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Ciel Voilé

En défense du CO2 : Astro-climatologie, Climategate et bon sens revisité

7 Novembre 2021, 20:29pm

En défense du CO2 : Astro-climatologie, Climategate et bon sens revisité

Matthew Ehret-Kump Global Research, 06 novembre 2021

 

https://www.globalresearch.ca/defense-co2-astro-climatology-climategate-common-sense-revisited/5752638

 

Selon des experts contemporains du climat tels que Bill Gates, Greta Thunberg, Michael Bloomberg, Mark Carney, Al Gore, Alexandria Ocasio Cortez, le prince Charles et Klaus Schwab, il faut à tout prix stopper le dioxyde de carbone (CO2). Les images de villes submergées, d'ours polaires en train de se noyer et de déserts en feu prenant le dessus sur la civilisation défilent devant nos yeux de manière répétée dans les écoles, les médias grand public et les films.

 

Les accords de Paris sur le climat exigent que toutes les nations réduisent leurs émissions à des niveaux préindustriels et le sommet COP26 de Glasgow demandera certainement que ces réductions soient rendues juridiquement contraignantes et applicables par de nouveaux mécanismes de gouvernance mondiale.

 

Mais le CO2 est-il vraiment la menace existentielle qu'on lui prête ?

 

J'aimerais prendre quelques instants pour envisager l'hypothèse que nous sommes peut-être en train de boire du Kool-Aid (ndt : marque de boissons) empoisonné dans une secte moderne de Jonestown et que nous ne sommes qu'à quelques minutes d'un grand "Videz votre verre !".

 

Bien que certaines des questions et des faits que vous allez lire soient considérés comme hérétiques dans certains milieux, je pense que l'histoire a montré que ce n'est qu'en permettant à l'esprit de remettre en question les vaches sacrées au risque d'être dénoncé comme "hérétique" que tout progrès créatif peut être réalisé. C'est dans cet esprit que je vais prendre le risque et vous demander de m'accompagner dans cette expérience de pensée avec un esprit ouvert.

 

Une préface sur le Climategate

 

Le 17 novembre 2009, un scandale majeur a éclaté lorsque les 61 Mo de courriels circulant en interne entre les directeurs et les chercheurs de l'unité de recherche sur le climat (CRU) de l'université d'East Anglia ont été rendus publics. À ce jour, il n'a pas été vérifié si le scandale s'est produit par le biais d'une fuite interne ou d'un piratage, mais ce qui a été vérifié à travers les centaines d'e-mails entre le directeur Phil Jones et les équipes de climatologues du CRU, c'est que des fraudes à grande échelle étaient en cours. Jones lui-même a été pris la main dans le sac[1], exigeant que des ensembles de données soient ignorés et manipulés afin de justifier les modèles climatiques qui avaient tous été utilisés pour vendre l'idée que le CO2 était à l'origine de taux de réchauffement étonnants.

 

Le CRU d'East Anglia est le principal centre mondial de centralisation des données et de création de modèles climatiques, qui alimentent directement le Groupe d'experts indépendant sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies, lequel alimente à son tour toutes les grandes ONG, écoles, entreprises et gouvernements. L'autre point de contrôle central de la sélection des données et de la génération des modèles (pour les ensembles de données sur le changement climatique et sur le covid-19) est une opération basée à Oxford appelée "Our World In Data", financée en grande partie par le gouvernement britannique et Bill Gates[2].

 

Le Climategate n'aurait pas pu arriver à un pire moment, puisque le sommet sur le climat COP15 était prévu pour décembre 2009, où les premiers traités mondiaux juridiquement contraignants de réduction des émissions de carbone devaient mettre un terme aux États-nations souverains. La terrible publicité faite autour du "climategate" a fait de l'événement un véritable gâchis, car les délégués chinois et indiens ont refusé de jouer le jeu et ont veillé à ce que tout plafond contraignant en matière d'émissions de carbone soit supprimé[3].

 

En décembre 2009, l'ancien conseiller économique en chef de Poutine, le Dr Andrei Illarionov, a déclaré que la Russie avait envoyé au CRU d'East Anglia des données provenant de 476 stations météorologiques couvrant plus de 20 % de la surface du globe et hébergeant un large éventail de données remontant de 1865 à 2005. Illarionov a expliqué[4] qu'il a été consterné de voir que Phil Jones et le CRU ont entièrement ignoré les données de toutes les stations, sauf 121, et que, dans les stations qu'ils ont utilisées, ils ont artificiellement sélectionné des données qui ont donné le faux résultat que les températures entre 1860-1965 étaient 0,67 degrés plus froides qu'elles ne l'étaient réellement, tandis que les températures de 1965-2005 étaient artificiellement élevées.

 

Après avoir été suspendu pendant quelques mois, un comité d'examen britannique a absous Jones de ses transgressions et l'a réintégré dans son ancien poste de contrôleur des données sur le carbone au CRU.

 

Le développement rend la Terre plus verte

 

De nombreuses personnes ont été déconcertées par les conclusions publiées par une équipe de scientifiques analysant les résultats des instruments MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) des satellites Terra et Aqua de la NASA. Le site web de la NASA[5] a décrit les conclusions (publiées le 11 février 2019[6]) de la manière suivante : " L'équipe de recherche a constaté que la surface mondiale de feuilles vertes a augmenté de 5 pour cent depuis le début des années 2000, soit une surface équivalente à l'ensemble des forêts tropicales amazoniennes. Au moins 25 % de ce gain a eu lieu en Chine."

 

 

En défense du CO2 : Astro-climatologie, Climategate et bon sens revisité

Jusqu'à la publication de cette étude, les scientifiques n'étaient pas certains du rôle de l'activité économique humaine dans ce verdissement anormal de la planète.

 

L'étude de la NASA a démontré que ce taux spectaculaire de verdissement entre 2000 et 2017 était en grande partie dû aux efforts combinés de la Chine et de l'Inde pour éradiquer la pauvreté, ce qui implique à la fois la reforestation, les efforts de verdissement des déserts (voir le mégaprojet chinois "Move South Water North" [7]), l'innovation agricole et également des politiques générales de croissance industrielle.

 

Ces dernières politiques représentent de véritables efforts des nations asiatiques pour éradiquer la pauvreté par des investissements dans des infrastructures à grande échelle... une pratique autrefois utilisée en Occident avant que le "post-industrialisme" n'induise une folie collective de consommation au début des années 1970.

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On pourrait maintenant entendre un lecteur perplexe demander : mais comment la croissance industrielle peut-elle avoir un quelconque rapport avec le verdissement de la planète ?

La réponse est simple : le dioxyde de carbone.

 

LE CO2 : Une victime innocente

 

Dès l'enfance, on nous apprend que le CO2 fait partie intégrante de notre écosystème et que les plantes l'adorent. Le processus de photosynthèse, qui a évolué sur de longues périodes de temps avec l'apparition de la molécule de chlorophylle il y a des lustres, nécessite des infusions constantes de dioxyde de carbone qui est décomposé avec H2O, libérant ainsi de l'oxygène dans la biosphère. Au fil du temps, l'oxygène libre a lentement formé la couche d'ozone de la Terre et a alimenté l'apparition de formes de vie toujours plus élevées qui dépendaient de ces "déchets végétaux" pour vivre.

Aujourd'hui, de grandes quantités de dioxyde de carbone sont régulièrement générées par l'activité biotique et abiotique des animaux vivants, de la biomasse en décomposition ainsi que des volcans qui émettent constamment du CO2 et d'autres gaz à effet de serre. Une part étonnamment faible de ce CO2 d'origine naturelle est due à l'activité économique humaine.

 

Si l'on considère l'ensemble de la composition des gaz à effet de serre, la vapeur d'eau représente 95 % de la masse, le dioxyde de carbone 3,6 %, le protoxyde d'azote 0,9 %, le méthane 0,3 % et les aérosols environ 0,07 %.

 

Sur la somme totale des 3,6 % de dioxyde de carbone libérés dans l'atmosphère, environ 0,9 % est dû à l'activité humaine. Pour reformuler cette statistique : le CO2 d'origine humaine représente moins de 1 % des 3,6 % du total des gaz à effet de serre qui influencent notre climat.

 

Au milieu du XXe siècle, certains climatologues marginaux ont commencé à croire que la moyenne de 400 parties par million (PPM) de dioxyde de carbone dans l'atmosphère était la "quantité naturelle et idéale", de sorte que tout bouleversement de cette moyenne mathématique entraînerait soi-disant la destruction de la biodiversité. Ces mêmes mathématiciens ont également supposé que la biosphère pouvait être définie comme un système fermé, où les règles de l'entropie étaient les principes d'organisation naturels - ignorant le fait évident que les écosystèmes sont OUVERTS, connectés à des océans de radiations cosmiques actives provenant d'autres étoiles, galaxies, supernovas et autres, tout en étant reliés par des réseaux imbriqués de champs électromagnétiques.

 

Comme l'a démontré le cinéaste Adam Curtis dans son film All Watched Over By Machines of Love and Grace (2011)[8], cette croyance est lentement passée de la marginalité à la pensée dominante malgré le fait qu'elle soit tout simplement fausse.

 

Au-delà des faits déjà présentés ci-dessus, un autre élément de preuve convaincant peut être trouvé dans les générateurs de dioxyde de carbone qui sont couramment achetés par toute personne gérant une serre[9]. Ces générateurs très répandus augmentent la concentration de CO2 jusqu'à 1 500 PPM. Quel est l'effet de telles augmentations ? Des plantes et des légumes plus sains, plus heureux et plus verts.

En défense du CO2 : Astro-climatologie, Climategate et bon sens revisité
En défense du CO2 : Astro-climatologie, Climategate et bon sens revisité

 

Température et CO2 : Qui mène la danse ?

 

Au milieu des alarmes frénétiques qui retentissent chaque jour sur l'urgence climatique imminente qui menace le monde, nous oublions souvent de demander si quelqu'un a réellement prouvé l'affirmation selon laquelle le CO2 est le moteur du climat.

 

Pour répondre à cette question, commençons par un graphique illustrant l'augmentation du CO2 industriel humain de 1751 à 2015, réparti entre les différentes régions du globe. Nous constatons une augmentation constante depuis le milieu du 19e siècle jusqu'en 1950, année où l'on observe un vaste pic d'augmentation des taux d'émission. Cette augmentation accompagne évidemment la croissance de la population mondiale et la production agro-industrielle corrélée.

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Examinons ensuite l'évolution de la température moyenne mondiale entre 1880 et aujourd'hui.

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Plusieurs anomalies frappent ici l'esprit réfléchi. Pour commencer, absolument aucun réchauffement n'accompagne la période de croissance industrielle intensive de 1940 à 1977. En fait, au cours de cette période, de nombreux climatologues ont tiré la sonnette d'alarme quant à l'imminence d'une ère glaciaire ![10].

 

Autre anomalie : comme les émissions de dioxyde de carbone n'ont cessé d'augmenter au cours des 20 dernières années, on pourrait s'attendre à voir un pic corrélé dans les tendances au réchauffement. Or, cette corrélation attendue est totalement absente entre 1998 et 2012, où le réchauffement s'est pratiquement arrêté, ce qu'on appelle parfois "la pause du réchauffement climatique" de 1998 à 2012[11]. Cela a mis dans l'embarras tous les modélisateurs dont les prédictions alarmistes se sont effondrées au point qu'ils ne peuvent que prétendre que cette pause n'existe pas. Une fois de plus, la question doit être posée : pourquoi cette anomalie apparaît-elle si le CO2 est le moteur de la température ?

 

Prenons une autre anomalie dans nos relevés de température avant de creuser la preuve irréfutable que le CO2 ne provoque pas de changements de température : La période de réchauffement médiéval [voir graphique].

 

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Alors que certains analystes [12] ont tenté d'effacer cette période de réchauffement de l'existence avec des choses comme le célèbre modèle en "crosse de hockey" élaboré avec l'aide de Phil Jones d'East Anglia, le fait est que de 1000 à 1350 après J.-C., les températures moyennes mondiales étaient nettement plus chaudes que tout ce que nous vivons actuellement. Les Vikings du Groenland n'avaient pas de centrales au charbon ni de SUV, et pourtant les températures moyennes étaient de loin plus élevées qu'aujourd'hui. Pourquoi ?

 

En défense du CO2 : Astro-climatologie, Climategate et bon sens revisité

Un examen plus large de la corrélation entre le CO2 et le climat pourrait nous donner une meilleure idée de ce qui se passe réellement.

 

Nous pouvons voir ci-dessous un graphique prenant en compte 600 000 ans de données. Il est certain que le CO2 et la température ont un lien à ces échelles... mais la corrélation n'est pas un lien de causalité, et comme l'auteur de « Comment mentir avec des statistiques »[13] l'a déclaré de façon célèbre "une statistique bien enveloppée est meilleure que le grand mensonge d'Hitler ; elle induit en erreur, mais on ne peut pas vous l'imputer".

 

En défense du CO2 : Astro-climatologie, Climategate et bon sens revisité

Lorsqu'on examine un échantillon de 70 000 ans, on constate que le tour de passe-passe est pleinement exposé en observant les pics et les creux de la température et du CO2. Si ce dernier était vraiment la force motrice comme le proclament les grands réformateurs de notre époque, alors les pics et les creux de CO2 se produiraient avant la température, mais les preuves nous montrent l'inverse. Examinons un autre exemple de décalage de 800 ans entre le CO2 et la température, il y a environ 130 000 ans...

 

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En remontant encore plus loin dans les archives climatiques, il a été révélé qu'au cours de nombreuses périodes glaciaires passées, le dioxyde de carbone avait augmenté jusqu'à 800 % par rapport à nos niveaux actuels, alors que l'activité humaine ne jouait aucun rôle [14].

 

Un bref aperçu de la météorologie spatiale

 

Techniquement, je pourrais terminer maintenant et penser que tout jury honnête conclurait que le CO2 a été faussement accusé de meurtre. Mais j'aimerais présenter un autre élément de preuve spectaculaire qui nous remet sur la voie d'une véritable science du changement climatique et de la gestion des écosystèmes : L'astroclimatologie.

 

Le fait que la terre n'est qu'un corps sphérique parmi une multitude d'autres dans l'espace, tournant rapidement autour d'un soleil incroyablement actif dans la périphérie d'une galaxie au sein d'un plus grand amas de galaxies, est souvent ignoré par de nombreux statisticiens de la modélisation informatique pour une raison très simple. Quiconque a été conditionné à regarder l'univers à travers le filtre de modèles informatiques linéaires est obsédé par le contrôle et est incroyablement mal à l'aise avec l'inconnu. La quantité de facteurs réels qui façonnent le temps, les périodes glaciaires et le volcanisme est si complexe, si vaste et si peu connue que les modélisateurs informatiques préfèrent simplement faire comme s'ils n'existaient pas... ou s'ils reconnaissent que de tels phénomènes célestes ont une fonction quelconque dans le changement climatique, ils sont souvent rejetés comme étant "négligeables".

 

Malgré cette culture de la paresse et de la malhonnêteté, la question mérite d'être posée : POURQUOI des preuves de changement climatique apparaissent sur tant d'autres planètes et lunes de notre système solaire ? Les calottes glaciaires sur Mars fondent périodiquement [15] et ont fondu à un rythme plus rapide ces dernières années. Pourquoi cela se produit-il ? Les éjections de masse coronale du soleil, le vent solaire ou le champ électromagnétique pourraient-ils affecter le changement climatique au sein du système solaire comme un processus unifié ?

 

Vénus, avec son atmosphère composée de 96,5 % de CO2, est souvent utilisée comme un avertissement pour les habitants de la Terre sur le terrible four que nous allons créer en produisant davantage de CO2. Après tout, il y fait chaud avec des températures moyennes de 467 degrés Celsius (872 degrés Fahrenheit). Cependant, si le CO2 était vraiment responsable du réchauffement, pourquoi Mars est-elle si froide avec des températures moyennes de moins 125 degrés Celsius (-195 degrés Fahrenheit) alors que son atmosphère est composée à 95 % de CO2 ?

 

De même, quel rôle le rayonnement cosmique joue-t-il dans le changement climatique ? D'après les récentes découvertes de Heinrich Svensmark et de son équipe au Danemark, de fortes corrélations ont été établies entre la formation des nuages, le climat et le flux de rayonnement cosmique au fil du temps. Le flux de rayonnement cosmique vers la terre est un processus continu relié au champ magnétique de la terre ainsi qu'au champ magnétique oscillant du soleil qui façonne l'ensemble du système solaire lorsque nous tournons autour du centre galactique de la Voie lactée tous les 225 à 250 millions d'années. La découverte de Svensmark a été magnifiquement décrite dans le documentaire The Cloud Mystery de 2011[16].

 

Un retour à une véritable science du climat

 

Ce qu'il faut souligner à nouveau, c'est que le temps est, et a toujours été, un processus complexe façonné par des forces galactiques qui ont conduit un système miraculeux de vie sur la terre pendant des centaines de millions d'années.

 

Pendant cette période, qui équivaut à environ deux révolutions autour du centre galactique, la matière vivante s'est transformée à partir d'organismes unicellulaires relativement ennuyeux (haute entropie), à travers un processus continu de complexité accrue et de pouvoir d'auto direction accru (basse entropie). Jusqu'à présent, il n'existe aucune preuve réelle que ce processus est un système fermé et, en tant que tel, qu'un état fixe de non-changement/mort thermique contrôle son comportement. Alors que certains pourraient nier cette affirmation, citant les décalages vers le rouge des galaxies comme preuve que l'univers est en fait en train de mourir (ou inversement a eu un point de départ "dans le temps" il y a 13,6 milliards d'années avant qu'il n'y ait rien), je vous renvoie aux travaux de Halton Arp [17].

 

Ce processus a été caractérisé par des discontinuités non linéaires de matière vivante émergeant là où il n'y avait auparavant que de la matière non vivante, suivies plus tard par l'apparition de la vie consciente là où il n'y avait que de la vie non consciente et plus récemment par l'apparition de la vie auto consciente dotée d'une raison créatrice. Bien que ce processus ait été ponctué de cycles d'extinction massive parfois violents, la direction générale de la vie n'a pas été façonnée par le hasard, la chance ou le chaos, mais plutôt par l'amélioration, la perfectibilité et l'harmonie.

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Lorsque l'humanité est apparue sur la scène, un nouveau phénomène a commencé à s'exprimer sous une forme que le grand académicien russe Vladimir Vernadsky (1863-1945) a décrite comme la Noosphère (par opposition à la lithosphère et à la biosphère). Vernadsky a compris que cette nouvelle force géologique était mue par la raison créatrice de l'homme et a consacré sa vie à enseigner au monde que la loi de l'humanité doit s'accorder avec la loi de la nature en déclarant :

"La noösphère est un nouveau phénomène géologique sur notre planète. En elle, pour la première fois, l'homme devient une force géologique de grande envergure. Il peut, et doit, reconstruire la province de sa vie par son travail et sa pensée, la reconstruire radicalement par rapport au passé. Des possibilités créatives de plus en plus vastes s'ouvrent à lui. Il se peut que la génération de nos petits-enfants s'approche de leur épanouissement" [18].

 

Dans l'esprit de Vernadsky, ni la noosphère, ni la biosphère n'obéissaient à une loi d'équilibre mathématique ou de statisme, mais étaient plutôt régies par une harmonie asymétrique et une progression d'états d'organisation inférieurs à supérieurs. Ce n'est qu'en parvenant à comprendre les principes de la nature que l'humanité est devenue moralement et intellectuellement apte à améliorer la nature en faisant verdir les déserts, en exploitant la puissance de l'atome ou en appliquant le progrès scientifique à la santé et à l'agriculture. Certaines de ses idées les plus importantes ont été publiées dans ses ouvrages suivants : Scientific Thought as a Planetary Phenomena (1938), Evolution of Species and Living Matter (1928) Some Words About the Noosphere (1943) et The Transition of the Biosphere to the Noosphere (1938)[19].

 

Malgré les contributions durables de Vernadsky à la connaissance de l'humanité, nous sommes ici, 76 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, à tolérer une politique non scientifique de décarbonisation massive qui menace de miner radicalement la civilisation pour d'innombrables générations.

 

Ce changement est-il imposé à l'humanité ? Contrairement aux forces du fascisme et de l'impérialisme du passé, la terrible auto-implosion de la civilisation d'aujourd'hui se produit par le biais du consentement de ceux qui sont destinés à périr sous une Grande Réinitialisation par la culpabilité collective pour le crime d'être simplement humain. Il est devenu normal pour la majorité des enfants d'aujourd'hui de penser qu'ils n'appartiennent pas à une belle espèce créée à l'image d'un Créateur, mais plutôt à une race parasite coupable du crime de pécher contre la nature.

 

 

Profitons donc de cette occasion pour réintroduire la vérité dans la science du climat, et laissons les ingénieurs sociaux qui bavent sur une grande réinitialisation crier et pleurnicher alors que les nations choisissent un nouveau paradigme de système ouvert de vie et d'anti-entropie plutôt qu'un monde de système fermé de décadence et de mort thermique. Ce nouveau paradigme positif de coopération, de progrès scientifique et technologique et d'optimisme culturel se renforce de jour en jour sous l'impulsion de la Russie, de la Chine et d'autres nations qui rejoignent la Nouvelle route de la soie internationale. Plus important encore, absolvons enfin le CO2 des péchés dont il est accusé, et célébrons cette merveilleuse petite molécule comme notre amie et alliée.

 

Matthew Ehret est le rédacteur en chef de la Canadian Patriot Review , un expert de la BRI sur le discours tactique, et Senior Fellow à l'Université américaine de Moscou. Il est l'auteur de la série de livres "Untold History of Canada", et de Clash of the Two Americas. En 2019, il a cofondé la Rising Tide Foundation , basée à Montréal.

 

Notes

[1] The Evidence of Climate Fraud, par Marc Sheppard, American Thinker, 21 novembre 2009.

[2] https://ourworldindata.org/funding

 

[3] Comment puis-je savoir que la Chine a fait échouer l'accord de Copenhague ? J'étais dans la pièce, par Mark Lynas, London Guardian, 22 décembre 2009.

[4] Retombées du ClimateGate : Russian Think Tank Says Temperature Data was 'Cherry-Picked', Media Research Center, décembre 2009.

[5] La Chine et l'Inde sont à la pointe de l'écologisation, Observatoire de la Terre de la NASA, 12 février 2019.

[6] La Chine et l'Inde sont en tête de l'écologisation du monde grâce à la gestion de l'utilisation des terres, Nature Sustainability, 11 févr. 2019

[7] Le projet chinois de détournement de l'eau du sud au nord profite à 120 millions de personnes, CGTN, 13 décembre 2020.

[8] Regardez le documentaire complet ici : https://watchdocumentaries.com/all-watched-over-by-machines-of-loving-grace/

 

[9] Pour examiner l'un des nombreux modèles de générateurs de CO2, visitez le site https://johnsonco2.com/co2-generators/

.

[10] La peur de l'âge de glace des années 1970, par Steve Goddard, 12 mai 2013.

[11] https://wattsupwiththat.com/2020/09/28/study-global-warming-hiatus-aka-the-pause-was-real/

 

[12] Le Dr Tim Ball rejette le procès de Michael "Hockey Stick" Mann sur le climat, 24 août 2019, Climate Change Dispatch.

 

[13] How to Lie with Statistics, par Darrell Huff, 1954 https://archive.org/details/how-to-lie-with-statistics-darrell-huff/page/23/mode/2up

 

[14] L'ère glaciaire s'est produite lorsque les niveaux de CO2 étaient 800 % plus élevés qu'aujourd'hui, IceAgeNow.info, 23 juillet 2016.

[15] Mars Melting, Science.nasa.gov, 7 août 2003.

[16] Pour voir l'intégralité du documentaire, visitez : https://youtu.be/ANMTPF1blpQ

[17] A Look Into Halton Arp's "Peculiar Galaxies" and its Implications for the World We Live In, by Matthew Ehret, Rising Tide Foundation https://risingtidefoundation.net/2020/10/13/a-look-into-arps-peculiar-galaxies/ (en anglais)

[18] Some Words About the Noosphere par V.I. Vernadsky, 1943, republié dans 21st Century Science and Technology, Spring 2005 TS5467.SP05 (21sci-tech.com).

[19] Pour accéder à tous les ouvrages de Vernadsky référencés, visitez le site : https://risingtidefoundation.net/vladimir-vernadsky/

 

L'image en vedette provient d'EcoWatch

La source originale de cet article est Global Research

Copyright © Matthew Ehret-Kump, Global Research, 2021

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