticulaires chez les conifères, appelée érosion par la cire, qui est corrélée aux dommages visibles causés aux arbres [46]. L'érosion cutanée causée par la pollution atmosphérique détruit 2 à 5 fois plus rapidement la cire de surface que le vieillissement naturel [43].
La pollution par CVC libère de l’aluminium sous une forme chimiquement mobile dans l’humidité atmosphérique [36]. La toxicité de l'aluminium quand il est chimiquement mobile est l'un des principaux facteurs qui limitent la croissance et le développement des arbres. Les membranes plasmiques des cellules souches, en particulier dans l'apex des racines, sont la cible principale de cette toxicité de l'aluminium [47].
L'aluminium entraîne des modifications de la morphologie du système racinaire, notamment l'inhibition de sa croissance en longueur, la callosité des racines, la réduction des racines et la disparition du cône de croissance [48]. L'exposition des semis de Picea abies (épinette de Norvège) à l'aluminium dans une solution nutritive inhibe radicalement la croissance et l'allongement des racines et réduit la teneur en magnésium et en calcium des racines et des aiguilles des plants [49]. L’aluminium mobile qui entre dans le sol a également un effet néfaste sur la coopération symbiotique plantes-champignons (mycorhizes), qui participe à l’apport de nutriments aux arbres [48].
Le brouillard est un phénomène naturel le long de la côte du Pacifique du sud de la Californie et, comme indiqué ci-dessus, il constitue une source d’eau importante pour les pins de Torrey. La figure 6 montre un cas de brouillard épais survenu le 9 février 2018. Un échantillon d'eau de brouillard adhérant aux branches de plusieurs arbres a été recueilli sur un plateau en plastique en secouant leurs branches.
De par sa couleur, l’échantillon d’eau de brouillard des branches secouées des pins de Torrey semble contenir des poussières incluses. La figure 7 présente les données des ratios d'analyse par élément de cet échantillon pour les comparer aux données provenant d'un échantillon d'eau de brouillard prélevé pour l'analyse de mercure par Peter Weiss-Penzias de l'Université de Californie, Santa Cruz (UCSC) et d'un échantillon d'eau de pluie prélevé à San Diego, Californie (USA). Bien que l'eau de brouillard des branches secouées de pins de Torrey présente une certaine contamination, indiquée par sa couleur, les ratios pour les trois échantillons sont similaires et contiennent tous de l'aluminium.
Le tableau 1 montre les données analytiques, exprimées en μg/l pour les trois échantillons illustrés à la Fig. 7. À partir de ce tableau, l’évidence est frappante : Les éléments trouvés dans l’eau de brouillard secouée depuis les pins de Torrey sont très concentrés en comparaison de l’eau de brouillard et de l'eau de pluie.
Fig. 6. Pin de Torrey dans le brouillard au centre de la réserve. L’encart montre un échantillon d'eau de brouillard des branches secouées de Pinus Torreyana
Fig. 7. Comparaison de l'eau de brouillard des branches secouées de pins de Torrey avec de l'eau de brouillard pure analysée par l’université de Santa Cruz, en Californie, et des eaux pluviales de San Diego, en Californie.
Tableau 1. Comparaison de l'eau de brouillard des branches secouées des pins de Torrey avec l'eau de brouillard pure analysée par l’université de Santa Cruz et l'eau de pluie de San Diego. Les données sur la fonte des neiges en Pennsylvanie sont également affichées.
L'augmentation flagrante de contaminants dans les données sur l'eau de brouillard arbustif, présentée dans le tableau 1, semble indiquer que, plutôt que de simplement piéger et utiliser directement de l'eau de brouillard, une grande partie de l'eau de brouillard est ré-évaporée, laissant derrière elle des éléments contaminants des cendres volantes de charbon (CVC) pulvérisées par aérosol. Ce procédé accumule et solubilise à plusieurs reprises les extraits de CVC sur les aiguilles jusqu'à ce que les toxines concentrées, dont l'aluminium en particulier, tombent au sol pour y être absorbées par les racines. Non seulement l’accumulation de CVC sur les aiguilles empoisonne l’arbre, mais elle peut également nuire à sa respiration.
Les arbres concentrent les toxines provenant des activités de géo-ingénierie par pulvérisations aériennes de CVC, par conséquent ils s'intoxiquent et leur respiration est réduite. Ce processus est généralement applicable partout où une telle géo-ingénierie est déployée. Ceci, nous l’affirmons, est l'une des causes majeures de la mortalité des forêts dans le monde entier.
Les toxines, en particulier l’aluminium, affaiblissent les défenses naturelles des arbres contre les agents pathogènes. Les scolytes, par exemple, ont contribué à la mort de milliards de conifères dans le monde [50]. Des études indiquent que la pollution atmosphérique prédispose les pins aux infestations de scolytes [51]. Les pins de Torrey sont également menacés par le scarabée de Californie à cinq épines, Ips. paraconfusus [52]. Il convient de noter que les scolytes sont tolérants à de multiples éléments toxiques, dont bon nombre de ceux que l'on trouve dans les CVC. Dans les zones fortement polluées de Finlande, les scolytes attaquent les arbres présentant de fortes concentrations de métaux lourds dans l'écorce [53]. Les scolytes de l 'écorce d'épinette prélevés dans les zones polluées d 'Allemagne contenaient des éléments à haute toxicité écologique, notamment Al, Cd, Hg et Pb [54]. Les scolytes sont donc de bons bio indicateurs à la fois pour le fer et l'aluminium [55].
3.2 Dommages causés aux arbres par les rayons ultraviolets du fait des pulvérisations aériennes de cendres volantes de charbon.
Nous pensons qu’une autre cause majeure de la mort des forêts à l’échelle mondiale est le niveau élevé de rayonnement solaire ultraviolet plus intense inavoué [56- 59], les UV-B et UV-C, imputables en partie à l'affaiblissement de la couche d'ozone par les pulvérisations de CVC, contiennent du chlore destructeur de la couche d’ozone en quantités variables s'élevant jusqu’à 25 000 μg/g [60]. Le rayonnement ultraviolet solaire plus intense endommage les arbres et affaiblit leur résistance aux agents pathogènes [31].
Les arbres de nombreuses régions du monde présentent des changements destructeurs sur leur tronc/leurs branches et leur feuillage, particulièrement importants sur les surfaces exposées au soleil. La figure 8, caractéristique de nombreuses observations, révèle des exemples prédominants de dommages sur le côté des arbres exposé au soleil. Deux exemples sont présentés. L'arbre à gauche est un pin de Torrey, Pinus torreyana, à droite un Gumbo-Limbo, Bursera simaruba, un arbre résistant au soleil et à la sécheresse à Key West, en Floride (États-Unis).
Le rayonnement ultraviolet à courte longueur d'onde est un facteur majeur de stress abiotique pour les arbres dans le monde entier [61]. Des mesures indépendantes documentent le rayonnement solaire sur un éventail de ≤ 300 nm pénétrant maintenant à la surface de la Terre, contrairement aux affirmations officielles [56-59].
Fig. 8. Comparaison des côtés ensoleillés et ombrés de deux arbres. À gauche, le pin de Torrey; A droite, le Gumbo-Limbo
Le rayonnement ultraviolet affecte les arbres en modifiant leur environnement biologique et biochimique [62]. Le dommage comprend la rupture des membranes et autres structures cellulaires, la génération de radicaux libres, l’inhibition des processus physiologiques, par exemple la photosynthèse, l'assimilation des nutriments et la synthèse de la chlorophylle et des protéines, le tout entraînant une réduction de la croissance et du développement de l'arbre [62]. L’accroissement des UV-B réduit la stabilité du génome chez les plantes [63]. Une étude récente montre qu'une forte intensité d’UV-B entraîne un développement défectueux du pollen chez les conifères, associé à une diminution de la reproduction ou même, à la stérilité [64].
Au cours des dernières décennies, les maladies fongiques des arbres et des forêts du monde entier ont connu une explosion sans précédent [65]. Les arbres que nous avons observés présentent une croissance fongique plus importante sur les surfaces exposées au soleil, ce qui indique probablement une tolérance ou même une utilisation du rayonnement ultraviolet à courte longueur d'onde par ces champignons. Les pins de Torrey sont sensibles et ont été affectés par des champignons dangereux comme le Fusarium cincinatum, la cause du chancre primitif qui peut être transmise par Ips paraconfusus [66]. Le chancre est une maladie destructrice des pins dans de nombreuses régions du monde. Il est connu pour être une grave menace pour les pins de Californie [66]. Fusarium incarnatum a été cultivé à partir de l'écorce blanchie et endommagée par le soleil des arbres Gumbo Limbo à Key West par Aaron Palmateer, Ph.D., Centre de diagnostic des plantes de Floride/ Université de Floride.
Bien que le rayon ultraviolet C soit mortel pour les insectes [67], les scolytes ont probablement une certaine protection contre les UV dans leur habitat sous l'écorce des arbres.
Dans une étude récente sur la mortalité de l’Euphorbia ingens, un arbre emblématique des savanes sud-africaines, plusieurs champignons et insectes destructeurs ont été identifiés dans les arbres malades [68]. Les auteurs concluent : « Ces résultats suggèrent que la mortalité n'est pas liée à l'attaque des arbres par des insectes ou des agents pathogènes agressifs, mais plutôt par des facteurs environnementaux qui favorisent la capacité des insectes opportunistes et des agents pathogènes de s'implanter. »
4. CONCLUSION
Les explications ordinaires sur la maladie et la mort des pins de Torrey attribuées à la «sécheresse et aux scolytes» et la mortalité des forêts expliquée par «la chaleur et la sécheresse» sont des simplifications excessives. Ces explications ignorent les deux causes majeures fondamentales que nous décrivons ici, à savoir les facteurs environnementaux de stress dûs à l’empoisonnement en particulier par l’aluminium, et à la nocivité des rayonnements ultraviolets dangereux, tous deux intrinsèquement liés aux pulvérisations quasi-quotidiennes, quasi-mondiales des substances toxiques des cendres volantes de charbon, dans la troposphère et la basse stratosphère. Ces facteurs de stress anthropiques provoquent l'affaiblissement des arbres et augmentent leur vulnérabilité aux insectes tels que les scolytes, aux infections fongiques et à d'autres facteurs biotiques (bactéries et virus, par exemple). En outre, nous avons décrit ici un mécanisme naturel par lequel les aiguilles et les feuilles des arbres concentrent les toxines provenant de la pollution particulaire, en particulier les cendres volantes de charbon pulvérisées dans l'atmosphère pour manipuler le temps et le climat. Il est peut-être trop tard pour sauver les pins de Torrey, mais si cette forme de pollution atmosphérique délibérée est stoppée, certaines forêts de la Terre pourront être préservées.
DÉCLARATION ÉTHIQUE DES AUTEURS
Les auteurs soutiennent que les représentations techniques, scientifiques, médicales et de santé publique présentées dans la littérature scientifique en général, y compris dans cette revue, sont véridiques, et exactes dans toute la mesure du possible, et destinées à servir au maximum à protéger la santé et le bien-être de l'humanité et de l'environnement naturel de la Terre.
CONFLITS D'INTERÊTS
Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêts.
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Pourquoi donc pulvérisent-ils ?
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Les garde-forestiers de l’Office national des forêts (ONF) organisent à partir de ce 17 septembre une grande marche à travers la France pour dénoncer l’industrialisation qui menace la gestion des forêts publiques. Celles-ci couvrent près de 4,6 millions d’hectares, soit l’équivalent de la région Bourgogne Franche-Comté. Partant de Mulhouse, Valence, Perpignan ou Strasbourg, les forestiers se donnent pour objectif de rejoindre à pied, d’ici le 25 octobre, la forêt de Tronçais, dans l’Allier, l’une des plus belles futaies de chênes en France plantée au 17ème siècle. Un grand rassemblement s’y déroulera le même jour.
Cette mobilisation s’inscrit dans la droite ligne d’une lutte qui oppose depuis des années les agents de l’ONF à leur direction nationale. Moins visibles que les cheminots ou les postiers, les forestiers subissent pourtant des réformes en tous points similaires : baisse des effectifs, dégradation des conditions de travail, prédominance des exigences de rentabilité… Ici, dans les sous-bois et les clairières, ce ne sont pas des lignes de train ou des bureaux de poste de proximité qui sont soumis à l’ordre gestionnaire et productiviste, mais des écosystèmes entiers.
« Notre bien commun est en danger », alertent les responsables syndicaux de l’Office, qui ont enchainé les grèves et les manifestations ces derniers mois [1]. Le 17 mai 2018, une manifestation a rassemblé plus de 1000 fonctionnaires et salariés de droit privé de l’ONF dans plusieurs villes de France. Le mouvement, même s’il peine à se faire entendre, reste déterminé et bien structuré autour d’une intersyndicale solidaire.
C’est au tournant de l’an 2000 que l’institution forestière française entame sa mue néolibérale. La grande tempête de 1999 a engendré un traumatisme économique au sein de la filière et coûté plus de 500 millions d’euros à la forêt publique [2]. « La tempête a servi de prétexte. Elle a accéléré le processus. Mais le ver était déjà dans le fruit, nuance Philippe Canal, porte-parole du Snupfen, le principal syndicat de l’ONF. Depuis sa création en 1964, l’ONF a un mode de financement bancal qui dépend de la vente de bois. D’où une pression toujours plus forte pour en couper davantage et délaisser certaines missions jugées non rentables, comme celles liées à l’environnement, à l’accueil du public ou à la surveillance ». Depuis quatre décennies, le volume de bois récolté a augmenté d’un tiers alors que les recettes provenant de ces ventes ont baissé de 35 %. « C’est un fonctionnement suicidaire ! Le financement de l’ONF devrait être libéré des contraintes du marché du bois », juge Philippe Canal.
En 2002, les forestiers voient arriver de drôles de collègues, sans bottes ni uniforme vert, mais affublés de cravates et abusant des tableaux Excel. « Des cabinets d’audit international comme Deloitte & Touche ont été mandatés par la direction pour proposer des réformes, rapporte un syndicaliste. Fortement influencés par l’univers concurrentiel et la gestion telle qu’elle se pratique dans les entreprises privées, ces consultants ont calqué ce qu’ils connaissaient pour le plaquer tel quel sur le service public. » Le « Projet pour l’office » qui est ressorti des analyses de ces consultants exige un gain de productivité de 30% en cinq ans et une baisse des effectifs [3]. Un coup dur pour les forestiers.