Ces nanoparticules magnétiques permettent de contrôler à distance la libération d’hormones
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Cette approche pourrait permettre de développer de nouvelles thérapies pour traiter la dépression, le stress post-traumatique et l'anxiété
Une équipe de recherche du MIT a récemment mis au point un moyen de contrôler à distance la libération d’hormones produites par les glandes surrénales, comme l’adrénaline ou le cortisol, grâce à des nanoparticules magnétiques.
Cibler les canaux ioniques pour contrôler la libération des hormones
Présentées dans la revue Science Advances, ces nouvelles recherches pourraient aider les scientifiques à mieux comprendre les liens entre dysfonctionnement des glandes surrénales et troubles psychiques, et par extension à développer de nouvelles thérapies pour traiter la dépression, l’anxiété et le stress post-traumatique.
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« Nos travaux visent à une meilleure compréhension des troubles liés au stress et à leur éventuel traitement en modulant le fonctionnement des organes périphériques, plutôt qu’en adoptant une approche hautement invasive, ciblant le système nerveux central », explique Polina Anikeeva, co-auteure de l’étude.
Dans le cadre de leurs expériences, les scientifiques ont ciblé spécifiquement les canaux ioniques, qui régulent le flux de calcium dans les cellules surrénales. Lorsque la température augmente, les canaux ioniques acheminent davantage de calcium, ce qui se traduit par une plus grande quantité d’hormones produites. Les chercheurs ont donc décidé d’utiliser l’énergie thermique afin de contrôler leur libération.
Une production de cortisol et de noradrénaline largement augmentée en chauffant des nanoparticules magnétiques
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