Vaccins anti HPV et cancer du col de l’utérus. Où en est-on en décembre 2021?
Dr Gérard Delépine Mondialisation.ca, 11 janvier 2022
Résumé
15 ans après sa mise sur le marché l’efficacité de la vaccination contre le papillomavirus pour réduire l’incidence du cancer du col de l’utérus n’est toujours pas démontrée. Des accidents graves post vaccination ont été constatés dans de nombreux pays.
La balance avantage/risque de ces vaccins est donc toujours négative
Pourquoi cette tribune ?
Le but affirmé de la vaccination anti-HPV est de diminuer l’incidence du cancer du col dans la population. Malheureusement les résultats actuels, objectivés par les registres du cancer des pays qui ont organisé de larges campagnes de vaccination, montrent au contraire qu’elles ont été suivies d’une augmentation ou au mieux d’une stabilisation du risque de cancer invasif, contrairement à la propagande médiatique par les revues de vulgarisation.
Nous avions alerté de cette évolution paradoxale dès août 2018 par une tribune sur Agoravox [1], la publication du livre « hystérie vaccinale : Gardasil et cancer un paradoxe »[2], et averti le président de l’institut du cancer (qui n’a pas nié les faits objectifs publiés, mais demandé plus de recul). En janvier 2020, j’avais démenti un article du Canard enchaîné [3] prétendant que la vaccination anti HPV diminuait le risque de cancer invasif du col de l’utérus [4].
Mais, depuis quelques mois les médias reprennent la propagande mensongère habituelle sur la prétendue efficacité anticancéreuse de cette vaccination. Ces articles qui confondent succès anti infectieux avéré des vaccins et efficacité anti cancéreuse nulle, et mélangent dysplasies bénignes et vrais cancers fleurissent avec des titres accrocheurs [5, 6, 7, 8] dans le but de stimuler les ventes de ce vaccin.