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Ciel Voilé

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Dr Louis Fouché : la destruction délibérée de notre système de santé

3 Août 2022, 16:29pm

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Richard Boutry : la variole du singe pour masquer les effets secondaires

3 Août 2022, 16:25pm

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Alexandre Langlois harcelé par l'Etat

3 Août 2022, 16:21pm

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Allianz, l'assureur malveillant

3 Août 2022, 16:07pm

Allianz, l'assureur malveillant

 Claude Janvier – Le 29 juillet 2022.

 

Le communiqué de presse international très officiel publié il y a peu par ladite compagnie d’assurances m’a conforté dans le fait que nous subissons quotidiennement une propagande scandaleuse et spécieuse plus destinée à terroriser la population mondiale qu’à l’aider.

 

Voici leur prose (en italique) publiée à travers le monde. Mes remarques sont en caractères droits. Je vous laisse juger :

 

« Johannesburg/Londres/Munich/New York/Paris/São Paulo/Singapour. Les entreprises doivent se préparer à une augmentation des troubles sociaux. Le potentiel déstabilisateur des chaînes d’approvisionnement perturbées et la hausse du coût de la vie due à l’inflation pourraient provoquer des troubles civils dans de nombreux pays du monde. »

***

Les médias nous assènent que les chaînes d’approvisionnement ont considérablement souffert au cours des deux dernières années en raison de la « pandémie » Covid-19. Une soi-disant pénurie de matériaux alors qu’en fait, des stocks, il y en a. Mais étant donné que les pays ont géré la crise Covid-19 de façon totalement frénétique et illogique, cela a affecté le prix des expéditions. Cette « crise » n’est pas près de s’arrêter, car inflation et stagflation sont les maîtres mots du moment. Profits en hausse pour l’État français car, plus les prix grimpent, plus la TVA récoltée est importante. Ajoutez à cela les bénéfices réalisés par les centrales d’achats et le commerce en général grâce à des prix majorés à tour de bras et à l’épée de Damoclès que représente les menaces de restrictions, vous obtenez encore plus de soumissions de la population et encore plus de laisser pour comptes.

 

Concernant l’huile de tournesol, la moutarde et la farine, ce serait la faute du président Poutine et des vilains français qui ont surstockés les produits… J’ignorais que nous dépendions autant de l’Ukraine pour tout un tas de produits. Naïvement, je pensais que la moutarde était fabriquée dans la région de Dijon… Tout ce cirque est fort étrange, car, il y a peu, je me trouvais en Croatie et je n’ai pu que constater que les rayons des supermarchés regorgent de moutarde et d’huile de Tournesol.

 

Le FMI en rajoute une couche : « Les problèmes d’approvisionnement qui ont touché à peu près tous les secteurs depuis l’automne risquent de perdurer jusqu’en 2023 ». C’est ce qu’on peut lire dans un nouveau rapport du FMI. À la fin de l’année dernière, le FMI s’attendait encore à ce que les pénuries de voitures soient en grande partie résorbées d’ici à la mi 2022 et que les autres goulets d’étranglement aient disparu d’ici à la fin de cette année, mais le variant omicron est arrivé comme un cheveu dans la soupe1. Quel bla-bla inutile et terrorisant.

 

Les dommages et les pertes causés par les manifestations précédentes en France, au Chili, aux États-Unis et en Afrique du Sud ont coûté des milliards de dollars. Le pouvoir des médias sociaux, combiné à la polarisation politique, alimente les mouvements de protestation.

 

Vous noterez au passage qu’Allianz pointe du doigt les réseaux sociaux et les médias libres. Cela vous étonne ?

 

Les entreprises devraient examiner et mettre à jour leurs plans d’urgence si nécessaire, en tenant compte des vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement.

 

La confiance dans les sources traditionnelles d’information et le leadership étant ébranlée, le rôle des plateformes de médias sociaux dans l’activation des troubles civils devient de plus en plus influent. Les grèves, les émeutes et les mouvements de protestations violentes présentent des risques pour les entreprises, car, en plus des bâtiments ou des actifs subissant des dommages matériels coûteux, les opérations commerciales peuvent également être gravement perturbées avec des locaux inaccessibles, entraînant une perte de revenu.

 

« Les troubles civils représentent de plus en plus une exposition plus critique pour de nombreuses entreprises que le terrorisme », déclare Srdjan Todorovic, actuellement responsable de la gestion de crise, Royaume-Uni et pays nordiques, chez AGCS (à compter du 1er juillet, Todorovic devient responsable de la violence politique mondiale et des solutions pour les environnements hostiles chez AGCS). « Il est peu probable que les troubles sociaux diminuent de sitôt, compte tenu des répliques du Covid-19, de la crise du coût de la vie et des changements idéologiques qui continuent de diviser les sociétés du monde entier. Les entreprises doivent être attentives à tout indicateur suspect et désigner des voies claires pour la désescalade et l’intervention, qui anticipent et évitent le risque de blessures du personnel et/ou de dommages aux biens commerciaux et personnels ».

 

Les mutations sans fin du SARS-CoV-2… Ce vilain virus qui arrête de se propager au début du conflit russo-ukrainien, pendant les élections présidentielles et législatives, mais qui repart de plus belle cet été… Alors que les « spécialistes » n’ont pas arrêté de nous bassiner que le virus mourrait avec le chaud et se propageait avec le froid… Ne pas oublier que la quasi-totalité des pays est sous contrôle de l’OMS… Cette dernière, largement financée par la fondation Gates, la Gavi Alliance, Baxter international Inc, l’UE…, est aussi complètement noyautée par les lobbies pharmaceutiques. Alice Desbiolles, épidémiologiste, le 5 janvier 2022, citait une déclaration de l’OMS à Europe 1 dans l’émission de Sonia Mabrouk : « Le coronavirus n’est qu’un « amuse-gueule » de ce que nous allons vivre ces prochaines années… Nous rentrons dans l’ère des pandémies, on peut parler d’épidémie de pandémie… ». La messe est dite ! Cerise sur le gâteau, en 2018, bien avant l’apparition du SARS-Cov-2 en janvier 2020, l’OMS déclarait : « … La maladie X est une maladie encore inconnue (diantre) mais qui un jour, très probablement, émergera, et sera potentiellement très grave avec un risque pandémique majeur… »

 

L’OMS, « l’Organisation Morbide de la Santé », ose donc épouvanter la population avec une prospective terrifiante qu’une maladie inconnue déferlera sur la planète. Pareille déclaration non scientifiquement démontrée et totalement infondée, relève d’une grande perversité et d’une totale escroquerie. L’OMS est belle et bien une organisation corrompue, aux ordres de l’oligarchie financière mondiale apatride.

 

Les Nations unies ont mis en garde contre le potentiel déstabilisateur des chaînes d’approvisionnement perturbées et de la flambée des prix des denrées alimentaires, des carburants et des engrais, en particulier dans le contexte de la Russie et de l’Ukraine, qui représentent environ 30% de l’approvisionnement mondial en blé. « Tout cela sème les graines de l’instabilité politique et des troubles dans le monde entier », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en mars 2022. Dans le même temps, le cabinet de conseil en risques Verisk Maplecroft considère qu’une augmentation des troubles civils est « inévitable » dans les pays à revenu intermédiaire, qui ont pu offrir une protection sociale pendant la pandémie, mais qui auront maintenant du mal à maintenir ce niveau de dépenses à mesure que le coût de la vie augmentera. Selon les projections de l’indice Verisk Civil Unrest2, 75 pays connaîtront probablement une augmentation des manifestations d’ici la fin de 2022, ce qui entraînera, par exemple, une fréquence plus élevée de troubles et davantage de dommages aux infrastructures et aux bâtiments. Les perspectives sont les plus sombres pour les 34 pays qui font face à une détérioration significative d’ici août 2022. Plus d’un tiers de ces États se trouvent en Europe et en Europe centrale (12), suivis des Amérique (10), de l’Afrique (6), du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (3) et de l’Asie (3).

 

Les pertes économiques et assurées des manifestations précédentes ont été importantes, créant des réclamations importantes pour les entreprises et leurs assureurs. En 2018, le mouvement des Gilets jaunes en France s’est mobilisé pour protester contre les prix du carburant et les inégalités économiques, avec des pertes évaluées à 1,1 milliard de dollars3 en chiffre d’affaires en quelques semaines seulement. Un an plus tard, au Chili, des manifestations à grande échelle ont été déclenchées par une augmentation des tarifs du métro, ce qui a conduit à des pertes de 3 milliards de dollars4. Aux États-Unis, on estime que les manifestations de 2020 contre la mort de George Floyd en garde à vue ont entraîné plus de 2 milliards de dollars de pertes assurées5, alors que les émeutes sud-africaines de juillet 2021, qui ont suivi l’arrestation de l’ancien président, Jacob Zuma, et ont été alimentées par des licenciements et des inégalités économiques ont causé des dommages d’une valeur de 1,7 milliard de dollars6. Plus tôt, cette année au Canada, en France et en Nouvelle-Zélande, les manifestations contre les restrictions liées au Covid-19 comprenaient des convois de véhicules créant des perturbations dans les grandes villes.

 

La désinformation médiatique et politique s’en donne à cœur joie. L’article du New York Times cité en note de leur communiqué donne une vision cauchemardesque de la situation en France en 2018 à l’époque des manifestations des Gilets jaunes. Alors qu’en fait, les magasins de luxe ont subi pendant cinq semaines une petite baisse de CA, vite rattrapée les années suivantes. Car malgré les confinements, les couvre-feux et la « crise sanitaire », le marché de luxe se porte à merveille. Difficile est la vie du secteur des produits de luxe… Vite un mouchoir ! Extrait de « Ouest France du 28 juillet 2021 » :

 

« Malgré la crise sanitaire, pourquoi le marché du luxe, dominé par la France, se porte-t-il si bien ? Le leader mondial du luxe, le groupe LVMH, vient d’annoncer des ventes record avec des profits qui ont augmenté de 44%. D’excellents résultats à l’image du marché du luxe qui reprend des couleurs, malgré le contexte difficile et la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 »7.

 

Vous noterez que toutes les manifestations pointées par Allianz ne sont pas l’œuvre du hasard, mais bien de l’incurie de certains gouvernements qui au lieu, de résoudre les situations ne cessent de les envenimer. Bienvenue dans le monde fantastique des marchands de chaos. Une société dystopique nous attend. En gros, on ne peut rien solutionner, il faut s’attendre au pire et donc assurez-vous chez nous de préférence, nous vous ferons des contrats aux petits oignons. Quel altruisme !

 

 

Un réseau de disruptions

 

L’influence des réseaux sociaux joue un rôle croissant dans la mobilisation des manifestants et l’intensification des troubles sociaux. « L’effet unificateur et galvanisant des médias sociaux sur ces manifestations n’est pas un phénomène particulièrement récent, mais pendant la crise du Covid, il s’est combiné à d’autres facteurs potentiellement inflammatoires tels que la polarisation politique, le sentiment anti-vaccination et la méfiance croissante envers le gouvernement pour créer une tempête parfaite de mécontentement », a déclaré Todorovic. « La géographie était aussi moins un obstacle. Ceux qui partageaient les mêmes points de vue ont pu partager leurs opinions plus facilement et se mobiliser en plus grand nombre plus rapidement et plus efficacement. Dans un monde où la confiance dans le gouvernement et les médias a fortement chuté, la désinformation pourrait s’installer et les griefs partisans être intensifiés et exploités.

En clair, il faut trouver le moyen de supprimer les réseaux sociaux, responsables de tous les maux. Bienvenue dans le monde parfait où tout serait sous contrôle des États, des multinationales, des assureurs, des banquiers, des trusts agro-alimentaires, de Monsanto et de Big Pharma. Le monde parfait, uniformisé, homogénéisé et aseptisé. Mortel !

 

Les cibles de troubles civils, ou de dommages collatéraux qui en découlent, pourraient inclure des bâtiments gouvernementaux, des infrastructures de transport, des chaînes d’approvisionnement, des locaux commerciaux, des entreprises à capitaux étrangers, des stations-services, des centres de distribution de biens critiques et des entreprises touristiques ou hôtelières.

Les entreprises devraient examiner et mettre à jour leurs plans d’urgence si nécessaire, en tenant compte des vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement. Ils devraient également revoir leurs polices d’assurance en cas d’augmentation de l’activité de troubles locaux. Les polices d’assurance de biens peuvent couvrir les réclamations pour violence politique dans certains cas, mais les assureurs offrent une couverture spécialisée pour atténuer l’impact des grèves, des émeutes et des troubles civils (SRCC).

 

« La nature des menaces de violence politique évolue, car certaines démocraties deviennent instables et certaines autocraties répriment fortement les dissidents. Les troubles peuvent se produire simultanément dans plusieurs endroits, car les médias sociaux facilitent désormais la mobilisation rapide des manifestants. Cela signifie que les grandes chaînes de vente au détail, par exemple, pourraient subir plusieurs pertes lors d’un événement à différents endroits dans un pays », explique Todorovic.

 

Comment les entreprises peuvent se préparer et prévenir le pire

Les meilleures pratiques sur la façon dont les entreprises doivent se préparer ou réagir à de tels incidents de troubles civils dépendent de nombreux facteurs, y compris la nature de l’événement déclencheur, la proximité du lieu et le type d’entreprise. Allianz Risk Consulting a développé une liste de recommandations techniques pour les entreprises et les particuliers afin d’aider à atténuer les risques liés aux situations de troubles civils, en tenant compte de ces variables et des voies associées pour la désescalade, la communication et la réponse.

 

Fin du communiqué tout à fait indigeste, mais reflétant la mentalité sordide inhumaine de tout un tas de dirigeants, plus soucieux de leur carrière et de leur misérable vie, plutôt que du bien-être de la majorité. Répugnant.

 

Boycottons ces sociétés écœurantes. Ce n’est pas facile, mais si nous étions de plus en plus nombreux à ne plus les cautionner, notre monde s’en porterait beaucoup mieux.

 

Claude Janvier


Écrivain, essayiste


Co-auteur avec Jean-Loup Izambert du livre : « Covid-19, le bilan en 40 questions, retour sur deux ans d’infos et d’intox ».

 

  1. https://www.retaildetail.be/problemes-dapprovisionnement-et-inflation-jusquen-2023

  2. Verisk, « A Dangerous New Era Of Civil Unrest Is Dawning In The United States And Around The World »

  3. New York Times, « In Paris, ‘Yellow Vest’ Protests Cut Sharply Into City’s Luxury Trade », December 17, 2018

  4. World Economic Forum, « How 2020 Protests Changed Insurance Forever », February 22, 2021

  5. Forum économique mondial, « How 2020 Protests Changed Insurance Forever », 22 février 2021

  6. AP News, « Les émeutes sud-africaines vont coûter 1,7 milliard de dollars en réclamations d’assurance », 8 septembre 2021

  7. https://www.ouest-france.fr/pourquoi-le-marche-du-luxe-se-porte-t-il-si-bien

 

 

 

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Espagne: la justice baléare exige la divulgation des contrats passés avec Pfizer

2 Août 2022, 17:24pm

Espagne: la justice baléare exige la divulgation des contrats passés avec Pfizer

FranceSoir Publié le 02 août 2022 - 18:00

 

Le Tribunal Supérieur de Justice des Îles Baléares a donné dix jours au gouvernement espagnol pour dévoiler tous les contrats passés avec quatre laboratoires pharmaceutiques (Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson et AstraZeneca). Une nouvelle qui intervient après que l’Association espagnole Liberum a sollicité la justice.

 

Dans un communiqué publié par Liberum le 29 juillet dernier, l'association se félicite de cette décision : "Enfin, les citoyens pourront avoir accès à toutes ces clauses illégalement cachées à toute la société. Nous l’avons dit plus d’une fois. La Covid ne dicte pas tout." Soutenue par 549 personnes, elle conclut dans le même communiqué : "Nous vaincrons, nous sommes la résistance, vive la liberté".

 

Cette information, partagée par le Courrier du Soir, a été diffusée par le média espagnol UltimaHora, et confirmée par DiariodeMallorca.

 

Pour rappel, un juge uruguayen avait, lui aussi, posé un ultimatum au gouvernement et à Pfizer début juillet. Le ministre de la Santé uruguayen a fait appel, et depuis, la décision est suspendue...

 

 

https://www.francesoir.fr//politique-monde/espagne-baleares-divulgation-contrats-pfizer

 

 

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Attention l’OMS veut manipuler à nouveau le monde via le moneypox (monkeypox)

2 Août 2022, 17:16pm

Attention l’OMS veut manipuler à nouveau le monde via le moneypox (monkeypox)

Dre Nicole Delépine – Le 1er août 2022

 

Une nouvelle fois le directeur général de l’OMS aux antécédents lourds[1][2][3] veut imposer sa décision en accord avec Bill Gates et contre le vote de ses propres collègues sur le risque de la variole du singe et censure les voix contraires. Il veut rejouer le covid19. Serons-nous encore complices ?

 

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom, a demandé aux entreprises de médias sociaux du monde entier de lutter contre toute « désinformation » concernant le monkeypox.En d’autres termes il veut censurer quiconque n’est pas d’accord avec sa folie du monkeypox.

 

« Comme nous l’avons vu avec le COVID-19, la mésinformation et la désinformation peuvent se propager rapidement en ligne. Nous appelons donc toutes les plateformes de médias sociaux, les entreprises technologiques et les organes de presse à travailler avec nous pour prévenir et contrer les informations nuisibles », a déclaré Adhanom le 26 juillet 2022.

 

Il y a quatre jours le chef de l’OMS a déclaré la variole du singe « urgence sanitaire internationale », annulant une décision de la majorité de membres du panel qui avaient voté contre une telle déclaration. Ces méthodes sont habituelles pour le directeur général de l’OMS vendu à Bill Gates et sa volonté de vacciner le monde entier.

 

Terrible aveu (non exprimé au début des essais covid) :

Les labos qui ont produit le vaccin anti monkeypox considèrent que la vaccination des populations constituera un test clinique en grandeur réelle.

 

https://www.mondialisation.ca/attention-loms-veut-manipuler-a-nouveau-le-monde-via-le-moneypox-monkeypox/5670192

 

 

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Pénurie de sages-femmes et délestage: le cri d'alerte des maternités

2 Août 2022, 17:14pm

Pénurie de sages-femmes et délestage: le cri d'alerte des maternités

FranceSoir Publié le 02 août 2022 – 17:28

 

Tensions hospitalières, crise de la médecine libérale, manque de personnel soignant… Le système de santé est à bout de souffle ! Face à une pénurie de sages-femmes sans précédent, les maternités lancent un cri d’alerte aux pouvoirs publics quant à leur situation alarmante. Si elles sont parfois contraintes de refuser des femmes sur le point d’accoucher, c'est le décès d’un bébé suite à un délestage qui a chamboulé les soignants d’une maternité de Seine-Saint-Denis.

 

Pénurie de sages-femmes et fermeture de maternités

 

De nombreuses sages-femmes désertent leur profession par manque de reconnaissance de leur travail, d’épuisement général et de salaires encore trop bas. Cette situation oblige certaines maternités à fermer leurs portes. Pendant ce temps-là, le rythme des naissances, lui, ne faiblit pas.

 

 

https://www.francesoir.fr//societe-sante/cri-alerte-des-maternites

 

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Famine mondiale : coïncidence ou plan ?

1 Août 2022, 15:22pm

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ONU et Forum économique mondial derrière la « guerre mondiale contre les agriculteurs »

1 Août 2022, 15:11pm

ONU et Forum économique mondial derrière la « guerre mondiale contre les agriculteurs »

Des experts disent que les objectifs de développement de l’Agenda 2030 sont à la base des politiques de durabilité qui pourraient conduire à des pénuries alimentaires

 

 Alex Newman 26 juillet 2022 Mise à jour : 27 juillet 2022

 

https://www.theepochtimes.com//un-and-world-economic-forum-behind-global-war-on-farmers-experts_4622598.html

 

 

L’escalade de l’attaque réglementaire contre les producteurs agricoles des Pays-Bas et des États-Unis au Sri Lanka et au-delà est étroitement liée aux objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies et aux partenaires de l’ONU au Forum économique mondial (WEF), ont déclaré de nombreux experts à The Epoch Times.

 

En effet, plusieurs des 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU sont directement impliqués dans des politiques qui compriment les agriculteurs, les éleveurs et les approvisionnements alimentaires du monde entier.

 

Des membres de haut niveau du Parti communiste chinois (PCC) au sein du système des Nations Unies ont aidé à créer les ODD et aident actuellement à diriger la mise en œuvre du plan mondial par l’organisation, a déjà documenté The Epoch Times.

 

Si rien n’est fait, selon plusieurs experts, les politiques de durabilité soutenues par l’ONU en matière d’agriculture et de production alimentaire entraîneraient des ravages économiques, des pénuries de biens essentiels, une famine généralisée et une perte dramatique des libertés individuelles.


Déjà, des millions de personnes dans le monde sont confrontées à de dangereuses pénuries alimentaires, et les responsables du monde entier disent que celles-ci vont s’aggraver au fil de l’année.

 

Il y a un programme derrière tout cela, ont déclaré des experts à The Epoch Times.

Même la propriété foncière privée est dans la ligne de mire, alors que la production alimentaire mondiale et l’économie mondiale sont transformées pour atteindre les objectifs mondiaux de durabilité, selon des documents de l’ONU examinés par The Epoch Times.

 

Comme l’explique l’ONU sur son site Web consacré aux ODD, les objectifs adoptés en 2015 « s’appuient sur des décennies de travail des pays et de l’ONU ». L’une des premières réunions définissant le programme de « durabilité » a été la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains connue sous le nom d’Habitat I, qui a adopté la Déclaration de Vancouver.

 

L’accord stipulait que « la terre ne peut pas être traitée comme un bien ordinaire contrôlé par des individus » et que la propriété foncière privée est « un instrument principal d’accumulation et de concentration de la richesse, contribuant donc à l’injustice sociale ».

 

« Le contrôle public de l’utilisation des terres est donc indispensable », a déclaré l’ONU, un prélude à la désormais tristement célèbre « prédiction » du Forum économique mondial selon laquelle d’ici 2030, « vous ne posséderez rien ».

 

De nombreuses agences et responsables de l’ONU ont exposé leur vision de la « durabilité » depuis lors, y compris des appels à des restrictions drastiques sur l’énergie, la consommation de viande, les voyages, l’espace de vie et la prospérité matérielle.

 

Les experts interrogés par The Epoch Times affirment que certains des chefs d’entreprise les plus riches et les plus puissants du monde travaillent avec les communistes en Chine et ailleurs dans le but de centraliser le contrôle de la production alimentaire et d’écraser les agriculteurs et les éleveurs indépendants.

 

Le WEF, un réseau de grandes entreprises multinationales qui collabore étroitement avec le PCC, est un « partenaire stratégique » de l’ONU pour l’Agenda 2030.

 

La réglementation croissante de la production alimentaire et même les efforts visant à fermer de nombreuses fermes et ranchs interviennent alors que des responsables du monde entier tels que le président américain Joe Biden et le chef du Programme alimentaire mondial des Nations Unies, David Beasley, mettent en garde contre les pénuries alimentaires imminentes dans le monde entier.

Mais au lieu d’assouplir les restrictions et d’encourager une plus grande production, les gouvernements occidentaux et de nombreux gouvernements dépendant de l’aide répriment encore plus durement.

 

Les agriculteurs néerlandais, déjà au point de rupture, ont réagi cet été par des manifestations massives à l’échelle nationale. Cela faisait suite à de violents troubles au Sri Lanka liés à des pénuries alimentaires causées par la politique gouvernementale.

 

Les gouvernements et les organisations internationales ont cité divers prétextes pour ces politiques, allant de l’augmentation de la « durabilité » et de la protection de la flore et de la faune diverses, à la promotion de la « justice économique » et même à la restitution des terres aux peuples autochtones.

 

Selon les critiques des politiques, cependant, l’objectif n’est pas du tout de préserver l’environnement ou de lutter contre le changement climatique. Au lieu de cela, les experts avertissent que le récit de la « durabilité » et les autres justifications sont un outil pour prendre le contrôle de l’alimentation, de l’agriculture et des personnes.

 

« L’objectif final de ces efforts est de réduire la souveraineté des nations et des peuples », a déclaré Craig Rucker, président du Comité pour un avenir constructif (CFACT), un organisme de politique publique spécialisé dans les questions environnementales et de développement.

 

« L’intention de ceux qui poussent ce programme n’est pas de sauver la planète, comme ils le prétendent, mais d’accroître le contrôle sur les gens », a-t-il déclaré à Epoch Times, ajoutant que l’objectif était de centraliser le pouvoir au niveau national et même international.

 

Objectifs de développement durable des Nations Unies – Agenda 2030

 

Les objectifs de développement durable de l’ONU, souvent appelés Agenda 2030, ont été adoptés en 2015 par l’organisation et ses États membres comme guide pour « transformer notre monde ». Salués comme un « plan directeur pour l’humanité » et une « déclaration d’interdépendance » mondiale par de hauts responsables de l’ONU, les 17 objectifs comprennent 169 cibles impliquant toutes les facettes de l’économie et de la vie.

 

« Tous les pays et toutes les parties prenantes, agissant en partenariat collaboratif, mettront en œuvre ce plan », déclare le préambule du document, notant à plusieurs reprises que « personne ne sera laissé pour compte ».

Entre autres éléments, le plan de l’ONU appelle à une redistribution nationale et internationale de la richesse dans l’objectif 10, ainsi qu’à « des changements fondamentaux dans la façon dont nos sociétés produisent et consomment des biens et des services ».

 

L’utilisation du gouvernement pour transformer toute l’activité économique est un élément essentiel des ODD, l’objectif 12 exigeant des « modes de consommation et de production durables ».

Parmi les cibles spécifiques énoncées dans l’objectif 12 figurent plusieurs d’entre elles sont directement liées à des politiques agricoles qui sapent la production alimentaire. Il s’agit notamment de « la gestion durable et de l’utilisation efficace des ressources naturelles ».

 

Peut-être plus important encore, le document exige « une gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques et de tous les déchets tout au long de leur cycle de vie, conformément aux cadres internationaux convenus ».

 

En conséquence, les gens et en particulier les agriculteurs doivent « réduire considérablement leur rejet dans l’air, l’eau et le sol afin de minimiser leurs impacts négatifs sur la santé humaine et l’environnement ».

 

D’autres ODD qui sont directement liés à ce que les critiques ont appelé la « guerre contre les agriculteurs » comprennent l’objectif 14, qui traite de « la pollution marine de toutes sortes, en particulier des activités terrestres, y compris ... pollution par les nutriments. » L’ONU décrit régulièrement l’agriculture et la production alimentaire comme une menace pour l’océan.

 

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dirigée par l’ancien vice-ministre de l’Agriculture et des Affaires rurales du PCC, Qu Dongyu, aide à mener la charge.

Dans son rapport de 2014 « Building a Common Vision for Sustainable Food and Agriculture: Principles and Approaches », l’agence des Nations Unies appelle à des restrictions drastiques sur l’utilisation des engrais, des pesticides, des émissions et de l’eau dans le secteur agricole.

 

À titre d’exemple de la façon dont l’agriculture doit être réformée pour être considérée comme durable par l’ONU, le rapport de la FAO déclare que « l’utilisation excessive d’engrais azotés est une cause majeure de pollution de l’eau et d’émissions de gaz à effet de serre ».

 

La FAO, basée à Rome, n’a pas répondu à une demande de commentaire.

 

Un autre des 17 ODD ayant un impact direct sur l’agriculture et la production alimentaire est l’Objectif 2, avec ses appels à « l’agriculture durable » et à la « production alimentaire durable ».

L’objectif 6, quant à lui, appelle à une « gestion durable de l’eau », qui comprend diverses cibles impliquant l’utilisation de l’eau à des fins agricoles et le ruissellement.

 

Parce que les dirigeants de l’ONU considèrent l’agriculture et la production alimentaire comme des contributeurs clés à ce qu’ils appellent le changement climatique d’origine humaine, l’objectif 13 est également important. Il appelle les gouvernements à « intégrer les mesures relatives au changement climatique dans les politiques, les stratégies et la planification nationales ».

 

L’objectif 15, qui traite de l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, a également de multiples cibles qui affectent l’agriculture et la production alimentaire.

 

Partout dans le monde, les gouvernements nationaux et régionaux travaillent avec les agences des Nations Unies pour mettre en œuvre ces objectifs de durabilité dans l’agriculture et d’autres secteurs.

 

Par exemple, en réponse aux accords des Nations Unies sur la biodiversité, l’Union européenne a adopté divers programmes de biodiversité soutenus par l’ONU, tels que Natura 2000 et la Stratégie de l’UE pour la biodiversité à l’horizon 2030, qui ont été cités par le gouvernement néerlandais et d’autres dans leurs politiques agricoles.

 

L’ONU se vante également publiquement de son rôle dans l’imposition des ODD au Sri Lanka et dans d’autres pays souffrant de pénuries alimentaires et de calamités économiques liées aux mêmes programmes mondiaux de durabilité.

 

Partout dans le monde, presque tous les gouvernements nationaux disent qu’ils incorporent les ODD dans leurs propres lois et règlements.

 

Forum économique mondial 'Partenariat'

 

Aux côtés de l’ONU se trouvent diverses « parties prenantes » qui sont essentielles à la mise en œuvre de politiques de développement durable par le biais de « partenariats public-privé ».

Au cœur de cet effort se trouve le WEF, World Ecomomic Forum, qui depuis 2020 pousse à une transformation totale de la société connue sous le nom de « Grande Réinitialisation ». En 2019, le WEF a signé un « partenariat stratégique » avec l’ONU pour faire progresser l’Agenda 2030 au sein de la communauté mondiale des affaires.

 

L’accord officiel définit « des domaines de coopération pour approfondir l’engagement institutionnel et accélérer conjointement la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ».

 

De nombreux responsables clés de l’Agenda 2030, y compris de hauts dirigeants de l’ONU tels que l’actuel secrétaire général António Guterres – un socialiste autoproclamé – travaillent également avec le WEF depuis des décennies.

 

Pendant ce temps, le WEF a été clair quant à ses objectifs. Il a récemment lancé une « Food Action Alliance » (FAA) qui reconnaît sur son site Web que l’Agenda 2030 « informe l’ambition de la FAA de fournir une plate-forme durable et à long terme pour une action multipartite sur les systèmes alimentaires afin d’atteindre les ODD ».

 

Parallèlement au « Sommet des systèmes alimentaires » de l’ONU en septembre 2021, la FAA du WEF a publié un rapport décrivant son propre « programme de leadership pour la collaboration multipartite afin de transformer les systèmes alimentaires ».

 

Entre autres éléments, le document résume les idées de la FAA sur « le soutien aux partenariats transformateurs du système alimentaire et sa proposition de valeur au-delà du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires 2021 vers la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies ».

 

La préoccupation publique du WEF pour la transformation de l’agriculture et de l’approvisionnement alimentaire remonte au moins à plus d’une décennie.

 

En partenariat avec diverses entreprises, le WEF a publié un rapport de 2010 décrivant une « nouvelle vision pour l’agriculture » qui comprenait une « feuille de route pour les parties prenantes ». Bon nombre des plus grandes entreprises alimentaires du monde qui dominent le marché et possèdent d’innombrables marques populaires sont impliquées.

 

Le site Web du WEF regorge d’informations censées justifier une transformation totale de l’approvisionnement alimentaire par les « parties prenantes ».

 

« Alors que les systèmes alimentaires mondiaux deviennent de plus en plus interconnectés, une coordination efficace entre un ensemble diversifié de parties prenantes sera nécessaire », déclare le WEF sur sa plate-forme « Strategic Intelligence », citant fréquemment la FAO comme source.

« Le potentiel d’élaborer de nouvelles approches systémiques des systèmes alimentaires qui incluent un large éventail de parties prenantes présente des opportunités pour aider à nourrir durablement le monde à l’avenir. »

 

Les références fréquentes de l’organisation aux « parties prenantes » se réfèrent aux gouvernements, aux entreprises et aux soi-disant organisations non gouvernementales qui sont souvent financées par ces mêmes entreprises et gouvernements. Ils travaillent tous ensemble sur la question.

 

Par exemple, le WEF se vante d’avoir amené des géants tels que Coca-Cola et Unilever dans le giron de la promotion d’un « avenir plus durable ».

 

La Fondation Rockefeller, qui a récemment publié un rapport sur la façon de « réinitialiser la table » et de « transformer le système alimentaire américain », est également un acteur clé. Les « Food Innovation Hubs » du WEF dans le monde entier devraient jouer un rôle majeur dans cette transformation mondiale.

 

S’adressant au Forum économique mondial sur « la transformation des systèmes alimentaires et de l’utilisation des terres » lors de la Semaine de l’agenda de Davos de l’année dernière, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a annoncé que les Pays-Bas accueilleraient le « Secrétariat mondial de coordination des Pôles d’innovation alimentaire de l’économie mondiale ».

 

Le secrétariat, a-t-il dit, « connectera tous les autres pôles d’innovation alimentaire » afin de faciliter la création « des partenariats dont nous avons besoin ».

 

Ni le WEF ni la Fondation Rockefeller n’ont répondu aux demandes de commentaires sur leur rôle dans l’Agenda 2030 et sur les politiques agricoles menées dans le monde.

 

D’autres organisations et entités impliquées dans la poussée comprennent de puissantes fondations exonérées d’impôt telles que la Fondation Gates, les gouvernements régionaux de style européen qui prolifèrent dans le monde entier et divers groupes financés par elles.

 

Faire pression sur les agriculteurs et l’approvisionnement alimentaire

 

Partout dans le monde, les politiques gouvernementales alignées sur les ODD de l’ONU font pression sur les agriculteurs, en particulier les petits producteurs indépendants incapables d’absorber les coûts supplémentaires de la réglementation et du contrôle supplémentaires.

 

Célébrant les idées de durabilité de l’ONU, le président sri-lankais récemment évincé Gotabaya Rajapaksa a annoncé lors du sommet de l’ONU sur le climat COP26 en 2021 que son gouvernement interdisait les engrais chimiques et les pesticides.


« Le Sri Lanka a récemment restreint les importations d’engrais chimiques, de pesticides et de désherbants en raison de problèmes de santé publique, de la contamination de l’eau, de la dégradation des sols et des impacts sur la biodiversité », a déclaré Rajapaksa aux dirigeants mondiaux, acclamés par tous.

 

« Bien que les lobbies bien établis s’y opposent, cela a créé des opportunités d’innovation et d’investissement dans l’agriculture biologique qui seront plus saines et plus durables à l’avenir. »

En réalité, même si elles ont été rapidement annulées, les politiques ont produit des pénuries alimentaires catastrophiques, une faim généralisée et, finalement, une révolte populaire qui a évincé le président et son gouvernement.

 

En 2019, le gouvernement socialiste sri-lankais s’est également associé au Programme des Nations Unies pour l’environnement pour établir la Campagne mondiale de l’ONU sur l’azote, qui promeut les politiques soutenues par l’ONU sur l’azote qui prolifèrent maintenant dans le monde entier.

 

Aux Pays-Bas, siège du secrétariat du « Food Innovation Hub » du WEF, les autorités imposent des politiques en matière d’azote qui devraient décimer le secteur agricole hautement productif du pays. Les plans comprennent également l’expropriation généralisée des fermes.

 

« Les plans d’expropriation du cabinet sont une déclaration de guerre pure et simple au secteur agricole », a déclaré le député néerlandais Gideon van Meijeren, du parti Forum pour la démocratie, cité par De Dagelijkse Standaard. « Sous de faux prétextes, les agriculteurs sont dépouillés de leurs terres, des fermes séculaires sont démolies et les familles des agriculteurs sont totalement détruites. »

Les experts ont mis en garde contre les conséquences dangereuses découlant de ces politiques de durabilité, notamment les pénuries alimentaires, la flambée des prix, les troubles sociaux, etc.

« Vous pouvez entrevoir l’avenir vert et durable en contemplant la Hollande et le Sri Lanka maintenant », a déclaré Bonner Cohen, chercheur principal au National Center for Public Policy Research, à The Epoch Times.

 

Et pourtant, l’ordre du jour se répand rapidement. La semaine dernière, les autorités fédérales canadiennes ont annoncé des restrictions similaires sur les engrais et l’azote après la mise en place de restrictions sur la production d’énergie, suscitant l’indignation des responsables provinciaux et des agriculteurs.

 

En Irlande, au Royaume-Uni et dans d’autres pays européens, diverses entités gouvernementales s’efforcent également de réduire la production agricole dans le cadre de programmes de durabilité.

Pendant ce temps, en plus de poursuivre les politiques qui paient les agriculteurs pour ne pas cultiver de nourriture, l’administration Biden cherche à imposer des mesures « environnementales, sociales, de gouvernance » soutenues par le WEF et à rendre compte aux entreprises par l’intermédiaire de la Securities and Exchange Commission des États-Unis.

 

Les associations agricoles et plus de 100 membres du Congrès soutiennent que le plan mettrait en faillite les propriétaires de petites et moyennes exploitations agricoles incapables de se conformer aux exigences en matière de rapports climatiques pour faire des affaires avec des entreprises publiques, alors même que le monde se dirige vers des pénuries alimentaires généralisées.

 

En partie, les experts disent que l’insistance sur ce genre de politiques est due au fait que ceux qui les imposent sont en grande partie isolés des dommages qu’elles causent.

 

« Les élites mondiales au sein du gouvernement, des organisations transnationales, des conseils d’administration d’entreprises – bien représentées au sein du WEF – sont tellement prises dans leur signal de vertu climatique, dont beaucoup espèrent bénéficier financièrement grâce à des investissements dans l’énergie verte, qu’elles sont lentes à remarquer qu’elles sont complètement détachées de la réalité », a déclaré Cohen du National Center for Public Policy Research, spécialisé dans les questions environnementales.

 

« Peu de ceux qui imposent des règlements aux agriculteurs ont jamais mis les pieds dans une ferme. En vertu du pouvoir et de la richesse que ces gens ont déjà, ils sont protégés des conséquences des politiques malavisées qu’ils imposent au reste du monde. Ce fardeau est supporté par les gens ordinaires du monde entier, dont la foule de Davos et leurs partenaires dans le crime ne savent rien. »

 

Petites exploitations indépendantes à risque : experts

 

La catastrophe du Sri Lanka offre un aperçu de ce qui arrivera aux États-Unis et à l’Europe si les décideurs politiques continuent de suivre le programme de durabilité de l’ONU, selon Sterling Burnett, titulaire d’un doctorat en éthique environnementale et dirigeant le Centre Arthur B. Robinson sur le climat et la politique environnementale de l’Institut Heartland à but non lucratif.

« Ce n’est pas une guerre contre l’agriculture ; c’est une guerre contre les petits agriculteurs et les agriculteurs indépendants », a-t-il déclaré à Epoch Times. « C’est une guerre en soutien à l’élite des grandes industries agricoles. »

 

Même si les ODD de l’ONU parlent d’aider les « petits producteurs d’aliments », Burnett a fait valoir que les fermes et les ranchs indépendants sont dans la ligne de mire de l’ONU pour aider à consolider le contrôle de l’approvisionnement alimentaire.

 

Les décideurs politiques sont « dans la poche » des principaux intérêts des entreprises, notamment Conagra, BlackRock, State Street, Vanguard et d’autres, a-t-il déclaré.

 

« Ils verraient tout aussi vite tous leurs petits concurrents mettre la clé sous la porte », a-t-il déclaré, faisant écho aux préoccupations exprimées par de nombreux autres experts.

 

Le PDG de BlackRock, Larry Fink, dont l’entreprise gère plus d’argent que toute autre entreprise dans le monde, « veut imposer ses valeurs aux entreprises qui utilisent l’argent des autres », a déclaré Burnett.

 

Fink, qui siège au conseil d’administration du puissant Council on Foreign Relations et travaille en étroite collaboration avec le WEF, est l’un des principaux architectes de la volonté d’imposer des mesures « environnementales, sociales et de gouvernance » aux entreprises américaines.

 

« Ce sont les super-riches qui imposent leurs valeurs au reste d’entre nous », a déclaré Burnett, désignant ceux qu’il dit heureux de travailler avec les communistes sur l’effort.

 

« En ce qui concerne le Forum économique mondial, vous ne pouvez pas avoir une grande réinitialisation si vous ne réinitialisez pas l’approvisionnement alimentaire, car la nourriture est nécessaire à tout le monde », a-t-il déclaré. Staline l’a reconnu : celui qui contrôle la nourriture contrôle le peuple. Pareil avec l’énergie.

 

Alors que les prix montent en flèche et que les agriculteurs font faillite, les grandes entreprises, de concert avec les gouvernements et les organisations internationales, vont recoller les morceaux.

En attendant, comme on l’a vu récemment au Sri Lanka, les personnes affamées poussées au bord du gouffre sont susceptibles de réagir.

 

« Les gens ne mouraient pas de faim le 6 janvier », a déclaré Burnett, faisant référence à la manifestation et à la brèche du 6 janvier 2021 au Capitole des États-Unis. « La crise de la chaîne d’approvisionnement est en train de se produire, les étagères sont déjà vides et quand les gens ont faim, ils ne restent pas assis et ne font rien. »

 

Le fondateur et président de l’American Policy Center, Tom DeWeese, un éminent expert et critique des notions de durabilité de l’ONU, a averti que la guerre contre les agriculteurs faisait partie d’un programme plus large visant à priver les gens de liberté.

 

« Toujours dans le passé, lorsque des forces tyranniques voulaient gouverner le monde, elles construisaient des armées et envahissaient, brisaient des choses, tuaient des gens et forçaient l’assujettissement », a déclaré DeWeese à Epoch Times. « Nous avons maintenant affaire à une force diabolique qui a trouvé un moyen de nous amener à renoncer volontairement à nos libertés et à les aider à nous subjuguer.

 

« Qu’est-ce qui pourrait être un outil aussi puissant ? La menace de l’Armageddon environnemental », a-t-il déclaré, citant le récit du changement climatique comme le meilleur exemple.

 

Citant de nombreux responsables et documents de l’ONU, DeWeese affirme que l’ordre du jour n’est pas de sauver le climat, mais de transformer la planète et de centraliser le contrôle de la population.

 

Outre l’ONU et le WEF, de grandes entreprises telles que Vanguard et BlackRock s’efforcent de prendre en charge et de contrôler l’approvisionnement alimentaire, a-t-il déclaré.

 

Déjà, une poignée d’entreprises dans lesquelles ces deux sociétés d’investissement sont les principaux actionnaires dominent l’industrie mondiale des aliments et des boissons. En prenant le contrôle de l’agriculture, ils contrôleront tout.

 

« L’objectif est d’avoir un contrôle total sur la production alimentaire », a-t-il déclaré, notant qu’ils cherchent à posséder toutes les semences et même à cultiver de la viande synthétique dans des installations déjà soutenues financièrement par Bill Gates et d’autres milliardaires.

 

Les cultures génétiquement modifiées figurent également en bonne place à l’ordre du jour.

 

L’ONU, le WEF et d’autres vont également de l’avant avec la promotion des insectes et des mauvaises herbes comme nourriture. Dans tout le monde occidental, les installations de production de protéines d’insectes apparaissent rapidement.

 

Mais cela devient encore plus sombre, dit DeWeese. « Si les gens meurent de faim, ils sont beaucoup plus faciles à subjuguer », a-t-il déclaré, ajoutant que le dépeuplement et le contrôle de l’humanité étaient à l’ordre du jour des élites mondiales depuis des décennies.

 

La « guerre contre les agriculteurs » intervient également au milieu de ce que les critiques ont décrit comme une « guerre contre l’énergie » soutenue par le gouvernement qui affecte l’agriculture et pratiquement tous les autres secteurs.

 

Cela comprend la limitation de l’exploration énergétique, la fermeture des centrales électriques, la facturation de frais et de taxes spéciaux et d’autres politiques qui ont entraîné une augmentation rapide des coûts dans le monde occidental, mais pas dans des endroits comme la Chine.

 

Les experts interrogés par The Epoch Times ont exhorté les Américains à résister à la guerre contre les agriculteurs et aux politiques de durabilité soutenues par l’ONU en utilisant divers moyens. Il s’agit notamment de s’impliquer politiquement, d’adopter différentes habitudes d’achat, de trouver d’autres sources de nourriture telles que les agriculteurs locaux et d’autres mesures.

 

Les responsables de l’ONU n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.

 

Alex Newman

 

Alex Newman est un contributeur indépendant. Newman est un journaliste, éducateur, auteur et consultant international primé qui a co-écrit le livre « Crimes of the Educators: How Utopians Are Using Government Schools to Destroy America’s Children ». Il est directeur exécutif de Public School Exit, PDG de Liberty Sentinel Media et écrit pour diverses publications aux États-Unis et à l’étranger.

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