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Ciel Voilé

Je pense, donc je ne suis pas. La barbarie à nos portes

22 Juillet 2021, 10:10am

Je pense, donc je ne suis pas. La barbarie à nos portes

Alain Leduc Mondialisation.ca, 21 juillet 2021

 

 

On le savait pourtant. On l’avait appris à l’école, parfois dans nos familles ; on l’avait lu et relu dans des dizaines de livres d’histoire ou de de philosophie, des centaines de romans, entendu sur  autant de scènes de théâtres ; on savait qu’aucun pays, qu’aucune civilisation n’était éternellement à l’abri du retour de la barbarie, qu’il suffisait pour cela d’une simple accumulation de démissions, de renoncements quotidiens, d’un relâchement progressif de la vigilance et de la mémoire1. Nous le savions, mais nous n’avons pas su – ou voulu – l’empêcher. Et aujourd’hui, cette barbarie est à nos portes. Après être parvenue, en moins d’un an, à transformer nos sociétés démocratiques en masses obéissantes, elle s’apprête à franchir un nouveau pas, celui de la discrimination, de la dénonciation, de la vindicte populaire. Encadrés de leurs pseudo experts et des  médias inféodés, nos gouvernants commencent, en ce début d’été, à faire entendre cette terrifiante petite musique qui, si rien n’est fait pour s’y opposer, dressera bientôt une majorité de Français contre les « non-vaccinés », ces mauvais citoyens qui refusent de participer à l’effort national. La ficelle est pourtant grosse : depuis un demi-siècle, les gouvernements successifs de notre pays n’ont eu de cesse d’y recourir pour faire adopter des lois qui, systématiquement, aggravent l’injustice et détériorent nos conditions de vie, avec une violence toute particulière depuis que M. Macron est au pouvoir. Mais le terrain a été bien préparé et, pas plus que les mesures infantilisantes et liberticides des 12 derniers mois, cette nouvelle offensive totalitaire ne risque de provoquer le sursaut massif et salutaire qui permettrait d’enrayer sa progression. Car les gens continuent à avoir peur. Du virus certes, (comment pourrait-il en être autrement puisque le feu roulant de la désinformation n’a visiblement pas pris de vacances), mais plus encore sans doute d’un retour aux confinements et autres couvre-feux…

Il suffirait pourtant d’un peu de courage et d’un peu de bon sens pour que les citoyens de ce pays commencent à ouvrir les yeux sur ce qui est en train de se passer. Courage et bon sens, sapere et aude, comme le dit si bien la formule kantienne des Lumières. Comment ces vertus cardinales de toute démocratie qui se respecte ont-elles pu, en si peu de temps, se vider de leur substance au point de devenir synonymes d’obscurantisme et de « complotisme ». Comment en est-on arrivés là ?

Les ravages de la pensée unique et du politiquement correct

 

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