Le devoir d'informer - Xavier Azalbert
Xavier Azalbert, France-Soir Publié le 10 novembre 2023 - 16:41
EDITO - Désolé à l'avance si certains d'entre vous sont surpris, voire choqués, par les propos que je vais tenir céans mais j'ai une excuse recevable. Et légitime : le devoir d'informer.
En effet, rien n'est plus grave pour un journaliste-éditorialiste que de manquer au devoir d'informer, de dire la vérité “quoi qu'il en coûte” ; a fortiori le directeur de la rédaction et de la publication du média sur lequel il officie, France-Soir, journal qui revendique haut et fort, et preuves à l'appui, son attachement sans faille à cette obligation définie par l'article 1 du texte saint du journaliste : la Charte de Munich.
Et dans “quoi qu'il en coûte” figure évidemment le prix à payer quand on s'emploie ainsi à respecter ce premier article concernant un sujet clivant.
Un sujet manichéen intrinsèquement, déjà, qui lorsque sa nature binaire (“pour ou contre” celle des deux parties au litige ou l'autre) est exacerbée à l'extrême par les politiciens, les médias mainstream ou les réseaux sociaux. Exacerbée de telle manière que le “diviser pour mieux régner” cher aux gouvernements, trouve sa pleine expression. Via cet artifice maléfique, des centaines de millions de braves gens, des milliards même, trouvent finalement “normal”, indispensable, d'aller tuer et mourir à la guerre, des personnes pareillement influencées et contre lesquelles jamais ces braves gens n'auraient eu le moindre grief en temps normal. Encore moins l'idée, puis l'envie, puis la volonté de frapper, tuer, exterminer férocement, folie meurtrière collective, générée artificiellement par ceux à qui les guerres profitent, systématiquement récidivistes dans cet artifice assassin : les industriels et établissement bancaires aux ordres desquels sont les politiciens, les médias mainstream et les “experts” qui y sévissent.
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