L’échec du confinement et des vaccins, reconnu par ceux qui les ont conseillés, le Pr Delfraissy et coll.
L’échec du confinement et des vaccins, reconnu par ceux qui les ont conseillés, le Pr Delfraissy et coll.
Dr Gérard Delépine – Le 22 février 2021 Nouveau monde
Mieux vaut tard que jamais
Après nous avoir chanté les vertus des confinements, des autres mesures prétendument sanitaires et des vaccins pendant presque un an, cinq membres du comité scientifique, dont le président, reconnaissent que le confinement est nocif et que les vaccins ne résoudront vraisemblablement pas la crise, voire l’aggraveront !
Dans une courte lettre au Lancet [1] Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin, Jean-François Delfraissy et Denis Malvy proclament :
« Il est temps d’abandonner les approches fondées sur la peur, fondées sur un confinement généralisé apparemment aléatoire… »
« L’impact de l’enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale. »
« Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations, bien qu’elles soient à faible risque en termes de morbidité et de mortalité par infection par le SRAS-CoV-2. »
Constats courageux, mais terribles et bien trop tardifs de ceux qui ont promu ces mesures liberticides pendant dix mois et joué aux apprentis sorciers avec nos vies !
Il n’était pas nécessaire d’être réputé scientifique pour le prévoir d’emblée fin mars 2020
Nous sommes de simples médecins, mais dès le 21 mars 2020 nous dénoncions dans une tribune[2] le caractère non scientifique, médicalement stupide, socialement et économiquement désastreux d’une telle mesure. Le 27 mars, nous récidivions[3] espérant ainsi réveiller les réflexions d’une population tétanisée par la peur créée par une propagande d’une intensité jusque-là inégalée en France. En vain.
Nous rappelions que le confinement aveugle (ne séparant pas les malades des biens portants) n’avait jamais fait la preuve de son efficacité dans le monde réel et qu’enfermer ensemble malades et bien portants avait un grand risque d’accélérer les contagions.
Cela avait été démontré lors de la grande peste de Marseille de 1720[4] où le confinement militaire strict avait abouti à la mort de la moitié de la population de la cité, sans empêcher la propagation de l’épidémie à la Provence et à l’Italie. La comparaison, d’après les chiffres de l’OMS, des évolutions de l’épidémie en Belgique confinée et aux Pays-Bas non confinés a malheureusement confirmé nos craintes.