« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
Me Diane Protat : conséquences d'une rétractation tardive
Les négociations sur une « taxe carbone » mondiale pour le transport maritime progressent
Bárbara Machado | EURACTIV.com | translated by Sarah Chaumot 30-09-2024
De plus en plus de pays membres de l’Organisation maritime internationale (OMI) se montrent favorables à une taxe mondiale sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur du transport maritime. Cette semaine, les négociateurs devraient s’efforcer de trouver un consensus plus large sur la question.
Un groupe de travail de l’OMI, une agence des Nations unies composée de 176 États membres, s’est réuni à Londres la semaine dernière (23-27 septembre) et a constaté une augmentation du nombre de pays soutenant une taxe mondiale sur les émissions de gaz à effet de serre du secteur du transport maritime.
« Lors des négociations de cette semaine […], nous avons constaté un soutien croissant en faveur d’une taxe sur les émissions de GES et d’une norme sur les carburants pour les navires. Ces mesures doivent être adoptées de toute urgence », a déclaré Delaine McCullough, présidente de l’organisation Clean Shipping Coalition, dans un communiqué de presse.
Selon le réseau d’ONG Global Strategic Communications Council (GSCC), 39 pays auraient manifesté leur soutien à une taxe mondiale sur les émissions de gaz à effet de serre pour le transport maritime la semaine dernière, contre 34 lors de précédentes discussions en mars.
Toutefois, une quinzaine d’États membres de l’OMI restent opposés à une taxe ou préfèrent des mécanismes moins contraignants, par exemple en mettant davantage l’accent sur les normes concernant les carburants.
Cette semaine, les discussions se poursuivront à Londres dans le cadre du comité de protection de l’environnement marin (MEPC) de l’OMI, avec pour objectif un plus grand consensus sur la forme que pourrait prendre une telle taxe. Il s’agit des derniers débats prévus avant la réunion du printemps 2025, au cours de laquelle les États membres de l’organisation internationale devraient se mettre d’accord sur un mécanisme.
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