Poussières du Sahara : les particules fines peuvent dépasser le seuil d'alerte
Une habitante de la région lyonnaise, inquiète des dépôts trouvés dans son jardin et sur son balcon lors d'un épisode de transport de poussières du Sahara le 15 mars 2022, a fait analyser ces dépôts par la Criirad. Les analyses ont détecté un radionucléide artificiel : le césium 137.
En Europe, les deux principales sources de césium 137 sont les retombées globales des essais atmosphériques effectués dans le monde jusqu’en 1980, ainsi que les retombées consécutives à la catastrophe de Tchernobyl en 1986.
L'activité détectée 0,057 Bq/m2 est faible. Par contre, lors de ces épisodes de transport de poussières du Sahara, le niveau de particules fines en suspension, notamment les PM10, dépassent souvent le seuil d'alerte fixé à 80 μg/m3.
Analyse de dépôts du 15 mars 2022
Tchernobyl 35 ans après