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Ciel Voilé

L’IHU contre-attaque et porte plainte pour harcèlement et extorsion de fonds

11 Mai 2021, 19:02pm

L’IHU contre-attaque et porte plainte pour harcèlement et extorsion de fonds

 

Publié le 10/05/2021 à 20:58 - France Soir

Depuis de nombreux mois, l’IHU du professeur Raoult et certains de ses employés font l’objet d’attaques sur les réseaux sociaux et de dénigrements constants de leur travail. Tant que les échanges restent au niveau scientifique, cela paraît tout à fait normal, cependant les évènements ont pris une nouvelle tournure avec certaines personnes qui se présentent comme des « fact checkers » scientifiques, une nouvelle forme de redresseurs de torts qui attaquent à tout-va les publications de l’IHU, certaines datant de 15 ans.

De temps à autres certaines attaques vont trop loin, ce fut le cas des menaces verbales du Pr Raffi de Nantes à l’encontre du professeur Raoult qui s’est soldé récemment par un passage aux aveux et le paiement d’une amende de 300 euros – rappelons que le Pr Raffi a reçu plus de 540 000 euros des laboratoires pharmaceutiques dont 52 000 euros du laboratoire Gilead. Une autre attaque, celle menée par Elisabeth Bik au travers du site PubPeer et sur les réseaux sociaux a dépassé les bornes puisqu’elle aurait instrumentalisé ce réseau social pour attaquer les publications de l’IHU. Une plainte a été déposée.

Qui est Elisabeth Bik ?

Mme Elisabeth Bik, depuis de nombreux mois et de façon beaucoup plus intensive à compter de janvier 2021, se présente comme une déceleuse de fraudes scientifiques au travers de deux sites internet : scienceintegritydigest.com et MicrobiomeDigest.com, et ne cesse d’inonder le site pubpeer.com et le réseau social Twitter d’attaques envers les articles scientifiques publiés par l’IHU et certains de ses employés.

Dans un passé récent, elle a été la directrice scientifique de uBiome alors que cette société faisait des levées de fonds importantes (une de 20 m$ puis une de 80 m$). Cette société a fait l’objet d’une enquête pénale du FBI suite à des malversations pour abus de biens sociaux. Mme Bik nous a confirmé avoir quitté l’entreprise « cinq mois avant que le FBI ne fasse une descente dans les bureaux de la société ». De plus, elle déclare « ne pas avoir été contacté par le FBI à propos d’une éventuelle fraude. » Même si aucun lien direct n’est établi, il est difficile d’imaginer qu’une directrice scientifique ne soit pas au courant d’activités pouvant faire l’objet d’une investigation alors qu’il y a eu deux levées de fonds importantes. Son départ est lié à sa « déception de l’équipe de direction » et au fait qu’elle aurait « trouvé un autre poste dans une autre start-up.» Lors de son départ, elle déclare avoir donné « un préavis de 15 jours, ce qui est la norme pour les Etats-Unis » et « ne pas avoir exercé d’options d’achat de titres ». On ne sait pas s’il y a eu protocole ou une clause de confidentialité, ce qui est plus qu’habituel dans les sociétés de la Silicon Valley, surtout pour une directrice scientifique. 

À propos de son activité actuelle, elle évalue avoir revu « 100 000 articles scientifiques » et elle aurait trouvé « 5000 articles avec des problèmes allant de la duplication d’images, de plagiats, des conflits d’intérêts et de potentiels problèmes d’éthiques humains et animaux». Ses clients seraient des universités et des éditeurs. Elle déclare « travailler seule en postant son travail en ligne (blog et Twitter) et que son travail est réalisé par elle-même, sans qu’elle ne commente le travail fait pour ses clients.

Un expert en fraude scientifique nous dit : « revoir 100 000 publications est un travail de titan, surtout si l’on veut détecter des fraudes scientifiques – chaque article peut demander plusieurs jours voir semaines de travail. » « Je ne vois pas comment une personne seule peut prétendre avoir revu autant d’articles, même si le chiffre n’était que 5 000 ».

Visée par une plainte pour harcèlement moral aggravé, tentative de chantage, tentative d’extorsion et complicités de ces infractions

 

 

 

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