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Ciel Voilé

L’accord de plaidoyer de Assange : pourquoi le gouvernement américain a brusquement mis fin à l’affaire

2 Juillet 2024, 17:56pm

L’accord de plaidoyer de Assange : pourquoi le gouvernement américain a brusquement mis fin à l’affaire

 Mohamed Elmaazi et Kevin Gosztola Le 1er juillet 2024 mondialisation.ca

 

Les procureurs américains ont ignoré les appels à mettre fin aux poursuites contre le fondateur de WikiLeaks, jusqu’à ce qu’une cour d’appel britannique accorde une audience sur le Premier Amendement.

Pendant cinq ans, le ministère de la Justice des États-Unis a ignoré les appels lancés dans le monde entier pour que soient abandonnées les poursuites engagées contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, en vertu de l’Espionage Act. Les procureurs ont même subi la pression du gouvernement australien, qui a appelé son proche allié à mettre un terme à l’affaire et à rapatrier l’un de ses citoyens dans son pays d’origine. Pourtant, les procureurs ont maintenu leur détermination à juger Julian Assange.

Tout a changé en mai, après que la High Court of Justice britannique a accordé à Assange une audience d’appel en matière d’extradition sur la question du Premier Amendement de la Constitution américaine. Le ministère de la Justice a «remobilisé» l’équipe juridique d’Assange et a participé à des négociations «extrêmement intenses» en vue d’un accord de plaidoyer.

Les procureurs américains ont accepté un plaidoyer coupable pour une accusation de conspiration en vertu de l’Espionage Act, sans peine de prison supplémentaire. L’accord n’a pas été assorti d’une obligation de silence et les autorités ont accédé à la demande de Assange d’éviter de se rendre sur le territoire des États-Unis. Il a été libéré sous caution de la prison de Belmarsh et a pris un vol privé pour se rendre devant un tribunal situé dans un territoire américain de l’océan Pacifique, les îles Mariannes du Nord.

Plus important encore, le ministère de la Justice s’est engagé à ne pas engager de poursuites futures pour tout comportement non incriminé qu’Assange aurait commis avant son plaidoyer de culpabilité.

Ce revirement brutal a mis un terme, le 26 juin, à une saga judiciaire longue de 14 ans. Le journaliste primé a passé un peu plus de cinq ans détenu dans la prison de Belmarsh, souvent qualifiée de «Guantanamo britannique». La juge en chef Ramona Manglona a accepté l’accord et a condamné Assange à une peine de prison.

 

La suite :

https://www.mondialisation.ca/laccord-de-plaidoyer-de-assange-pourquoi-le-gouvernement-americain-a-brusquement-mis-fin-a-laffaire/5690196

 

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