Soignante suspendue en arrêt maladie, l’hôpital devra lui verser tous ses salaires non perçus
Soignante suspendue en arrêt maladie, l’hôpital devra lui verser tous ses salaires non perçus
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parJulien G. 18 mars 2022
Suspendue depuis le 15 septembre 2021, pour non vaccination contre le Covid-19, une aide-soignante, en arrêt maladie, ne touchait plus aucun salaire. Le 16 mars 2022, le Tribunal Administratif de Melun a condamné le Grand Hôpital de l’Est Francilien (GHEF) lui verser ses 6 mois de salaire de manière rétroactive. Alors que le système de soins manque cruellement de personnel qualifié, des soignants sont interdits, non seulement d’exercer, mais aussi de gagner leur vie. Ils vivent un drame humain qui ne semble pas faire honte à la société ni aux politiques, responsables de cette mesure.
L’hôpital condamné à rembourser les salaires non perçus
Depuis le 15 septembre 2021, date de l’entrée en vigueur de l’obligation (abjecte) vaccinale pour les soignants, une aide-soignante, non vaccinée, du Grand Hôpital de l’Est Francilien était suspendue sans salaire. Cette dernière a, donc, saisi le Tribunal Administratif (TA) de Melun. Depuis sa suspension, cette soignante, par ailleurs mère de trois enfants, ne percevait plus aucun revenu, ce qui l’a plongé dans des problèmes financiers conséquents.