Traité international sur les pandémies : les négociations se prolongent
Traité international sur les pandémies : les négociations se prolongent
Catherine Feore | Euractiv.com | translated by Jeanne Manikieu
Les négociations pour un nouveau traité sur les pandémies, qui devaient initialement se terminer vendredi (10 mai) avant l’Assemblée mondiale de la santé (AMS) du 27 mai, vont se prolonger en personne et en format hybride dans l’espoir de produire rapidement un nouveau texte.
Un haut fonctionnaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confié à Euractiv que « c’est une initiative assez nouvelle, qu’il n’est pas facile de mener à bien, mais il y a eu des progrès. Les participants sont venus à la table [des négociations] avec des intérêts différents ; il y a une convergence dans de nombreux domaines, mais ils ont besoin de plus de temps pour essayer de faire passer le texte ».
L’Union européenne a été la première à plaider pour un nouveau accord mondial sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies.
Lors du Forum de Paris pour la paix, le 12 novembre 2020, Charles Michel, le président du Conseil européen, avait appelé à renforcer le cadre sanitaire international, avec l’OMS comme autorité de coordination. Son objectif était de « tirer des leçons de la pandémie » et « d’être en mesure d’agir plus rapidement et de manière plus coordonnée ».
Les négociations sont menées par l’Organe intergouvernemental de négociation (OIN), une entité distincte de l’OMS, mais qui bénéficie de son soutien dans ses travaux. L’organe est co-présidé par Malebona Precious Matsoso, d’Afrique du Sud, et Roland Driece, des Pays-Bas.
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