« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
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"Le tribunal administratif de Nice a jugé que le masque obligatoire portait une atteinte grave à la liberté" Me Baheux
FranceSoir Publié le 15 juillet 2022 - 17:10
ENTRETIEN - Le 4 juillet dernier, le maire de Nice, Christian Estrosi, adoptait un arrêté municipal visant à imposer le port du masque dans les transports en commun de la ville. Le 8 juillet, le tribunal administratif de Nice examinait le recours en référé liberté déposé par 27 citoyens du territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur à l’encontre de cet arrêté. La justice a donné raison aux requérants représentés par Maître Martine Baheux.
Pouvez-vous nous expliquer le contexte et les enjeux de la décision du tribunal administratif de Nice ?
La décision du maire de Nice est d’abord apparue comme tout à fait incongrue, tant il semblait évident qu’elle n’était pas destinée à répondre à un impératif de santé publique. En effet, rien dans la situation sanitaire de Nice ne justifiait que l’on impose à toute la population de nouvelles obligations de ce type et de nouvelles restrictions de liberté.
En effet, il ne faut jamais perdre de vue que le port du masque n’est pas un geste anodin. Toute la communication du gouvernement a consisté depuis deux ans à nous convaincre que c’était juste « un petit geste citoyen, un objet facile à porter, qu’on trouve partout et qui ne coûte pas cher ». Or c’est un argument pernicieux, fallacieux. Le masque n’a rien d’anodin ni de naturel et il ne faudra jamais accepter que cette mesure exceptionnelle entre dans notre quotidien.