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Ciel Voilé

Pour prévenir et guérir la Malaria: les Armoises d’Artémis ou les vaccins chimériques de la Pharmacratie? Dossier n°2.

17 Janvier 2018, 18:38pm

Publié par Dominique Guillet

Les armoises pour guérir la malaria: de la Médecine Traditionnelle Eurasienne

aux découvertes de Pamela Weathers

Dans ce second dossier sur la Malaria, et sur les qualités médicinales antipaludiques des espèces du genre Artemisia, je présente tout d’abord l’utilisation médicinale plurimillénaire de ces Armoises dans les Médecines Traditionnelles Européenne et Chinoise. Je présente, ensuite, les découvertes de Pamela Weathers ainsi que trois annexes dont l’une est une traduction partielle d’une publication de cette biologiste, datant de 2014.

Pamela Weathers – qui est professeur de biologie et de biotechnologie – travaille dans son laboratoire, au Worcester Polytechnic Institute dans le Massachusetts, sur la malaria et Artemisia annua depuis plus de 25 années. Elle a publié de très nombreuses études… dont aucune n’a eu le moindre écho communiqué par la presse ou par la communauté scientifique Française travaillant sur la malaria. Pourquoi? Parce que Pamela Weathers affirme que l’on peut soigner la malaria avec de simples remèdes sous forme de tablettes de feuilles séchées et comprimées de variétés d’Artemisia annua à haute teneur en artémisinine. Il semble très patent que l’Industrie Pharmacratique et l’Industrie de la Recherche Française (financée par les fonds publics) n’ont que faire des découvertes de Pamela Weathers. Ces découvertes ne sont, d’ailleurs, que des redécouvertes ou des confirmations des propriétés médicinales des multiples espèces au sein du genre Artemisia – qui sont des Plantes Médicinales Maîtresses que les tradipraticiens connaissent depuis des millénaires, tout autant pour la malaria, que pour le cancer ou l’avortement.

Pamela Weathers est ostracisée en France parce que ses travaux prouvent que la malaria peut être soignée par des plantes médicinales, et dans ce cas précis par l’espèce Artemisia annua, qui peuvent être cultivées dans tous les jardins de l’Afrique et qui peuvent être processées, localement, par les populations – en toute autonomie.

L’autonomie alimentaire – par la production de nourriture saine et des semences afférentes – et l’autonomie médicinale – par la production de plantes médicinales et de semences afférentes – sont deux concepts qui sont, inéluctablement, combattus par tous les vecteurs mafieux du Terrorisme Alimentaire et Pharmacratique: les multinationales, la presse à la botte, une grande partie de la communauté scientifique et les valets d’Etat corrompus.

Pamela Weathers confirme, par ses travaux pratiques et cliniques, les conclusions de Karen P. Day – la Doyenne des Sciences de l’Université de Melbourne en Australie – que j’ai déclinées dans mon premier dossier sur la malaria. Cette chercheuse s’appuie sur l’analyse génomique du parasite pour prouver comment la diversité génétique du Plasmodium lui permet de contourner les résistances du système immunitaire et d’induire une infection chronique. Ses conclusions majeures sont, premièrement, qu’il existe vraisemblablement des centaines, sinon des milliers, de souches de Plasmodium et, secondement, que la vingtaine de vaccins – dans les tuyaux – sont tous, d’ores et déjà, voués à un échec patent. Elle affirme, catégoriquement, qu’il faut repenser fondamentalement la théorie du contrôle de la malaria.

A savoir que tout ce qui s’est fait avec les armoises – en termes de synthétisation, d’extraction et de chimérisation – depuis les années 1970, pour lutter contre la malaria ainsi que tout ce que la Mafia Pharmacratique nous promet – en nuances diverses et variées de chimérisation de type soft – comme étant dans leurs tuyaux d’innovation, dessert strictement la même destinée: les tuyaux d’échappement vers les oubliettes de l’histoire de la démence humaine, pour leurs inventions génocidaires, et les Tribunaux, pour les inventeurs criminels, afin que leurs méfaits ne sombrent pas dans les oubliettes de l’Histoire.

Les seules recensions rédigées, sur les recherches de Pamela Weathers, l’ont été par Pierre Lutgen dans son blog personnel sur le site internet de Malariaworld.org. Pierre Lutgen est le fondateur de l’Association IFBV-BELHERB qui oeuvre à la protection à l’encontre des maladies tropicales depuis plus d’une dizaine d’années en promouvant l’usage des plantes médicinales. Son association oeuvre, en Afrique, en partenariat avec l’Association La Maison de l’Artemisia animée par Lucile Cornet-Vernet. [37]  Tous deux sont des intervenants majeurs dans le documentaire récemment présenté, en décembre 2017, par le réalisateur Bernard Crutzen, avec le chanteur Stromae et Juliette Binoche: Malaria Business[34] Ce film accusateur ne va pas être très apprécié par l’Industrie du vaccin chimérique. Dans ses articles, Pierre Lutgen qualifie, d’ailleurs, l’OMS de “Vatican de la Malaria” alors que je le qualifie de “Organisation des Menteurs de la Santé”. La chasse aux prédateurs pharmacratiques est résolument ouverte.

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Les Armoises dans la Médecine Européenne Traditionnelle.

Dans l’ouvrage “Diagnoses in Assyrian and Babylonian Medical Analyses”, il est stipulé que l’Armoise était utilisée, en application externe, par les Assyriens pour soigner diverses pathologies. Il s’agissait probablement d’Artemisia judaica et d’Artemisia absynthium. Dans l’ouvrage “Ancient Egyptian Medicine: The Papyrus Ebers”, les auteurs écrivent que le “Papyrus Ebers” évoque des prescriptions d’Armoise, en Egypte, en tant que tonique, pour chasser les vers, pour guérir les blessures, pour les problèmes de digestion, pour les maux de tête, pour les hémorragies, pour l’arthrite, etc.

 

Le pharmacien Grec du premier siècle EC, Dioscorides, évoque, pour la sphère gynécologique, les qualités médicinales, et abortives de plusieurs espèces d’Artemisia: Artemisia absynthium, Artemisia abrotanum, Artemisia campestris et Artemisia arborescens: «Lorsqu’en décoction, ces espèces sont adéquates pour utiliser en bains de siège pour stimuler les règles, pour les suites de l’accouchement, pour les embryons et les foetus, pour les inflammations et occlusions utérines, pour dissoudre les calculs rénaux et pour la rétention urinaire. L’application libéralle de la plante, sur la partie inférieure de l’abdomen, permet de déclencher les règles. Ses jus, triturés avec de la myrrhe et appliqués localement, favorisent l’expulsion d’autant de choses de l’utérus que les bains de siège. Une infusion de trois drachmes de feuilles peut être également prescrite pour favoriser ce type d’expulsion».

Le médecin Grec Soranus conseillait un bain de siège avec des armoises (Artemisia absynthium, Artemisia abrotanum et Artemisia vulgaris) pendant 2 ou 3 jours pour induire un avortement.

Pline transféra une pléthore d’informations concernant les espèces d’Artemisia, y compris la confection d’un vin médicinal à partir d’Artemisia pontica – à raison de 500 grammes de matière sèche pour 20 litres de vin.

Pour Emilius Macer, Artemisia absynthium constituait son “herbarum matrum”, sa plante mère, sa plante première, avec en seconde position, Artemisia abrotanum. Les grands médecins Juifs et Arabes vantèrent tout autant les propriétés des diverses espèces d’Armoises – tels qu’Al-Kindī, Maimonides, Ibn Sīnā, Constantin l’Africain… Hildegarde de Bingen considérait l’absinthe comme la plante maîtresse, pour les femmes, à l’encontre de tous leurs épuisements: «est principalis magistra ad omnes languores». Au 16ème siècle, les écrivains et botanistes Hieronymus Bock, Otto Brunfels et Leonhart Fuchs l’appelaient également la “Mère de toutes les plantes”.

John Riddle explique dans ses divers ouvrages (Eve’s Herbs) que les Artemisias ont été utilisées pour l’avortement de l’antiquité à nos jours même si certains auteurs classiques n’ont pas voulu le reconnaître et surtout même si la littérature moderne n’en souffle mot. Il existe d’ailleurs, souvent, une correspondance entre les propriétés anthelmintiques et les propriétés abortives d’une plante.

L’Artemisia maritima/Artemisia cina s’appelle “l’Armoise barbotine”, la “Sémentine” et “Semenzina” en Italien pour petite semence. Le terme Sémentines s’applique également aux célébrations des semences ou Paganalia – un festival pour honorer la Terre Mère et protéger ses semences. Elle est également appelée la “Santonine” et la “Santonique” – les Santons étaient un peuple Celte. C’est du nom de ce peuple Gaulois qu’est issu le terme Santonine – qui est également l’un des composants majeurs de certaines espèces d’Armoises. La santonine est réputée être très abortive ainsi que le précise l’ouvrage “Meyler’s Side Effects of Drugs” (page 730).

Une autre appellation de cette plante est “Semen contra”, supposément une contraction de “Semen contra vermes”, la “semence contre les vers”. L’appellation “Semen contra” est également donnée à l’Epazote, Dysphania ambrosioides (anciennement Chenopodium ambrosioides), une plante très efficace, également, à l’encontre des vers et de la malaria. Cependant, le terme “semen” en latin est tout autant nominatif qu’accusatif. Ainsi, il se pourrait fort bien que l’expression “Semen contra” ne soit  strictement pas une contraction, de l’expression ci-dessus, mais qu’elle signifie, purement et simplement, “contre la semence” – de par ses propriétés extrêmement abortives. Et l’Epazote, dans tous les Amériques Latines, est tout autant réputée pour ses propriétés vermifuges qu’abortives. La définition pour “Semen contra” dans certains ouvrages est un mélange de capitules de nombreuses espèces d’Artemisias. Au milieu du 19ème siècle, il existait commercialement, par exemple, du Semen contra d’Aleppo et du Semen contra de Barbarie.

En 1649, Nicholas Culpepper, dans son ouvrage “Pharmacopoeia Londinensi”, affirme que l’Artemisia abrotanum, en sus de ses qualités médicinales à l’encontre des poisons, des insectes, des vers, etc, est également un aphrodisiaque.

Culpepper était déjà, en son temps, un Kokopelli des plantes médicinales. Il refusait le monopole croissant des pharmaciens, les “Apothicaires” – un nom signifiant ceux qui stockent – dont l’obsession n’était pas tant de soigner que d’amasser des gains. A cette époque, déjà, les pharmaciens concoctaient des complexes secrets alors que le contre-mouvement de Culpepper avait pour objectif de développer l’usage familial des simples médicinales provenant de la nature ou des jardins.

De 1844 à 1847, l’armée Française prescrivait de l’absinthe à ses troupes lors de la colonisation de l’Algérie – afin de lutter contre la malaria.

 

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S
A ceux qui se posent des question sur la raison de ce grand merdier , la réponse est dans cette video choc :<br /> https://www.youtube.com/watch?v=DpKvnJEY7CM
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