La Commission sous pression pour interdire les thérapies de conversion
Thomas Mangin EURACTIV.com Juin 4, 2025 11:07 Temps de lecture: 6 min.
Bruxelles subit une pression croissante pour interdire les thérapies de conversion dans l’UE. Le 17 mai, plus d’un million de citoyens ont appellé la Commission européenne à proposer une législation contre ces pratiques, dénoncées par les défenseurs des droits humains. Cependant, il reste incertain que l’exécutif européen donne suite à cette demande.
L’initiative citoyenne européenne (ICE) est un outil de démocratie participative lancé en 2012. Il permet à un million de signataires provenant d’au moins un quart des États membres de l’UE, d’inviter la Commission européenne à proposer une législation sur un sujet donné.
Le 17 mai dernier, plus d’un million de citoyens de l’UE ont soumis une initiative citoyenne demandant à l’exécutif européen de proposer une législation pour interdire les thérapies de conversion dans le bloc.
Les thérapies de conversion, considérées par les experts de l’ONU comme une forme de « torture », englobent les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne — généralement pour la faire passer de non hétérosexuelle à hétérosexuelle — par le biais de la psychanalyse ou d’autres méthodes. Une étude réalisée en 2024 par le Service de recherche du Parlement européen (EPRS) a révélé que 2 % des personnes LGBTQ avaient fait l’objet de tentatives de conversion et que 5 % s’étaient vu proposer de telles « thérapies ».
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