Zuckerberg accepte de payer 25 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites engagées par Trump après sa suspension sur Facebook en 2021
Mark Zuckerberg a beau frotter, il reste encore de la craie sur l’ardoise. Après un don d’un million de dollars pour le fonds d’investiture de Donald Trump, un engagement à soutenir le projet de “renouveau national" de ce dernier et le changement de la stratégie de modération de ses réseaux sociaux pour remettre les pendules à l’heure de l’actuelle administration, il restait encore au patron du groupe Meta un compte à solder avec le président des États-Unis. La firme de Menlo Park a annoncé mercredi 29 janvier avoir accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagement à Donald Trump pour mettre fin aux poursuites engagées après la suspension de ses comptes Facebook et Instagram en 2021.
Cette année-là, après l'assaut du Capitole par les partisans du républicain, le groupe Meta, maison-mère de WhatsApp, Facebook et Instagram, a été suspendu sur ces deux dernières plateformes. Estimant être victime de censure, Donald Trump a porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg.
Quatre ans plus tard
Cet épisode marquait le début d’une relation tendue entre les deux hommes et le président américain ne ratait pas une occasion pour critiquer le fondateur de Facebook. “La prochaine fois que je serai à la Maison Blanche, il n'y aura plus de dîners, à sa demande, avec Mark Zuckerberg et sa femme. Il n'y aura que des affaires !”, avait-il promis. Il avait aussi accusé Mark Zuckerberg d'utiliser sa plateforme pour influencer les élections en faveur des démocrates, dont il était un traditionnel soutien, aussi bien lui-même que nombreux de ses employés.
Lorsque Donald Trump raflait au début de l’année dernière les États lors de l’investiture républicaine, il avait évoqué les appels à interdire l’application chinoise TikTok aux États-Unis, estimant que pareille mesure permettrait à Facebook de “doubler son activité”. “Je ne veux pas que Facebook, qui a triché lors des dernières élections, fasse mieux. C'est un véritable ennemi du peuple !”, avait-il écrit sur Truth Social, sa plateforme. Il faisait allusion aux 400 millions de dollars que le co-fondateur de Facebook et son épouse, Priscilla Chan, ont injecté dans les bureaux électoraux en 2020 à travers le Centre pour la technologie et la vie civique (CTCL).
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