« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
mesures sanitaires
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Covid et mesures liberticides en France et en Italie : de la disproportion d'une réponse sanitaire
Alessandro A. Negroni Publié le 10 juin 2023 - 13:00
TRIBUNE/ANALYSE - Le philosophe du droit Alessandro A. Negroni* nous propose un bilan de la gestion sanitaire du Covid et pense notamment le concept de disproportionnalité de la réponse des autorités politiques et administratives face au SARS-CoV 2. Une réponse dont les mesures ont mis à mal l'exercice de nos droits fondamentaux et réduit la liberté à un état de "non-valeur". Un schéma qui s'est produit en France comme en Italie alors que d'autres pays, comme la Suède, ont su davantage raison garder vis-à-vis de l'intensité des moyens employés, généralement de force. G. Gianni
Proportionnalité
D’un point de vue éthique, politique et juridique, dans un État de droit libéral et démocratique, la proportionnalité est un principe qui doit toujours régir l’action des pouvoirs publics et, en particulier, les mesures adoptées par l’Etat qui limitent la liberté et les droits fondamentaux des citoyens.
Une proportionnalité qui signifie aussi que, pour être acceptable dans un Etat de droit, une mesure qui réduit les libertés individuelles doit être une mesure "nécessaire" : nécessaire au sens d’indispensable pour protéger un intérêt public légitime précis et sans alternative moins restrictive de la liberté des citoyens.
En d’autres termes, si, pour protéger un intérêt public précis, il n’est pas nécessaire de limiter les libertés individuelles des citoyens, l’État ne doit pas limiter lesdites libertés ; s’il faut limiter les libertés individuelles des citoyens, alors l’État doit, dans tous les cas, choisir une mesure garantissant le degré maximum de liberté possible aux citoyens.
Et il ne pourrait pas en être autrement dans une perspective libérale, c’est-à-dire dans la perspective et dans le cadre d’une doctrine morale qui attribue un rôle central aux libertés et d’une doctrine politique corrélative qui affirme que la raison d’être et le rôle de l’Etat consistent à protéger et promouvoir les libertés individuelles.
La suite :
COVID : les vérités cachées de la politique vaccinale - Christine Cotton
Un dirigeant de l’OMS appelle à adopter des mesures "restreignant les libertés individuelles" pour lutter contre les prochaines pandémies
France-Soir Publié le 05 juin 2023 – 08:30
SANTÉ/DROIT - Un lapsus ou une véritable "déclaration d’intention" ? Lors d’une table ronde organisée le 22 mai 2023 en marge de la 76e Assemblée générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève, le co-président d’un groupe de travail de cette instance internationale a ouvertement appelé les États membres à se doter de "mesures qui restreindraient les libertés individuelles", afin de lutter contre les prochaines pandémies.
Le coup d’envoi de la 76e Assemblée mondiale de la Santé a été donné le 22 mai dernier, à Genève. Cette édition est dédiée au Traité sur les Pandémies, qui prévoit "d’habiliter l’OMS à remplir son mandat en tant qu’autorité de direction et de coordination du travail sanitaire international, y compris pour la préparation et l’intervention en cas de pandémie".
Il s’agit là de l’une des propositions émises en juin 2022 par l'Organe intergouvernemental de négociation (OIN), initié en décembre 2021 par les 194 États membres de l’OMS et "chargé de rédiger et de négocier une convention, un accord ou un autre instrument international de l’OMS sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies".
Après cette première réunion de juin 2022, cet organe s'est de nouveau réuni en juillet 2022 pour convenir que ce Traité sur les pandémies sera adopté en vertu de l’article 19 de la Constitution de l’OMS et sera "juridiquement contraignant" pour les signataires.
Une décision saluée par le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. "On ne saurait trop insister sur l'importance d'un instrument juridiquement contraignant: il fera partie de notre héritage collectif pour les générations futures", avait-il déclaré.
La suite :
https://www.francesoir.fr/societe-sante/oms-appelle-mesures-restreignant-libertes-pandemie