« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
Nouveau rebondissement pour les JO : les eaux des toilettes se retrouvent dans la Seine
S. Jouan Publié le 31 mai 2024 - 16:12
L'ancien ingénieur du CNRS Michel Riottot assure que les eaux des toilettes sont déversées dans la Seine. De quoi donner un relief nouveau aux épreuves à venir pour les Jeux olympiques auxquels les politiques tiennent tant.
Anne Hidalgo, qui doit pourtant y plonger le 23 juin, peut faire la grimace. Situation rocambolesque où les politiciens se voient contraints de faire un plongeon pour prouver à la population l'aspect sanitaire auquel personne ne croit, un nouvel argument vient pourtant peser dans la balance du risque sanitaire. En effet, Michel Riottot affirme que les eaux des toilettes sont déversées dans la Seine, précisément où doivent se tenir les épreuves olympiques de natation pour Paris 2024.
À la suite d’une intervention sur BFMTV, celui-ci informe que « les eaux des toilettes sont déversées dans le réseau des eaux de pluie qui, lui, n’est pas filtré et passe directement dans la Seine ».
Pourtant, les épreuves olympiques de triathlon et de natation-marathon sont-elles toujours prévues dans la Seine, entre le pont Alexandre III et la tour Eiffel.
Tandis que la maire de Paris, Anne Hidalgo, se montrait critique envers ceux qui se plaignent des inconvénients provoqués par les Jeux olympiques de Paris, la nouvelle tombe au mauvais moment.
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Le gouvernement a-t-il peur d’Anticor ?
Laurence Beneux Publié le 31 mai 2024 - 15:00
Le ministère de la justice vient d’annoncer la prolongation de deux mois, jusqu’au 25 juillet 2024, de l’instruction de la demande de renouvellement de l’agrément de l’association de lutte contre la corruption Anticor. Dans un communiqué, l’association dénonce « une stratégie d’enlisement de la part du gouvernement, visiblement inquiet de renouveler l’agrément d’Anticor » et exprime son étonnement de voir sa demande instruite par une administration sous la tutelle du garde des Sceaux Éric Dupont-Moretti, alors que ce dernier a l’obligation de se déporter de ce dossier. En effet, le ministre se trouve en position de conflit d’intérêts, Anticor ayant déposé une plainte contre lui en 2020.
Cela fait un an que l’association Anticor n’a plus d’agrément.
Un an que le tribunal administratif a annulé, avec effet rétroactif, l’arrêté accordant cet agrément pour les années 2021 à 2023, au motif qu’il avait mal été rédigé par l’équipe de Jean Castex. L’association a fait appel de cette décision, et il est à souligner que le gouvernement n’a pas défendu son propre texte devant les tribunaux.
Et un an que le gouvernement actuel refuse d’instruire les nouvelles demandes d’agrément déposées par Anticor.
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https://www.francesoir.fr/politique-france/le-gouvernement-t-il-peur-d-anticor
Un professeur pro-vaccin reconnu pour avoir affirmé des fake news est protégé par la justice. Entretien avec Enfance et libertés
France-Soir Publié le 31 mai 2024 - 15:03
ENTRETIEN – Nous recevons le président de l’association Enfance et libertés, Pierre Martineau et son avocate, Me Séverine Manna. L’association a porté plainte contre le néphrologue Gilbert Deray, pour les propos qu’il a tenus lors d’une émission de télévision, au sujet des conséquences du Covid sur les enfants. En plus de leur caractère alarmant, il a été démontré que les propos du professeur étaient faux, malgré cela la justice lui a donné raison, car "ils allaient dans le sens du gouvernement" selon Me Manna.
Vidéo 30' :
Montebourg : il n'y a plus de France !
Soutien à la Russie- la Chine boycotte la conférence de paix sur l'Ukraine.
Bruxelles : canons à eau pour les manifestants pro-palestiniens devant l'ambassade d'Israël
Académie militaire israélienne
Les États membres de l’UE peu enclins à prendre des sanctions commerciales contre Israël
Alexandra Brzozowski et Thomas Moller-Nielsen | Euractiv.com | translated by Jeanne Manikieu – Le 31 mai 2024
Face à la multiplication des appels aux sanctions économiques contre Israël en raison de l’escalade des conséquences humanitaires de ses opérations militaires à Gaza, les ministres du Commerce de l’UE ont brièvement abordé la question jeudi (30 mai). Cependant, ils sont encore loin de prendre des mesures concrètes.
En début de semaine, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont décidé de convoquer une réunion du Conseil d’association UE-Israël « pour discuter de la situation à Gaza et respecter les droits humains dans le cadre des obligations assumées par Israël », a indiqué le chef de la diplomatie de l’Union, Josep Borrell.
Plus tôt cette année, l’Espagne et l’Irlande ont lancé un appel conjoint demandant un « examen urgent » pour déterminer si Israël respecte les obligations en matière de droits humains dans le cadre de son accord commercial avec l’Union européenne.
La Commission européenne n’a pas encore répondu à la lettre envoyée par les deux pays, ont confirmé des fonctionnaires de l’UE.
Interrogé sur cette demande jeudi, le vice-président et commissaire au Commerce, Valdis Dombrovskis, a informé aux journalistes que l’UE « réexamine en permanence les accords commerciaux et les valeurs sur lesquelles ils reposent ».
La date et le lieu de la réunion du Conseil d’association UE-Israël doivent encore être fixés, en attente d’un accord mutuel de l’UE et d’Israël.
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