Lindzen à propos du délire climatique
Publié le 3 septembre 2024 par pgibertie
Le professeur Richard Lindzen a récemment pris la parole à Bruxelles, à l’invitation du think tank politique hongrois MCC, sur le rôle du consensus dans les mouvements politiques qui se réclament d’une base scientifique (comme c’est le cas aujourd’hui pour le climat). Vous trouverez ci-dessous le texte intégral de son discours. « Espérons que nous nous réveillerons de ce cauchemar avant qu’il ne soit trop tard. »
Par Richard S. Lindzen, professeur émérite, MIT
La science est un mode d’investigation plutôt qu’une source d’autorité
L’histoire moderne a donné lieu à plusieurs exemples de mouvements politiques qui se réclamaient d’une base scientifique. De la restriction de l’immigration à l’eugénisme (aux États-Unis après la Première Guerre mondiale), en passant par l’antisémitisme et l’idéologie raciale (dans l’Allemagne hitlérienne) et le communisme et le lyssenkisme (sous Staline).
Chacun de ces mouvements s’est réclamé d’un consensus scientifique qui a permis à des citoyens hautement instruits, pourtant ignorants de la science, de voir leurs angoisses liées à leur ignorance atténuées.
Puisque tous les scientifiques étaient censés être d’accord, ils n’avaient pas besoin de comprendre la science. En fait, « la science » est l’opposé de la science elle-même. La science est un mode d’investigation plutôt qu’une source d’autorité. Cependant, le succès qu’elle remporte lui a valu une certaine autorité dans l’esprit du public, et c’est ce que les politiciens envient souvent et tentent de s’approprier.
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