Les problèmes liés aux tests PCR – pourquoi il ne faudrait jamais les utiliser comme ils le sont actuellement
Jean-Dominique Michel - mardi 09 mars 2021 16h45
Une autre caractéristique insolite du temps est la résistance massive des autorités et de la mentalité collective à évoluer en fonction des données probantes que la science a récoltées en cours de route.
Certes, il y a une année, nous ignorions à peu près tout du nouveau coronavirus et de son expansion pandémique. Des réponses sont toutefois apparues rapidement à nombre de ces questions (initialement angoissantes bien sûr) et comme nous avons eu l’occasion de souvent le souligner ici, elles étaient à peu près systématiquement rassurantes.
Or cet emballement fantasmatique provoqué par l’incertitude initiale, loin de céder ou même de refluer en cours de route, s’est maintenu avec une prégnance de nature mythique.
Cette mythologie (ou fiction ou narratif) s’est ainsi avérée bien plus solide que le réel - tel notamment que la vraie science (et non les productions littéralement délirantes de comités « scientifiques » comme la Task Force -j’y reviendrai en détail dans un prochain article) le révélait au fur et à mesure de ses découvertes.
Les spécialistes en sciences humaines ou en neuropsychologie n’en seront guère étonnés : dans le « trajet anthropologique » identifié par Gilbert Durand comme constitutif de l’être-au-monde de notre espèce, une prégnance sur-déterminante est souvent observée dans le registre super-structurel plutôt que structurel ou infra-structurel.