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Ciel Voilé

La propagande, c’est le terrorisme policé des classes dominantes

15 Septembre 2020, 08:27am

La propagande, c’est le terrorisme policé des classes dominantes

Khider Mesloub

le 14 septembre 2020Les 7 du Québec


 

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. » Aldous Huxley


 

Pour mieux appréhender la propagande virale actuelle provoquée par l’épidémie du Covid-19, il serait utile de se référer à la propagande de guerre, cette arme classique d’endoctrinement idéologique, de manipulation psychologique. Cette immersion dans les arcanes de la propagande de guerre nous aidera, à notre époque actuelle marquée par la psychose distillée par les gouvernants et les médias, à mieux saisir les ressorts psychologiques de l’embrigadement des populations actuellement en œuvre dans tous les pays.


 

L’histoire bégaie. S’il y a bien une analogie historique, c’est bien entre la crise sanitaire et économique actuelle et la Première Guerre mondiale, toutes deux caractérisées par le recours massif à la propagande. Et pour cause. Les deux ont subi des bombardements de mensonges meurtriers. Dans les deux contextes historiques, les États ont érigé le despotisme en mode de gouvernance pour terroriser les populations par des lois liberticides et des atmosphères apocalyptiques, pour les mener à l’abattoir (la troisième guerre mondiale est imminente). Toutes les deux auront été marquées par un climat de fin du monde, des convulsions politiques, des révoltes sociales, des fins d’empire, des surgissements de totalitarismes.


 

Le président Macron (comme tant d’autres chefs d’État), au début de l’épidémie du Covid-19, pour justifier le confinement pénitentiaire et les mesures de restriction des libertés, n’avait-il pas inauguré son discours par cette déclaration martiale : «Nous sommes en guerre». L’instance sanitaire étatique censée lutter contre la propagation du virus, maladie virale, n’a-t-elle pas été paradoxalement affublé du nom de «Conseil de Défense» (où siègent curieusement des généraux). Une chose est sûre : dans la majorité des pays, la gestion, par ailleurs délibérément chaotique, de la crise du Covid-19 s’apparente davantage à une opération musclée sécuritaire et militaire qu’à une intervention médicale et sanitaire.


 

Quoi qu’il en soit, la gestion propagandiste de la crise sanitaire du Covid-19 rappelle étrangement la manipulation psychologique dont ont été victimes les populations lors de la Première Guerre mondiale, pour justifier et légitimer leur enrégimentement militarisé, la privation totale de leurs libertés, leur incorporation totalitaire dans l’économie de guerre, mesures décrétées au nom de la menace d’un Ennemi (létal) censé mettre en danger la patrie.


 

Historiquement, la Première Guerre mondiale s’est illustrée par le recours à une propagande d’une dimension industrielle inégalée. Pour la première fois dans l’histoire, pour museler toute voix discordante et caporaliser l’état d’esprit collectif, l’État allait s’employer à réduire l’ensemble de la population au contrôle social, l’intégralité des organes de presse à la surveillance totalitaire de l’information, notamment par le biais de la censure. Pareillement, les partis politiques, en particulier d’obédience socialiste, seront réduits au silence. Le Parlement, au moment où la Grande muette se mettait à faire parler bruyamment ses armes, perdait éloquemment la parole : toutes les formations politiques tairont leurs divergences pour œuvrer au service de la Guerre. C’est le début de l’ère du contrôle de la pensée, de la pensée contrôlée.

La suite

 

 

 

 

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