Le cybercide du Mossad au Liban et ses répercussions mondiales
Alfredo Jalife-Rahme – Le 24 septembre 2024
Les explosions de bipeurs et de talkie-walkies du Mossad au Liban ne sont pas uniquement des crimes de guerre contre les civils. Ils n’ont pas touché les combattants, mais la force de police du Hezbollah et les civils au milieu desquels ils sont. Ils posent une question de sécurité beaucoup plus vaste. Immédiatement les gardiens de Révolution iraniens ont stoppé net l’usage de matériels électronique fabriqué en Occident, et pas seulement des outils de communication. Israël est le spécialiste mondial des logiciels espions. Désormais, nous savons qu’ils peuvent non seulement nous écouter à notre insu, mais aussi nous tuer. C’est vrai au Liban et partout dans le monde.
sraël a, comme c’est le cas avec toutes les lois internationales qu’il piétine sans retenue, bafoué la Convention de Genève et le Manuel du droit de la guerre de la défense états-uniene [1] sur l’interdiction des « objets piégés » [2], alors que l’utilisation par Israël d’explosifs électroniques constitue un crime de guerre [3].
Sans parler de la décapitation des chefs du corps d’élite Radwan du Hezbollah par les bombardements israéliens sur le quartier chiite de Beyrouth [4], les liens du Mossad avec plusieurs sociétés écrans ont été révélés : la société hongroise BAC Consulting, qui ne compte qu’un seul employé, intermédiaire de la société hongroise Norta Global, intermédiaire de la société israélienne Norta Global, Norta Global de Bulgarie et son patron norvégien en fuite (l’OTAN est-elle donc impliquée ?) Rinson Jose avec Gold Apollo de Taiwan. Ils ont fait exploser des panneaux solaires et des ordinateurs portables, faisant plus de 3 000 blessés et des centaines de morts !
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