Voilà onze mois que les français sont privés de liberté : ça suffit !
Nicole Delépine sur le blog de Jean-Dominique Michel - Le 23 février 2021
Le texte que je vous propose ce jour me ravit à deux égards : tout d’abord, il s’agit d’un texte de combat, face à une dérive dont chaque semaine qui passe nous révèle un peu plus son étendue abjecte.
Depuis onze mois, nos gouvernements nous mentent, nous manipulent et abusent de nous avec une violence sans précédent, saccageant les bases de l’état de droit et violant les droits et libertés individuelles et publiques.
Bien sûr, comme le souligne avec une pointe d’habileté rhétorique Me Fabrice di Vizio, avocat spécialiste en droit de la santé représentant le Pr Raoult ainsi que différents collectifs de plaignants, on pourrait éventuellement accepter ces mesures extrêmes si elles s’avéraient être absolument nécessaires.
Et c’est bien là le hic : elles nous ont été imposées contre tout bon sens, contre toute science et contre toute indication, nécessité et proportionnalité qui eussent fondé la seule justification -c’est-à-dire la seule légitimité- possible.
Le texte du Dr Nicole Delépine ne s’attarde pas sur des précautions oratoires dont le temps est assurément passé. Les naïfs (c’est aussi une qualité) ont certes pu croire dans un premier temps que si nous autorités agissaient de manière aussi incohérente et inadéquate, cela devait être attribué à leur impréparation ou à la complexité d’une épidémie hors-normes.
Onze mois plus tard, il est plus que temps d’atterrir : nos gouvernements, pour des raisons qu’il appartiendra à la justice pénale d’éclairer, ne font évidemment pas que mal gérer une épidémie dont tout confirme qu’elle n’est pas réellement plus grave qu’une grippe un peu forte !
Ils exploitent une épidémie disponible jusqu’à la corde en mettant méthodiquement en échec toutes les mesures utiles qui auraient permis de limiter les dégâts jusqu'au minimum inévitable ; et saccagent méthodiquement au passage les droits, règles et usages normalement garantis par nos états de droit démocratiques. Ce qui n’est tout de même pas tout à fait la même histoire !