Information : Les médias citoyens prennent le pas sur les mainstream. Illustration avec le non-respect de la déontologie journalistique des mainstream.
Xavier Azalbert, France-Soir le 17 septembre 2024 – 18:18
ANALYSE : Le Monde, L’express, Le Point, Libé confondent journalisme et propagande suite à la rétractation de l’étude frauduleuse Pradelle-Lega – « Non il n’y a pas 17 000 morts de l’hydroxychloroquine ». Alors que les autres médias n'évoquent même pas la rétractation, laissant planer la pollution informationnelle.
« 16 990 morts pourraient être morts de l’hydroxychloroquine » « une estimation basse », combien de Français ont-ils été exposés à cette fausse information entre le 2 janvier 2024, date de la publication d’une étude frauduleuse et le 22 aout 2024, date de sa rétractation par le rédacteur en chef ?
Ce 2 janvier 2024, un groupe d’enseignants chercheurs de l’Université de Lyon (dont Alexiane Pradelle, premier auteur, Sabine Mainbourg, Emmanuel Massy, Guillaume Grenet et Jean-Christophe Lega l’auteur correspondant), ainsi que Steve Provencher de l’université de Laval (Canada) publiaient une étude dans la revue scientifique Biomedecine & Pharmacotherapy appartenant au groupe Elsevier. Dès le 3 janvier 2024, le Dr Véronique Baudoux, la microbiologiste Corinne Reverbel et moi-même procédions à la réfutation de cette étude avec des arguments démontrant les erreurs et ce qui s’apparente à une fraude. Les biais étaient tellement nombreux qu'un de mes tweets stipulait « cette étude devra être rétractée comme celle du Lancet ». Le 7 janvier 2024, une lettre de préoccupation de neuf scientifiques (dont le Pr Christian Perronne et le Pr Martin Zizi), était envoyée à l’éditeur qui ne la publiera pas. De guerre lasse, les neuf scientifiques la soumettront à AMI, une autre revue scientifique pour publication. Elle sera finalement publiée ce 30 juillet 2024 avec le titre qui ne laisse pas de place au doute : « Évaluation erronée de l’effet du traitement hospitalier – La création trompeuse de 17 000 décès et ses conséquences pour la bonne pratique médicale ». À cela s'ajoute le travail d'analyse critique d'enseignants-chercheurs comme Emmanuelle Darles et Vincent Pavan ainsi que le soutien de nombreux citoyens.
La suite :