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Ciel Voilé

agriculture

Pesticides, mégabassines, élevage intensif : La loi Duplomb est passée

9 Juillet 2025, 17:47pm

Pesticides, mégabassines, élevage intensif : La loi Duplomb est passée

France-Soir Publié le 09 juillet 2025 – 15:05


 

Portée par deux sénateurs de droite et adoubée par la FNSEA, la très controversée loi Duplomb a été votée mardi 8 juillet. Elle prétend « libérer » l’agriculture française, en facilitant l’usage de pesticides dangereux, en légalisant les mégabassines comme d’intérêt public, et en étendant l’élevage industriel et la place la police de l’environnement sous contrôle préfectoral. 

Adopté par 316 voix contre 223, le texte va clairement à l'encontre des deux dernières décennies de protections environnementales. L’interdiction de certains néonicotinoïdes est contournée au nom d’une compétitivité fantasmée, sans garde-fous clairs. « Nous sommes le seul pays en Europe à être tombé dans le piège », se félicite cyniquement Laurent Duplomb. Pour Yoann Coulmont, de Générations Futures, « la dérogation est très large, sans limite temporelle. » Le retour des pesticides s’ajoute à la sanctuarisation des mégabassines, désormais jugées d’intérêt public majeur, malgré leur impact désastreux sur les écosystèmes.

Reporterre rappelle que seuls 1 % des agriculteurs irrigants profiteront de ces réservoirs colossaux, construits au détriment d’espèces protégées. Dans le même mouvement, les seuils de contrôle des élevages intensifs sont relevés, autorisant jusqu’à 85 000 volailles sans étude d’impact systématique. « On favorise les fermes-usines au détriment des petits éleveurs », alerte Thomas Uthayakumar (FNH). Pire encore, l’Office français de la biodiversité perd son indépendance : ses missions seront désormais placées sous tutelle préfectorale. « Un préfet pourra orienter, voire bloquer nos contrôles », s’indigne Sylvain Michel, syndicaliste CGT.

 

La suite :


https://www.francesoir.fr/politique-france/pesticides-megabassines-elevage-intensif-la-loi-duplomb-est-passee


 

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Enquête Disclose : l'agriculture européenne carbure au gaz de schiste

3 Juillet 2025, 17:36pm

Enquête Disclose : l'agriculture européenne carbure au gaz de schiste

Anne-Sophie Novel et Agathe Bounflour – Disclose – juillet 2025


 

L'agriculture intensive dépend largement des engrais chimiques à base d’ammoniac, dont la fabrication émet des quantités considérables de gaz à effet de serre. Championne du secteur en Europe, la firme norvégienne Yara promet désormais de produire des engrais « verts ». Or, d’après l’enquête des médias DeSmog et The Guardian, ces fertilisants sont élaborés, en toute discrétion, avec du gaz de schiste au Texas.

 

Les engrais Yara omniprésents dans les champs

Des petites billes aux effets magiques. Sur les plants de salades, de carottes ou de maïs, les engrais de la marque Yara décuplent les rendements agricoles. Peu connue du grand public, la multinationale norvégienne a réalisé l’an dernier 780 millions de dollars (665 millions d’euros) de chiffre d’affaires, rien qu’en France. Elle vend ses granulés dans plus de 140 pays et promet de « nourrir le monde de manière responsable ». Rien de moins.

 

Le problème, c’est que les engrais des géants de l’agrochimie comme Yara polluent à tout bout de champ. Leur épandage entraîne l’acidification des sols et la prolifération d’algues, qui asphyxient le milieu aquatique. Sans compter les émissions de gaz à effet de serre au moment de leur production : l’ammoniac qui les compose est formulé notamment à partir d’hydrogène, une substance obtenue au moyen d’une énergie fossile, le gaz naturel. Si bien que l’utilisation et la production d’engrais de synthèse génèrent pas moins de 5 % des émissions de CO2 dans le monde. Plus que l'aviation et le transport maritime réunis.

La suite :

https://4zuwl.r.ah.d.sendibm5.com/mk/mr/sh/WrtNePptzilvYavVm9gO25hawtn005ti/kSc-gX7KTQlO

 

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L'agriculture française au bord du gouffre

2 Juillet 2025, 16:48pm

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Les agriculteurs bio dénoncent un "hold-up" sur leurs aides

2 Juillet 2025, 16:44pm

Les agriculteurs bio dénoncent un "hold-up" sur leurs aides

France-Soir avec AFP Publié le 02 juillet 2025 – 16:40


 

La Fédération nationale d'agriculture biologique a déploré mardi un "hold-up" après l'annonce par le gouvernement de la réaffectation à des mesures sans lien avec l'agriculture biologique de plus de la moitié du reliquat d'aides européennes à l'origine prévues pour la conversion au bio.

Cette décision "signe le pas d'un désengagement sans précédent de l'État dans son soutien à l'agriculture biologique", estime la FNAB, dont les représentants ont quitté la réunion du Conseil supérieur d'orientation du ministère de l'Agriculture après que la ministre Annie Genevard a fait cette annonce.

Dans le cadre de la PAC 2023-2027, 340 millions d'euros annuels devaient en moyenne être mobilisés pour la conversion à l'agriculture biologique en France. Mais sur 2023 et 2024, 257 millions de reliquats ont été accumulés, les conversions ayant été moins importantes que prévu.

"La replanification des crédits européens disponibles pour les campagnes 2023 et 2024 nous permet d'en optimiser l'utilisation au service de nos agriculteurs, de la résilience des exploitations et de notre souveraineté alimentaire", a déclaré Annie Genevard dans un communiqué.

"Elle évite aussi la perte de fonds non consommés en début de programmation", a-t-elle ajouté en assurant avoir "veillé à ce qu'une part importante de ces crédits soit orientée vers l'agriculture biologique"


 

La suite :


 

https://www.francesoir.fr/societe-environnement/les-agriculteurs-bio-denoncent-un-hold-sur-leurs-aides


 

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Top 10 des géants de l’agrobusiness : la concentration des entreprises dans l’alimentation et l’agriculture en 2025

2 Juillet 2025, 16:43pm

Top 10 des géants de l’agrobusiness : la concentration des entreprises dans l’alimentation et l’agriculture en 2025

Grain – Le 1er juillet 2025 mondialisation.ca


 

Introduction

La publication en 2022 par ETC Group de Food Barons, littéralement « Les barons de l’agroalimentaire », révélait la concentration croissante du pouvoir des entreprises dans le système alimentaire industriel1. Elle documentait l’essor des fusions et acquisitions, l’influence croissante du capital financier, ainsi que la pénétration de la numérisation et d’autres technologies de rupture dans les chaînes d’approvisionnement des entreprises2.

Pendant la pandémie de Covid, puis avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, ces entreprises ont montré comment, lors de chocs ou de crises mondiales, elles pouvaient tirer parti de leur pouvoir de monopole pour engranger des profits obscènes, avec des incidences majeures sur les populations du monde entier3.

Trois ans plus tard, la guerre se poursuit en Ukraine, tandis que de nouveaux conflits et génocides font rage en Palestine, au Soudan et en République démocratique du Congo. Les États-Unis mènent une guerre commerciale mondiale, les températures mondiales atteignent des niveaux records, et des maladies à potentiel pandémique (comme la grippe aviaire) continuent de provoquer des perturbations importantes4. La situation reste plus instable que jamais et, pourtant, la concentration économique dans le système alimentaire ne cesse de progresser5.

Dans ce rapport, nous dressons un état des lieux de la concentration des entreprises dans six secteurs essentiels à l’agriculture : semences commerciales, pesticides, engrais de synthèse, machines agricoles, produits pharmaceutiques vétérinaires et génétique animale. La concentration économique s’est renforcée dans la majorité de ces secteurs, dont quatre – semences, pesticides, machines agricoles et produits pharmaceutiques vétérinaires – répondent à la définition d’un oligopole, puisque quatre entreprises y détiennent plus de 40 % du marché6.

La suite :


 

https://www.mondialisation.ca/top-10-des-geants-de-lagrobusiness-la-concentration-des-entreprises-dans-lalimentation-et-lagriculture-en-2025/5699725

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Crise de la bio, à qui la faute ?

14 Juin 2025, 17:05pm

 Crise de la bio, à qui la faute ?

Agir pour l'environnement

 

La crise que traverse l’agriculture biologique française depuis 2021 n’est pas une simple question de « marché » mais doit nous préoccuper au plus haut point en tant qu’écologistes. En effet, les impacts environnementaux et sanitaires de la bio sont la motivation primordiale de son développement. La Cour des comptes elle-même soulignait en juin 2022 que l’agriculture biologique devrait disposer d’un soutien accru en raison de ses bénéfices considérables pour la biodiversité, le climat, la gestion de l’eau, la santé humaine et l’emploi. Transformer l’agriculture pour la rapprocher le plus vite possible des pratiques bio n’est pas une option, c’est une nécessité vitale pour la planète et pour notre santé.

LA BIO EN DANGER !

Le choix des gouvernements français depuis 2017 d’abandonner la bio aux caprices du marché, c’est-à-dire aux lobbies agroalimentaires, s’avère irresponsable et dramatique. Ce choix politique est irresponsable car il réduit la bio à une supposée « niche économique » soumise aux stratégies opportunistes des acteurs de la distribution, niant la nécessité écologique et sociale de son développement. Il est dramatique car il en a résulté une crise inédite et préoccupante.

Poussées par les seuls intérêts à court terme de leurs actionnaires, les grandes et moyennes surfaces (GMS) ont massivement réduit l’offre de produits bio dans leurs magasins de 5 à 10 % par an depuis 2021, faisant automatiquement baisser leurs ventes bio par défaut de disponibilité. Un emballement médiatique a alors répercuté la baisse de consommation dans les autres circuits de distribution, provoquant une fragilisation des filières biologiques puis une baisse de la rémunération des paysans.

Comme en parallèle l’État a réduit son soutien à la production bio et n’a proposé qu’une aide dérisoire à laquelle seuls 15 % des paysans bio ont pu émarger, la situation est devenue intenable. Non seulement le rythme des conversions vers la bio s’est considérablement ralenti, mais en outre certains agriculteurs bio ont même dû renoncer à leur certification pour retourner valoriser leurs produits dans des filières conventionnelles. La transition agroécologique est en danger !

 

https://www.agirpourlenvironnement.org/campagnes/crise-de-la-bio-a-qui-la-faute/

 

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La France, 2e pays abritant le plus d’élevages intensifs en Europe

14 Juin 2025, 17:00pm

La France, 2e pays abritant le plus d’élevages intensifs en Europe

Reporterre – Le 13 juin 2025


 

L’Europe compte 24 000 unités d’élevage intensif, selon une enquête d’AGtivist agency, un consortium de journalistes de six pays, associé à plusieurs médias, dont The Guardian et Euractiv. L’analyse des archives leur permet d’estimer que ce chiffre est en augmentation de 13 % entre 2014 et 2023.

Dans cette « prolifération des élevages intensifs », c’est l’Espagne qui accueille le plus grand nombre d’exploitations industrielles (3963), suivie par la France (3075), de l’Allemagne (2930), des Pays-Bas (2667) et de l’Italie (2146). Une grande partie de la viande produite en France est exportée, avec 39 % de porc et 25 % de volailles vendues à l’étranger, soulignent les auteurs.

D’énormes inégalités de revenus entre exploitants agricoles

Les conséquences de ce gigantisme se font ressentir sur les inégalités de revenus entre exploitants agricoles : les disparités ont été multipliées par 60 en quinze ans, selon AGtivist agency. Ces fermes usines ont également de lourdes conséquences en matière de bien-être animal et de pollution de l’eau et du sol, notamment aux nitrates ou au phosphate contenu dans le lisier de porc et de poulet.

Dans un rapport publié en octobre 2024, Greenpeace estimait que le nombre de fermes usines (dont la production économique est supérieure à 250 000 euros par an) a augmenté de 56 % entre 2007 et 2022. Les 8 % d’exploitations les plus productives contrôlent aujourd’hui 63 % du cheptel et 36 % des terres agricoles de l’UE. Tandis que l’Europe a perdu 5,3 millions d’exploitations entre 2005 et 2020 (-37 %), estime l’ONG.

 

La suite :

 

https://reporterre.net/Le-nombre-de-fermes-usines-augmente-fortement

 

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Témoignages d'éleveurs

11 Juin 2025, 17:53pm

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Fruits et légumes | La filière du Grand Gaspillage

5 Juin 2025, 16:47pm

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Semences paysannes vs. OGM : le vivant ou le profit ?

5 Juin 2025, 16:44pm

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