Dérive liberticide : des avocats montent au front
Jean-Dominique Michel – Le 23 juillet 2021
La situation en France a quelque chose de terrifiant : nous voyons basculer dans l’abjection et l’ignominie une nation qui a été une référence mondiale en termes de droits de l’homme et de défense des libertés.
Je sais combien la comparaison agace, mais combien cela fleure-t-il bel et bien l’Allemagne des années ’30. Les quelques lucides à cette époque virent basculer une nation de culture, de pensée, de littérature, de grande musique dans cet état barbare, emportés par la fureur démoniaque d’un vrai psychopathe. En ce qui concerne Emmanuel Macron, la question se pose désormais, comme le relèvent certains journaux britanniques…
Comment peut-on en effet pareillement maltraiter, violenter, truander, asservir et même (selon les définitions légales prévalant en la matière) torturer son peuple sans la moindre vergogne ni le sens de la parole donnée.
Faut-il rappeler les assurances que l’autocrate donnait encore il y a peu, la bouche en cœur, sur le fait qu’il ne saurait y avoir de pass sanitaire ou de vaccination obligatoire dans le pays des Lumières, ajoutait-il, qu’était la France ?
Au même moment où il proférait ces fieffés mensonges, ses équipes travaillaient sur les projets qui nous sont maintenant imposés au mépris de la parole présidentielle et de tout état de droit comme de toute éthique. Comme cette inique obligation du pass sanitaire pour se faire soigner à l’hôpital public…
Faudra-t-il rappeler un fois de plus la parole de Racamier, le psychiatre qui a conceptualisé le profil de « manipulateur pervers » décrivant celui-ci comme quelqu’un « pour qui un mensonge réussi vaut une vérité » ?!
Les quelques penseurs et scientifiques intègres qui s’épuisent à nommer cette ignominie sont enfin rejoints par de plus en plus de citoyennes et citoyens de plus en plus choqués par cette violence et ce mépris.
Un front se lève, un front citoyen, patriotique, mais aussi des corps et des métiers. Comment oser en effet faire une telle brutalité aux soignants héroïques au printemps et à l’automne, et qu’on ne cesse de mépriser en détruisant leur outil de travail ?