À tous ceux qui se font encore des illusions
Jean-Yves Jézéquel Mondialisation.ca, 05 novembre 2021
Il est toujours nécessaire de prendre de la hauteur afin d’observer dans leur ensemble les choses que nous voulons comprendre et ici il s’agit du désastre social, politique, sanitaire, économique, survenu ces dernières années non seulement en France mais dans tout l’Occident livré à une bande de prédateurs criminels s’étant emparée partout du pouvoir avec les mêmes procédures de tromperie et de falsification des pratiques électorales.
L’insurrection des Gilets jaunes en France était bien nécessaire, car elle a pu démontrer comment la caste des élites au pouvoir, celle qu’Emmanuel Todd appelle « Stato-financière », procède habituellement pour assassiner la vérité, imposer à toute la machine médiatique 100% de mensonges ! D’aucuns penseront peut-être que je caricature, que mon langage est outrancier, que mon parti pris est subjectif, et pourtant je n’exagère en rien le trait, car c’est la réalité objective, fondée sur la factualité et l’expérience de nombreux témoins…
Le système médiatique, entre les mains exclusives des milliardaires au service de la cause de cette élite, sans scrupule, criminelle dans ses intentions, dans sa volonté et dans ses actions, perverse ou infiniment tordue, travaille activement à nous distraire du réel. Le système s’est attaqué au peuple considéré comme un ennemi à soumettre. Quiconque tente de faire entendre la vérité, depuis le combat de Snowden, celui d’Assange et en France, celui des Gilets jaunes, est poursuivi, harcelé, menacé, censuré, maltraité, sali, lynché, humilié, traîné dans la boue afin de le décrédibiliser et de le tuer socialement. Tous les mensonges sont bons et en les répétant « ad nauseam », le système compte bien les faire passer pour la vérité ! Au siècle passé, on planifiait l’assassinat d’un Che Guevara, d’un Mehdi Ben Barka, et de tous les opposants aux mafias étatiques. Le cri de la liberté devait être étouffé par l’assassinat pur et simple.
Aujourd’hui, plus pervers, le système a compris qu’il était plus efficace d’assassiner la pensée elle-même, afin d’éviter de fabriquer des héros et des martyrs qui galvanisent la lutte des peuples souffrants. Tuer les personnes s’est avéré contreproductif, mais tuer l’esprit, l’idée, la pensée est beaucoup plus profond, efficace, déterminant. On pense à Snowden ou à Julian Assange, à Rui Pinto et à tant d’autres qu’il faudrait nommer … Cette Ombre du Mal qui règne sur le pouvoir s’est organisée en réseaux parfois virtuels et qui donnent à ceux qui se croient tout permis une capacité sidérante à nous imposer leur loi de perversion. Ce pouvoir pervers prétend bien entendu se mettre au service des « valeurs de la République ». Cette classe de prédateurs agissant en toute impunité estime détenir la bonne manière de faire, l’intelligence supérieure et la connaissance appropriée afin de prendre les « bonnes décisions » sans l’avis des autres, de ceux qui sont considérés comme « inutiles », « ignorants », sans « culture » et sans « connaissance » suffisante pour être capables de décider quoi que ce soi ! Ces prédateurs arrogants et sans scrupules contrôlent une police qui pouvait, en toute impunité, au temps des Gilets jaunes, massacrer le peuple sans devoir rendre des comptes à personne. En France, des policiers au service des pervers installés au pouvoir pouvaient, en toute impunité éborgner des innocents, arracher des mains, étrangler des femmes, matraquer des jeunes sans défense, les menotter et les humilier, enfermer arbitrairement des citoyens en psychiatrie ou dans les prisons déjà surchargées, et s’amuser à nasser arbitrairement des gens pacifiques pour le plaisir de les matraquer en faisant couler le sang…