#SMSGate #PfizerGate – Bons Baisers de Liège et transcription de la conférence de presse
Xavier Azalbert, France-Soir Publié le 20 mai 2024 – 12:12
Ce samedi 18 mai 2024 à 10h s’est tenue la conférence de presse du lobbyiste Frédéric Baldan et Me Diane Protat qui ont porté plainte contre Ursula von der Leyen, Albert Bourla, Pfizer, BioNtech. Initialement rejoints pas des partis politiques belges et français, des victimes ainsi que par deux Etats membres, la Pologne et la Hongrie, au dernier moment se sont joints 467 navigants. Une massification importante des plaignants qui a surpris le tribunal et le juge d’instruction Frenay. Cette audience se tenait suite à une surprenante requête d’irrecevabilité délivrée par le parquet européen (EPPO : European Public Prosecutor Office).
Surprenante, car lorsque Me Protat demandait à l’EPPO leur dossier d’enquête, un officier de l’EPPO, sans vouloir décliner son identité, lui expliquait « qu’il n’y avait pas de dossier » ! Le dossier d’enquête est celui qui regroupe tous les actes et devoirs que l’EPPO devrait avoir accompli pendant la procédure et qui doit être impérativement mis à disposition de toutes les parties – tant pour le juge d’instruction belge Frédéric Frenay dans le cadre de l’accord de coopération entre l’EPPO et les États membres, mais aussi des parties afin qu’elles puissent assurer leur défense. Une affaire sans dossier mis à disposition des parties, cela commence déjà plutôt mal en termes du respect du droit des parties et de la défense. Mais alors comment l’EPPO a-t-il pu faire une requête d’irrecevabilité sans dossier ? Une question à laquelle personne n’a de réponse et l’EPPO est plutôt taisant à ce sujet se cachant derrière le secret de l’instruction et de l’enquête « pour ne pas y porter atteinte » nous dit-on, une manière de botter en touche pour ne pas répondre aux questions que France-Soir leur posait, mais aussi pour bafouer les droits des victimes. Si l’EPPO démontre en se comportant comme cela qu’il n’est pas un véritable parquet, mais plutôt une agence de coopération et coordination, qui s’affranchit de certaines règles de base en droit. Qu’y a-t-il donc dans ce fameux dossier de l’EPPO ? Des actes qui seraient gênants pour les mis en cause ? Des signalements reçus par l’EPPO qui seraient calomnieux à l’encontre des plaignants et qui auraient permis à la procureure déléguée Jennifer Vanderputten de dire « que les victimes, c'est du vent » ?
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