Fake news : quand les médias et l'AFP s'en donnent à cœur joie
Jean-Dominique Michel – Le 5 février 2022
Les duperies des médias de grand chemin paraissent sans limites. Dans un numéro d’hypocrisie digne de rester dans les annales, Patrick Monay, rédacteur en chef adjoint de la Tribune de Genève larmoie sur les accusations de « propagande » adressés aux médias tels que le sien. Se drapant dans une dignité outragée un peu comme une vieille courtisane dont on questionnerait la vertu, le rédacteur se fait grandiloquent : « L’accusation de propagande est une insulte faite aux médias ! » tonne-t-il. Ce serait amusant si ce n’était aussi grave…
Réagissant à une critique au demeurant mesurée d’un parlementaire fédéral, le gratte-papier frôle l’apoplexie avec une mauvaise foi à laquelle ce qu’il reste de sa profession nous a hélas habitués :
Cette analyse est une insulte à notre profession. C’est une injure à la liberté de la presse, une gifle à la Suisse que ce politicien prétend défendre. C’est aussi et surtout du mépris envers le travail abattu jour après jour par les rédactions des quatre coins du pays.
Nous n’avons eu de cesse d’interroger les décideurs et les experts qui les conseillent. Nous avons examiné le bien-fondé des mesures sanitaires, nous sommes allés voir leur impact sur le terrain et avons tenté d’en mesurer les effets réels. Nous avons décortiqué les courbes, les chiffres, les scénarios les plus divers. Nous avons recueilli les témoignages de malades, de soignants, de militants antivax…