En Italie, goulag psychiatrique pour qui refuse le masque à l’école
Médias-presse-info Francesca de Villasmundo — 10 mai 2021
A Fano, dans la région des Marches, en Italie, la semaine dernière, un élève de 18 ans s’est retrouvé enfermé en hôpital psychiatrique pour avoir refusé de porter le masque dans la salle de classe.
Le goulag psychiatrique qui avait été mis à l’honneur dans le monde de l’URSS communiste reprend vie dans un occident devenu fou et tyrannique à cause, ou grâce, au covid-19.
L’histoire concerne un garçon de 18 ans qui s’est opposé à l’utilisation d’un masque dans la salle de classe. La question avait été débattue à plusieurs reprises. Déterminé à mener la protestation jusqu’au bout et soutenu par un mystérieux « constitutionnaliste », le garçon est entré sans masque et s’est enchaîné à un bureau. Maître et directeur, après deux heures de négociation, ont appelé le 118. Les carabiniers et une ambulance sont arrivés. Le garçon les a suivis sans résistance. Puis il a dû avoir une vague de rébellion. Et alors le Tso (traitement de santé obligatoire) a été déclenché et il a été emmené à l’hôpital de Pesaro, en psychiatrie.
L’histoire a été relaté dans le journal local, Il Resto del Carlino, les détails de cet abus étatique font froid dans le dos comme le communiqué publié au téléphone par l’étudiant : « Je vais bien : je suis ici dans le service psychiatrique de Pesaro, à Muraglia, car ils m’ont donné un Tso et ils m’ont dit que je devrais rester ici pour un semaine. En ce moment, un médecin m’enlève tous les objets dangereux. Ils m’ont donné des sédatifs au Santa Croce puis ils m’ont transféré à Pesaro, à Muraglia. Mes parents ne sont pas avec moi. » Immédiatement après, un médecin achève la conversation avec le rédacteur en chef : « Le jeune homme doit être calme, le coup de téléphone doit se terminer maintenant. » Lorsqu’on lui demande si un Tso n’est pas exagéré, le médecin répond : « Ce garçon a des gens qui le conseillent mal. »