Alexis Poulin : une journée folle
L’annulation des élections est fondée sur une décision illégale du CCR : le procureur qui assiste à l’audience était absent. Nous demandons à l’AEP de ne pas s’impliquer dans le coup d’État
Cimpoi Adrian – 06/12/2024
Une décision pénale de la Cour constitutionnelle de Roumanie (CCR) plonge le pays dans un chaos juridique et politique sans précédent. Selon les informations obtenues, la présence du procureur qui assiste, obligatoire dans de tels cas, a été omise, ce qui soulève de sérieuses questions sur la légalité et la légitimité de la décision.
Des sources proches du processus décisionnel affirment que cette omission n’est pas accidentelle, mais qu’elle fait partie d’un plan criminel bien orchestré, qui aurait été dicté directement depuis le palais Cotroceni, sur ordre du président Klaus Iohannis. La décision du CCR est qualifiée de « vide pur » par plusieurs analystes politiques et avocats, étant interprétée comme un coup d’État déguisé sous le couvert d’une décision constitutionnelle.
Un coup porté à l’État de droit
Par cette manœuvre, le CCR aurait outrepassé ses attributions, se transformant en arbitre politique et sacrifiant les principes démocratiques. L’absence du procureur à l’audience est une violation flagrante des procédures, qui remet en question l’ensemble de la décision. Dans ce contexte, l’Autorité électorale permanente (AEP) est sommée de refuser de participer à ce « coup d’État » et de réaffirmer son indépendance face aux pressions politiques.
La décision illégale du CCR fera l’objet d’un recours urgent devant la Haute Cour de cassation et de justice, car le CCR ne dispose pas des pouvoirs nécessaires pour une telle décision d’annulation des élections.