Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Ciel Voilé

Lors de la 112èmScandale à l’ONU : Le juge Ali Abdulla Al-Jusaiman au cœur d’une affaire de falsification judiciaire

26 Juillet 2024, 07:25am

Lors de la 112èmScandale à l’ONU : Le juge Ali Abdulla Al-Jusaiman au cœur d’une affaire de falsification judiciaire

Jérôme Martinaud Publié le 25 juillet 2024 – 15:00


 

Lors de la session du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) des Nations Unies, un scandale éclatant a révélé des manœuvres frauduleuses au sein du système judiciaire qatari. Le juge Ali Abdulla Al-Jusaiman, censé être un pilier de l'intégrité juridique du pays, se trouve désormais au centre d’accusations accablantes de falsification de documents publics et de violation des droits de l’homme. 

Révélations choquantes et contradictions flagrantes 

La session du CERD, qui s’est tenue le 17 avril 2024, a mis en lumière des incohérences monumentales dans le cas de Tayeb Benabderrahmane, un ressortissant franco-algérien détenu arbitrairement au Qatar. Lors de cette session, et comme le rappelle Blast, le juge Al-Jusaiman a stupéfié l’assemblée en admettant qu’il n’avait aucune connaissance préalable de l’affaire Benabderrahmane, bien que des documents judiciaires l’identifient comme responsable de l’audience de renouvellement de détention de Benabderrahmane 

Comment un juge peut-il ignorer une affaire aussi sensible qu’il aurait supervisée ? Cette admission met à nu l’ampleur des falsifications orchestrées au plus haut niveau. Les documents prétendant décrire les procédures judiciaires ont été dénoncés pour leurs multiples erreurs, modifications manuscrites, et incohérences manifestes. Des fautes d'orthographe, des champs non remplis, et des altérations grossières trahissent une tentative désespérée de masquer une grave injustice. 

Manipulations délibérées et abus de pouvoir 

La situation s’aggrave avec la révélation de documents contradictoires. Une lettre du directeur de la sécurité d'État autorisant la libération de Benabderrahmane le 28 juin 2020 contredit directement les documents judiciaires fixant sa comparution au 1er juillet 2020. De telles contradictions ne peuvent être expliquées que par une falsification délibérée et coordonnée pour légitimer une détention arbitraire. 

La suite :

 

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/scandale-l-onu-le-juge-ali-abdulla-al-jusaiman-au-coeur-d-une-affaire-de

 

Commenter cet article