L’AFP, une machine à désinformation : réponses et retour sur un cas d’école
TRIBUNE — Le mardi 8 février 2022 à 18h39, un article AFP France de Léa Pernelle est publié sur un site de l’AFP. Si la question concernant la crise du Covid-19 n’était pas si grave, la lecture de l’article de Madame Pernelle serait presque amusante. Cet article, qui s’apparente à un exercice typique de désinformation, est en quelque sorte un cas d’école. Il m’a donc semblé intéressant d’analyser les « petites ficelles habituelles de la manipulation », celles qui sont utilisées systématiquement par les « fact-checkers », presque par copié-collé. Le journal Le Monde, dans la rubrique des « décodeurs », a clairement utilisé les mêmes techniques. Pour cela, il semble que les journalistes contemporains dits de « fact-checking » aient adopté une tactique qui relève en réalité de la propagande. Cet article du Monde n’est pas isolé. Il ne fait au contraire qu’illustrer une fois de plus cette détestable façon de faire dont un grand nombre de scientifiques ont subi les frais depuis le début de cette crise sanitaire.
Le journal Libération, dans sa rubrique de fact-check, est également coutumier du fait. (Par jugement en date du 10 février 2022, le journal « Libération » a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris (17ème chambre) pour avoir publiquement diffamé le professeur Jean-François Toussaint), de même que l’hebdomadaire L’Express et beaucoup d’autres dans la presse écrite comme en radio et en télévision. Apparemment, les meilleurs journalistes ne sont pas désignés pour ce type de basses œuvres. Je serai donc indulgent malgré leur manque évident de bienveillance. On trouvera dans les notes en bas de page, sous forme de règles, les techniques de désinformation utilisées dans cet article, qui constituera un relevé d’exemples à l’usage des apprentis « fact-checkers ».
Il est toujours intéressant d’avoir un retour de lecture et de s’apercevoir à quel point il est difficile de faire passer un message. Plus surprenant est de s’apercevoir que certains professionnels de l’écriture, donc de la lecture, ont beaucoup de mal à ne pas inférer leur propre dogmatisme sur les propositions qui les dérangent. C’est pourquoi, dans la mesure où l’auteur de l’article ne m’a pas contacté, je vais lui répondre dans les lignes qui suivent.