Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie
Thierry Meyssan
RÉSEAU VOLTAIRE | PARIS (FRANCE) | 11 JANVIER 2022
Les événements qui se déroulent depuis une semaine au Kazakhstan sont le cinquième volet d’un plan de la RAND Corporation, dont le sixième se déroulera prochainement en Transnistrie. Les quatre épisodes précédents ont eu lieu ces deux dernières années en Ukraine, en Syrie, en Biélorussie et au Nagorno-Karabagh. Il s’agit d’affaiblir la Russie en l’obligeant à se sur-déployer militairement.
Le président états-unien, Joe Biden, a répondu à la proposition de la Russie d’un Traité garantissant la paix sur la base du respect scrupuleux de la Charte des Nations unies et de la parole donnée [1], lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine, le 30 décembre 2021. Sans surprise, il n’a pas répondu au fond de la requête russe, se contentant d’évoquer un possible arrêt des opérations US en Ukraine.
Simultanément, le Conseil national de Sécurité des USA a déclenché plusieurs actions contre la Russie. Il ne s’agit pas de renverser des gouvernements ou de lancer de nouvelles guerres, mais d’obliger Moscou à intervenir hors de ses frontières de manière à l’épuiser. La Fédération de Russie dispose en effet déjà d’un gigantesque territoire qu’elle ne parvient pas à exploiter avec une population de seulement 150 millions d’habitants.